• Hollande veut combattre le terrorisme avec Tripoli

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 31/05/2013 à 20:08" datetime="2013-05-31T20:08:48+02:00" itemprop="dateModified">le 31/05/2013 à 20:08</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 5 heures" data-original="le 31/05/2013 à 19:31" datetime="2013-05-31T19:31:48+02:00" itemprop="datePublished">le 31/05/2013 à 19:31</time>
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    Le président français estime que des initiatives sont nécessaires pour chasser les djihadistes installés dans le Sud libyen.

     
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    Six mois après le déclenchement des opérations militaires au Mali, François Hollande veut redonner corps à sa politique africaine. Dans un entretien accordé vendredi à RFI, France 24 et TV5, le président de la République a tenté de répondre à ceux qui doutent de sa volonté affichée de rompre avec la Françafrique et changer une politique française sur le continent noir volontiers intrusive.

    Au Mali, dans ce dossier embléma­tique de ses premiers pas à l'Élysée, François Hollande a estimé que l'opération Serval était «réussie militairement et pratiquement» mais qu'elle devait à présent être «réussie politiquement». Une fois de plus, il a appelé à l'organisation d'une élection «incontestée et donc incontestable». Selon le président français, la date de fin juillet retenue pour le scrutin est réaliste. François Hollande reconnaît certes que «la question de Kidal», toujours aux mains des rebelles touaregs qui refusent la venue des militaires et des fonctionnaires maliens, pose une difficulté, tout en laissant poindre un certain optimisme. Les discussions à ce sujet entre le gouvernement et les Touaregs sont, à ses yeux, «plutôt bien engagées». «Il doit y avoir partout l'administration civile et, à un moment, l'armée aussi», a expliqué François Hollande. Une phrase qui renforce l'hypothèse d'un envoi rapide de fonctionnaires à Kidal pour mettre en place l'élection, sans doute sous protection de l'armée française.

    Paris se garde toutefois de tout triomphalisme. La menace terroriste persiste au Sahel «puisque nous avons vu encore au Niger une action être engagée à Arlit et dans une autre ville du Niger», a constaté le président français. Ce dernier assure qu'une «grande part» des djihadistes ont été mis hors d'état de nuire, de petits groupes se sont repliés «quelque part», vraisemblablement «au sud de la Libye».

     
     

    À demi-mot, le président affirme que la Libye est le sanctuaire des terroristes, sans s'en étonner. «C'est né de la Libye et tout cela revient en Libye», analyse-t-il, tout en excluant une opération militaire française à court terme dans ce pays. «Nous intervenons dans la légitimité que nous confèrent les résolutions de l'ONU et dans aucun autre cadre», a rappelé François Hollande, soulignant que «jusqu'à présent nous n'avons pas été appelés par les autorités libyennes». Paris en revanche serait prêt à appuyer et à aider à coordonner les initiatives régionales pour combattre ces groupes, avec toutefois un préalable. «Nous devons, avec les autorités libyennes, voir quelle coopération nous engageons pour mettre hors d'état de nuire ces groupes terroristes».

    Une certaine sérénité

    Une question qui intéresse toute la région et particulièrement l'Algérie. François Hollande s'est refusé à commenter l'état de santé du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé à Paris depuis plus d'un mois. «Il est en convalescence dans l'établissement des Invalides et il aura ensuite à rentrer, j'espère le plus vite possible, dans son pays.» Pour autant, le chef de l'État ne semble pas inquiet, affirmant «ne pas croire» à un risque de chaos sur la succession au sommet du pouvoir algérien. «Il y a une solidité des institutions algériennes, c'est aux Algériens de déterminer leur avenir, des élections sont prévues en 2014.»

    François Hollande affiche aussi une certaine sérénité avec la Tunisie, en proie à l'agitation salafiste, et où il doit se rendre prochainement. «Je parlerai avec tout le monde. C'est là qu'est né le printemps arabe et c'est là qu'il doit réussir», a-t-il martelé.

    Cela ne suffira peut-être pas à faire taire les critiques qui lui reprochent de dialoguer avec des islamistes mais aussi avec certains autocrates africains que le président avait pourtant promis de tenir à l'écart. François Hollande a dû ainsi se défendre d'être l'obligé d'Idriss Déby, dont les armées se sont montrées si efficaces au Tchad. L'Élysée s'était montré peu disert lors de l'arrestation en mai de plusieurs opposants à N'Djamena. «Les droits de l'homme ne sont pas à éclipse. Quand un opposant est mis en cause, je le dis, et je l'ai dit au président Déby.»


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  • Manuel Valls "assumerait" Matignon

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    Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui se qualifie lui-même d'"ambitieux", affirme dans un entretien à paraître demain dans la Provence qu'il "assumerait ses responsabilités" si on lui proposait le poste de Premier ministre. "À 50 ans, j'ai la chance d'être ministre et d'assumer une responsabilité importante. Je reste très concentré sur cette mission. Elle est passionnante et j'ai envie de réussir, de rester longtemps à ce poste", explique le ministre à qui l'on demande s'il accepterait le poste de Premier ministre.

    "Ce que la vie politique me donnera ensuite ? Je fais de la politique, je suis ambitieux. J'ai été candidat à la primaire, j'ai des responsabilités gouvernementales, j'ai été maire et député pendant plus de dix ans", poursuit-il. "Si, demain, on me proposait d'autres responsabilités, je les assumerais, bien évidemment. J'ai toujours pensé que j'avais la capacité d'assumer les plus hautes responsabilités de mon pays", assure-t-il.

    "Mais il y a un président de la République, François Hollande, qui je l'espère est là pour longtemps. Il y a aussi un Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui fait bien son job. Et il faut de la constance et de la durée pour réussir. Il ne faut pas zigzaguer en permanence en pensant à la prochaine étape. Je reste donc totalement concentré sur ma responsabilité actuelle", conclut-il.


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  • Ziad Takieddine mis en examen et écroué

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    L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, déjà poursuivi dans l'affaire Karachi, a de nouveau été mis en examen vendredi soir, notamment pour corruption d'agent public étranger et escroquerie, et placé en détention provisoire, a annoncé à l'AFP une source judiciaire.
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    L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, déjà poursuivi dans l'affaire Karachi, a de nouveau été mis en examen vendredi soir, notamment pour corruption d'agent public étranger et escroquerie, et placé en détention provisoire, a annoncé à l'AFP une source judiciaire. Jacques Demarthon AFP

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    Mis à jour le 01.06.13 à 00h14

    L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, déjà poursuivi dans l'affaire Karachi, a de nouveau été mis en examen vendredi soir, notamment pour corruption d'agent public étranger et escroquerie, et placé en détention provisoire, a annoncé à l'AFP une source judiciaire.

    L'intermédiaire en armement avait été placé en garde à vue jeudi matin par les policiers qui le soupçonnent d'avoir envisagé de fuir la France malgré son contrôle judiciaire en cherchant à se procurer un passeport diplomatique de la République dominicaine.

    © 2013 AFP

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    Émeutes et violences policières au cœur d'Istanbul

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      • Publié <time data-ago="il y a 6 heures" data-original="le 31/05/2013 à 18:26" datetime="2013-05-31T18:26:12+02:00" itemprop="datePublished">le 31/05/2013 à 18:26</time>
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    <figure class="fig-photo"> Des manifestants, vendredi sur la place Taksim, dans un nuage de gaz lacrymogènes.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

    Des manifestants, vendredi sur la place Taksim, dans un nuage de gaz lacrymogènes. Crédits photo : BULENT KILIC/AFP

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    Un projet de réaménagement de la place Taksim ulcère les habitants qui dénoncent le comportement autoritaire d'Erdogan.

     
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    Istanbul,

    Taksim est-elle la future place Tahrir de la Turquie? Un vent de révolte souffle en plein cœur d'Istanbul et la colère monte au fur et à mesure que les charges de la police, soutenues par des véhicules antiémeute, se font plus violentes.

    Vendredi matin, les touristes ont découvert, éberlués, des scènes de guérilla urbaine devant la porte de leur hôtel cinq étoiles, Le Divan. Et des chambres se sont transformées en refuge pour les manifestants. Les nuages de gaz lacrymogènes tirés par les forces de l'ordre rendaient l'air irrespirable. «La police effectue des tirs tendus, il y a des blessés à la tête, relate Billur Dokur, doctorante en géographie, qui prête à ses amies un spray anti-irritant pour les yeux. On voit toute la violence de l'État contre les citoyens.»

    Un cliché d'Ahmet Sik, un célèbre militant d'extrême gauche, la tête en sang, a fait le tour des réseaux sociaux. Vendredi soir, un bilan faisait état d'un mort et de dizaines de blessés. Le ballet des ambulances a duré toute la journée, les affrontements se sont propagés aux rues adjacentes au fur et à mesure que les heures passaient. Ils se poursuivaient dans la soirée, offrant des scènes insurrectionnelles dignes du printemps arabe de l'autre côté de la Méditerranée.

    Démolition du parc

    La nuit n'avait pas encore pâli au-delà du Bosphore que les forces de l'ordre avaient entrepris, pour la deuxième journée consécutive, une chasse aux manifestants qui occupent le parc Gezi attenant à la place Taksim, brûlant les tentes de ceux qui se sont installés entre les arbres. Depuis quatre jours, des milliers de ­Stambouliotes protestent pacifiquement contre le réaménagement de Taksim. Jeudi soir, ils étaient au moins 10.000.

    Un projet de rénovation urbaine prévoyant la démolition du parc a déclenché la mobilisation. Une réplique d'une caserne militaire ottomane du XVIIIe siècle qui a été rasée en 1940 sera érigée à la place. L'édifice hébergera un centre commercial et des habitations de luxe, selon le dernier projet détaillé dans la presse. La place Taksim doit, elle, être transformée en esplanade piétonnière et une mosquée sera construite sur un côté. Le projet est défendu par la municipalité d'Istanbul, dont le maire, Kadir Topbas, est un fidèle du premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

    « La transformation de Taksim symbolise ce qu'il se passe dans Istanbul, c'est pour cela que les gens sont en colère »

    Gözde Küçüksahin, designer

    Gezi est un des rares espaces verts du centre de la métropole de 17 millions d'habitants. «Et le gouvernement les ­coupe, c'est incompréhensible, s'insurge Mehmet, un guide touristique. C'est le cœur symbolique du pays.» Ce parc contient une dimension affective importante. Le quotidien libéral Radikal vient de lancer une campagne pour en faire un Central Park stambouliote. Le premier ministre a balayé les critiques d'une remarque méprisante: «Ils peuvent faire ce qu'ils veulent, notre décision est prise.» «Il se prend pour le sultan, reproche Gözde Küçüksahin, jeune designer qui arbore un petit tatouage dans le cou. De quel droit vend-il des terrains publics? La transformation de Taksim symbolise ce qu'il se passe dans Istanbul, c'est pour cela que les gens sont en colère.»

    De gigantesques opérations immobilières remodèlent la ville, avalent l'espace public, faisant la fortune de promoteurs proches des islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir. Il y a dix jours, les bulldozers ont rasé le cinéma Emek, un bijou architectural des années 1920, sur l'avenue de l'Istiklal qui débouche sur Taksim. Lui aussi sera remplacé par un centre commercial. Le 29 mai, le chef du gouvernement a posé la première pierre du troisième pont qui enjambera le Bosphore dès 2015, ignorant là encore les rapports alarmants sur les dégâts environnementaux…

    Tour de vis

    Le parc de Gezi cristallise le ras-le-bol de citoyens turcs, de plus en plus nombreux à être ulcérés par les dérives autoritaires de l'ancien maire d'Istanbul, premier ministre depuis 2003. Le vote, par le Parlement la semaine dernière, d'un nouveau tour de vis durcissant la vente d'alcool au détail est perçu comme une intrusion supplémentaire dans les modes de vie par une part importante de la population. Ce sont finalement les arbres qui fédèrent des Turcs d'horizons politiques variés, voire antagonistes: jeudi après-midi, des Kurdes dansaient en reprenant des chants de la guérilla autonomiste du PKK. Cohabitant fraternellement avec des groupes de jeunes kémalistes, qui ont longtemps défendu le pouvoir politique de l'armée. Entre les deux, des libéraux et des militants d'extrême gauche. «À ses débuts, nous avions soutenu l'AKP car il s'opposait à l'armée, il offrait un espoir de démocratie, relate Irem Inceoglu, enseignante en communication. Il a remplacé l'armée par la police.»

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-05-31T21:55" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/05/2013 à 21:55</time>

    En déplacement dans la cité phocéenne, le ministre de l'Intérieur a fermement prié des élus socialistes de quitter une réunion publique qu'il présidait.

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    Manuel Valls à Marseille où selon lui, la reconquête des quartiers commence à porter ses fruits.

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    Manuel Valls à Marseille où selon lui, la reconquête des quartiers commence à porter ses fruits. © Sipa / Sipa

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    Manuel Valls a joué les videurs à Marseille, ce vendredi, en virant d'une réunion consacrée à la sécurité trois élus PS qu'il jugeait visiblement indésirables. Eugène Caselli, président de la communauté urbaine de Marseille et candidat à la primaire socialiste, avait voulu se joindre aux débats accompagné de Sylvie Andrieux, députée PS récemment condamnée à un an de prison ferme pour détournement de fonds publics -elle a fait appel- et Henri Jibrayel, député PS également dans le collimateur de la justice pour des subventions ayant pu servir à favoriser sa réélection.

     
     

    Le ministre de l'Intérieur avait demandé aux trois élus de quitter la salle une première fois. Ne voyant aucun des trois esquisser le moindre mouvement vers la sortie, Valls a réitéré sa requête et a finalement été écouté. Eugène Caselli, Sylvie Andrieux et Henri Jibrayel ont pris la porte. Valls était venu présider une réunion sur la sécurité au Clos la Rose, un lieu plusieurs fois touché par des règlements de compte armés. C'est Christophe Masse, le président de 13 Habitat, le principal bailleur social de la cité phocéenne qui avait accueilli le ministre à cette réunion à laquelle participaient des représentants des habitants des quartiers Nord.

    Un geste fort qui montre que la situation du parti Socialiste local est loin de s'apaiser à dix mois des municipales.


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