• Formule 1: Bianchi reste dans un état critique, ses parents sont là

     

    Créé le 06/10/2014 à 10h00 -- Mis à jour le 06/10/2014 à 17h30
    <aside>Jules Bianchi (g) au volant de sa Marussia avant son terrible accident sur la piste détrempée du circuit de Suzuka au Grand Prix du Japon, le 5 octobre 2014

    Jules Bianchi (g) au volant de sa Marussia avant son terrible accident sur la piste détrempée du circuit de Suzuka au Grand Prix du Japon, le 5 octobre 2014  AFP

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    Yokkaichi (Japon) - Jules Bianchi, accidenté dimanche au GP du Japon de F1, après un improbable concours de circonstances, était toujours dans un état «critique» lundi soir à l'hôpital de Yokkaichi, veillé par ses parents, arrivés à son chevet après un long périple.

    De Nice à Yokkaichi, en passant par Dubai et Osaka, il a fallu près de 24 heures à Christine et Philippe Bianchi pour rejoindre leur fils de 25 ans, victime dimanche sur le circuit de Suzuka d'un enchaînement d'événements malheureux ayant provoqué, en bout de course, le choc brutal de sa Marussia contre un engin de levage placé temporairement entre deux rails de sécurité.

    «Comprenez-bien, c'est très très grave», a ajouté Matteo Bonciani, le chef de presse F1 de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui s'est surtout exprimé en ami, à la demande des parents du pilote.

    Philippe et Christine Bianchi Très ému car proche de Bianchi et de Ferrari, Bonciani a parlé brièvement, en anglais, en français puis en italien, aux quelques journalistes présents depuis plusieurs heures.

    Il a aussi indiqué que l'état de Bianchi était «stable», à comprendre comme «sans évolution dans un sens ou dans l'autre», plutôt que dans son sens purement médical, qui évoque un contrôle parfait de la situation du patient, car Matteo Bonciani n'est pas médecin.

     

    - Saillant: Bianchi après Schumacher -

     

    Un bulletin médical éventuel, plus précis et expliqué par un médecin, sera peut-être à l'ordre du jour mardi, car Matteo Bonciani a confirmé l'arrivée en milieu de journée de Nicolas Todt, l'agent de Bianchi, et surtout du Professeur Gérard Saillant.

    Co-fondateur avec Jean Todt, président de la FIA et père de Nicolas, de l'Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière (ICM), le Professeur Saillant est un spécialiste des accidents dans les sports mécaniques. Il s'était rendu au chevet de Michael Schumacher après son dramatique accident de ski à Méribel (Savoie), en décembre 2013.

    Les parents de Jules Bianchi «ne se sentaient pas (capables) de parler à la presse, après un long voyage», a aussi précisé Bonciani, en demandant «qu'on respecte leur intimité». C'est lui qui s'était interposé un peu plus tôt quand ils étaient arrivés à l'hôpital de Yokkaichi et qu'un journaliste avait juste tenté de les filmer pendant quelques secondes.

    Mardi matin, ils pourront rencontrer l'équipe de neuro-chirurgiens qui s'occupe de leur fils, pilote de l'écurie Marussia en F1 depuis 2013. Bianchi est sorti de la piste à grande vitesse dimanche, au 42e tour du GP du Japon, et sa Marussia a heurté l'arrière d'un engin de levage qui évacuait la Sauber d'Adrian Sutil.

     

    - 'No comment' toute la journée -

     

    Toute la journée, la consigne «no comment» avait été appliquée à la lettre par tous les proches de Bianchi, qu'il s'agisse des membres de son écurie, le Team Principal John Booth et le propriétaire Graeme Lowdon, son kiné personnel, Andrea Ferrari, et le pilote vénézuélien Pastor Maldonado (Lotus), qui a le même agent que Bianchi et Felipe Massa, Nicolas Todt donc.

    Maldonado, déjà venu dimanche soir avec Massa, a passé trois heures à l'hôpital lundi matin puis est parti à Sotchi où se disputera dimanche le Grand Prix de Russie. Une course sans Bianchi, alors que ce GP devait être le point d'orgue d'une saison réussie pour Marussia, la petite écurie anglo-russe née sous le nom de Virgin, en 2010.

    En début de soirée, peu avant l'arrivée des parents Bianchi, un médecin de la FIA, le Dr Ian Roberts, chargé des opérations de secours en piste, était arrivé à l'hôpital, accompagné de Booth et Lowdon. A l'intérieur de l'hôpital se trouvait toujours le Team Principal de la Scuderia Ferrari, Marco Mattiacci.

    Dans le courant de l'après-midi lundi, l'écurie Marussia, chez qui Bianchi court depuis 2013, a diffusé un communiqué dans lequel elle a demandé «patience et compréhension», expliquant que «les bulletins de santé ultérieurs, au moment le plus approprié, seront communiqués en liaison avec l'hôpital de Yokkaichi».

     

     © 2014 AFP

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  • Étudiants disparus au Mexique : découverte d'une fosse commune

    CRÉÉ : 05-10-2014 19:05  lien 

    DISPARITION - Les autorités mexicaines enquêtent sur l'identité de cadavres trouvés samedi dans des fosses près d'Iguala où 43 étudiants ont disparu il y a une semaine après une attaque de policiers et d'hommes armés appartenant au crime organisé.

     
     
     
    Les restes humains retrouvés dans la fosse commune clandestine ce dimanche appartiennent-ils aux 43 étudiants disparus ? Des tests ADN sont en cours pour élucider l'affaire
    Les restes humains retrouvés dans la fosse commune clandestine ce dimanche appartiennent-ils aux 43 étudiants disparus ? Des tests ADN sont en cours pour élucider l'affairePhoto : Yuri Cortez / AFP

    Leurs familles sont sans nouvelle d'eux depuis le 26 septembre. L'enquête sur lesquarante-trois étudiants disparus au Mexique vient de connaître un terrible rebondissement, qui expliquerait en partie le sort qui leur a été réservé : "Vers midi aujourd'hui ont été découvertes des fosses clandestines à l'intérieur desquelles on a trouvé des restes humains, près d'une colline dans les environs d'Iguala", a annoncé ce dimanche le procureur de l'Etat de Guerrero, Iñaky Blanco, lors d'une conférence de presse. Le procureur n'a pas précisé le nombre de cadavres trouvés et souhaite attendre les tests génétiques pour confirmer qu'il s'agit bien là des corps des étudiants disparus.

    Ces élèves d'une école normale proche de Chilpancingo, capitale de l'État de Guerrero étaient descendus par dizaines le 26 septembre à Iguala, à 100 kilomètres environ de leur école. Selon leurs dires, ils souhaitaient récolter des fonds et manifester contre un projet de réforme de l'éducation.

    Trente personnes interpellées

     

    Ils se sont ensuite emparés de trois autobus de transport public locaux pour rentrer chez eux. Des policiers municipaux et des hommes armés non identifiés auraient alors tiré sur ces autobus, faisant trois morts. D'autres fusillades, au cours de la manifestation, avaient fait trois autres victimes.

    Il apparaît donc clairement que la police et des bandes appartenant au crime organisé auraient agi de concert pour supprimer les étudiants devenus gênants. La découverte des fosses a en effet été rendue possible par les déclarations de plusieurs des trente personnes arrêtées dans cette affaire, dont des policiers municipaux et des narcotrafiquants, accusés d'avoir participé à cette fusillade lors de la manifestation.

    Comme le reste de l'État de Guerrero, Iguala est une zone d'intense activité des trafiquants de drogues. Cette année, on y a déjà découvert une trentaine de cadavres dans plusieurs fosses clandestines. Le représentant de l'ONU au Mexique, M. Jorge Montaño a jugé que cette affaire était d'une "extrême gravité" et se situait "parmi les événements les plus terribles des temps récents".


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  • Basket féminin: Les Américaines sacrées championnes du monde contre l'Espagne

     

    Créé le 05/10/2014 à 23h31 -- Mis à jour le 05/10/2014 à 23h32
    <aside>Les basketteuses américaines ont remporté le titre mondial le 5 octobre 2014.

    Les basketteuses américaines ont remporté le titre mondial le 5 octobre 2014. OZAN KOSE / AFP

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    BASKET - Elles ont survolé la compétition...

    Les basketteuses américaines ont décroché dimanche le neuvième titre mondial de basket féminin de leur histoire en surclassant l'Espagne (77-64) à Istanbul en finale, au terme d'une compétition qu'elles ont encore dominée de bout en bout.

    Les Américaines, qui ont remporté les cinq dernières médailles d'or olympiques, gardent la main sur un trophée qu'elles avaient déjà remporté en 1953, 1957, 1979, 1986, 1990, 1998, 2002 et 2010.

    Doublé après le sacre des hommes

    Elles détiennent le record avec désormais trois longueurs d'avance sur la Russie (six titres sous la bannière URSS). Les Etats-Unis réalisent par la même occasion un nouveau doublé, après le deuxième sacre consécutif des messieurs mi-septembre en Espagne.

    Comme il y a quatre ans, les Américaines n'ont jamais vraiment été inquiétées. Elles ont simplement eu un peu de fil à retordre en demi-finales face à l'Australie (82-70) et eu pour seul tort de se relâcher un peu en fin de match contre l'Espagne. En quart de finale, elles avaient corrigé l’équipe de France (94-72).

     20 minutes avec AFP

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  • Le Drian : « La lutte contre Daech

    prendra du temps »

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      • Par Alain Barluet
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 2 heures" data-original="le 05/10/2014 à 21:16" datetime="2014-10-05T21:16:56+02:00" itemprop="dateModified">le 05/10/2014 à 21:16</time>
      •  
      • Publié <time data-ago="il y a 2 heures" data-original=" le 05/10/2014 à 21:11" datetime="2014-10-05T21:11:43+02:00" itemprop="datePublished">le 05/10/2014 à 21:11</time>
    <figure>Jean-Yves Le Drian sur le plateau du Grand Jury.<figcaption itemprop="description">

     

    </figcaption></figure>

    Le ministre de la Défense, invité du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, a annoncé l'arrivée en Irak de trois avions Rafale supplémentaires.

    «La coalition internationale a commencé à enrayer la progression de Daech en Irak, mais le passage ducontainmentà la reconquête sur le terrain, par les Kurdes et l'armée irakienne, n'est pas pour demain», a estimé dimancheJean-Yves Le Drian à l'émission «Le Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI». «La France fournit des armes aux Kurdes, avec l'accord du gouvernement irakien, et participera à la formation des pechmergas», a souligné le ministre de la Défense, insistant toutefois sue le fait que «cela sera long». Justifiant la participation à la coalition antidjihadiste dominée par les États-Unis, le ministre a récusé les critiques selon lesquelles les Français seraient les «supplétifs» des Américains. «Dans ce cas, il faudrait dire que les Américains sont nos supplétifs au Mali», a rétorqué M. Le Drian, en rappelant que Paris est en première ligne au Sahel. «Est-ce que l'on pouvait laisser d'autres faire face aux apprentis terroristes?», s'est-il interrogé.

    L'arrivée de trois avions Rafale supplémentaires, s'ajoutant aux six déjà présents sur la base d'al-Dhafra, près d'Abu Dhabi, permettra de porter les patrouilles françaises au-dessus de l'Irak à deux par jour, a annoncé le ministre. Les possibilités de frappes sont limitées par la volonté d'écarter tout risque de dommages collatéraux et le souci de ne pas détruire les infrastructures irakiennes.

    350 à 370 djihadistes français combattant en Syrie

    Si, ces jours derniers, les Américains ont pu effectuer des frappes nombreuses en Syrie, c'est qu'elles visaient «des objectifs structurants où les dommages collatéraux n'étaient pas possibles», a dit M. Le Drian. Il a évoqué, au sein de la coalition internationale, un «partage des tâches qui n'est pas encore abouti», lorsqu'il a été questionné sur le fait que la France n'intervenait pas en Syrie. «Si l'opération prévue il y a un an avait eu lieu (après l'utilisation par Bachar el-Assad d'armes chimiques, NDLR), nous n'en serions pas là où nous en sommes», a lancé le Breton. Le nombre de djihadistes français combattant en Syrie se monte actuellement à 350-370, a-t-il dit. Selon lui, la «crainte majeure» reste une «jonction possible entre les groupes terroristes» du Proche-Orient, du Sahel et d'Afrique subsaharienne.

    Dans le nord du Mali, des actions récentes contre les forces de l'ONU ont été rendues possibles parce que les terroristes «vont se réapprovisionner en Libye». Mais pas question d'intervenir militairement dans ce pays, en dépit de l'alarme qu'il a sonnée, il y a un mois, dans les colonnes duFigaro. «Nous ne sommes pas dans l'hypothèse de frappes mais dans l'alerte», a dit le ministre, affirmant avoir commencé d'être entendu, par les Européens et les Nations unies notamment. «La solution passe d'abord par un règlement de la crise politique en Libye», a-t-il estimé. Il soutient mordicus que son budget est «sanctuarisé».

    En Ukraine, la France et l'Allemagne enverront «dans les prochains jours» des drones pour surveiller le cessez-le-feu. «C'est en train de se mettre en œuvre», a assuré le ministre. «Il faut vraiment tout faire pour que le cessez-le-feu soit respecté et la zone tampon intégralement respectée», a fait valoir le ministre.

    Par ailleurs, Jean-Yves le Drian a indiqué que les syndicats dans l'armée ne sont «pas à l'ordre du jour» mais a promis néanmoins des «inflexions» après la récente condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme.


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  • L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier est mort (officiel)  lien 


    L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier est mort samedi matin à Port-au-Prince d'une crise cardiaque, a annoncé à l'AFP la ministre de la Santé Florence Guillaume Duperval. Il a été à la tête d'Haïti de 1971 à 1986, année où il a été renversé par une révolte populaire.


    Surnommé "Bébé Doc", il était revenu à la surprise générale en Haïti en 2011 après avoir passé 25 ans en exil en France. Il était poursuivi depuis par la justice de son pays pour des crimes perpétrés pendant son règne.


    Sûr de son action du temps où il dirigeait le pays le plus pauvre des Amériques, M. Duvalier avait dit "avoir fait le maximum pour assurer une vie décente" à ses compatriotes du moment où, à 19 ans, il avait hérité du pouvoir de son père, jusqu'à son départ provoqué par une révolte populaire en 1986.


    Cette année-là, les autorités haïtiennes avaient demandé à la Suisse de bloquer les avoirs de Jean-Claude Duvalier, de l'argent public soupçonné d'avoir été détourné. Depuis, les fonds sont restés gelés en permanence, soit dans le cadre de l'entraide internationale en matière pénale, soit sur décision du Conseil fédéral.


    Il y a un an, le Tribunal administratif fédéral confirmait le blocage et la confiscation de ces avoirs, l'origine de la fortune de Jean-Claude Duvalier et de son entourage ne faisant guère de doute. Fin 2010, les biens de M. Duvalier gelés en Suisse se montaient encore à plus de 5 millions de francs. 


    (ats / 04.10.2014 18h32)


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