• Athlétisme : record national battu et d'Europe

    égalé pour le Français Jimmy Vicaut

    04 Juil. 2015, 22h27 | MAJ : 04 Juil. 2015, 23h48
     
     
    <figure> Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), samedi 4 juillet 2015. Jimmy Vicaut savoure sa performance au meeting de Paris. <figcaption class="articleChapeau ">Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), samedi 4 juillet 2015. Jimmy Vicaut savoure sa performance au meeting de Paris. (LP/Florent Perville.)</figcaption> </figure>

    Jimmy Vicaut a amélioré le record de France du 100 m et égalé le record d'Europe en 9 sec 86, en terminant deuxième derrière le Jamaïcain Asafa Powell (9.81), ce samedi soir au stade de France lors du meeting de Paris.

     



    Vicaut, souvent blessé ces dernières années, a effacé les 9 sec 92 du Savoyard Christophe Lemaitre en finale des Championnats de France en 2011 à Albi. A 23 ans, il a égalé le record continental du Portugais Francis Obikwelu, d'origine nigériane, signé aux JO d'Athènes en 2004.

    Bien en place ligne 3, aux côtés du Jamaïcain Asafa Powell, Vicaut a tracé sa route, jusqu'à grignoter dans les derniers mètres sur le Jamaïcain, signe d'une force nouvelle. «Mon départ aurait pu être mieux mais je suis à côté de Powell et je me dis : putain je vais vite ou quoi ?», s'exclamait Vicaut peu après. «Je suis content d'avoir égalé le record d'Europe, c'est fait aussi pour le record de France», s'est-il réjoui.

    Le protégé de Guy Ontanon prend date dans la perspective des Mondiaux de Pékin (22-30 août). Avec le chrono réalisé ce samedi, Vicaut, devenu le premier français champion d'Europe du 60 m en 2013 à Göteborg, est actuellement le 4e meilleur performeur mondial de la saison.

     

    Lavillenie battu
    Le perchiste Renaud Lavillenie, qui restait sur 6 victoires consécutives à Paris, a été battu samedi en échouant par trois fois à 5,86 m, une déception pour le recordman du monde à l'occasion de la 8e étape de la Ligue de diamant d'athlétisme. Le concours avait pourtant bien débuté pour le champion olympique, impérial pour son entrée dans le concours à 5,71 m. Mais le Clermontois a «manqué de fraîcheur. J'ai senti que je n'arrivais à accélérer sur le fin de mon élan», a-t-il expliqué. Au final, trois essais quasiment identiques et manqués à 5,86 m, synonyme de fin de concours anticipée et d'une inhabituelle 5e place. «Je ne suis pas là pour faire ce genre de concours. Mais ça fait partie du jeu de perdre», a ajouté le champion olympique et recordman du monde, qui reste néanmois l'énorme favori des Mondiaux de Pékin (22-30 août). C'est le Grec Konstantinos Filippidis qui s'est finalement imposé avec 5,91 m, devant le Brésilien Thiago Braz (5,86 m). Les deux hommes ont tenté tous deux de franchir 6,01 m, sans succès. Le Français Kévin Ménaldo a amélioré son record personnel en franchissant 5,81 m et termine 4e. Le médaillé de bronze des championnats d'Europe de Zurich l'an dernier prend ainsi position dans le top 10 mondial cette année.


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    Fin des "Guignols" : Pierre Lescure

    claque la porte de Havas

    L'ancien président de Canal+ a démissionné du conseil d'administration du groupe publicitaire dont Vincent Bolloré est le principal actionnaire.

    Publié le <time datetime="2015-07-02T18:08" itemprop="datePublished">02/07/2015 à 18:08</time> - Modifié le <time datetime="2015-07-03T11:47" itemprop="dateModified">03/07/2015 à 11:47</time> | Source Le Point.fr
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    "J'ai démissionné de Havas en apprenant la nouvelle qu'il y avait une menace de suppression de l'émission", explique Pierre Lescure au sujet des rumeurs selon lesquelles Vincent Bolloré aurait décidé de mettre les marionnettes de Canal+ à la retraite.AFP©Loic Venance

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    L'ancien président de Canal+ Pierre Lescure a démissionné du conseil d'administration du groupe publicitaire Havas pour protester contre le souhait prêté à Vincent Bolloré de supprimer l'émission satirique Les Guignols de l'info de Canal+, a-t-il indiqué dans un entretien accordé jeudi aux Échos et diffusé en ligne. "J'ai démissionné de Havas en apprenant la nouvelle qu'il y avait une menace de suppression de l'émission", explique Pierre Lescure au sujet des rumeurs selon lesquelles le patron de Vivendi, Vincent Bolloré,  qui goûterait peu la liberté de ton des marionnettes de Canal+, aurait décidé de les mettre à la retraite.

    Cette éventualité, non confirmée pour l'instant, a été évoquée par plusieurs médias mercredi et a provoqué depuis de nombreuses réactions de soutien, tant sur les réseaux sociaux que de la part du monde politique. "Hier (mercredi), j'ai commencé à retweeter des tweets parlant du possible arrêt de l'émission et puis je me suis dit que je ne pouvais pas décemment le faire, et donc j'ai démissionné", révèle Pierre Lescure, qui a été PDG de Canal+ entre 1994 et 2002, avant d'être débarqué par Jean-Marie Messier, alors patron de Vivendi.

    "C'est aussi pour avoir, le cas échéant, la liberté de m'exprimer. J'espère que je n'aurai pas à le faire..." ajoute l'actuel président du Festival de Cannes au sujet de sa démission du conseil d'administration de Havas, groupe dont Vincent Bolloré est le principal actionnaire et le président du conseil de surveillance. Le groupe Bolloré possède également 60 % du capital de Havas. Pierre Lescure était également un proche de l'ancien directeur des programmes de Canal+, Alain de Greef, décédé lundi, qui était à l'origine de la création des Guignols de l'info en 1988. Diffusée du lundi au vendredi, en clair et en public, pendant sept minutes (avec un résumé hebdomadaire le dimanche), l'émission satirique emploie 300 personnes.


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    Clap de fin pour "Le Grand Journal"

    EXCLUSIF. Selon nos informations, la première décision du nouveau numéro deux de Canal+ sera d'arrêter l'émission présentée par Antoine de Caunes.

    Publié le <time datetime="2015-07-03T18:11" itemprop="datePublished">03/07/2015 à 18:11</time> - Modifié le <time datetime="2015-07-03T20:15" itemprop="dateModified">03/07/2015 à 20:15</time> | Source Le Point.frlien
    <figure class="man full-width-img" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="art-caption" itemprop="copyrightHolder">

    Le présentateur du "Grand Journal" Antoine de Caunes et son équipe ne sont pas reconduits pour la rentrée 2015-2016.AFP©BERTRAND GUAY

    </figcaption></figure></header> <aside class="like-aside-left mw100 sticky" data-sticky="top:90px" id="aside-left" style="top: 49px;"> </aside>

    Les choses vont (très) vite à Canal+ ! Rodolphe Belmer débarqué en milieu d'après-midi, Les Guignols de l'info confirmés, mais dans un format et à un horaire qui restent à définir, c'est maintenant au Grand Journal de faire les frais de la révolution de palais dans la chaîne cryptée. Maxime Saada, le nouvel homme fort de l'entreprise nommé directeur général à la place de Belmer, devrait, selon nos informations, annoncer dans les heures à venir à Renaud Le Van Kim et à ses équipes que l'émission ne sera pas reconduite l'année prochaine. Le rendez-vous, facturé 120 000 euros par jour, ne répond plus aux attentes des abonnés ni à celle des téléspectateurs en clair. Le talk-show a dévissé sous le million de téléspectateurs, et même parfois sous les 900 000, là où, il y a deux ans, il comptait plus de 1,2 million d'aficionados.

    Cette annonce permettrait, si elle est confirmée, à Canal de revoir substantiellement à la baisse son coût de grille et de justifier un déplacement (une déprogrammation) des Guignols. Antoine de Caunes et la quasi-totalité de son équipe ne retrouveront pas l'antenne l'année prochaine. En interne, Maïtena Biraben jouit d'une bonne cote pour relever le gant, mais le transfert d'un poids lourd venu d'une autre chaîne sera très attentivement étudié...

    Rodolphe Belmer rechignait à prendre ces décisions radicales. Passif devant l'érosion de l'audience et la baisse du taux de satisfaction des abonnés, il paye son attentisme. D'autant que, selon une source interne, les abonnés pointaient du doigt la baisse de qualité de la tranche 19 heures-20 h 30. Or, cet indicateur est crucial pour Canal+, car il préfigure les reconductions d'abonnements. Le Petit Journal présenté par Yann Barthès et produit par Laurent Bon semble aujourd'hui le grand vainqueur de cette journée mortelle pour les cadres et les programmes de la chaîne...


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    La Tunisie déclare l'état d'urgence face à un « danger imminent »

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    Le chef de l'Etat tunisien, Béji Caïd Essebsi, lors d'une conférence de presse samedi 4 juillet. </figure>

    Le président tunisien Beiji Caïd Essebsi a décrété samedi 4 juillet l'état d'urgence huit jours après l'attaque djihadiste contre la station balnéaire d'El-Kantaoui près de Sousse, sur le littoral de l'Est tunisien, qui a coûté la vie à 38 touristes étrangers, principalement britanniques. M. Essebsi a justifié sa décision dans un discours solennel à la nation, retransmis en direct à la télévision nationale, en invoquant l'existence « d'un danger imminent » pesant sur la sécurité du pays. Cette menace, a-t-il précisé, « nécessite le déploiement de toutes les unités sécuritaires de la police, de la garde nationale et de l'armée ».

    Dans les jours qui avaient suivi l'attaque de Sousse, le président avait exprimé ses réticences à recourir à pareil régime d'exception mais il semble s'y être résolu après avoir pris connaissance de menaces persistantes. « Cette décision fait suite à une évaluation de la situation sécuritaire selon laquelle de nouveaux attentats demeurent possibles », commente Hedi Yahmed, analyste de la mouvance djihadiste tunisienne. « Nos informations ainsi que celles fournies par des pays amis montrent que la fréquence des menaces a augmenté », confirme au Monde Kamel Jendoubi, le ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile.

    Lire aussi : Interpellations après l’attentat de Sousse en Tunisie, des liens établis avec l’attaque du Bardo

    « Utiliser l'armée comme force d'appoint aux forces de la police »

    En vertu d'un décret datant de 1978, l'état d'urgence renforce les pouvoirs des gouverneurs — dépendant du ministère de l'intérieur — en matière d'ordre public. Il est valable pour une durée d'un mois, renouvelable. « La proclamation de l'état d'urgence nous permet principalement d'utiliser l'armée comme force d'appoint aux forces de la police », précise Kamel Jendoubi. La Tunisie avait déjà vécu sous ce régime de l'état d'urgence du 14 janvier 2011 (soit le jour même du départ forcé de l'ex-dictateur Zine El-Abidine Ben Ali) au 6 mars 2014. Cette période correspond aux turbulences d'une transition postrévolutionnaire qui a finalement débouché sur l'adoption d'une Constitution en janvier 2014.

    Depuis le printemps 2015, la Tunisie est confrontée à une menace djiahdiste jusque-là inconnue dans son ampleur. Alors qu'elle était jusque-là confinée dans les maquis des monts Chaambi et Semmama près de la frontière algérienne, elle a pris la forme ces dernières semaines d'un terrorisme urbain visant précisément des touristes étrangers avec l'objectif affiché de déstabiliser l'économie du pays. Au lendemain de l'attaque du 18 mars contre le musée du Bardo à Tunis (22 morts dont 21 étrangers), le gouvernement tunisien pensait avoir démantelé le réseau responsable de la plus grande opération terroriste jamais réalisée dans la capitale. Or l'enquête n'est guère allée très loin. Admettant les insuffisances de l'appareil sécuritaire tunisien, le président Essebsi a déclaré samedi : «Nous avons cru que l’attaque de Bardo était la dernière mais malheureusement il y a eu l’attaque de Sousse ». Les deux attaques ont été revendiquées par l'Etat islamique (EI).

    Une étape nouvelle pour la Tunisie

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    Une minute de silence avait été observée le 3 juillet dans la ville de Sousse, où une attaque terroriste avait fait 38 morts parmi des touristes. </figure>

    Selon Amna Guellali, la directrice du bureau de Human Rights Watch (HRW) pour la Tunisie, cette proclamation de l' état d'urgence marque une étape nouvelle pour la Tunisie. « Entre 2011 et 2014, l'état d'urgence avait été appliqué avec un certain relâchement, explique-t-elle. Mais ce sera autre chose cette fois-ci. Car il y a d'une part l'aggravation de la menace terroriste, en ville en particulier. Et d'autre part, l'opinion publique pousse dans le sens du resserrement de la vis sécuritaire ». Mme Guellali anticipe une application « plus draconienne » des dispositions autorisées par l'état d'urgence, notamment celles accordant des « pouvoirs exorbitants et exceptionnels » aux gouverneurs en matière de contrôle de la presse, de manifestations, d'associations, de liberté de mouvements etc...

    Au lendemain de l'attaque de Sousse, le premier ministre tunisien Habib Essid avait annoncé un train de mesures sécuritaires parmi lesquelles la fermeture de 80 mosquées échappant au contrôle de l'Etat. La police a commencé ces derniers jours à fermer certaines de ces mosquées rattachées à la mouvance salafiste ou à destituer leurs imams. Ces décisions ont suscité des réactions hostiles parmi les fidèles, notamment à Sousse et Sidi-Bouzid. Ce début d'agitation a, selon l'analyste Hedi Yahmed, pesé dans la décision du président Essebsi de recourir à l'état d'urgence.

    Lire aussi : En Tunisie, le premier ministre reconnaît des erreurs lors de l’attentat de Sousse

    L'enquête policière sur l'attaque de Sousse a conduit à l'arrestation de huit personnes, dont une femme. Cette équipe est liée à celle qui a perpétré l'assaut du musée du Bardo le 18 mars. Le groupe s'est formé dans un camp de djihadistes tunisiens dans la localité libyenne de Sabratha, à une centaine de kilomètres de la frontière tunisienne. Deux personnes sont toujours recherchées. Elles seraient parvenues à regagner la Libye, selon le ministère tunisien de l'intérieur.

    Plusieurs responsables tunisiens, dont le gouverneur de Sousse, ont par ailleurs été limogés après l'attentat du 26 juin, a indiqué samedi un conseiller du premier ministre. Tout « comme il y a eu des défaillances sécuritaires, il y a eu des défaillances politiques », a déclaré Dhafer Néji, conseiller en communication auprès du chef du gouvernement.

    </article>

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  • TELEVISION Vincent Bolloré l’a affirmé ce vendredi lors d’une réunion du comité de groupe de Vivendi…

    Les «Guignols» ne vont pas disparaître mais le format et l'horaire n'ont pas encore été décidés pour la rentrée

     

     

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> La marionnette "PPD" sur le plateau de l'émission satirique "Les Guignols de l'info", en 2009 <figcaption>La marionnette "PPD" sur le plateau de l'émission satirique "Les Guignols de l'info", en 2009 - Stephane de Sakutin AFP</figcaption> </figure>

     

     

    A.G. avec AFP

    Les Guignols ne vont pas partir à la retraite. Le patron de Vivendi, Vincent Bolloré, a affirmé vendredi qu’il ne voulait pas supprimer Les Guignols de l’info de l’antenne de Canal +, lors d’une réunion du comité de groupe de Vivendi, a-t-on appris de sources proches du dossier.

    Vincent Bolloré a assuré qu’il « n’était pas question de supprimer Les Guignols », a-t-on précisé de source syndicale, confirmant des informations de Télérama et de L’Obs. « Les Guignols font partie du patrimoine de Canal + qui a été, je le rappelle, créé par Havas il y a 30 ans » et « il est hors de question de se priver de cet atout qui est la propriété du groupe », affirme l’homme d’affaires breton. Vincent Bolloré a toutefois indiqué que le format et l’horaire n’avaient pas encore été décidés. Si beaucoup se réjouissent de retrouver les Guignols à la rentrée, les principaux intéressés quant à eux semblent s’inquiéter du futur format du programme, comme en fait part un journaliste du Monde sur Twitter :

    Forte mobilisation contre la disparition des marionnettes

    L’hypothèse d’une disparition des Guignols a provoqué ces derniers jours une forte mobilisation sur les réseaux sociaux, ainsi que dans les médias et le monde politique. En marge de son déplacement en Afrique, François Hollande a jugé vendredi que « le temps où le président de la République disait ce qu’il y avait dans les programmes est révolu, mais la dérision, la caricature, ça fait partie du patrimoine ».
     
    Selon plusieurs médias, Vincent Bolloré apprécierait peu la liberté de ton des marionnettes de Canal + et envisageait l’arrêt de l’émission. L’homme d’affaires aurait proposé à plusieurs humoristes, dont Florence Foresti, de se produire à la place des Guignols.


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