• Dernière modification : 27/04/2012 

    Josep Guardiola dit adios au Barça

     

    L’entraîneur Josep Guardiola a annoncé ce vendredi son départ du FC Barcelone en fin de saison. Celui qui aura mené le Barça au sommet (13 titres en 4 ans) a décidé de tourner la page. Son adjoint Tito Vilanova le remplacera sur le banc catalan.

    Par FRANCE 24 (vidéo)lien
    Sylvain MORNET (texte)
     

    "Je suis vidé et je dois me reposer." Les propos de Josep Guardiola sont clairs : son aventure avec le FC Barcelone va se terminer en fin de saison. Le technicien catalan a annoncé son départ ce vendredi 27 avril lors d’une conférence de presse à laquelle assistaient nombre de ses joueurs placés au premier rang. Puyol, Xavi, Iniesta, Valdes, visiblement très émus, ont longuement applaudi leur entraîneur.

    Portrait de Josep Guardiola

    Josep Guardiola a affirmé que quatre ans à la tête du FC Barcelone "c'est une éternité", un laps de temps qui lui aura permis de se bâtir un palmarès d’entraîneur impressionnant. En effet, rares sont les titres qui lui ont échappé depuis ses débuts professionnels sur le banc catalan lors de la saison 2008-09. Il a ainsi glané trois Liga sur quatre, une Coupe du Roi sur quatre (et finale en vue en 2012) et deux Ligue des champions sur quatre saisons de C1. Sans oublier trois Supercoupes d'Espagne, deux Supercoupes d'Europe et deux Mondiaux des clubs.

    Mais Josep Guardiola restera surtout comme l'entraîneur qui aura tout gagné en 2009 : six titres sur six (championnat, Coupe d'Espagne, Supercoupe d'Espagne, Ligue des champions, Supercoupe d'Europe, Mondial des clubs). Sandro Rosell, le président du Barça, a ainsi salué "le meilleur entraîneur du Barça de son histoire".

    La finale de la Coupe du Roi comme match d'adieu

    Pep Guardiola avait laissé entendre qu'il voulait passer plus de temps en famille. Il a aussi souvent confié qu'il ne se voyait pas rester éternellement dans un club. Pourtant, au début de cette saison, beaucoup pensaient que Guardiola, enfant du club, resterait une année encore, tant il était proche de ses joueurs. Il n’en sera rien...

    "Je recommencerai bientôt à entraîner, mais je ne peux pas me reposer si je recommence à entraîner tout de suite, je n'en ai pas envie", a assuré le technicien âgé de 41 ans qui disputera son dernier match comme entraîneur des Blaugrana le 25 mai lors de la finale de la Coupe du Roi face à l'Athletic Bilbao. Son adjoint Tito Vilanova a été chargé de prendre la relève. Un gage de stabilité pour Barcelone qui aura vécu une fin de saison difficile, perdant coup sur coup la Liga et la Ligue des champions.


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  • Dernière modification : 27/04/2012 

    L'Espagne, dégradée par S&P, affiche un taux de chômage de près de 25 % 

    L'Espagne, dégradée par S&P, affiche un taux de chômage de près de 25 % 

    Une mauvaise nouvelle chasse l'autre en Espagne : Madrid a annoncé vendredi que son taux de chômage avait grimpé à 24,4 % au lendemain d'une dégradation de deux crans de sa note souveraine par l'agence de notation Standard & Poor's.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - L'Espagne, sanctionnée jeudi par Standard & Poor's, comptait au premier trimestre presque un actif sur quatre au chômage, dans un contexte de récession: un sombre panorama qui devrait, selon des experts, durer jusqu'en 2013, nourri par une cure de rigueur sans précédent.

    Le journal Expansion le résume, sur un ton dramatique: "De Londres à New York, en passant par Paris, Berlin, Bruxelles et Rome, dans toutes les principales places économiques du monde occidental, les analystes sont d'accord sur une chose: l'Espagne donne beaucoup d'inquiétudes et peu d'espoirs".

    Les chiffres publiés vendredi par l'Institut national de la statistique (Ine) ne vont certainement pas rassurer: fin mars, la quatrième économie de la zone euro comptait 5,64 millions de chômeurs, 24,44% de la population active, un record parmi tous les pays industrialisés.

    Lundi, ce même institut confirmera l'entrée officielle de l'Espagne en récession, deux ans à peine après en être sortie. La Banque d'Espagne table sur un recul du PIB de 0,4% au premier trimestre par rapport au précédent, où il avait baissé de 0,3%.

    "L'année 2012 va être très faible, en termes de consommation et d'emploi", note Alberto Roldan, analyste de la maison de courtage Inverseguros.

    Le ministre du Budget lui-même, Cristobal Montoro, admet que le pays vit "un moment d'extrême fragilité", prévoyant un PIB amputé de 1,7% en 2012, dont les deux premiers trimestres négatifs.

    La Fondation des caisses d'épargne (Funcas), plus pessimiste, attend sept trimestres de baisse de l'activité (en incluant le dernier trimestre 2011), ce qui augure d'une sortie de récession au second semestre 2013.

    Pour Commerzbank, l'Espagne sera le seul pays en zone euro encore dans le rouge en 2013, prévoyant -0,3%. Natixis prédit -0,5%.

    "J'ai bien peur que Funcas ait raison", confie Juan José Toribio, professeur à l'IESE Business School de Madrid, et "les plus gros doutes ne concernent pas cette année, pour laquelle je pense que les prévisions du gouvernement sont bien faites, mais plutôt l'an prochain".

    Car 2013 "ne sera pas beaucoup plus simple" que 2012: "il faudra encore continuer avec l'ajustement budgétaire, avec encore les mêmes effets".

    Madrid veut réduire son déficit de 8,51% du PIB en 2011 à 5,3% en 2012 puis 3% en 2013, mais jeudi, Standard & Poor's a clairement fait savoir qu'elle n'y croyait pas, en dégradant la note du pays de deux crans, à BBB+: elle prévoit 6,2% en 2012 puis 4,8% en 2013.

    "Dans un environnement de contraction économique, et contrairement à nos prévisions précédentes, nous pensons que la trajectoire des finances publiques de l'Espagne va probablement se détériorer", a estimé l'agence.

    Surtout, attention au "cercle vicieux", insiste M. Roldan: "Chaque euro que vous économisez est un euro qui ne va pas à la croissance".

    L'économiste en chef de HSBC, Stephen King, est du même avis. "La situation en Espagne est en train de se muer en situation à la grecque: la récession est tellement profonde que quand vous faites un pas en avant vers l'austérité, cela vous amène deux pas en arrière".

    "Le grand risque, c'est de tomber dans une spirale récessive", note Jesus Castillo, spécialiste de l'Europe du Sud chez Natixis.

    "On a atteint les limites des politiques d'austérité menées à travers l'Europe: l'austérité à tout-va, comme on est en train de l'imposer en Espagne, en Italie, en Grèce, au Portugal, se traduit au final par moins de consommation, donc moins de TVA, plus de chômage, donc moins d'impôt sur le revenu", dit-il, tablant sur un chômage espagnol à 24,8% en 2013.

    Il faudrait y ajouter d'"autres mesures qui, d'une certaine manière, accompagnent la croissance économique ou, du moins, adoucissent la récession", relève M. Toribio.

    Mais celles-ci "doivent être prises hors d'Espagne, par la BCE elle-même, avec une politique monétaire expansive", par exemple via un nouveau prêt avantageux aux banques ou en baissant son taux directeur.

    "Il faudrait certainement un assouplissement des objectifs de réduction de déficit", ajoute M. Castillo, et "cela suppose, pour les pays en difficultés et qui ont du mal à se financer sur les marchés, une vraie politique (européenne) de soutien et d'aide au financement de leurs besoins".


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  • Le policier mis en examen obtient sa mutation et garde son salaire

    le 26 avril 2012 à 21h43 , mis à jour le 26 avril 2012 à 21h47

    Le policier mis en examen pour "homicide volontaire" après avoir tué par balle un malfaiteur a obtenu sa mutation et le maintien du versement de son salaire, sans toutefois pouvoir exercer.

     
     
     
    Des policiers en colère manifestent devant le parquet de Bobigny après la mise en examen pour homicide volontaire d'un de leur collègue. Jeudi 26 avril 2012.
    Des policiers en colère manifestent devant le tribunal de Bobigny après la mise en examen pour homicide volontaire d'un de leur collègue. Jeudi 26 avril 2012. © AFP

    De l'aveu même d'un syndicat, "le dossier va dans le bon sens". Le policier mis en examen pour "homicide volontaire" après avoir tué par balle un malfaiteur a obtenu sa mutation et le maintien du versement de son salaire, sans toutefois pouvoir exercer.

    Cette mutation, qui ne remet pas en question la décision judiciaire a été prise sur instruction du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, selon Christophe Carrez, délégué départemental Unité SGP-FO. "Nous avons été reçus par le préfet Christian Lambert. Il nous a confirmé que notre collègue serait muté dans sa région d'origine, près de sa famille, et qu'il continuerait de recevoir son traitement", a indiqué le délégué Unité SGP-FO, à l'issue d'une réunion à la préfecture de Seine-Saint-Denis.

    Placé sous contrôle judiciaire
     
    Interrogé, la préfecture a confirmé cette mutation. "Le fonctionnaire va être muté près de sa famille et il percevra un traitement", a-t-on indiqué. L'intérêt de cette mesure est de lui permettre de se rapprocher de sa famille qui vit en province alors que s'il n'était pas muté il devrait continuer de vivre en région parisienne, a-t-on expliqué.  "Cependant l'interdiction d'exercer est maintenue puisque c'est la justice" qui l'a décidée, a-t-on précisé de même source : "L'administration ne va pas revenir là-dessus".
     
    Le policier mis en examen ainsi que ses responsables hiérarchiques étaient présents à cette réunion, a indiqué le responsable syndical. Le gardien de la paix mis en cause, âgé de 33 ans et délégué syndical SGP-FO, a été mis examen pour "homicide volontaire" après avoir tué d'une balle dans le dos samedi un malfaiteur recherché par la police à
    Noisy-le-Sec. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l'interdiction d'exercer son métier. "Concrètement, notre collègue va obtenir sa mutation, et une fois qu'il sera muté, l'administration pourra le suspendre de ses fonctions", a détaillé Christophe Carrez, s'estimant "satisfait" des décisions de l'administration.

    le 26 avril 2012 à 21:43

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  • L’armée syrienne dresse un mur de séparation à Baba Amr

    Capture d'écran d'une vidéo montrant le mur séparant le quartier de Baba Amr du reste de Homs.
     
    Les habitants du quartier rebelle de Baba Amr à Homs, en Syrie, croyaient avoir tout connu de la répression : le couvre-feu, le pilonnage incessant, les snipers… Mais l’armée régulière, déterminée à en finir avec l’opposition, vient d’instaurer un nouveau moyen d’isoler davantage le quartier le plus contestataire de la ville : un mur de séparation.
     
    Cette image satellite, sur laquelle ont été ajoutées les indications rapportées par nos Observateurs, permet de voir le tracé du mur ainsi que les différents checkpoints où est positionnée l’armée :
     
    Sur cette image satellite, nos Observateurs nous ont coloré en rouge foncé le quartier de Baba Amr et en vert le reste de la ville, dont le quartier voisin d'Al Insha'at. Le tracé du mur correspond à la ligne noire. On voit bien que celui-ci ne correspond pas exactement au périmètre de Baba Amr. Nos Observateurs expliquent cela par une recherche de la facilité de la part de l'armée, en faisant le traçage sur une ligne droite. Les points rouges correspondent aux checkpoints où l'armée régulière est basée.
     
    Selon nos Observateurs, le mur de séparation est haut de trois mètres et s’étend sur environ deux kilomètres de long.
     
    Le dernier bilan en Syrie fait état de 11 100 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
     
     
    Contributeurs

    "Pendant sa construction, il était impossible de s’en approcher"

    Saleem Kabbani est un militant de Homs. Il s’est rendu près du mur il y a quelques jours.
     
    L’armée et les forces de sécurité ont commencé la construction de ce mur une semaine à peine après la dernière attaque perpétrée contre le quartier de Baba Amr [le quartier a été repris par l’armée régulière le 1er mars dernier]. Ça a duré presque un mois. Pendant sa construction, il était impossible de s’en approcher [dans la vidéo ci-dessus, la personne qui filme précise que c’est la première fois qu’il se trouve aussi près du mur pour pouvoir filmer]. Moi-même je n’ai pu prendre qu’une seule photo de loin.
     
    Photo prise par notre Observateur. On voit le mur au loin.
     
    Selon les témoignages que j’ai réussi à recueillir, les habitants de Baba Amr n’ont que quelques heures par jour pour sortir de chez eux et faire quelques courses. Le couvre-feu est quasi-permanent. L’objectif est bien sur de les isoler davantage encore du reste de la ville mais la plupart des habitants ayant fui le quartier, je ne pense pas que ce soit l’unique motivation. Ce mur permet surtout aux autorités de parer à toute opération conduite par l’Armée syrienne libre (ASL) [qui est encore principalement basée à Bab Amr mais quasiment inactive depuis la reprise du quartier par les forces régulières, le 1er mars, NDLR]. Au cas où celle-ci réussirait à reprendre le contrôle du quartier – ce qui parait peu probable étant donnée la situation actuelle - l’ASL ne pourrait pas étendre ses opérations au reste de Homs.
     
    La construction d’un tel mur est symboliquement choquante pour les habitants de la ville. Cela nous renvoie à l’image du mur de séparation construit par les Israéliens. C’est dire si ce gouvernement se comporte à notre égard comme un occupant.
    Le mur en cours de construction.
     
    Au même endroit, une fois le mur érigé
     
    Cet article a été rédigé en collaboration avec Sarra Grira, journaliste à France 24.

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  • 26 avril 2012 - 21H14  

    Pays-Bas : accord du parlement sur un programme d'austérité
     

    Le parlement néerlandais est parvenu jeudi soir à un accord sur un plan de rigueur pour 2013 réclamé par la Commission européenne, ont annoncé les chefs de cinq groupes parlementaires, quelques jours après la démission du gouvernement.

     
    Le parlement néerlandais est parvenu jeudi soir à un accord sur un plan de rigueur pour 2013 réclamé par la Commission européenne, ont annoncé les chefs de cinq groupes parlementaires, quelques jours après la démission du gouvernement.

    AFP - Le parlement néerlandais est parvenu jeudi soir à un accord sur un plan de rigueur pour 2013 réclamé par la Commission européenne, ont annoncé les chefs de cinq groupes parlementaires, quelques jours après la démission du gouvernement.

    "Nous sommes parvenus à un accord", a déclaré Stef Blok, chef du groupe parlementaire libéral, le parti du Premier ministre Mark Rutte, au cours d'un débat devant la chambre basse du parlement néerlandais, évoquant des négociations en coulisses avec quatre autres partis.

    Un vote officiel pour entériner l'accord était attendu dans la soirée, mais celui-ci ne devrait être qu'une formalité, selon les chefs des groupes parlementaires parvenus à l'accord.

    "Il me semble maintenant possible que les Pays-Bas envoient ce soir une lettre à Bruxelles", avait d'ailleurs dit Sybrand van Haersma Buma, chef du groupe parlementaire chrétien démocrate, quelques minutes avant le débat.

    Le gouvernement ne disposait plus de la majorité absolue à la chambre basse au parlement après que son allié, le parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders, eût claqué samedi la porte de négociations sur la réduction du déficit public sous la barre des 3% du PIB, la norme dans la zone euro.

    Les deux partis de la coalition gouvernementale, les libéraux (VVD) du Premier ministre démissionnaire Mark Rutte et les chrétiens-démocrates du CDA, ont obtenu le soutien jeudi de trois petits partis de l'opposition : les centristes de D66, les écologistes et le parti chrétien ChristenUnie.

    Ces cinq partis, qui totalisent ensemble 77 des 150 sièges de députés, se sont mis d'accord sur des mesures prévoyant notamment une augmentation de la TVA, une réduction du budget alloué aux soins de santé et un gel des salaires de certains fonctionnaires, selon les médias néerlandais.

    "Cela semble assez pour respecter les accords européens", a assuré à la télévision publique néerlandaise le ministre des Finances Jan Kees de Jager, se référant à la limite auropéen des 3% en matière de déficit public.

    Le ministre avait mené des consultations mercredi jusque tard dans la nuit et jeudi afin de sonder les différents partis sur un éventuel accord.

    Aucune estimation chiffrée du montant que les Pays-Bas vont économiser en 2013 n'a été donnée, les chefs de groupes parlementaires se limitant à dire que l'accord permettra de ramener le déficit public sous les 3%.

    Le Premier ministre Mark Rutte avait présenté lundi la démission de son gouvernement après l'échec des négociations avec le PVV, qui le soutenait au parlement avec ses 23 députés.

    M. Wilders avait refusé d'approuver un paquet de mesures qui auraient permis, selon le gouvernement, d'économiser 14,4 milliards d'euros, ramenant le déficit public à 2,8% du PIB en 2013, car ces mesures auraient "trop étouffé" les Néerlandais.

    Des élections législatives anticipées sont attendues le 12 septembre. La date devrait être confirmée vendredi lors de l'hebdomadaire conseil des ministres.


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