• Le Point.fr - Publié le 26/04/2012 à 17:30 - Modifié le 26/04/2012 à 17:46

    Il se présentait à l'Académie française, mais il a été sèchement battu. Chronique d'un échec annoncé.

    Patrick Poivre d'Arvor.

    Patrick Poivre d'Arvor. © Baltel / SIPA


     

    Pour son premier tour de piste, Patrick Poivre d'Arvor n'a pas réussi son entrée sous la Coupole.

    Cette après-midi, il n'a recueilli que trois voix, devant Montbrial qui en obtient une, loin derrière le professeur Edwards, qui en obtient onze, et neuf croix au quatrième tour. La candidature du journaliste-cinéaste-animateur-écrivain n'avait jamais suscité d'engouement, mais elle a été curieusement freinée par une initiative du candidat, qui s'est retournée contre lui. Pour convaincre les Immortels, PPDA leur avait adressé une lettre dans laquelle il tentait de s'expliquer sur les polémiques - souvent injustes - qui ont émaillé sa carrière. Interview de Fidel Castro, procès intenté par Agathe Borne, bébé ramené d'Irak, plagiat de sa biographie d'Hemingway, il a livré sa version.

    "Le problème c'est qu'à part l'affaire Hemingway, on avait un peu tout oublié, témoigne l'un des destinataires. Du coup il nous a rafraîchi la mémoire sur des anecdotes que l'on aurait préféré ignorer." Quelques académiciens sensibles au surcroît de publicité que cette candidature leur avait octroyée ont finalement eu "le bras qui tremble" et ont préféré voter pour un autre candidat ou dessiner une croix sur leur bulletin de vote : signe qu'ils récusent tous les noms qui leur sont proposés. Voilà qui explique le faible score obtenu par l'ancienne star du journal de 20 heures.

    Cela dit, il est très rare d'être admis dès sa première candidature. Corneille fut élu lors de sa troisième tentative, et Victor Hugo à une très courte majorité (17 voix sur 32), à la quatrième. Rien n'est donc perdu, d'autant que quatre fauteuils sont encore vacants et que, après un délai de viduité de douze à dix-huit mois, les battus peuvent retenter leur chance. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage...


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  • 26 avril 2012 - 17H12  

    Affaire des écoutes: "Fred", le lobbyiste français aux mails embarrassants
     

    Le nom d'un lobbyiste français est apparu dans les derniers rebondissements du scandale des écoutes téléphoniques au Royaume-Uni: celui de Frédéric Michel, dont les mails ont révélé les liens étroits entre le groupe de Rupert Murdoch et le gouvernement britannique.

     
    Le nom d'un lobbyiste français est apparu dans les derniers rebondissements du scandale des écoutes téléphoniques au Royaume-Uni: celui de Frédéric Michel, dont les mails ont révélé les liens étroits entre le groupe de Rupert Murdoch et le gouvernement britannique.

    AFP - Le nom d'un lobbyiste français est apparu dans les derniers rebondissements du scandale des écoutes téléphoniques au Royaume-Uni: celui de Frédéric Michel, dont les mails ont révélé les liens étroits entre le groupe de Rupert Murdoch et le gouvernement britannique.

    Décrit par le fils du magnat des médias James Murdoch comme un collaborateur "diligent", le Français était chargé en particulier de promouvoir auprès des autorités britanniques le projet de rachat total du bouquet satellitaire BSkyB par le groupe News Corp de Rupert Murdoch. Une offre politiquement sensible qui a fini par échouer, dans la foulée du scandale des écoutes au News of the World.

    Dans une série de mails envoyés notamment à James Murdoch, qu'il signe simplement "Fred", il évoque ses contacts avec les conseillers des ministres successivement en charge du dossier, Vince Cable (Commerce) puis Jeremy Hunt (Médias), et avec diverses personnalités politiques.

    S'il assure que ses mails évoquant des contacts avec "JH" ou "Jeremy" ne désignent pas le ministre lui-même mais ses conseillers, il a toutefois indiqué avoir rencontré à plusieurs reprises Jeremy Hunt et avoir échangé avec lui des SMS "personnels".

    Ce quadragénaire a expliqué que leurs épouses respectives avaient accouché dans le même hôpital londonien en 2010.

    La révélation de ces mails mardi devant la commission indépendante sur les médias a provoqué des appels à la démission de Jeremy Hunt et coûté mercredi ses fonctions à son conseiller spécial, Adam Smith. Ce dernier a reconnu que ses contacts avec l'empire de Rupert Murdoch "étaient allés trop loin".

    Dans l'une de ses correspondances avec Adam Smith en juin 2011, le lobbyiste propose notamment au conseiller et à "Jeremy" d'aller à un concert du célèbre boy's band britannique Take That le 4 juillet suivant.

    Décrit dans la presse britannique comme un homme "amical" doté d'un carnet d'adresses fourni, Frédéric Michel est passé par Sciences Po Paris et l'Institut universitaire européen de Florence.

    Selon le Financial Times, qui cite "une personne le connaissant", Frédéric Michel était proche des socialistes français à la fin des années 1990, notamment du camp de Dominique Strauss-Kahn, avant de se rapprocher du New Labour de Tony Blair à son arrivée au Royaume-Uni.

    Ancien chercheur à Policy Network, un think tank de centre-gauche basé à Londres, il a travaillé pour la société de conseil Reputation Inc, avant de rejoindre News Corp en 2009.

    "Son rôle portait sur divers domaines. Il était un intermédiaire avec les décideurs politiques, comme toute personne chargée de relations publiques", a expliqué mardi James Murdoch, assurant que son proche collaborateur n'avait rien fait d'"illégitime ou d'inapproprié".

    Chargé des relations publiques du groupe en Europe, Frédéric Michel a en février dernier été promu au poste de vice-président chargé du suivi des politiques publiques en Europe à Bruxelles pour News Corp.


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  • 26 avril 2012 - 17H17  

    Bayern Munich: Manuel Neuer le héros
     

    Manuel Neuer restera dans l'histoire comme le héros de la qualification du Bayern en finale de la Ligue des champions au dépens du Real Madrid, grâce à deux magnifiques parades lors de la séance de tirs au but, qui plus est face aux anciens Ballon d'or Ronaldo et Kaka.

     
    Manuel Neuer restera dans l'histoire comme le héros de la qualification du Bayern en finale de la Ligue des champions au dépens du Real Madrid, grâce à deux magnifiques parades lors de la séance de tirs au but, qui plus est face aux anciens Ballon d'or Ronaldo et Kaka.

    AFP - Manuel Neuer restera dans l'histoire comme le héros de la qualification du Bayern en finale de la Ligue des champions au dépens du Real Madrid, grâce à deux magnifiques parades lors de la séance de tirs au but, qui plus est face aux anciens Ballon d'or Ronaldo et Kaka.

    "Je voulais tellement briller lors de la séance de tirs au but", avouera Neuer, habituellement très réservé sur ses prestations, après une performance qualifiée de "gigantesque" par les medias qui lui a permis de gagner tous les coeurs bavarois.

    Même les ultras du Bayern présents à Madrid, ceux qui contestaient sa venue l'été dernier en provenance de Schalke, lui ont demandé de venir chanter avec eux en fin de match, l'une des interdictions (ne pas lancer son maillot dans la foule, ne pas embrasser le blason...) qu'ils voulaient lui imposer à son arrivée.

    Brillant? Neuer fut même éclatant après 120 minutes de jeu, dans sa version "indestructible" sur sa ligne de but. Où la confiance pouvait se lire sur le visage du géant blond (1,93 m pour 90 kg) au point de faire échec à des tireurs du calibre de Ronaldo, qui l'avait trompé deux fois (dont un penalty) durant le premier quart d'heure.

    "Pendant la séance de penalty, on avait l'impressionn qu'il était énorme. Une performance de classe mondiale", s'est réjoui le sélectionneur Joachim Löw qui a fait de Neuer son titulaire indiscutable dans la Mannschaft.

    S'il découvrait mercredi le légendaire Santiago Bernabeu, le portier de 26 ans s'était déjà illustré avec Schalke. Et notamment une demi-finale aller contre Manchester United, le 26 avril 2011, durant laquelle il avait multiplié les parades pour tenir la baraque face aux "Red Devils" avant de céder (2-0).

    "C'est peut-être la meilleure prestation d'un gardien de but que j'ai vue dans ma carrière", avait alors déclaré Sir Alex Ferguson, laissant penser que le grand "Manu" pourrait pallier la future retraite de Edwin van der Sar.

    Mais Neuer cédait finalement aux sirènes bavaroises, pour quelque 25 millions d'euros, s'attirant les foudres de fans de Gelsenkirchen, sa ville natale. Mais aussi de fidèles du Bayern lui reprochant d'être trop estampillé Schalke, son club formateur.

    Et son premier match de la saison semblait leur donner raison lorsque le grand blond commettait une bévue fatale contre Mönchengladbach pour une honteuse défaite à domicile (1-0). Un dégagement raté au match retour à +Gladbach+ (défaite 3-1) jetait encore le trouble, même après plus de 1000 minutes d'invincibilité (nouveau record) en Bundesliga.

    Mais jamais il ne s'est plaint. Pas le genre de ce portier aux allures de gendre idéal, qui n'a jamais perdu la confiance de ses partenaires, surtout pas celle du président Uli Hoeness qui l'a fait savoir ouvertement lors de la réunion annuelle du club et encore jeudi matin.

    "J'espère que tous ont compris désormais pourquoi on avait engagé Manuel Neuer. C'est un gardien de classe mondiale et il l'a encore prouvé", insista Hoeness, menaçant de "conséquences" ceux qui continueraient de contester.

    Neuer lui est resté muet sur le sujet. Il s'est juste contenté de rappeler que le Bayern, bien que privé du titre national, avait encore "la chance de gagner deux titres" avec la finale de la Coupe d'Allemagne le 12 mai.

    Et s'il contribue encore au succès du Bayern, surtout en finale contre Chelsea à l'Allianz Arena, c'est une statue que ses détracteurs vont devoir ériger dans la capitale bavaroise...


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  • Volkswagen nargue Renault et PSA

    L'Expansion.com avec AFP - publié le 26/04/2012 à 16:09

    Malgré un marché européen sinistré, le constructeur automobile allemand a réussi à augmenter son chiffre d'affaires de 26% et à quasiment doubler ses bénéfices au premier trimestre. Des performances qui tranchent avec le recul d'activité enregistré par PSA et Renault.

    Des nouveaux modèles Volkswagen prêts à exportés en attente dans le port de Emden en Allemagne

    Des nouveaux modèles Volkswagen prêts à exportés en attente dans le port de Emden en Allemagne
    REUTERS/Christian Charisius

    Volkswagen continue de défier la crise qui frappe ses concurrents sur le Vieux continent. Et la bourse salue cette performance par un bond de l'action de près de 9% en milieu d'après-midi. Le n°1 européen de l'automobile est en effet parvenu à dégager un bénéfice net de 3,2 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de 86%, tout en faisant progresser son chiffre d'affaires de 26% à 47,3 milliards. Le bénéfice opérationnel a lui aussi progressé, de 10%, à 3,2 milliards d'euros. Des chiffres qui ne peuvent que faire rêver les constructeurs français dont l'activité a fortement chuté.

    A titre de comparaison, les français Renault et PSA Peugeot Citroën ont tous deux subi des reculs de leurs chiffres d'affaires en début d'année. Renault a ainsi annoncé mercredi un repli de 8,6% de son chiffre d'affaires, à 9,54 milliards d'euros, et des ventes en recul de 7,9%. Les deux français ont mis en cause la difficile situation du marché européen, en recul pour la quatrième année consécutive, de 1,7% en 2011. Mais ils ont surtout pointé du doigt la crise du marché national, avec des ventes en chute de 21,7% sur le premier trimestre 2012. L'italien Fiat a également souffert et ne doit ses bénéfices sur la période qu'à l'intégration de Chrysler, porté par ses bons résultats aux Etats-Unis.

    Le résultat net de Volkswagen a en particulier été gonflé par les excellentes performances des sociétés communes de Volkswagen en Chine, qui ne sont pas comptabilisées au niveau opérationnel, mais en tant que participations financières. En l'occurence ces joint-ventures ont apporté 848 millions d'euros au premier trimestre, 52% de plus qu'il y a un an. Par ailleurs l'intégration des comptes du constructeur de poids lourds MAN, racheté en novembre dernier, a dû jouer. Les liquidités disponibles du constructeur se sont réduites de 19,8% à 15,8 milliards d'euros. Le groupe a notamment dépensé 1,4 milliards d'euros de cash pour augmenter sa participation dans MAN à hauteur de 71%.

    Volkswagen confiant pour les mois à venir

    Malgré ces très bons résultats, Volkswagen s'est borné à confirmer des objectifs financiers annuels très prudents. Il table sur un bénéfice opérationnel stable (11,3 milliards d'euros en 2011) et sur une hausse de son chiffre d'affaires (159,3 milliards d'euros l'an dernier). Son patron Martin Winterkorn s'est tout de même laissé aller à dire dans un communiqué qu'il voyait "les mois à venir avec confiance". Le groupe, qui possède onze marques, dont les motos Ducati achetées en avril par Audi, et qui est en passe de racheter Porsche, est présent sur tous les grands marchés mondiaux, ce qui lui permet de compenser les faiblesses de certaines zones comme actuellement l'Europe de l'Ouest.

    Si ses livraisons au premier trimestre ont fléchi dans cette région frappée par la crise de la dette (-1,2% sur un an, avec des baisses de 17,3% en Italie ou de 9,0% en Espagne), elles ont en revanche grimpé de 35,1% en Europe centrale et de l'Est, de 24,5% en Amérique du Nord ou encore de 15,6% en Chine. Au premier trimestre, la part de marché mondiale du groupe allemand s'est élevée à 12,2%, contre 11,9% un an plus tôt.

    Par marques, Volkswagen peut compter en particulier sur le succès grandissant de ses voitures haut de gamme Audi et de sa marque maison, toutes deux ayant affiché des livraisons en hausse d'un peu plus de 10% sur un an en début d'année. La seule marque en recul est Seat, qui souffre d'un marché espagnol totalement déprimé. La marque a vu ses livraisons trimestrielles reculer de 11,6% et a plus que doublé sa perte opérationnelle sur un an, à 29 millions d'euros. 


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  • Dernière modification : 26/04/2012 

    - Boko Haram - Médias - Nigeria - Terrorisme


    L'un des principaux quotidiens nationaux visé par un double attentat

    L'un des principaux quotidiens nationaux visé par un double attentat

    Un double attentat kamikaze perpétré dans les locaux du journal This Day, à Abuja, la capitale du pays, et à Kaduna, dans le nord, a provoqué la mort d'au moins six personnes. Un suspect, membre présumé du groupe islamiste Boko Haram, a été arrêté.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Au moins six personnes ont été tuées jeudi au Nigeria dans deux attentats contre des bureaux de journaux, dans la capitale Abuja et à Kaduna (nord), ont rapporté la police, les secours et des correspondants de l'AFP.

    A Abuja, une explosion a secoué le bâtiment abritant l'imprimerie et la rédaction du quotidien national privé ThisDay, qui semblait aussi avoir été visé à Kaduna. Il s'agit de l'un des journaux les plus influents et les plus importants du pays.

    "Trois personnes ont été tuées, dont l'assaillant", à Abuja, a déclaré à l'AFP un responsable des secours ayant requis l'anonymat.

    Peu avant, le porte-parole de l'agence nationale de secours (NEMA) avait fait état de blessés et estimé qu'il s'agissait d'une bombe.

    La déflagration "a eu lieu à l'intérieur de l'enceinte du quotidien national ThisDay. Actuellement, des secouristes de différentes agences sont sur place pour assister et évacuer les victimes vers des hôpitaux", avait affirmé Yushau Shuaib dans un communiqué.

    "Une enquête préliminaire semble indiquer que l'engin explosif avait été entreposé quelque part à l'intérieur" du périmètre des bureaux de ThisDay", a-t-il ajouté.

    Il a ensuite indiqué au téléphone que ce scénario n'était pas confirmé et des témoins ont indiqué qu'une voiture avait forcé son passage jusqu'à l'imprimerie du journal, avant d'exploser.

    A Kaduna, un correspondant de l'AFP a entendu une explosion à l'extérieur d'un bâtiment abritant la rédaction de plusieurs journaux, dont ThisDay et un autre quotidien national, également privé, The Sun.

    Il semblait qu'une voiture ait percuté ce bâtiment et ait ensuite explosé.

    "Trois (personnes) sont mortes sur le coup", a indiqué à l'AFP un responsable de l'organisation locale des secours, Abubakar Zakari Adamu.

    Un porte-parole de la police a indiqué qu'un suspect avait été arrêté, membre présumé du groupe islamiste Boko Haram.

    Boko Haram est tenu responsable d'attaques quasi quotidiennes avec des explosifs ou des armes à feu, le plus souvent dans le nord. Plus de 1.000 personnes ont été tuées depuis mi-2009 dans des violences attribuées au groupe.  video

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