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    Smic : pas de coup de pouce au 1er janvier

    <time>Publié le 24-11-2014 à 19h00</time>

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    Pour le ministre du Travail, "l'objectif prioritaire, c'est l'emploi et l'investissement" et "les salaires découleront du redémarrage des deux premiers".

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    "Le coup de pouce n'est pas toujours une bonne solution", assure le ministre du Travail. (PELAEZ Julio - MaxPPP) "Le coup de pouce n'est pas toujours une bonne solution", assure le ministre du Travail. (PELAEZ Julio - MaxPPP)

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    Le ministre du Travail François Rebsamen a affirmé lundi 24 novembre qu"'un coup de pouce" au Smic n'est "pas toujours la bonne solution" et il a exclu par ailleurs un "Smic dérogatoire" ou "un sous-Smic", une piste avancée par le patronat.

    "Dans le Smic, il y a un engagement national : quand la croissance revient, le Smic doit augmenter. Quand elle n'est pas là, le coup de pouce n'est pas toujours une bonne solution", a affirmé le ministre lors d'un colloque sur le salaire minimum organisé par Force ouvrière.

    Selon lui, "l'objectif prioritaire, c'est l'emploi et l'investissement" et "les salaires découleront du redémarrage des deux premiers". Il a rappelé que "le Smic progresse chaque année. Mais nous avons un défi majeur pour redresser notre pays, dont la compétitivité a été abîmée".

    Après son élection, François Hollande avait donné un coup de pouce au Smic, revalorisé de 2% en juin 2012. Mais depuis le salaire minimum a évolué en fonction des seuls mécanismes légaux (dont l'évolution des prix et des salaires). La prochaine évolution du Smic doit intervenir le 1er janvier 2015.

    Rebsamen rejette l'idée d'un "sous-Smic"

    Le ministre a par ailleurs "rejeté tout Smic dérogatoire ou un 'sous-Smic' pour les jeunes ou les demandeurs d'emploi de longue durée", estimant que "l'efficacité économique de ce type de solution n'est pas démontrée".

    "Je ne suis pas non plus pour des Smic qui seraient différents d'une région française à une autre : le Smic est un outil national de solidarité et doit demeurer le même partout sur le territoire national", a affirmé le ministre.

    Pour un jeune pleinement dans la vie active, la règle est à travail égal, salaire égal. La société française ne veut pas d'une solution inégalitaire", a-t-il dit. "La problématique est la même pour les demandeurs d'emploi de longue durée. Demander de choisir entre un emploi ou un salaire n'est pas acceptable", a-t-il insisté.

    "Nous traitons à la fois des inégalités de salaires et d'accès à l'emploi. C'est le sens de la nouvelle prime d'activité : soutenir les salaires et rendre l'emploi davantage incitatif", a-t-il argué.

    Le président du Medef Pierre Gattaz avait suggéré une rémunération plus faible que le Smic mais complétée par une aide temporaire de l'Etat pour réintégrer dans les entreprises les populations très éloignées de l'emploi, comme les chômeurs de longue durée.


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    USA: démission du secrétaire à la Défense

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 41 minutes" data-original="le 24/11/2014 à 18:26" datetime="2014-11-24T18:26:58+01:00" itemprop="dateModified">le 24/11/2014 à 18:26</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original=" le 24/11/2014 à 15:24" datetime="2014-11-24T15:24:31+01:00" itemprop="datePublished"> le 24/11/2014 à 15:24</time>
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    Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a présenté sa démission à Barack Obama qui l'a acceptée lundi, trois semaines après la défaite du Parti démocrate aux élections de mi-mandat.

    Le président a lui-même annoncé depuis la Maison-Blanche ce changement d'importance dans son administration pour les deux dernières années de son second mandat.


    Chuck Hagel, qui n'est jamais parvenu à améliorer ses relations avec le Congrès depuis une audience de confirmation tendue au Sénat en 2013, a pris sa décision après de longues discussions entamées en octobre avec Barack Obama, a précisé un membre de l'administration ayant requis l'anonymat.

    "Un successeur va être désigné dans un bref délai et le secrétaire Hagel demeurera secrétaire à la Défense jusqu'à ce que son remplaçant soit approuvé par le Sénat", a-t-il ajouté.

    Dans une note interne de deux pages citée début novembre par le New York Times, Chuck Hagel s'interrogeait sur le bien fondé et les chances de succès de la stratégie du président en Syrie, jugeant que sa position au sujet du sort de Bachar el-Assad manquait de clarté.

    Barack Obama assure que les raids aériens de l'US Air Force contre les positions de l'Etat islamique ne font pas le jeu du président syrien, dont Washington réclame le départ.

    Dans sa déclaration depuis la Maison-Blanche, le président américain a rappelé que son secrétaire à la Défense lui "a toujours parlé franchement" et a été sincère dans ses conseils. "Ce que je peux vous dire, c'est qu'aucune divergence n'est à l'origine de cette décision. Le secrétaire ne démissionne pas pour protester et n'est pas remercié", a assuré un membre de ses services.

    Parmi les candidats à sa succession figurent Michele Flournoy, ancienne sous-secrétaire à la Défense, et Ashton Carter, ancien secrétaire adjoint au Pentagone.

    Jack Reed, sénateur démocrate du Rhode Island, est également présenté comme un possible prétendant.

    Le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, a réagi à ce départ en affirmant que le remplaçant de Chuck Hagel devrait être désigné dans le cadre d'une révision plus large de la stratégie militaire américaine.
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  • Israël: le gouvernement adopte le principe d'un Etat-nation juif
    Par RFI


    <time datetime=">14-11-24"> Publié le 24-11-2014 </time> <time datetime=">14-11-24"></time><time datetime=">14-11-24"> Modifié le 24-11-2014 à 05:19 </time>

    media Le gouvernement de Benyamin Netanyahu a approuvé dimanche 23 octobre un projet de loi qui renforce le caractère juif de l'État d'Israël. REUTERS/Gali Tibbon

    Israël Israël

    Le gouvernement israélien a adopté hier, dimanche, un projet de loi instaurant le statut légal d’Israël comme l’Etat-nation du peuple juif. Une décision qui provoque une profonde division au sein de la coalition et risque de provoquer une grave crise politique.

    Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

    Le but de cette loi : renforcer le caractère juif d’Israël qui serait désormais défini comme l'Etat national du peuple juif. Un texte adopté par le gouvernement à l'issue d'un débat houleux dimanche. Six ministres de l'aile modérée de la coalition se sont opposés à cette loi qui, selon ses détracteurs, institutionnalise les discriminations envers la population arabe du pays.

    Pour plusieurs députés arabes, il s’agit ni plus ni moins que d'inscrire ouvertement dans la législature le racisme qui sévit déjà dans la rue. Ce projet de loi doit encore recevoir l'aval de la Knesset, le Parlement israélien.

    Divisions

    En principe, il devrait être soumis en première lecture mercredi 26 novembre. Deux partis qui siègent au gouvernement ont annoncé qu'ils avaient l'intention de voter contre ce texte qu'ils considèrent comme anti-démocratique et anti-sioniste : le mouvement de la ministre de la Justice, Tzipi Livni, et Yesh Atid, du ministre des Finances Yair Lapid. Tous deux estiment que ce sont les éléments extrémistes au sein du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahu, qui ont poussé le Premier ministre israélien à promouvoir cette loi en une période particulièrement sensible.

    Si aucun compromis n'est obtenu d'ici là, Netanyahu pourrait limoger les ministres réfractaires et provoquer une crise politique qui pourrait déboucher sur des élections anticipées.

    Reconnaissance d'un Etat palestinien : « une grave erreur »

    Hier, dimanche, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a affirmé à des journalistes que « la reconnaissance d'un Etat palestinien par la France serait une grave erreur », alors que le Parlement français doit symboliquement se prononcer le 2 décembre sur cette question.


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  • La Suisse remporte sa première Coupe Davis

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-11-23T15:13:12+01:00" itemprop="datePublished">23.11.2014 à 15h13</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-11-23T18:40:09+01:00" itemprop="dateModified">23.11.2014 à 18h40</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> L'équipe suisse a remporté dimanche à Lille la première Coupe Davis de son histoire. </figure>

    Le défi n’était sans doute pas trop grand. Mais l’envie de la Suisse était assurément plus forte. Roger Federer a apporté à son pays, dimanche 23 novembre en finale de Coupe Davis, le troisième point synonyme de triomphe, et lui a ainsi offert son premier saladier d’argent, après sa victoire face à Richard Gasquet (6-4, 6-2, 6-2). Le Biterrois a été préféré au n1 français, Jo-Wilfried Tsonga, qui a reconnu souffrir d’une blessure, sans en préciser toutefois la nature.

    Gasquet semblait pourtant bien entré dans la partie, à l’image d’un premier jeu de service maîtrisé. Et ce, malgré la pression énorme pesant sur ses épaules pour remettre son équipe à égalité avec la Suisse et, du même coup, assurer sa survie dans cette finale. Si l’émotion a dû le submerger à son entrée sur le court – où une ovation telle qu’il a rarement dû en vivre dans sa carrière lui a été réservée –, il n’en laisse rien paraître. Un début de match dénué de fair-play, le public français accueillant le « maître » sous les sifflets – on n’aura d’ailleurs jamais entendu Federer se faire autant malmener lors d’un match par le public.

    FEDERER EN DÉMONSTRATION

    Sans se laisser déstabiliser, le no 2 mondial, fringant, répond sur le terrain en proposant un tennis agressif. Il fait le break dès le troisième jeu, accompagné d’un « come on ! » rageur. Le ton est donné. Dominateur dans l’échange et impérial tant au service (89 % de points gagnés en premières balles contre 66 % pour le Français) qu’à la volée, Federer s’adjuge logiquement le premier set (6-4 en quarante-quatre minutes).

    Impuissant face à un maestro expéditif et tout en démonstration, Gasquet cède son engagement d’entrée de deuxième manche. Le Suisse confirme son break d’un ace croisé. Le reste du set défile à une vitesse stratosphérique. Les 27 448 spectateurs du stade Pierre-Mauroy (nouveau record d’affluence pour une finale de Coupe Davis) ont à peine le temps de profiter du spectacle. Après s’est emparé une nouvelle fois du service de son adversaire, Roger Federer conclut son engagement d’une amortie courte croisée, et empoche le deuxième set (6-2) en seulement vingt-cinq minutes.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Richard Gasquet s'est montré impuissant, dimanche 23 novembre, en finale de Coupe Davis face au numéro deux mondial. </figure>

    Malgré les encouragements des supporteurs et les salves de « Ri-chard ! » qui ne faiblissent pas, le 26e joueur mondial ne parvient pas à inverser la tendance. Hormis une petite alerte sur son service à 2-1, « Roger » remet automatiquement la pression sur son adversaire, qui cède sur son engagement au jeu suivant. Quelques instants plus tard, il se procure une balle de double break, qu’il convertit instantanément. Une ultime amortie de revers déposée juste derrière le filet et le Suisse s’allonge à plat ventre sur la terre battue. Jeu, set et match.

    Avec cette victoire, Roger Federer remporte l’un des derniers trophées majeurs qui lui résistaient. La Suisse devient ainsi la quatorzième nation à inscrire son nom au palmarès de la Coupe Davis. Le 10e saladier français, lui, attendra.


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  • Le cataclysme fait couler de l'encre

    M le magazine du Monde | <time datetime="2014-11-23T04:30:09+01:00" itemprop="datePublished">23.11.2014 à 04h30</time> | Par

    Déluges, ouragans, sécheresses... Le changement climatique inspire les écrivains américains. Un nouveau genre, le cli-fi, sensibilise les lecteurs aux questions environnementales.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Le cinéma décline le cli-fi, climate fiction : ci-dessus,  "Noé", de Darren Aronofsky, sorti en France en avril 2014. </figure>

    Aux Etats-Unis, la fiction apocalyptique fait depuis longtemps recette. Guerre nucléaire, jugement dernier, épidémie tueuse, astéroïde destructeur, Armageddon, attaque de zombies ou invasion extraterrestre... La fin du monde est un créneau littéraire porteur qui se décline à l'infini, le plus souvent en version roman de gare.

    Aujourd'hui, la palette s'étoffe pour accueillir un nouveau sous-genre de la science-fiction qui fait fureur : le cli-fi, comprenez « climate fiction », les romans d'apocalypse climatique. Les Américains figurent pourtant parmi les plus ardents climato-sceptiques de la planète. Mais ce mouvement est en perte de vitesse. La ville de Miami, en Floride, est menacée par l'élévation du niveau des océans, les incendies ravagent chaque année davantage la Californie, les sécheresses s'abattent sur le Texas, l'ouragan Sandy a dévasté la Côte est du pays il y a deux ans... La météo finit par faire évoluer les mentalités. Et dope la production de ces œuvres mettant en scène le désastre écologique dans un avenir très proche.

    DÉLUGE DE TITRES

    Un clic sur le site Amazon débouche sur un déluge de titres catalogués « climate fiction ». Le site britannique Clifibooks.com, récemment rebaptisé Eco-fiction.com, recense la plupart des romans du genre, soit près de 250. Premiers de ces ouvrages écolo-catastrophistes, Les Quatre Apocalypses, du Britannique J. G. Ballard, remontent aux années 1960. Chaque volet de cette série est consacrée à un désastre différent, à l'origine de la destruction de la civilisation humaine : l'inondation dans Le Monde englouti ; les tempêtes dans Le Vent de nulle part ; la canicule dans Sécheresse ; la fossilisation dans La Forêt de cristal.

    Dans les années 2000, Kim Stanley Robinson, star de la science-fiction, a remis l'apocalypse climatique au goût du jour avec sa nouvelle trilogie Les 40 Signes de la pluie, 50o au-dessous de zéro et 60 Jours et après. Depuis, c'est la déferlante. Entre autres plumes du genre : Paolo Bacigalupi, avec La Fille automate (Au Diable Vauvert, 2012) et The Water Knife (non traduit, 2014) ; Saci Lloyd avec Carbon Diaries 2015 (Pocket Jeunesse, 2012) et Carbon Diaries 2017, journaux de bord d'une jeune fille de 16 ans qui vit à une époque où le Royaume-Uni a imposé des quotas sur la production de CO2 ; et la célèbre Margaret Atwood avec Le Temps du déluge (Robert Laffont, 2012). Même des auteurs à succès investissent le créneau, tels Barbara Kingsolver avec Dans la lumière (Rivages, 2013) ou Ian McEwan avec Solaire (Gallimard, 2011), sorte de farce sur fond de fonte des glaces, de fin du pétrole et d'énergies vertes.

    SENSIBILISER LES ÉTUDIANTS

    Certaines universités américaines, dont celles de l'Oregon et du Wisconsin (Milwaukee), se sont également emparées du phénomène, utilisant l'étude de ces romans pour sensibiliser les étudiants aux questions environnementales. Car c'est bien ce qu'espèrent ces auteurs et les militants, alors que les scientifiques et leurs rapports n'ont pas réussi à remuer les foules : toucher la conscience des lecteurs... ainsi que des spectateurs, le cinéma emboîtant le pas à la littérature. Dix ans après le blockbuster hollywoodien Le Jour d'après, le grand écran enchaîne désormais les superproductions catastrophiques, comme Noé (2014) ou Interstellar (sorti le 5 novembre), dont le personnage principal, interprété par Matthew McConaughey, est un astronaute chargé d'explorer d'autres systèmes solaires pour sauver une humanité à deux doigts de l'extinction.

    Pas sûr, cependant, que le phénomène garde longtemps son nom de « cli-fi ». Ce qui passait il y a quelques années encore pour de la science-fiction se rapproche désormais de la réalité. Au point que certains osent même parler de « réalisme social » au sujet de ces scénarios de catastrophe écologique.


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