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    FRANCE : La justice suspend le plan de restructuration de PSA, selon l'avocat de la CGT

    La cour d'appel de Paris a suspendu le plan de restructuration chez PSA, qui prévoit 8 000 suppressions de postes, a annoncé l'avocat des salariés. C'est ce que demandait la CGT, affirmant que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information à l'égard des instances de représentation du personnel.


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    Perquisitions dans deux cabinets d'avocats dans l'affaire Tapie

    Créé le 28-01-2013 à 21h45 - Mis à jour à 21h45


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    PARIS (Reuters) - Des perquisitions ont été menées dans les cabinets de l'avocat de Bernard Tapie et d'un des défenseurs du Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

    Ces perquisitions, liées à l'enquête sur le recours à un arbitrage lors de la vente d'Adidas, ont été menées vendredi dernier, a-t-on précisé, confirmant une information du site d'informations Mediapart.

    La brigade financière avait mené la veille des perquisitions aux domiciles de l'homme d'affaires Bernard Tapie et du PDG de France Télécom Stéphane Richard, a-t-on appris de source judiciaire.

    Ces investigations font suite à l'enquête sur les conditions dans lesquelles a été réglé, en 2008, le conflit entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais au sujet de la revente de l'équipementier sportif Adidas en 1993.

    Le parquet de Paris a ouvert en septembre dernier une information judiciaire pour "usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit" au préjudice du CDR, structure créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit lyonnais après sa quasi-faillite.

    Cette information judiciaire s'ajoutait à la procédure visant l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde et ouverte l'été 2011 par la Cour de justice de la république (CJR) pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux".

    Nicolas Bertin, édité par Gérard Bon


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  • Dernière modification : 28/01/2013 
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    Tombouctou passe sous contrôle des soldats français et malien

    Les forces françaises et maliennes ont pris lundi le contrôle de la ville de Tombouctou, au Nord-Mali. Les islamistes n'ont pas opposé de résistance.

    Par France 3 (vidéo)lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    19h30 : Le ministère de la Défense nuance les informations selon lesquelles Tombouctou serait désormais "totalement" sous contrôle, évoquant une reprise de la ville seulement "entamée" par les armées française et malienne.

     
    Largage de la deuxième compagnie du 2e régiment étranger de parachutistes sur Tombouctou, vu depuis un drone Harfang.© EMA / armée de l'Air - ministère de la Défense

    L'état-major des armées (EMA) indique également que 3 500 soldats français sont actuellement déployés au Mali.

    17h30 : "Nous sommes en train de gagner cette bataille," déclare le président français François Hollande. "Une fois l’intégrité du Mali restaurée, les forces françaises ont vocation à rejoindre leurs bases."

    16h40 : La ville de Tombouctou, au Nord-Mali, est désormais totalement sous le contrôle des armées française et malienne. "Tout est sous contrôle", a déclaré un colonel de l'armée malienne cité par l'AFP sous couvert d'anonymat. L'information a été confirmée depuis Bamako par le maire de Tombouctou qui a déclaré que sa ville venait "de tomber aux mains des Français et des Maliens".

    Les soldats maliens sont entrés triomphalement dans le centre-ville historique de Tombouctou, suivis par les soldats français et, dans son sillage, la foule malienne, raconte l’envoyé spécial de FRANCE 24 au Mali, Matthieu Mabin, présent sur place.

    Un millier de militaires français ont participé à l'opération, ainsi que 200 Maliens, dont une cinquantaine de policiers et gendarmes, d’après le colonel et porte-parole de l'état-major des armées françaises, Thierry Burkhard.

    La situation à Tombouctou à 17h00
    Par Matthieu MABIN, envoyé spécial FRANCE 24 au Mali

    16h00 : Des rebelles touaregs et des islamistes dissidents affirment contrôler la ville de Kidal.

    15h00 : L'Union africaine annonce le déblocage prochain de 50 millions de dollars pour financer le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

    Le budget nécessaire à la force africaine au Mali s'élève à 460 millions de dollars, selon un projet de déclaration des chefs d'État de l'UA, réunis en sommet à Addis-Abeba, publié lundi.

    14h30 : Le Premier ministre britannique David Cameron réaffirme son opposition de forces britanniques de combat au Mali. Londres se dit néanmoins "disposé" à fournir une aide logistique, ainsi qu'en termes de surveillance et d'informations, à Paris.

    12h00 : Le maire de Tombouctou affirme que des miliciens islamistes ont incendié une bibliothèque contenant des milliers de manuscrits inestimables, avant de fuir la ville.

     
    "Les rebelles ont mis le feu à l'institut Ahmed Baba créé récemment par les Sud-Africains [...] Cela s'est produit il y a quatre jours", a déclaré à Reuters Haïlé Ousmane, joint par téléphone à Bamako.
    À Tombouctou, des manuscrits détruits par les islamistes

    10h00 : Au cours d’une conférence de presse, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a affirmé que les "choses se pass[aient] comme prévu. "Ce qui est important c'est que le Mali, petit à petit, est libéré", a-t-il poursuivi. "Nous tirons les leçons de tout une série de conflits et il n'y aura pas d'enlisement."

    08h00 : L’aéroport de Tombouctou passe sous le contrôle des forces maliennes et françaises.

     

     


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  • L’économie du cinéma et de l’audiovisuel s’invite auprès des politiques

    De l’Élysée au Sénat en passant par l’Assemblée nationale, l’économie et les métiers du secteur audiovisuel sont au cœur des débats dès mardi 29 janvier

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    Après les responsables d’organisations du spectacle vivant le lundi 28 janvier, une délégation de professionnels des entreprises « Exploitants des salles de cinéma » sera reçue à l’Élysée le mardi 29. Une rencontre opportune après les divers débats autour de l’économie et du financement du 7e art en France, relancée par la polémique sur les salaires « confortables » de plusieurs comédiens… Seront reçus à la présidence de la République, Patrick Brouiller, président de l’AFCAE (Association française des cinémas d’art et d’essai), Marin Karmitz, président de MK2, Richard Patry, président de la FNCF (Fédération nationale des cinémas français), Jean Labé, président de la FNC (Fédération nationale du Cinéma), Jérôme Seydoux, président de Pathé, Nicolas Seyrdoux, président de Gaumont et Guy Verrechia, président d’UGC.

     

    Le lendemain, mercredi 30 janvier, au Sénat, une problématique voisine fera l’objet d’une table ronde organisée par la commission, Culture, éducation et communication autour de l’économie générale du film français. Seront présents, Michel Hazanavicius, réalisateur (auteur notamment de The Artist), président de la Société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs (ARP), Thomas Langmann, producteur, Vincent Perez, acteur, Élisabeth Tanner, présidente du Syndicat des agents artistiques et littéraires ainsi que Franck Weber, directeur des acquisitions du cinéma français du groupe Canal+.

     

    Le jeudi 31 janvier, enfin, c’est à l’Assemblée nationale que « planchera » la Mission d’information commune sur les conditions d’emploi dans les métiers artistiques, lors d’une séance de travail, suivie table ronde consacrée plus spécifiquement à l’emploi des artistes et techniciens du spectacle dans l’audiovisuel public. Sont attendus, Rémy Pflimlin, président-directeur général de France Télévisions, Jean-Luc Hees, président-directeur général de Radio France. Le même jour, une autre table ronde réunira les organisations syndicales de salariés de Radio France, puis de France Télévisions qui ne manqueront certainement pas de faire part de leurs inquiétudes face aux mesures de restrictions budgétaires imposées à l’audiovisuel public.

    EMMANUELLE GIULIANI


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  • "Le MP3 est mort", annonce le site Qobuz. (Paolo Fresu (c)Jean-Baptiste Millot) (Capture d'écran)

    High Tech

    "Le MP3 est mort"

    Alors que s'ouvre le rendez-vous annuel de l'industrie musicale, en plein marasme, le français Qobuz enterre le format roi de la musique sur internet.

    Sur le même sujet

    "Le MP3 est mort." Alors que s'ouvre ce samedi 26 janvier le rendez-vous annuel de l'industrie musicale mondiale, le Midem, le président du site de musique Qobuz déclare la fin du format de musique roi sur internet. Yves Riesel s'explique :

    À partir du 1er février, nous ne vendrons plus aucun MP3. Tous nos téléchargements se feront en qualité CD, c'est-à-dire sans compression, pour enfin redonner à la musique toute sa qualité."

    L'annonce tient du slogan mais permet au franchouillard Qobuz de se démarquer de l'extrême concurrence du secteur en limitant ses téléchargements aux formats WMA, ALAC, AIFF, OGG, FLAC, et WAV. À l'ombre des Deezer, Spotify et iTunes, Qobuz est une sorte d'Ovni français de la musique. Depuis 2008, le site affiche une croissance tranquille mais constante pour proposer aujourd'hui un catalogue de plus de 12 millions de titres.

    Là où la concurrence mise sur une audience toujours plus large via des offres gratuites avec publicités, Qobuz se concentre sur une offre exclusivement payante "haut de gamme" et "très haut de gamme". Au programme, un abonnement d'écoute illimitée en streaming à 9,99 euros, mais aussi un abonnement à 29,90 euros pour des morceaux en "qualité HD" et un forfait dédié à la musique classique à 19,99 euros. Loin des abonnements à 4,99 euros de Deezer et Spotify.

    "Le problème dans cette industrie est qu'à part Lady Gaga, personne ne gagne sa vie avec le streaming", explique Yves Riesel. "On peut nous voir comme un site pour rupins, je préfère nous voir comme un site pour passionnés prêts à mettre le prix pour que les labels survivent. Avec un abonnement à 19,99 euros, ils récupèrent un revenu 20 fois supérieur aux autres."

    Une réponse originale face à un marché de la musique en crise depuis de nombreuses années. La baisse du chiffre d'affaires pourrait atteindre jusqu'à 5% pour l'an dernier."La tendance de 2012 est celle qu'on connaît depuis plusieurs années, c'est-à-dire une baisse pour le physique [les vinyles, CD et DVD, NDLR]", a indiqué le directeur générale du syndicat de producteurs de disques (Snep), David El Sayegh, parlant d'une "baisse à deux chiffres". Cette chute n'est pas compensée par les bons résultats de la musique numérique (téléchargement et streaming) qui représente un quart du marché.

    "L'avenir de la musique se fera en ligne"

    Face à ce nouveau repli, les acteurs de la filière réclament, après la presse, une compensation financière de la part des acteurs de l'internet, Google en tête. "Il existe un problème de transfert de valeur entre les producteurs de contenus et ceux qui en profitent (opérateurs, équipementiers, moteurs de recherche) qui ne peut être réglé par le droit d'auteur ou les droits voisins", estime le PDG d'Universal Music France, Pascal Nègre. "Un transfert massif de valeur s'est opéré depuis 15 ans entre ces deux mondes", renchérit le directeur général de la Sacem, Jean-Noël Tronc.

    "Le gouvernement a encouragé au cours des 12 dernières années le développement du haut débit et des réseaux numériques et cette volonté politique s'est accompagnée d'un sacrifice des industries de contenus qui ont largement subventionné les tuyaux. Aujourd'hui, il est temps de rééquilibrer cette situation", ajoutent les producteurs de disques indépendants (UPFI). Le sujet entre dans le champ de la mission Lescure sur la culture et le numérique, dont les conclusions sont attendues fin mars.

    Une crise de la musique qui a une teneur particulière après le dépôt de bilan de HMV en Grande-Bretagne et de Virgin en France.

    "L'avenir de la musique se fera en ligne", prédit Yves Riesel. "Le chemin pour y arriver est difficile et coûteux, mais nous entrons dans une époque où le changement s'opère. Il faut continuer d'investir et surtout il faut une action de l'Etat avant que tous les acteurs français ne meurent. On n'attend pas forcément des subventions, mais d'être compris."

    De quoi relancer le projet de Centre national de la musique (CNM), qui devait fournir un soutien économique à la filière mais abandonné par le gouvernement à son installation. "Le projet de CNM visait à créer un guichet unique aidant aussi bien la création que les plateformes de distribution locales", déplorait Axel Dauchez, président du Syndicat des éditeurs de services de musique en ligne (ESML). "Aujourd'hui, sans aides à la distribution, tout l'équilibre est menacé." L'ESML réclame une "aide d'urgence de 2 millions d'euros" pour aider les plateformes, dénonçant au passage des "distorsions de concurrence" avec les sociétés implantées à l'étranger.

    "Des rêveurs franchouillards"

    Malgré le marasme, "l'avenir de Qobuz s'annonce radieux", s'enthousiasme Yves Riesel, peu enclin à céder à la panique des chiffres. Il table sur une échéance d'un an pour atteindre la rentabilité. Le site s'apprête d'ailleurs à s'étendre vers l'international. Déjà présent en Belgique, en Suisse et au Luxembourg, Qobuz devrait arriver au printemps prochain en Allemagne, en Angletterre, aux Pays-Bas et en Europe de l'Est. Yves Riesel lorgne surtout sur les Etats-Unis, l'envisageant d'ici un an.

    Et cet avenir de Qobuz se fera sans MP3. "Nos abonnements en streaming proposent l'écoute, même hors ligne, de morceaux", explique le patron du site. "Le téléchargement s'apprête à décliner, et le MP3 a perdu de son intérêt. C'est pour cela qu'iTunes réfléchit à lancer une offre de streaming...", estime-t-il.

    Avant de conclure : "En 2008, on nous prenait pour des rêveurs franchouillards face à iTunes et Spotify, mais nous sommes toujours là, tournés vers l'avenir. Au final, Qobuz est une pure réussite made in France." L'idée devrait en tout cas plaire à Arnaud Montebourg.

    (Crédit photo : Paolo Fresu (c)Jean-Baptiste Millot )


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