-
<header>
La vidéo d'une exécution de masse à Palmyre,
publiée par le groupe EI
C'est devenu une habitude. Le groupe Etat islamique vient d epublier une nouvelle vidéo de propagande dans laquelle il exécute des soldats syriens.
Source AFPPublié le <time datetime="2015-07-04T19:40" itemprop="datePublished">04/07/2015 à 19:40</time> | Source Le Point.frlienUn site de propagande djihadiste, photo d'illustration. ©SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA
</figcaption></figure></header> <aside class="like-aside-left mw100 sticky" data-sticky="top:90px" id="aside-left" style="top: 49px;"> </aside>Le groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI) a diffusé samedi une vidéo montrant 25 soldats du régime syrien exécutés par des adolescents dans l'amphithéâtre de la cité antique de Palmyre.
Des adolescents aux commandes
La vidéo d'une dizaine de minutes, diffusée par l'antenne de l'EI de la province de Homs, montre une exécution qui se serait déroulée peu après la prise le 21 mai par les djihadistes de la ville de Palmyre (centre), qui abrite des ruines antiques mondialement connues et classées par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
On y voit 25 soldats en uniforme vert et brun être tués à bout portant dans le théâtre devant un immense drapeau noir et blanc du groupe suspendus aux ruines. Les auteurs de l'exécution, habillés en tenue de camouflage, semblent être des adolescents, dont certains très jeunes.
Des soldats alaouites
Plusieurs dizaines d'hommes, accompagnés de quelques enfants, assistent à la scène, assis dans les gradins de l'amphithéâtre, selon la vidéo.
Avant l'exécution, un jeune jihadiste accuse les soldats d'être des "Nossaris", un terme péjoratif donné aux alaouites, la communauté dont est issu le président Bachar al-Assad. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait fait état le 27 mai de l'exécution d'une vingtaine de combattants du régime dans le théâtre romain.
Une arme de propagande
L'EI a diffusé de multiples vidéos d'exécution par des méthodes barbares depuis que ce groupe ultra-radical a pris le contrôle de larges pans de territoire en Syrie et en Irak, où il a proclamé un "califat". Ces vidéos insoutenables sont devenues sa principale arme de propagande.
Le 23 juin, une vidéo montrait ainsi l'exécution particulièrement cruelle de 16 hommes présentés comme des "espions", dont certains meurent noyés dans une cage plongée dans une piscine.
votre commentaire -
<article><header>
L'état d'urgence décrété en Tunisie
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi, le 28 juin 2015 à Tunis (c) Afp<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article>Tunis (AFP) - Le chef de l'Etat tunisien Béji Caïd Essebsi a décrété samedi l'état d'urgence, huit jours après un attentat sanglant qui a tué 38 touristes dans un contexte de menace jihadiste croissante.
"Le président décrète l'état d'urgence en Tunisie et s'adressera à la nation à 17H00 (16H00 GMT)", a indiqué à l'AFP la cellule de communication de la présidence, sans en préciser les raisons.
La mesure d'exception sera appliquée sur tout le territoire tunisien pour 30 jours renouvelables, a précisé à l'AFP le porte-parole de la présidence, Moez Sinaoui.
Les Tunisiens ont récemment vécu plus de trois ans sous état d'urgence, qui avait été instauré en janvier 2011, juste avant la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali dans la foulée du soulèvement qui avait lancé "le Printemps arabe". Il avait été sans cesse renouvelé avant d'être levé en mars 2014.
L'état d'urgence accorde des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il est décrété en Tunisie "soit en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public, soit en cas d’événements présentant par leur gravité le caractère de calamité publique".
Il donne notamment le droit aux autorités d'interdire les grèves et les réunions "de nature à provoquer ou entretenir le désordre".
Il autorise également les autorités à procéder à "des perquisitions à domicile de jour et de nuit et (à) prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature".
- Interrogations -
La Tunisie, qui fait face depuis sa révolution à une progression de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, a été frappée par deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) en l'espace de trois mois.
Cinquante-neuf touristes étrangers y ont péri: 21 au musée du Bardo, à Tunis, en mars, et 38 dans un hôtel en bord de mer à Port El Kantaoui le 26 juin.
L'annonce de la proclamation de l'état d'urgence plus d'une semaine après l'attentat suscitait samedi des interrogations en Tunisie.
"Pourquoi huit jours après? Y a-t-il de nouvelles informations sur un nouvel attentat? Et comment va-t-il être appliqué sur le terrain?", s'est interrogé l'analyste tunisien indépendant Selim Kharrat.
"Car l'état d'urgence peut être un excellent outil de répression. Cela dépendra de la volonté politique", a-t-il averti.
Le porte-parole de la présidence s'est voulu rassurant, en rappelant que la Tunisie avait déjà vécu sous état d'urgence pendant plus de trois ans. "A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. (Mais) ce sera fait dans le respect de la loi, pour une durée déterminée", a assuré M. Sinaoui.
- Carences -
Après l'attentat de Port El Kantaoui, la Tunisie a annoncé qu'elle allait déployer des agents de sécurité armés supplémentaires pour sécuriser plages et sites touristiques.
"Plus de 1.400 policiers sont éparpillés à travers les zones touristiques pour protéger les hôtels" et les plages, a indiqué le Premier ministre Habib Essid vendredi à la BBC.
M. Essid a dans le même temps reconnu que la police avait été trop lente lors de l'attentat de Port El Kantaoui, premier aveu officiel de défaillances sécuritaires.
Et mercredi soir, jour de l'entrée en vigueur du plan "exceptionnel" annoncé par les autorités, le ministre de l'Intérieur avait lui-même constaté des carences à Hammamet, grande station balnéaire au sud de Tunis.
Les autorités ont par ailleurs annoncé l'arrestation de huit personnes, dont une femme, après l'attentat. M. Essid a précisé qu'il s'agissait d'"amis" du tueur qui vivaient avec lui à Kairouan (centre), où il étudiait, et de membres de sa famille originaires de Siliana (nord-ouest), la région où vivent ses parents.
Ils sont soupçonnés d'avoir "collaboré avec lui dans la préparation de son acte terroriste", selon M. Essid.
Samedi, les cinq dernières dépouilles de Britanniques tués dans l'attaque ont été rapatriées au Royaume-Uni. Outre les 30 victimes britanniques, trois Irlandais, deux Allemands, une Belge, une Portugaise et une Russe ont péri.
Selon les autorités tunisiennes, l'auteur de l'attentat, un étudiant de 23 ans, s'était formé au maniement des armes dans un camp en Libye, pays livré au chaos et séparé de la Tunisie par une frontière poreuse.
votre commentaire -
<section class="grid-420 fleft" id="content-list-top-left"></section> <section class="grid-200 fleft" id="content-list-top-right"></section> <section class="grid-620 d-inline" id="content-list-top">
Tunisie : des responsables limogés,
l'état d'urgence décrété
A lire aussi<article class="teaser sz14"><figure class="figure "></figure>Attentat sur une plage de Tunisie : au moins 37 morts et 36 blessés
</article><article class="teaser sz14"><figure class="figure "></figure>Attentat en Tunisie : au moins 38 morts, des milliers de touristes quittent le pays
</article><article class="teaser sz14"><figure class="figure "></figure>Tunisie : plusieurs arrestations en lien avec l'attentat
</article></section><aside class="sz12 tag c1 aside175148 ombre1">Afrique
Une semaine après l'attentat sanglant dans un hôtel de Sousse, le président tunisien a décrété ce samedi, l'état d'urgence dans le pays. Le gouverneur de Sousse a également été limogé.
Le chef de l'Etat tunisien Béji Caïd Essebsi a décrété ce samedi l'état d'urgence après l'attentat sanglant qui a tué 38 touristes le 26 juin. "Le président s'adressera à la nation à 17h", a indiqué la présidence tunisienne.
L'état d'urgence renforce à titre temporaire les pouvoirs de l'armée et des forces de sécurité tout en restreignant le droit de rassemblement sur la voie publique.
Il avait été levé en Tunisie en mars 2014, après avoir été sans cesse renouvelé depuis janvier 2011 et la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali, dans la foulée du soulèvement qui avait lancé "le Printemps arabe".
Le gouvernement a par ailleurs annoncé qu'il allait fermer 80 mosquées considérées comme illégales ou accusées de diffuser des discours extrémistes.Des responsables limogés
Plusieurs responsables tunisiens, dont le gouverneur de Sousse, ont été limogés a indiqué également un conseiller du Premier ministre. Tout "comme il y a eu des défaillances sécuritaires, il y a eu des défaillances politiques", a déclaré Dhafer Néji, conseiller en communication auprès du chef du gouvernement, en ajoutant que le gouverneur de Sousse, région où a été perpétré l'attentat, avait été démis de ses fonctions, ainsi que des responsables policiers.
Une semaine après l'attentat de Sousse
Trente-huit touristes étrangers, britannique pour la majeure partie d'entre eux, ont été tués le 26 juin sur la plage de l'hôtel Imperial Marhaba, avant que l'auteur de l'attaque soit abattu. Jeudi, le gouvernement a annoncé l'arrestation de 12 personnes soupçonnées d'être liées à cette attaque, précisant que deux autres suspects étaient encore recherchés.
Dans une interview vendredi à la BBC, le Premier ministre Habib Essid a reconnu que la police avait été trop lente lors de l'attentat de Port El Kantaoui, premier aveu officiel de défaillances sécuritaires.
votre commentaire -
<header>
Canicule. Déjà 50 km de bouchons
et 32°C en Rhône-Alpes
Pour les premiers grands départs en vacances des juillettistes ce samedi matin, des bouchons commencent à se former autour de Lyon et Valence. Et la chaleur est déjà là.
Selon Bison Futé, il y avait en matinée 50 km de bouchons cumulés en Rhône-Alpes, classé rouge dans le sens des départs, soit un peu plus que l'an dernier à la même heure.
La principale perturbation se trouvait sur l'A7 à hauteur de Valence, mais la circulation était aussi difficile sur l'A6 en amont du tunnel de Fourvière qui traverse Lyon.
Bison futé invite à ralentir
Avec le trafic qui se densifiait dans la matinée, Bison Futé a mis en place une régulation de vitesse en vallée du Rhône dans le sens Nord-Sud sur l'autoroute A7, entre Ternay et Orange. Elle consiste à prescrire un abaissement de la vitesse (de 130 km/h à 110 ou 90 km/h) avant que le trafic ne s'engorge.
« Abaisser la vitesse maximale à 110 voire 90 permet d'avoir des flux plus homogènes. On apaise le trafic en évitant les changements de file qui créent les microperturbations propices aux bouchons », a expliqué à l'AFP Pascal Aubert, chef du département gestion de la route chez Vinci Autoroutes
Une option très efficace, car « on diminue les accidents de 30% et les bouchons de 20% », selon M. Aubert.
En Ile-de-France aussi
En Ile-de-France, également classée rouge pour les départs, la circulation s'intensifiait avec 32 km de bouchons relevés. La principale difficulté se situait sur l'A10, de Wissous à Champlan, en direction de la province.
Sa femme, son fils et sa glacière
Sur l'A6, au péage de Fleury-en-Bière (Seine-et-Marne) au sud de Paris, Michel est parti avec sa femme, son petit-fils et « la glacière » à 6 h de Tourcoing (Nord), pour éviter la chaleur et les embouteillages. Il est en route pour « la campagne », dans le Cher.
« On a prévu un peu plus d'eau que d'habitude et on part un peu plus tôt aussi », confiait-t-il, observant avoir croisé de nombreux radars. « Je me doutais qu'il y aurait plus de contrôles aujourd'hui ». Mais ça, il est « plutôt pour ».
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est lui aussi rendu au péage de Fleury-en-Bière, où il a annoncé une baisse de 5% de la mortalité sur les routes en juin, soit la deuxième diminution mensuelle sur les six premiers mois de l'année.
<figure class="tag-photo img-caption"> <figcaption> Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est lui aussi rendu au péage de Fleury-en-Bière, où il a annoncé une baisse de 5% de la mortalité sur les routes en juin. | AFP</figcaption> </figure>On a fait la route « à la fraîche »
Sur l'aire d'autoroute de Saint-Rambert-d'Albon (Drôme), sur l'axe Lyon-Marseille, Patrick Blondieau confiait, en pleine pause petit-déjeuner avec ses enfants, être parti « à 1 heure du matin ». « On a fait la route à la fraîche et, pour l'instant, ça va. Il y avait à Lyon un peu de plus de monde, mais ça va. Sinon, on fait une petite pause déjeuner tranquille, on est en vacances. Donc, on va pas se stresser comme au boulot ! »
La SNCF distribue de l'eau
Au niveau ferroviaire, la circulation était fluide samedi matin, selon la SNCF. « Il fait très chaud, c'est inconfortable mais on a prévu des espaces familles dans les grandes gares, et on distribue des bouteilles d'eau », assurait un porte-parole de la SNCF.
<figure class="tag-photo img-caption"> <figcaption> « Il fait très chaud, c'est inconfortable mais on a prévu des espaces familles dans les grandes gares, et on distribue des bouteilles d'eau », assurait un porte-parole de la SNCF. | AFP</figcaption> </figure><footer class="rs_skip">
</footer>
votre commentaire -
Yanis Varoufakis accuse les créanciers
de la Grèce de «terrorisme»
<figure class="fig-photo"> <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">Le ministre grec des Finances reproche, dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo, aux créanciers d'avoir forcé la Grèce à fermer les banques, qui rouvriront mardi, «quelque soit le résultat du référendum».
«Ce qu'ils font avec la Grèce a un nom: terrorisme», accuse Yanis Varoufakis dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo, samedi 4 juillet. Le ministre grec des Finances reproche également aux créanciers de la Grèce de vouloir «humilier les Grecs», qui se prononceront lors du référendum de dimanche sur leurs dernières propositions de réformes.
<aside class="fig-embed fig-exergue fig-media-gauche fig-exergue-gauche">
«Pourquoi est-ce qu'ils nous ont forcés à fermer les banques ? Pour insuffler la peur aux gens.»
</aside>«Pourquoi est-ce qu'ils nous ont forcés à fermer les banques? Pour insuffler la peur aux gens. Et quand il s'agit de répandre la peur, on appelle ce phénomène le terrorisme», développe le ministre en parlant de la politique menée par les créanciers d'Athènes, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l'Union européenne. Il a d'ailleurs affirmé que, quelque soit le résultat du référendum, les banques grecques rouvriront mardi.
Faute d'être parvenu à un accord avec les créanciers sur une prolongation d'un programme d'aide financière au-delà du 30 juin, le gouvernement de gauche radicale grec a annoncé la fermeture des banques et le contrôle des capitaux jusqu'au 6 juillet.
Quel que soit le résultat du référendum de dimanche - le Premier ministre Alexis Tsipras appelle à voter non, le
<aside class="fig-embed fig-exergue fig-media-droite fig-exergue-droite">
«il y aura un accord avec les créanciers, j'en suis complètement et absolument convaincu.»
</aside>président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, oui - les banques du pays rouvriront et «il y aura un accord avec les créanciers, j'en suis complètement et absolument convaincu. L'Europe a besoin d'un accord, la Grèce a besoin d'un accord, de sorte que nous arriverons à un accord», assure Yanis Varoufakis. Si le oui l'emporte, le ministre affirme qu'Alexis Tsipras se rendra à Bruxelles et trouvera un accord. Même si cette réponse du peuple grec menacera la démocratie car elle signifiera que la peur l'a emporté, dit Yanis Varoufakis dans El Mundo.
Le ministre des Finances, qui répète qu'en cas de victoire du oui répète qu'il démissionnera, accuse aussi ses opposants de vouloir faire de «la Grèce un exemple pour les autres» à l'heure où en Espagne le parti de gauche radicale Podemos, allié du grec Syriza, monte en puissance à l'approche d'élections législatives.
«Je crois que dans toute l'Europe il y a besoin de partis comme Syriza et Podemos, des partis à la fois critiques à l'égard du système mais en même temps pro-européens et démocrates. Ceux qui nous détestent veulent nous faire passer pour anti-européens, mais non, ce n'est pas vrai, nous ne le sommes pas.»
Ce dimanche, Le Figaro vous permettra de suivre toute l'actualité autour du référendum en Grèce. Dès 8h30, connectez-vous sur notre site et consultez notre Live. Photos, tweets, vidéos, analyses, réactions… nos journalistes recueilleront tout ce qu'il faut savoir pour suivre et comprendre cette journée cruciale pour la Grèce et pour l'Europe.
votre commentaire