• 01 juin 2013 - 20H58  lien

     

    Soldat tué à Londres: le deuxième suspect inculpé

    Le deuxième suspect principal du meurtre à l'arme blanche d'un soldat britannique à Londres le 22 mai, a été inculpé samedi et maintenu en détention, a annoncé la police.

    Le deuxième suspect principal du meurtre à l'arme blanche d'un soldat britannique à Londres le 22 mai, a été inculpé samedi et maintenu en détention, a annoncé la police.

    AFP - Le deuxième suspect principal du meurtre à l'arme blanche d'un soldat britannique à Londres le 22 mai, a été inculpé samedi et maintenu en détention, a annoncé la police.

    Michael Adebolajo, 28 ans, a été inculpé du meurtre du soldat Lee Rigby, 25 ans, de tentative de meurtre de deux officiers de police et de possession d'une arme à feu, trois jours après l'inculpation d'un autre suspect, Michael Adebowale, âgé de 22 ans.

    Il comparaîtra lundi devant le tribunal de Westminster à Londres, a précisé Scotland Yard dans un communiqué.

    Michael Adebolajo et Michael Adebowale, deux Britanniques d'origine nigériane convertis à l'islam, ont été blessés par balles par la police lors de leur interpellation sur les lieux du meurtre.

    Tous deux ont été hospitalisés sous surveillance policière.

    Michael Adebolajo a quitté l'hôpital vendredi, puis conduit dans un commissariat pour y être interrogé par la police antiterroriste.

    Michael Adebowale est sorti de l'hôpital mardi et a été inculpé le lendemain. Il a brièvement comparu jeudi devant la justice et devait revenir devant la cour criminelle centrale d'Old Bailey lundi pour une audience procédurale.


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  • Dernière modification : 01/06/2013  lien

    Les manifestants crient victoire place Taksim

    après le retrait de la police

    Après deux jours de violences à Istanbul la police s'est retirée samedi après-midi de la place Taksim, occupée par des milliers de manifestants. Le Premier ministre Erdogan a assuré qu'il ne cèderait pas quant au projet immobilier contesté.

    Par Ludovic de Foucaud (vidéo)   lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Erdogan lâche du lest. Après deux jours d'affrontements, la police s'est retiré samedi 1er juin en milieu d'après-midi de la place Taksim où des milliers de manfiestants ont pu revenir. 

    Confronté à l'un de ses plus importants mouvements de contestation depuis l'arrivée de son parti au pouvoir en 2002, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a ordonné aux forces de l'ordre de se retirer en milieu d'après-midi de la place et du petit parc Gezi, dont la destruction annoncée a lancé la révolte.

    Immédiatement, des milliers de personnes brandissant des drapeaux turcs ont envahi les lieux dans une immense clameur de victoire, ponctuée de quelques fusée d'artifice.

    Quelques heures avant ce repli, M. Erdogan avait pourtant fermement assuré que la police resterait sur la place Taksim "aujourd'hui" et "encore demain" car elle "ne peut pas être un endroit où les extrémistes font ce qu'ils veulent".

    Sur le même ton, il avait sommé les manifestants de cesser "immédiatement" leur confrontation avec la police et assuré, comme un défi aux manifestants, que son gouvernement maintiendrait le projet d'aménagement urbain contesté de la place qui a mis le feu aux poudres.

    Saisi par ces opposants, un tribunal administratif d'Istanbul a suspendu vendredi la partie du projet qui prévoit la reconstruction d'une caserne de l'époque ottomane, qui a cristallisé la colère des manifestants.

    Après quelques heures de répit, les affrontements qui ont embrasé le centre de la mégapole turque vendredi ont repris samedi en milieu de matinée et se sont poursuivis sporadiquement jusqu'au retrait de la police. A plusieurs reprises, la police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau autour de la place Taksim pour disperser des petits groupes qui ont riposté par des jets de pierre, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le mouvement est parti vendredi à l'aube avec l'intervention musclée de la police pour déloger quelques centaines de militants qui occupaient depuis trois jours le parc Gezi, sur la place Taksim, pour y empêcher le déracinement de 600 arbres dans le cadre d'un projet d'aménagement urbain très contesté.

    Ameutés par les réseaux sociaux, les militants associatifs ont afflué pour prêter main forte aux manifestants et surtout dénoncer la politique du gouvernement islamo-conservateur.

    Critiques

    S'affichant avec les protestataires, l'opposition politique s'est jointe au concert de critiques envers le gourvernement . "Nous voulons la liberté et la démocratie dans notre pays", a lancé samedi le président du Parti républicain du peuple (CHP) Kemal Kiliçdaroglu.

    Au sein même du pouvoir, plusieurs voix se sont également élevées samedi pour dénoncer la réaction disproportionnée de la police.

    Peu avant le repli de la police, le président turc Abdullah Gül lui-même a lancé samedi un appel au "bon sens" et au "calme", jugeant le niveau de la protestation "inquiétant".

    "Dans une démocratie, les réactions doivent être exprimées (...) avec bon sens, avec calme et, en retour, les dirigeants (du pays) doivent déployer plus d'efforts pour prêter une oreille attentive aux différentes opinions et inquiétudes", a-t-il ajouté.

    Avant le président turc, le vice-Premier ministre Bülent Arinç avait présenté ses "excuses" pour les événements d'Istanbul. "Plutôt que de lancer du gaz sur des gens qui disent 'nous ne voulons pas de centre commercial ici' (...) les autorités auraient dû les convaincre et leur dire que leurs inquiétudes étaient partagées", a-t-il ajouté.

    Face à ces réactions, le Premier ministre lui-même a concédé que la police avait agi dans certains cas de façon "extrême". "Il est vrai qu'il y a eu des erreurs, et des actions extrêmes dans la réponse de la police", a-t-il dit, ajoutant qu'une enquête avait été ordonnée par le ministère de l'Intérieur.

    Outre la société civile turque, de nombreuses ONG internationales, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont dénoncé la violence de la répression des manifestations d'Istanbul.

    Les autorités turques n'ont publié aucun bilan officiel des affrontements. Amnesty International a évoqué vendredi "plus d'une centaine" de blessés et le gouverneur d'Istanbul a Huseyin Avni Mutlu indiqué vendredi que 12 personnes étaient hospitalisées et qu'au moins 63 autres avaient été interpellées.

    Avec dépêches


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-06-01T21:32" itemprop="datePublished" pubdate=""> 01/06/2013 à 21:32</time>

    Un étudiant disparu alors qu'il errait de nuit près de la Garonne après une soirée arrosée, a été retrouvé samedi, au confluent du fleuve et de la Dordogne.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Bordeaux : un 7ème étudiant trouvé mort dans le fleuve une soirée alcoolisée <figcaption> © Pastor / Sipa </figcaption> </figure>

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    Le corps de Cédric Briant, un étudiant disparu le 19 mai alors qu'il errait de nuit près de la Garonne après une soirée arrosée, a été retrouvé samedi, au confluent du fleuve et de la Dordogne : il s'agit du septième jeune à mourir dans les mêmes circonstances à Bordeaux en moins de deux ans.

     

    Le corps de cet étudiant en BTS originaire de Niort et âgé de 21 ans a été découvert en début d'après-midi par un passant à Saint-André de Cubzac, près d'un petit port de plaisance, et a été identifié grâce à sa tenue et à un document d'identité, a-t-on indiqué de même source, confirmant une information de Sud Ouest. Une autopsie devrait être pratiquée prévue lundi, a-t-on ajouté.

    Le jeune homme, alors vêtu d'une chemise à carreaux orange et bleue et d'un jean, avait disparu près des quais de Bordeaux, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai, au terme d'une soirée arrosée avec des amis. Ces derniers l'avaient perdu de vue entre 2h et 2h30 non loin du quartier de Paludate, un secteur très prisé des noctambules bordelais pour ses boîtes de nuit.

    Les jeunes, déjà très alcoolisés et manifestement à la recherche d'un endroit pour poursuivre leur virée, se trouvaient près d'un arrêt de tram. Cédric s'est alors écarté du groupe pour discuter avec d'autres personnes. Lorsque ses amis se sont retournés, il avait disparu. Ses proches, après avoir vainement attendu de ses nouvelles, avaient donné l'alerte dimanche.

    Il déambulait seul en bordure de quai

    Selon des images de vidéosurveillance, le jeune Niortais, alors seul, s'était approché une première fois du bord de la Garonne, enjambant la rambarde de sécurité pour uriner dans le fleuve, avant de la franchir de nouveau dans l'autre sens pour poursuivre son chemin. L'analyse des vidéos l'avaient également montré déambulant seul, vers 3h45, en bordure du quai vers le nouveau Pont Chaban-Delmas. La caméra avait ensuite perdu sa trace.

    Rapidement, l'hypothèse d'une chute accidentelle dans la Garonne, sur fond de suralcoolisation, s'était imposée dans une ville endeuillée par une série noire : entre début 2011 et juin 2012, six jeunes, souvent fortement alcoolisés, ont péri noyés dans la Garonne, fleuve aux courants puissants.

    Une enquête de police pour disparition inquiétante avait été déclenchée. D'importantes recherches, menées sur la Garonne mais aussi dans les rues de Bordeaux, s'étaient révélées infructueuses, jusqu'à samedi. Un sonar de la gendarmerie venu d'Arcachon (Gironde) et deux plongeurs avaient sondé le fleuve entre les deux ponts principaux de Bordeaux, distants d'environ 3 km. Un hélicoptère de la gendarmerie avait aussi ratissé les berges.

    A la suite des six noyades, un dispositif, à la fois répressif et préventif, avait été mis en place à Bordeaux, renforcé depuis, couvrant aussi bien l'installation de caméras de vidéo-surveillance (10 le long des berges actuellement), de bouées, qu'une brigade fluviale, pérennisée en début d'année, et des restrictions aux ventes d'alcool le soir dans les commerces.

    La disparition de Cédric avait eu lieu quelques jours avant le début de la Fête du fleuve, une biennale consacrée à la Garonne. Son corps a été découvert alors que le départ du prologue de la Solitaire du Figaro venait d'être donné depuis les quais de Bordeaux. Le départ de cette fameuse course à la voile doit être donné dimanche de Pauillac, dans l'estuaire de la Gironde.


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  • Décision le 11 juin sur la levée

    de

    l'immunité de Marine Le Pen

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 01/06/2013 à 17:32" datetime="2013-06-01T17:32:53+02:00" itemprop="dateModified">le 01/06/2013 à 17:32</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 2 heures" data-original="le 01/06/2013 à 16:27" datetime="2013-06-01T16:27:56+02:00" itemprop="datePublished">le 01/06/2013 à 16:20</time>
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    Une Commission du Parlement européen a recommandé la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, selon des informations officielles confirmant celles de la BCC. D'après une source proche du dossier, le vote, qui a eu lieu dans la semaine à huis clos, a été "très défavorable" à la présidente du Front national.

    Ce vote doit encore être ratifié par les députés européens le 11 juin prochain.


    Cette décision ouvrirait la voie à une mise en examen de la présidente du Front national, qui est visée depuis janvier 2011 par une enquête préliminaire pour "incitation à la haine raciale".

    «Occupation du territoire»

    Un mois plus tôt à Lyon, Marine Le Pen avait comparé les prières de rue et l'Occupation. "Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire", avait-elle déclaré.

    En novembre 2012, le ministère de la Justice avait transmis au Parlement européen une demande de levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen.

    Interrogé par l'AFP, Florian Philippot, vice-président du FN, a jugé que ce serait inouï si Marine Le Pen perdait son immunité "pour avoir dit la vérité sur les prières de rue qui existent toujours".

    Les précédents : Le Pen père et Gollnisch

    Si Marine Le Pen perdait son immunité parlementaire, elle connaîtrait le même sort que Bruno Gollnisch.  Ces dernières années, ce dernier, lui aussi député européen FN, s'était vu privé de son immunité parlementaire à deux reprises, après des propos qui avaient donné lieu à des poursuites en France.

    Cette procédure avait aussi touché Jean-Marie Le Pen en 1998, après ses propos, un an plus tôt à Munich, où il avait assimilé les chambres à gaz nazies à "un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".


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    Irak : démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda

    qui fabriquait des armes chimiques

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-06-01T17:49:24+02:00" itemprop="datePublished">01.06.2013 à 17h49</time>
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    <figure class="illustration_haut"> Les autorités irakiennes ont démantelé une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait du gaz sarin et du gaz moutarde, le 1er juin à Bagdad. </figure>

    Les autorités irakiennes ont annoncé samedi 1er juin le démantèlement d'une cellule d'Al-Qaïda qui fabriquait des armes chimiques, dont du sarin et du gaz moutarde, destinées à des attentats en Irak, en Europe et en Amérique du Nord.

    Lire : Plus de 1 000 morts en mai dans les violences en Irak

    Les services de renseignement du ministère de la défense étaient au courant de l'existence de deux usines situées à Bagdad et d'une troisième en province dès leurs débuts, a assuré Mohammed al-Askari, porte-parole du ministère lors d'une intervention télévisée.

    GAZ SARIN ET GAZ MOUTARDE

    Selon lui, cinq membres du réseau extrémiste, soupçonnés d'avoir conçu ces usines, ont été arrêtés, sans toutefois préciser quand l'opération s'est déroulée. "Cette cellule a reçu des directives d'un autre groupe lié à Al-Qaïda" sur la façon de produire ces armes, a-t-il ajouté.

    Le groupe a réussi à produire du sarin, un neurotoxique dont un demi-milligramme suffit à tuer un adulte, et du gaz moutarde. La cellule démantelée comptait utiliser ces armes dans le cadre d'attaques en Irak, mais aussi "dans un pays frontalier (de l'Irak), en Europe et en Amérique du Nord", a assuré M. Askari. La télévision publique irakienne a montré des images de petits avions téléguidés saisis par les enquêteurs, à l'aide desquels les militants pensaient lancer leurs attaques.

    Le gaz sarin est un puissant neurotoxique, inodore et invisible. Des responsables internationaux et d'ONG ont fait état ces derniers mois de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie aussi bien par le régime de Bachar al-Assad que par des groupes rebelles. Le gaz moutarde, a notamment été utilisé par l'armée irakienne pendant la guerre contre l'Iran (1980-1988) et dans le bombardement de la ville d'Halabja, au Kurdistan irakien, qui avait fait près de 5 000 morts parmi la population en mars 1988.

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