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    Algérie: l'assassin d'Hervé Gourdel identifié

    Par LEXPRESS.fr, publié le <time datetime="2014-10-11 14:35:40" itemprop="datePublished" pubdate="">11/10/2014 à 14:35</time><time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

    Selon El Watan, les autorités algériennes ont identifié l'exécuteur de l'otage français. Il s'agirait du "mufti" du groupe Jund Al Khilafah, nommé Kherza Bachir. 

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    </aside><figure>Algérie: l'assassin d'Hervé Gourdel identifié<figcaption>

     

    Les autorités algériennes ont réussi à identifier la plupart des membres enturbannés présents sur la vidéo de l'exécution d'Hervé Gourdel, dont son bourreau. Capture d'écran de la vidéo

     

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    Tandis que la traque du groupe à l'origine de l'enlèvement d'Hervé Bourdel se poursuit, dans la région à l'Est d'Alger, les autorités auraient identifié l'auteur de la décapitation du Français, révèle El Watan. Il s'agirait d'un homme d'une cinquantaine d'années, originaire de Bab El Oued, Kherza Bachir, connu pour avoir participé à de nombreuses actions terroristes meurtrières. Selon le quotidien, il est considéré comme le "mufti" (interprète de la loi musulmane, ndlr) du groupe Jund Al Khilafah. 

     

    La majorité des 32 membres visibles sur la vidéo de l'exécution auraient été identifiés, en plus de la voix de leur leader, Gouri Abdelmalek, qui lui n'apparaîtrait pas. Kherza Bachir est ainsi entouré lors de l'exécution par Athmane El Acimi, de Bab El Oued, et Abou Souleimane, de Boumerdès, précise El Watan. Le quotidien ajoute que ce groupe terroriste d'une quarantaine d'élements n'aurait pas de lien structurel avec l'organisation Etat islamique, à laquelle il a fait allégeance. 

    L'armée algérienne a annoncé vendredi avoir tué trois islamisteslors d'une opération "de ratissage et de bouclage" à l'est d'Alger, dans le secteur de Bouira. La veille, elle avait annoncé avoir détruit un campement du groupe Jund Al Khilafah. Deux kalachnikovs, de nombreuses munitions et des téléphones portables ont été récupérés au passage, lors d'une opération qui vise aussi à retrouver le corps d'Hervé Bourdel. 


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/algerie-l-assassin-d-herve-gourdel-identifie_1610510.html#he61ZtUg7ej7PsfP.99


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  • Les députés interdisent sacs et vaisselle

    en plastique jetables

     

    C.M. | Publié le 11.10.2014, 07h01 | Mise à jour : 10h31

     
    Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique qui s'est achevé au petit matin samedi, les députés ont votés l'interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir de 2016.

    Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique qui s'est achevé au petit matin samedi, les députés ont votés l'interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir de 2016. | AFP / Jean-Philippe Ksiazek

     
    Les députés ont veillé très tard pour achever l'examen en première lecture des 64 articles du projet de loi sur la transition énergétique. Le débat, qui aura duré cinq jours, s'est achevé ce samedi à 6h45 et s'est déroulé dans une ambiance qui s'est tendue après l'annonce par Ségolène Royal de suspendre l'écotaxe. <btn_noimpr>
     
    </btn_noimpr>Le vote global du texte aura lieu mardi à l'Assemblée nationale avant un examen au Sénat. Ce projet de loi, qui prévoit notamment de réduire à 50% la part du nucléaire, interdit aussi les sacs et la vaisselle en plastique jetables.

    Interdiction des sacs plastique en 2016 

    La guerre aux sacs plastique va s'intensifier. A partir du 1er janvier 2016 les plus fins, tels ceux des rayons primeurs jetés après une seule utilisation, devraient être bannis des grandes surfaces. Selon le gouvernement, près de 5 milliards de sacs de caisse et plus de 12 milliards de sacs dits «fruits et légumes» sont encore distribués dans les commerces. Ils seront remplacés par des sacs à base de matière organique (amidon de maïs, de pomme de terre, etc.) et recyclables dans des composts à domicile. Les marchands de primeurs pourront aussi continuer à proposer des sacs en papier. Dans l'ensemble des commerces, les sacs plastique plus épais pourront aussi être mis à disposition gratuitement ou non. 

    Plus de vaisselle en plastique jetable à partir de 2020

    La vaisselle jetable en plastique devrait aussi être interdite. Mais il faudra attendre 2020. Cette disposition a été votée, malgré la réticence de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal qui juge cet amendement défendu par les écologistes «d'anti-social». «Les familles en situation de précarité ne jettent pas cette vaisselle mais la réutilisent» a-t-elle souligné.

    Un chèque énergie pour les ménages modestes

    Ce chèque énergie doit permettre à ses bénéficiaires de payer les fournisseurs d'énergie ou de capitaliser afin de réaliser des travaux destinés à économiser de l'énergie. Ainsi les ménages modestes pourront plus facilement réaliser les travaux de rénovation énergétique qui, lorsque la loi sera votée, vont devenir obligatoires en cas de travaux de ravalement, de toiture, et d'aménagement de nouvelles pièces.

    Baisser la part du nucléaire

    C'était une promesse du candidat Hollande. L'article 1er du projet de loi a été adopté vendredi matin. Il comprend des objectifs chiffrés pour les prochaines décennies. Ainsi, la part du nucléaire dans la production d'électricité devra être réduite de 75 à 50% à l'horizon 2025 et la consommation énergétique diminuer de moitié en 2050 par rapport à 2012. Un objectif intermédiaire de réduction de 20% de la consommation en 2030 a été ajouté.

    Parmi les autres objectifs définis figurent la baisse des émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030, et leur division par 4 en 2050. Enfin, la part des énergies renouvelables doit être portée à 23% en 2020 et 32% en 2030, et la consommation des énergies fossiles diminuer de 30% en 2030.

    Le trajet à vélo maison-travail bientôt indemnisé par l'employeur ?

    Les employeurs pourront, s'ils le souhaitent, verser une indemnité kilométrique à leurs salariés se rendant à vélo, ou à vélo électrique, à leur lieu de travail, aux termes d'un amendement. Le montant de l'indemnité kilométrique vélo sera fixé par décret. Elle sera exonérée de cotisations sociales, selon cet amendement présenté par le socialiste Alexis Bachelay et d'autres parlementaires défenseurs du vélo. 

    Et parmi les autres dispositions adoptées, les députés ont également voté le développement des véhicules électriques, avec prime à la conversion dans certains cas, le recyclage des déchets ou encore la lutte contre «l'obsolescence programmée» des produits.

    Royal satisfaite

    Ce samedi matin, Ségolène Royal a salué sur son compte Twitter une «belle ambiance de travail».

    Voir l'image sur Twitter

    Fin des travaux. Belle ambiance de travail partagée, loi acquise, députés engagés. A mardi pour vote solennel.



    La nuit a été longue pour les députés. Les députées écologistes Cécile Duflot et Barbara Pompili n'ont pas pu échapper aux bras de Morphée.
    Voir l'image sur Twitter



    VIDEO. Pour les écolos, Ségolène Royal fait du bon boulot

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    LeParisien.fr 


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  • <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Qui est le Prix Nobel de la paix Kailash Satyarthi ?

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-10-10T16:07:43+02:00" itemprop="datePublished">10.10.2014 à 16h07</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-10-10T16:36:14+02:00" itemprop="dateModified">10.10.2014 à 16h36</time>

     
    <figure>Kailash Satyarthi, Prix Nobel de la paix 2014.</figure>

    Inconnu du grand public en Occident, l'Indien Kailash Satyarthi, qui a reçu le prix Nobel de la paix, vendredi 10 octobre, avec l'adolescente pakistanaise Malala Yousafzai, est une figure discrète du combat pour les droits des enfants. C'est donc, logiquement, aux « millions d'enfants qui souffrent » que l'ingénieur électricien de formation de 60 ans a adressé ses premiers mots en apprenant que son engagement était récompensé.

    « L'honneur va à l'ensemble des citoyens de l'Inde. Je vais poursuivre mon travail pour le bien des enfants », a ajouté cet admirateur de Gandhi.

    Né à Vidisha (Madhya Pradesh), une ville du centre de l'Inde, à une cinquantaine de kilomètres de Bhopal, Kailash Satyarthi a fondé en 1980 le Bachpan Bachao Andolan (« Mouvement pour sauver l'enfance »), qui a sauvé de la traite et de l'exploitation quelque quatre-vingt mille enfants au cours des trente dernières années.

    ACTIONS CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS

    Il raconte que le déclic a eu lieu chez lui dès l'âge de 6 ans, lorsqu'il a vu un garçon de son âge sur les marches de son école en train de brosser des chaussures avec son père. Devenu avocat des droits des enfants, il a commencé son combat en organisant des raids contre des usines et des ateliers afin delibérer des familles entières contraintes de travailler pour rembourser un prêt qu'elles avaient contracté.

    M. Satyarthi préside également la Global March Against Child Labor (« Marche mondiale contre le travail des enfants »), un mouvement créé dans les années 1990, aujourd'hui constitué de près de deux mille associations et syndicats dans cent quarante pays. En 2007, il avait ainsi organisé une marche de plusieurs milliers de kilomètres contre le trafic d'enfants le long de la frontière de l'Inde avec ses voisins d'Asie du Sud.

     

    Kailash Satyarthi est aussi connu pour avoir mené une campagne auprès des consommateurs occidentaux pour les sensibiliser aux conséquences néfastes de l'achat de tapis et d'autres marchandises fabriqués par des enfants.

    PLUSIEURS DISTINCTIONS INTERNATIONALES

    <figure>Des enfants travaillant à Guwahati, en Inde.</figure>

    Kailash Satyarthi ne sort de sa réserve que pour promouvoir la cause de l'enfance. Dans un entretien accordé le mois dernier au Times of India, il se définissait comme un « ami des enfants ». « Nous devrions nous inspirerdavantage des enfants. L'une des choses qu'ils m'ont apprise est la transparence », confiait-il, lui-même père de deux enfants.

    Son compte Twitter, suivi par environ huit mille sept cents personnes, donne un aperçu de ses engagements : pour le retour des lycéennes nigérianes enlevées par Boko Haram, pour l'accès à l'éducation, contre le mariage des enfants...

    Kailash Satyarthi a déjà reçu plusieurs distinctions internationales pourrécompenser son action : le Aachen Peace Prize (1994) ; le Robert F. Kennedy Human Rights Award (1995) ; le Friedrich Ebert Stiftung Human Rights Award (1999) ; et le Parliamentarians for Global Action's Defender of Democracy Award (2009).

    Lire le portrait de Malala Yousafzaï : Malala : « Je veux l'éducation pour les fils et les filles de tous les terroristes »

     
    </article>

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  • Elle est une icône du combat contre l’extrémisme religieux

    La Pakistanaise Malala, prix Nobel de la paix

    Par : Arab Chih

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    Voici une distinction qui sonne comme une prime à l’engagement contre l’extrémisme religieux ! L’académie suédoise a décerné conjointement, hier, le prix Nobel de la paix 2014 à la très jeune - à peine 17 ans ! - Pakistanaise Malala Yousafzai et à l’Indien Kailash Satyarthi. Les deux heureux lauréats ont été récompensés pour leur combat contre l'exploitation des enfants et pour leur droit à l'éducation. La militante pakistanaise est la plus jeune des 15 femmes ayant déjà eu l’honneur d’être récipiendaires de ce prestigieux prix depuis sa création. Les deux lauréats ont été choisis par le comité sur une liste de 278 candidats “pour leur combat contre l'oppression des enfants et des jeunes et pour le droit de tous les enfants à l'éducation”, a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. “Avec son courage et sa détermination, Malala révèle ce que les terroristes redoutent le plus : une fille en possession d'un livre”, a estimé, pour sa part, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. “Par le simple fait d'aller à l'école, (elle) est devenue un professeur mondial”, a-t-il ajouté. Réagissant à cette distinction, le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, a qualifié la jeune militante de “fierté du Pakistan”. “Elle remplit de fierté le Pakistan et les Pakistanais” par “sa réussite inédite et inégalée”, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : “Les garçons et filles du monde entier devraient prendre exemple sur son combat et son engagement.” 


    Il faut dire que la jeune Malala est une icône dans son pays comme dans le monde du combat contre l’intégrisme religieux. À 11 ans à peine, elle dénonçait déjà sur son blog les exactions des talibans dans son pays. Pour son courage, le gouvernement pakistanais lui avait remis le Premier prix national pour la paix. Mieux, elle a été nominée au Prix international pour la paix de la fondation Kids-Rights. Les talibans ne lui avaient jamais pardonné sa défiance et ses positions “pro-occidentales”. En représailles, ils lui avaient tiré une balle dans la tête alors qu’elle ne dépassait guère les 14 ans. Mais elle a survécu. Et cette dure épreuve n’a en rien entamé l’engagement de Malala contre l’extrémisme religieux. “Menons le combat contre l'analphabétisme, la pauvreté et le terrorisme, nos livres et nos crayons sont nos meilleures armes”, a-t-elle déclaré en 2013 à l'ONU. La même année, elle s’est vu remettre, par le Parlement européen, le prix Sakharov en guise de récompense pour son engagement en faveur de l’éducation des jeunes filles pakistanaises. 
    L’Indien Kailash Satyarthi, 60 ans, est moins médiatisé que sa colauréate. Il s’est distingué par son aide en faveur des enfants et des femmes réduits à l'état d'esclaves dans les usines indiennes. Bachpan Bachao Andolan, l’organisation qu’il a fondée en 1980, a réussi à  libérer près de 80 000 enfants travailleurs.
    Le prix sera remis aux deux lauréats, le 10 décembre prochain, à Oslo.


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  • VIDEO. «J'ai Ebola, vous êtes foutus» : il sème la panique dans un avion

     

    Publié le 10.10.2014, 15h16 | Mise à jour : 16h08  lien 

     
    Une équipe médicale d'urgence est intervenue dans l'avion pour emmener le passager.

    Une équipe médicale d'urgence est intervenue dans l'avion pour emmener le passager. |Capture d'écran Youtube

    Zoom
     
    On ne plaisante pas avec Ebola. Un vol US Airways en provenance de Philadelphie a été retenu sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana en République Dominicaine, mercredi, après qu'un passager venant d'éternuer s'est écrié: «J'ai Ebola, vous êtes tous foutus!». L'homme de 54 aurait également crié: «Je suis allé en Afrique!», selon la chaîne de télévision américaine Fox News. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    Dès que l'avion a atterri, les plus grandes précautions ont été prises par la direction de l'aéroport dominicain. Plusieurs membres du personnel de sécurité sont entrés dans l'appareil, vêtus de combinaisons de sécurité bleues, pour prendre en charge le voyageur et l'emmener passer des examens médicaux dans l'enceinte de l'aéroport.

    VIDEO. Le passager emmené par une équipe médicale
     
     



    Ces derniers se sont révélés négatifs. Le quinquagénaire, qui toussait tout le long du vol selon certains passagers, n'avait pas de fièvre, un des premiers symptôme d'Ebola. Le ministère de la santé de République Dominicaine a confirmé la fausse alerte dans l'après-midi, rapporte le quotidien dominicain Diario Libre.

    L'homme dont on sait depuis qu'il ne s'est jamais rendu sur le continent Africain a été renvoyé aux Etats-Unis, où il devrait se soumettre à de nouveaux tests médicaux. Selon plusieurs sites d'informations locaux, l'homme semblait «déséquilibré». Une information qui n'a pas été confirmé par les autorités dominicaine.

    Si le personnel de l'aéroport a refusé de communiquer l'identité du voyageur, une vidéo prise par un passager et hébergée sur la plateforme vidéo Youtube vendredi, montre l'équipe de sécurité escortant l'homme hors de l'avion, devant les regards hallucinés de ses compagnons de voyage. On entend alors le quinquagénaire affirmer qu'il «ne vient pas d'Afrique».

    Selon le passager à l'origine de la vidéo, les 289 passagers restants ont été retenus pendant plus de deux heures dans l'avion avant de pouvoir quitter l'appareil. «L'hôtesse était persuadée que c'était un canular, mais ils n'ont pris aucun risque», ajoute-t-il.

     

     

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    LeParisien.fr


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