• Cérémonies du Débarquement : Hollande en Normandie ce dimanche

     

    Publié le 31.05.2014, 19h10 | Mise à jour : 19h22       lien


     
    Le président français François Hollande, ici à l'inauguration du musée Soulages à Rodez le 30 mai 2014, va célébrer une brève cérémonie au monument aux morts de Trévières (Calvados) et participer à un déjeuner avec des vétérans 

    Le président français François Hollande, ici à l'inauguration du musée Soulages à Rodez le 30 mai 2014, va célébrer une brève cérémonie au monument aux morts de Trévières (Calvados) et participer à un déjeuner avec des vétérans  | AFP/Pascal Pavani

     
    François Hollande se rendra en Normandie dimanche en amont des commémorations du 70e anniversaire du Débarquement, le 6 Juin, pour une brève cérémonie au monument aux morts de Trévières (Calvados) et un déjeuner avec des vétérans, a indiqué l'Elysée samedi, confirmant une information du maire de la commune.

    «Le président se rendra à Trévières dimanche matin avant de déjeuner avec des vétérans dans la région et de regagner Paris dans l'après-midi», a-t-on précisé de même source. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Selon le maire de cette commune du Calvados, Jean-Pierre Richard, interrogé par France Bleu Basse-Normandie, le président Hollande doit déposer une gerbe devant le monument aux morts avant de s'entretenir avec quelques témoins du Débarquement et d'inaugurer une exposition de photos du village, prises à la veille et au lendemain du D-Day.

    AUDIO. Les explications du maire de Trévières.


    Située dans les terres, à moins d'une dizaine de kilomètre d'Omaha Beach, Trévières « été détruite à 75%" lors du Débarquement, marqué localement par «plus de 20 victimes civiles», a rappelé Jean-Pierre Richard.

    Son monument aux morts fait le lien entre les deux conflits mondiaux, alors que la France commémore également cette année le déclenchement de la Grande Guerre. Inauguré en 1921, il est l'un des rares en France à représenter une femme-soldat. Le 6 juin 1944, un obus de marine avait arraché le visage de la statue, laissée symboliquement en l'état depuis.

    Les commémorations officielles du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie réuniront vendredi 19 chefs d'Etat et de gouvernement, parmi lesquels les présidents américain et russe Barack Obama et Vladimir Poutine, ainsi que la reine Elizabeth II d'Angleterre et la chancelière allemande Angela Merkel.

    Cent-trente mille hommes ont débarqué sur les côtes normandes à l'aube du 6 juin 1944, dont plus de 3.000 ont perdu la vie au soir du «jour le plus long». La bataille de Normandie a fait plus de 44.000 morts dans les rangs des troupes alliées, 54.000 côté allemand et 20.000 dans la population civile française.

     

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    LeParisien.fr 


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  • UMP : pour respecter les statuts,

    le triumvirat sera validé par un vote

     

    Publié le 31.05.2014, 16h32 | Mise à jour : 17h03      lien

     
    La nouvelle direction collégiale de l'UMP, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon et Alain Juppé (de g à d)

    La nouvelle direction collégiale de l'UMP, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon et Alain Juppé (de g à d) | AFP / Guillaume Souvant, Jacques Demarthon, Eric Feferberg

    Zoom

     
    C'est ce qui s'appelle tuer la polémique dans l'œuf. Alors que plusieurs voix s'élevaient depuis 24 heures pour dénoncer l'«illégalité» de la nomination sans vote d'Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon à la tête de l'UMPen remplacement de Jean-François Copé, les trois anciens Premiers ministres ont fait savoir ce samedi qu'ils comptaient bien ramener cette situation dans les clous juridiques. <btn_noimpr> </btn_noimpr>En organisant un vote sous peu et en s'engageant à ne rien décider d'ici là.

    A l'issue de la réunion d'un bureau politique de l'UMP, Jean-François Copé a décidé mardi de démissionner de la présidence du parti qu'il quittera le 15 juin, poussé vers la sortie par la plupart des ténors UMP. Toute l'équipe dirigeante a démissionné dans la foulée et le principe d'une direction collégiale réunissant Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon a été décidé.

    Sauf qu'il y avait un sacré trou dans la raquette : cette dernière décision a en effet été prise en dépit de toutes les règles du parti, comme l'a révélé le Lab ce samedi. Tout d'abord, l'ordre du jour du bureau de mardi, qui en principe ne peut être modifié, a été complètement bouleversé. Ensuite, parce qu'il n'y a eu aucun vote à l'issue de ce bureau. Troisièmement parce que les statuts faisaient de Luc Chatel, vice-président délégué de l'UMP, le successeur légal de Jean-François Copé en cas de vacance de la présidence. Enfin, parce que le non-respect des règles listées ci-dessus ne peut se faire qu'en modifiant les statuts du parti, ce qui passe par un vote lors d'un congrès. Et le prochain congrès de l'UMP et prévu le 12 octobre prochain... En clair, n'importe quel militant peut contester en justice la direction actuelle de l'UMP.

    Cette dernière a donc réagi rapidement samedi : d'abord via un tweet un peu léger de Jean-Pierre Raffarin, affirmant que «le prochain BP décidera en liaison avec la haute autorité». Ensuite par un communiqué des trois dirigeants du parti. 

    1. UMP : menace juridique sur le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin http://bit.ly/1wA422k 

    @LeNouvelObs: UMP : menace juridique sur le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin." Le prochain BP décidera en liaison avec la haute autorité.




    Evoquant la nomination d'une direction collégiale, les trois anciens locataires de Matignon rappellent que «cette solution, de nature politique, rendue nécessaire par les difficultés politiques, juridiques et financières auxquelles l'UMP fait face, a fait l'objet d'un large consensus au cours de cette réunion, et nous l'avons tous trois acceptée». «Il nous paraît clair qu'elle devra être validée par un vote formel au cours d'un nouveau bureau politique statutaire avant le 15 juin», ajoutent-ils avant de conclure : «Dans cette attente, nous nous interdisons de prendre quelque décision que ce soit».

     

     

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    LeParisien.fr


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    Les Bonnets rouges réclament la "réunification, pas la fusion" de la Bretagne

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-31T18:05" itemprop="datePublished" pubdate="">31/05/2014 à 18:05</time> - Modifié le <time datetime="2014-05-31T18:18" itemprop="dateModified">31/05/2014 à 18:18</time>

    Quelques centaines de sympathisants des Bonnets rouges se sont rassemblés samedi à Brest et Nantes, pour appeler à la continuité territoriale de la Bretagne.

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    Un partisan des Bonnets rouges lors d'une manifestation le 31 mai à Nantes

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    Un partisan des Bonnets rouges lors d'une manifestation le 31 mai à Nantes © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

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    Réunification, pas la fusion", scandaient notamment à Nantesquelque 250 manifestants, selon la police. Ou encore, en breton :Naoned e Breizh ("Nantes en Bretagne"). Quelques centaines de sympathisants des Bonnets rouges se sont rassemblés samedi, en fin d'après-midi, à Nantes, mais aussi à Brest, pour signifier de manière symbolique la continuité territoriale de la Bretagne, du Finistère à la Loire-Atlantique.

    Ils faisaient allusion au projet de réforme territoriale qui envisagerait un simple regroupement de régions, sans leur découpage. Actuellement, la Loire-Atlantique est rattachée à la région Pays de la Loire bien qu'elle appartienne à la Bretagne historique, dont les manifestants réclament la réunification, ce qui implique le découpage de la région Pays de la Loire. 

    Pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne

    Des représentants de l'usine Seita de Carquefou, qui emploie 327 personnes et dont la fermeture prochaine a été annoncée, étaient dans la manifestation avec une banderole, "tous avec Seita".

    À Brest, les quelque 150 manifestants, précédés d'une grande banderole "44=BZH" - 44 est le numéro d'immatriculation du département de Loire-Atlantique -, scandaient notamment : "Loire-Atlantique, pays breton, Pays de la Loire, pays bidon."

    Outre des Bonnets rouges, parmi lesquels l'un de leurs porte-parole Christian Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère), étaient également présents des militants de l'Union démocratique bretonne (UDB, gauche), du Parti breton (centre droit) et de l'association Bretagne réunie qui milite depuis des décennies pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.


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    Vladimir Poutine, grand frère des fachos

    <time>Publié le 31-05-2014 à 19h03  lien </time>

    Le président russe est l'un des grands gagnants des élections européennes. Pour affaiblir l'Union, le chef du Kremlin soutient les partis d'extrême droite du continent. Enquête sur une nouvelle alliance.

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    Vladimir Poutine, le 9 mai 2014 à Sébastopol. (YURI KADOBNOV / AFP)
    Vladimir Poutine, le 9 mai 2014 à Sébastopol. (YURI KADOBNOV / AFP)
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    Les nouveaux députés européens vont bientôt être saisis d'une affaire peu commune - une histoire d'espionnage au profit de Moscou où l'accusé est l'un des leurs. Il s'appelle Béla Kovács. Le 25 mai, il a été réélu sur la liste du parti néonazi hongrois, Jobbik, qui a récolté 15% des suffrages. Ce Kovács est une figure de l'extrême droite du Vieux Continent. Depuis décembre, il préside l'Alliance européenne des Mouvements nationaux, une organisation qui regroupe plusieurs partis "frères". Son prédécesseur à ce poste était son "ami" du Front national, l'eurodéputé Bruno Gollnisch.

    Selon le procureur général de Budapest, qui vient de demander la levée de son immunité parlementaire, Kovács travaille pour les services secrets russes depuis sa première élection au Parlement de Strasbourg en 2009 - si ce n'est avant. L'intéressé, qui copréside la commission Russie-UE, a démenti. Mais l'accusation n'a pas surpris les observateurs de l'extrême droite.

    Des rumeurs au sujet de Kovács couraient depuis longtemps, depuis qu'en 2006 cet illustre inconnu, diplômé de l'Institut des Relations internationales à Moscou, a rejoint Jobbik en apportant une grosse somme d'argent dont il n'a jamais justifié la provenance. Une manne du Kremlin, selon plusieurs journaux hongrois.

    La même stratégie que l'Union soviétique avec les partis communistes

    Si Kovács est condamné, le SVR (l'ex-KGB) perdra un précieux informateur à Strasbourg. Il en trouvera sûrement d'autres, beaucoup d'autres. La Russie peut désormais compter sur le soutien des nombreux élus ultra-nationalistes qui viennent d'entrer en force au Parlement. Car, ces dernières années et singulièrement ces derniers mois, le Kremlin a noué, à bas bruit,des liens très étroits avec l'extrême droite européenne au point de devenir l'épicentre d'une sorte d'Internationale brune. Grand frère des fachos, Poutine est donc l'un des vainqueurs du scrutin de dimanche.


    Son pari ? Le politologue hongrois Péter Krekó a publié, en mars, une étude intitulée "The Russian Connection". Il y décortique les ressorts d'une stratégie qui ressemble fort à celle développée par le Kremlin avec les partis communistes au temps du bloc soviétique.

    "La Russie d'aujourd'hui veut déstabiliser la scène politique européenne qu'elle juge hostile à son égard, explique-t-il. Les partis d'extrême droite, tous anti-UE, seront très utiles dans cette entreprise qui vise aussi à affaiblir le lien transatlantique." Tête de liste du FN en Ile-de-France, leconseiller diplomatique de Marine Le Pen, Aymeric Chauprade, a encouragéles contacts de son organisation avec le régime Poutine. Il confirme, à sa façon, l'analyse du politologue hongrois : "Puisque les Américains ont réussi à contrôler les partis favorables à l'UE, il est logique que Moscou cherche à faire contrepoids avec nous", assure ce professeur de géopolitique qui milite pour une alliance militaire entre la France et la Russie.

    Marine Le Pen, pièce maîtresse du dispositif russe 

    L'opération séduction conduite par Moscou a débuté il y a quelques années. "Les premiers contacts ont été noués par l'Eglise orthodoxe via les groupes anti-avortement en Europe", raconte Marlène Laruelle, spécialiste du nationalisme russe. Mais cette stratégie a vraiment pris corps après leretour de Vladimir Poutine au Kremlin en mai 2012, quand l'homme fort de la Russie a entrepris un tournant ultra-conservateur.

    "En se présentant comme le défenseur de l'identité chrétienne et des valeurs traditionnelles de l'Europe, il nous a lancé un signal fort", estime Aymeric Chauprade. L'affaire du mariage pour tous l'année suivante va servir de catalyseur à ce rapprochement.

    Tandis que la France adopte la loi sur les unions de même sexe, la Douma décide de punir sévèrement la "propagande homosexuelle", plaçant ainsi la Russie à l'avant-garde du combat réactionnaire. Juste après, plusieursleaders européens d'extrême droite se précipitent à Moscou. En mai 2013, une délégation de l'Alliance européenne des Mouvements nationaux, conduite par Bruno Gollnisch et le fasciste italien Valerio Cignetti, est l'hôte de la commission de la Douma, chargée... des droits de l'homme.

    On y parle de la commune aversion pour le mariage gay. Quelques jours plus tard, le chef antisémite et antitsigane de Jobbik, Gábor Vona, est reçu par cette même assemblée, cette fois par la commission des affaires étrangères. Lors d'un discours devant les étudiants d'Alexandre Douguine, conseiller occulte du Kremlin (voir "le Nouvel Observateur" du 1er mai), il déclare que "la Russie peut devenir le fer de lance de la résistance politique et culturelle au bloc euro -atlantique".

    En juin 2013, c'est au tour de Marine Le Pen, "pièce maîtresse du dispositif russe", selon Marlène Laruelle, d'être accueillie avec tous les honneurs.

    Le voyage est organisé par un ancien para, Xavier Moreau, installé à Moscou depuis les années 1990, où il dirige une entreprise de sécurité. La présidente du Front national, qui avait été mal reçue à Washington, rencontre les plus hautes autorités : le vice-Premier ministre, Dmitri Rogozine, fondateur du parti nationaliste Rodina, et le président de la Douma, Sergueï Narychkine, un ancien du KGB, proche de Poutine.

    La chaîne d'Etat la plus regardée, Rossia 1, l'interroge à une heure de grande écoute. Elle y déclare : "La Russie a sauvé la Syrie." Pendant ce temps, son conseiller diplomatique, Aymeric Chauprade, lance à la Douma : "Les patriotes du monde entier, attachés [ ...] aux fondations de notre civilisation, tournent en ce moment leur regard vers Moscou." 

    La crise ukrainienne, premier test de l'entente avec l'extrême-droite 

    Dernière étape de ce rapprochement : en décembre 2013, le congrès de la Ligue du Nord italienne réunit les représentants des plus grands partis populistes européens, le FPO autrichien, le Vlaams Belang flamand ou leFront national. Et des émissaires de Russie unie, le mouvement de Poutine. L'alliance de fait est scellée. Elle est mise à l'épreuve juste après, avec la crise ukrainienne.

    En toute logique, les ultranationalistes ouest-européens devraient soutenirle gouvernement de Kiev et notamment sa composante extrémiste, Svoboda. Pourtant, ils se rangent tous derrière la Russie. Moscou a besoin d'eux. Il faut fournir un semblant de légitimité au référendum sur l'annexion de la Crimée, que la communauté internationale refuse de reconnaître.

    Des dizaines de prétendus observateurs, presque tous issus de l'extrême droite, se rendent dans la péninsule. L'équipée est organisée et financée par une obscure ONG baptisée pompeusement Observatoire eurasien pour la Démocratie et les Elections. En réalité, c'est une officine stipendiée par Moscou et dirigée par un certain Luc Michel, un néonazi belge, admirateur du IIIe Reich et de Poutine.

    Ces "observateurs" se mettent tout de suite au service de la propagande russe. Pendant le référendum, ils interviennent sur les grands médias d'Etat, notamment ceux destinés à l'étranger : la radio la Voix de la Russie et la télévision Russia Today.

    De Sébastopol, Aymeric Chauprade assure, le 16 mars, que le scrutin est une "réussite", qu'il permet la "réunification d'une province historique à la mère patrie". Un responsable du FPO autrichien déclare, lui, que ce référendum est "le train de la liberté qui va libérer l'Europe de l'UE". Et Nigel Farage, le leader du Parti pour l'Indépendance du Royaume-Uni (Ukip), affirme que Poutine est le "leader qu'il admire le plus".

    Le Pen effectue un deuxième voyage à Moscou  

    Les déclarations d'allégeance se font plus précises encore, après les troubles en Ukraine de l'Est. A Russia Today, le chef du FPO, Heinz- Christian Strache affirme que "l'escalade a été provoquée par l'Union européenne et les Etats-Unis". Nigel Farage assure que l'UE a "du sang sur les mains". Le chef de l'Aube dorée, le parti nazi grec, dit, lui, qu'il faut "tourner le dos aux sionistes américains et aux usuriers occidentaux" et faire alliance avec le Kremlin.

    Marine Le Pen, quant à elle, se rend de nouveau à Moscou pour y rencontrer une fois encore le patron de la Douma, Narychkine, interdit de séjour en Europe. Elle déclare partager "des valeurs communes» avec la Russie de Poutine. En échange de ces soutiens répétés, le Front national reçoit-il des subsides de Moscou ? Aymeric Chauprade assure que non.

    Le plus lèche-bottes des fachos est Volen Siderov, le leader du parti extrémiste bulgare, Ataka (qui, lui, empoche d'énormes sommes d'argent en provenance de Russie, si l'on en croit un télégramme américain publié, en 2011, par WikiLeaks).

    Ce Siderov est un homme peu recommandable mais puissant : comme Jean-Marie Le Pen, il a, en 2006, participé au second tour de l'élection présidentielle dans son pays. Il s'est aussi distingué en déclarant qu'il aimerait transformer "les Tsiganes en savon". Afin d'afficher sa loyauté vis-à-vis du Kremlin, Siderov a décidé de lancer la campagne européenne de son parti le 26 avril depuis... Moscou. Pour le récompenser, il a, le même jour, été décoré de l'Etoile de la patrie par la Chambre haute de Russie.

    Au Parlement européen, tout ce beau monde votera, à l'évidence, "dans le sens des intérêts russes et défendra la position de Moscou", assure le politologue Péter Krekó. S'ils parviennent à s'accorder sur la constitution d'un groupe parlementaire, les partis d'extrême droite disposeront de moyens importants pour soutenir la politique du Kremlin : un budget, des temps de parole, des vice-présidences et un droit de regard sur l'agenda. Sans parler des méthodes secrètes utilisées durant la précédente législature par la taupe présumée, le Hongrois Béla Kovács 

    Vincent Jauvert
     


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    Italie: 3.000 migrants secourus en 24 heures en Méditerranée

    <time>Publié le 31-05-2014 à 13h15Mis à jour à 18h55</time>

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    Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso devant les cercueils des victimes d'un naufrage au large de Lampedusa, le 12 mai 2014(c) Afp
    Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso devant les cercueils des victimes
    d'un naufrage au large de Lampedusa, le 12 mai 2014 (c) Afp
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    Rome (AFP) - La marine italienne a annoncé samedi avoir secouru en 24 heures près de 3.000 migrants qui tentaient la dangereuse traversée de la Méditerranée en bateau.

    Environ 1.300 ont été secourus samedi dans le cadre d'une opération importante destinée à sauver les vies de milliers d'immigrants qui sont à bord d'embarcations de fortune surchargées.

    Vendredi, des bateaux de la Marine se sont portés au secours de 1.443 personnes et de 200 migrants près de l'île de Lampedusa, où plus de 400 personnes avaient trouvé la mort l'an dernier.

    Dans le courant du mois, 14 personnes avaient trouvé la mort dans un naufrage entre la Libye et l'Italie.

    Le journal La Repubblica, qui parle d'un "exode sans fin vers les côtes de la Sicile", avait rapporté que les migrants étaient principalement des Syriens et Egyptiens.

    Vendredi l'un des bateaux de bois interceptés par la Marine transportait 264 mineurs et 56 femmes, selon le quotidien.

    Selon l'agence européenne spécialisée Frontex, il y a eu une hausse significative du nombre de migrants passant d'Afrique du Nord en Italie au cours des derniers mois.

    Le nombre de Libyens augmente en raison des bonnes conditions météo et de l'aggravation des problèmes de sécurité dans le pays.

    Des centaines de migrants arrivent en Italie quasi quotidiennement, dont des demandeurs d'asile d'Erythrée, Somalie et Syrie. Ils sont pour la plupart interceptés par la Marine italienne.

    Près de 40.000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes pendant les cinq premiers mois de 2014, avait annoncé mercredi le ministre italien de l'Intérieur, Angelino Alfano.

    L'année 2013 avait vu l'arrivée de 43.000 migrants en Italie. Ce chiffre devrait donc être dépassé dès le premier semestre 2014
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