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Air France : le plan social peut-être évité, dit Manuel Valls
<time datetime="2015-10-14T20:45:00" itemprop="datePublished" pubdate="pubdate">Publié le 14/10/2015 à 20h45 lien </time>
Le Premier ministre a rencontré l'ensemble des syndicats de la compagnie aérienne, qui semblent prêts à aller de l'avant. Si un compromis est trouvé, le 'plan B' pourrait être revu, estime Manuel Valls...
(Boursier.com) — Le plan 'B' proposé par la direction d'Air France - faute d'accord avec les syndicats de pilotes - au début du mois et qui prévoit la suppression de 2.900 postes d'ici 2017 "peut-être évité", a estimé ce mercredi devant les députés, le Premier ministre, Manuel Valls, à l'occasion de la séance de questions posées au gouvernement...
Cela supposera une reprise du dialogue social, "et c'est le cas depuis quelques jours et je m'en réjouis", a-t-il fait valoir. "Chacun doit prendre ses responsabilités, à commencer par les pilotes pour que ne pèse pas sur l'ensemble des autres salariés, le poids des choix qui seront faits", a ajouté le Premier ministre.
Pas d'intervention dans le cadre de l'enquête
A la question posée par le député François Asensi (GDR) : "Allez-vous demander à Air France de lever les poursuites contre les salariés d'Air France ? Manuel Valls lui a opposé une fin de non-recevoir. "Nous prenons pleinement nos responsabilités (...) mais je ne peux pas affirmer ici la nécessité de l'indépendance de la justice (...) et vous dire 'oui' je vais agir pour empêcher je ne sais quelle action", a déclaré le Premier ministre.
Les cinq salariés d'Air France qui ont été placés en garde à vue en début de semaine dans le cadre de l'enquête sur les violences du 5 octobre dernier doivent en effet être jugés le 2 décembre prochain pour violences en réunion par le tribunal correctionnel de Bobigny. Ils encourent jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende...
— ©2015,
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Ce qui est reproché aux cinq salariés d’Air France
mis en cause pour « violences en réunion »
LE MONDE | <time datetime="2015-10-14T06:54:00+02:00" itemprop="datePublished">14.10.2015 à 06h54</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-14T10:57:21+02:00" itemprop="dateModified">14.10.2015 à 10h57</time> | Par Soren Seelow
Le responsable des ressources humaines Xavier Broseta, torse nu, est évacué par des agents de
sécurité lors du conseil d'entreprise d'Air France à Roissy le 5 octobre 2015. JACKY NAEGELEN / REUTERS
Cinq salariés d’Air France, accusés d’avoir malmené, au milieu d’une foule de manifestants, deux cadres de la compagnie lors du Comité central d’entreprise du 5 octobre, seront jugés le 2 décembre pour « violences en réunion ». Leur convocation leur a été notifiée mardi 13 octobre par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis), à l’issue de plus de trente heures de garde à vue. Quatre d’entre eux avaient été interpellés à leur domicile, lundi à 6 heures du matin, dans des conditions critiquées par le monde syndical et plusieurs responsables politiques de gauche.
Les mis en cause, pour la plupart magasiniers, sont âgés de 35 à 48 ans. Quatre d’entre eux travaillent dans la branche Cargo d’Air France, qui a connu de sévères restructurations ces dernières années : ses effectifs ont été réduits de 40 % et sa flotte est passée de 11 à 2 avions. Le cinquième, salarié chez Air France Industrie, s’occupe de la maintenance des appareils. Tous participaient le 5 octobre à une manifestation contre un plan de restructuration prévoyant 2 900 suppressions de postes au sein de la compagnie.
Lire aussi : Air France, 15 ans de perte de vitesse
La vérité judiciaire ne conforte pas toujours l’impression médiatique : aucun de ces salariés ne sera jugé pour avoir lacéré la chemise des deux cadres d’Air France, dont les lambeaux immortalisés par les caméras de télévision sont devenus l’emblème de ce conflit social. Ces vêtements « ont pu être arrachés aussi bien par des manifestants que par les vigiles qui tentaient d’exfiltrer les deux hommes », explique une source proche du dossier.
Cinq « points de violence »
Les hommes de la police aux frontières de Roissy, chargée de l’enquête, ont donc concentré leurs investigations sur cinq « points de violence » pour lesquels des auteurs ont pu être identifiés. Les faits visés par la procédure, qui ont entraîné de simples contusions, ne viennent pas confirmer l’impression de « lynchage » laissée par les images. Mais le fait qu’ils aient été commis au milieu d’une foule suffit à corroborer le sentiment de danger ressenti par les victimes et justifie pour la justice la circonstance aggravante de « violences en réunion ».
Le premier « moment de violence » retenu par la procédure ne concerne par un cadre de la compagnie, mais l’un des neuf agents de sécurité ayant porté plainte. Aux alentours de 10 h 30, une centaine de manifestants fait irruption dans la salle de réunion du CCE. Plusieurs vigiles, aidés par des responsables syndicaux, tentent alors d’exfiltrer Pierre Plissonnier, responsable de l’activité long courrier, et Xavier Broseta, le DRH. C’est à cet instant que le responsable de la sécurité incendie de la compagnie est projeté contre un mur par quatre salariés pour permettre le « passage en force » d’autres manifestants cherchant à retenir les deux cadres. Le vigile a identifié un de ses « agresseurs », qui sera jugé pour ces faits.
Le deuxième mis en cause est poursuivi pour avoir violemment poussé dans le dos Pierre Plissonnier, tandis que ce dernier tentait de quitter la salle de réunion sous bonne escorte. Durant son audition, ce salarié de la branche Cargo a affirmé avoir « trébuché », poussé par la foule, ce qui semble peu évident au regard des extraits vidéo fournis aux enquêteurs par TF1. Toujours dans l’enceinte du bâtiment, un autre salarié de la branche Cargo attrape alors Pierre Plissonnier par la chemise pour l’empêcher de sortir. Le vigile qui l’a identifié a précisé qu’il « sentait l’alcool ». Lors de son audition, l’intéressé a reconnu avoir attrapé le cadre « par le col », mais sans lui « porter de coups ».
Une fois sortis du bâtiment, les deux cadres sont pris à partie par la foule. C’est à ce moment que leurs chemises sont mises à mal, disputées par les manifestants qui tentent de les retenir et par les vigiles qui les aident à fuir. Pierre Plissonnier a décrit la scène aux policiers : « Le lynchage continuait. On m’a arraché mes vêtements, la foule criait : “A poil, démission”. J’ai reçu des coups de poings dans le dos, des projectiles. »
M. Valls a exigé « la plus grande fermeté »
Les deux hommes tentent de gagner le grillage, haut de 2 mètres 50, pour l’escalader et échapper aux manifestants. C’est alors que Xavier Broseta est ceinturé par un autre employé de la branche Cargo. Ce dernier, également poursuivi, a déclaré durant son audition avoir simplement tenté de retenir le cadre, « en attendant du renfort » pour l’aider à sortir.
Dans sa fuite, le DRH se retrouve bientôt au sol. Un employé d’Air France Industrie vient de donner un coup de coude appuyé à l’un des deux vigiles qui l’accompagnent dans sa course. Les trois hommes chutent lourdement. Ce manifestant a reconnu et « regretté » son geste, qui visait selon lui le vigile - avec qui il avait eu maille à partir lors de l’intrusion dans le bâtiment - et non le cadre d’Air France.
Le premier ministre, Manuel Valls, avait appelé mardi, en marge d’un déplacement en Arabie Saoudite, à faire preuve de « la plus grande fermeté » à l’égard des fauteurs de trouble, estimant qu’il « ne peut y avoir d’excuse à la violence en lui opposant la violence sociale. Ces images ont porté préjudice à l’image de notre pays, il faut l’avoir en tête » .
Vague de protestations
Cette « fermeté » mise en œuvre lors des interpellations des cinq mises en cause a déclenché une vague de protestations. « Ce qui se passe est proprement scandaleux. Des salariés sont en prison, en garde à vue. On a été les chercher chez eux à 6 heures du matin, devant leurs familles, devant leurs enfants et on a fouillé leurs maisons », s’est insurgé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. « C’est une honte », a estimé Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV. « Qu’est-ce qu’ils ont fait ces gens, c’est des trafiquants de drogue ? Des gens qui comptent se sauver avec de l’argent dans un paradis fiscal ? ».
Lire aussi : Le conflit chez Air France déborde sur le terrain politique
Invité à réagir aux critiques, le parquet de Bobigny affirme au Monde que cette procédure est « conforme à ce qui est prévu pour des faits de violence en réunion commis dans une foule ». « L’objectif est d’avoir l’ensemble des mis en cause en même temps en audition pour éviter tout risque de concertation, ce que ne garantit pas une simple convocation ». Les cinq hommes encourent jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.
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Hillary Clinton domine le premier débat démocrate
Le Monde.fr | <time datetime="2015-10-14T06:39:05+02:00" itemprop="datePublished">14.10.2015 à 06h39</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-14T11:38:27+02:00" itemprop="dateModified">14.10.2015 à 11h38</time> | Par Gilles Paris (Washington, correspondant)
Les lois de la gravitation politique se sont imposées lors du premier débat de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2016. Ce débat n’a pas échappé en effet à la plus expérimentée des cinq candidats, Hillary Clinton, placée par la vertu des intentions de vote en sa faveur au centre de la scène du grand hôtel de Las Vegas (Nevada) qui accueillait l’événement. L’ancienne First lady, qui s’était prêtée à cet exercice plus de vingt fois lors de sa première campagne, en 2008, a fait preuve de beaucoup d’aisance et d’autorité sur la plupart des sujets abordés.
Lire aussi : Hillary Clinton, une favorite déstabilisée
Parmi les quatre autres candidats présents à ses côtés, Jim Webb, Lincoln Chafee, Martin O’Malley et Bernie Sanders, seul ce dernier, sénateur indépendant du Vermont, a pu rivaliser avec l’ancienne secrétaire d’Etat. Mais M. Sanders s’en est tenu à son registre qui consiste à attaquer avec une fougue qui lui vaut un véritable succès populaire « le capitalisme vorace » incarné par Wall Street, dont « la fraude est le business model ». Le doyen des courses à l’investiture démocrate et républicaine, âgé de 74 ans, s’est révélé un adversaire moins coriace que ne l’avait été Barack Obama huit ans plus tôt.
« Nous ne sommes pas au Danemark »
Sa description idyllique de la social-démocratie scandinave, dont il se revendique, lui a valu une réplique immédiate de Mme Clinton : « Nous ne sommes pas au Danemark, j’adore le Danemark, mais nous sommes aux États-Unis. » Face aux hésitations du sénateur sur le Moyen-Orient, la réplique de la favorite n’a pas tardé : « La diplomatie n’est pas la recherche de la solution parfaite, c’est trouver un équilibre entre différents risques. » Et Mme Clinton a aussi mis en difficulté le sénateur en rappelant certains de ses votes passés contre un plus grand contrôle des armes à feu.
La favorite démocrate s’était préparée aux questions portant sur son usage d’une adresse électronique personnelle lors de son passage au département d’Etat. Cette controverse, qui sera au cœur de son audition par une commission du Congrès le 20 octobre, l’a fragilisée auprès de l’opinion publique américaine, même si elle dénonce une instrumentalisation par le Parti républicain. M. Sanders aurait pu en profiter pour la mettre en difficulté, mais il s’y est volontairement refusé, laissant au contraire échapper son exaspération vis-à-vis d’un sujet qui détourne selon lui l’attention des vrais maux de la société américaine, comme l’intéressée venait de l’affirmer. « Le peuple américain en a ras le bol de vos fichus emails », a tonné le sénateur, s’attirant aussitôt les remerciements et une poignée de mains de Mme Clinton qui n’en espérait sans doute pas tant.
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Colère des policiers : les annonces de Manuel Valls
Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-10-14T11:48:37+02:00" itemprop="datePublished">14.10.2015 à 11h48</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-14T17:29:09+02:00" itemprop="dateModified">14.10.2015 à 17h29 lien </time>
Manuel Valls, a dit « entendre la colère et le malaise » des policiers, mercredi 14 octobre. Alors qu’ils manifestaient sous les fenêtres de la garde des sceaux après la fusillade lors de laquelle un policier de la brigade anticriminalité (BAC) de 36 ans a été grièvement blessé, le premier ministre a détaillé à Matignon une série de mesures destinées à « corriger » des « dysfonctionnements » dans la justice.
Lire le reportage : Place Vendôme, les policiers manifestent « contre des décisions de justice incompréhensibles »
- Une réforme de la procédure pénale d’ici la fin de l’année
Répondant à une revendication ancienne des forces de l’ordre, Manuel Valls a annoncé qu’un projet de loi visant à « alléger » la « gestion de la garde à vue » serait présenté « dans les prochains mois » en conseil des ministres.
« Il sera désormais autorisé de récapituler dans un procès-verbal unique de fin de garde à vue l’ensemble des formalités procédurales représentatives du droit », a précisé le premier ministre, qui a également annoncé la « mise en place de plates-formes téléphoniques, notamment pour rechercher un avocat ou un interprète » et la « dématérialisation du registre de la garde à vue ».
Au-delà de la garde à vue, « c’est tout le formalisme procédural de l’enquête de police judiciaire qui sera également revu et allégé, proportionnellement au degré de gravité des affaires. La règle du code de procédure pénale “un acte de procédure, un procès-verbal” sera supprimée. Certains actes pourront ainsi être regroupés sous la responsabilité du procureur de la République », a poursuivi Manuel Valls. « Pour les contentieux de masse, l’extension du recours aux procédures simplifiées sera recherchée, notamment par le biais d’une harmonisation nationale. Pour la première fois, une circulaire générale de politique pénale traitera du sujet », a ajouté le premier ministre.
Les mesures qui peuvent être lancées « à droit constant » seront « en vigueur avant la fin de l’année », tandis que les modifications réglementaires viendront « rapidement », et pour certaines « dans les tout prochains jours », selon Manuel Valls.
- Des mesures contre le trafic d’armes lourdes
« Outre la violence des règlements de comptes entre malfaiteurs, [les armes lourdes] aggravent les risques encourus par les policiers et les gendarmes », a dit M. Valls. Ainsi, les « peines encourues pour acquisition, détention ou cession d’armes de catégorie A et B, c’est-à-dire les plus lourdes, seront portées de trois à cinq ans d’emprisonnement ». Ce durcissement « permettra l’usage de certaines techniques spéciales, comme les mesures de géolocalisation ou les perquisitions facilitées », a-t-il assuré.
Le chef du gouvernement a également annoncé deux autres mesures « sur proposition de la garde des sceaux, Christiane Taubira ». D’abord, « la technique du coup d’achat » — le fait pour un policier de se présenter comme un acheteur potentiel pour les besoins de son enquête — qui a été « utilisée avec efficacité contre les filières de trafiquants de stupéfiants » sera « étendue au trafic d’armes ». « Le recours aux techniques spéciales d’enquête sera généralisé en matière de trafic d’armes, même lorsque la caractérisation de bande organisée ne peut être démontrée », a ajouté Manuel Valls.
Le premier ministre a aussi annoncé qu’un « plan ambitieux » de lutte contre les armes à feu serait détaillé « dans les prochains jours ». Il comprendra un volet opérationnel, un volet de renseignement et un volet de coopération européenne.
- Les permissions de sortie durcies pour les détenus
La question des permissions de sortie des détenus, dont un dysfonctionnement est à l’origine de la manifestation de mercredi, a également été évoquée. Manuel Valls a fait part de son souhait d’« éviter » les permissions sans « nécessité avérée » : elles seront donc « recentrées » sur « le respect de la dignité humaine » (obsèques d’un parent, visite en cas de maladie grave…) et des « exigences du projet de réinsertion sociale » du détenu.
La garde des sceaux, Christiane Taubira, a elle aussi insisté sur la nécessité de « prévenir tout risque de libération injustifiée » de détenus et de mieux encadrer leurs permissions.
M. Valls a par ailleurs mis en garde contre tout « bouleversement » du droit « sous le coup de l’émotion » : « Il n’est pas question de désigner [la justice] comme bouc émissaire de chaque affaire dramatique », a-t-il dit.
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Le Drian candidat à la présidence de la région Bretagne
</header></article>PARIS (Reuters) - Jean-Yves Le Drian va annoncer sa candidature comme tête de liste aux élections régionales en Bretagne, a-t-on indiqué mercredi dans son entourage, mais la question de son maintien au gouvernement en cas de victoire reste en suspens.
Le ministre de la Défense, qui devrait officialiser sa décision vendredi en Bretagne, restera au gouvernement pendant la campagne électorale, a-t-on précisé, mettant fin à des mois de spéculations sur le sort de ce poids lourd de l'exécutif.
Jean-Yves Le Drian, qui était jusque-là troisième sur la liste PS, est considéré par l'état-major socialiste comme le seul en mesure de conserver la région dans le giron socialiste face à une liste LR galvanisée par les scores réalisés lors des élections départementales.
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a refusé de confirmer l'information, se contentant de dire que le ministre de la Défense annoncerait ses intentions vendredi.
"En tout état de cause, s’il était candidat, il restera ministre jusqu’à l’élection régionale de décembre", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres. "Et s'il devait être élu, il y aurait des décisions qui seraient prises."
A 68 ans, l'ancien maire de Lorient est en lice pour un troisième mandat à la tête de la région qu'il a présidée de 2004 à 2010 puis de 2010 à 2012 avant de céder la place à Pierrick Massiot pour rejoindre la Défense dès 2012.
Proche de François Hollande, il est devenu en trois ans le ministre préféré des Français avec 59% de satisfaits selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest publié en septembre.
Salué par les industriels, Jean-Yves Le Drian a su se faire apprécier de l'armée en obtenant la sanctuarisation du budget défense et le maintien des effectifs malgré les contraintes.
Mobilisé sur plusieurs fronts - Irak, Syrie, bande sahélo-saharienne et territoire national-, il a également développé d'étroites relations avec les pays du Golfe qui se sont traduites par un boom des exportations françaises d'armement.
La question de son départ de l'équipe de Manuel Valls n'est pas sans risque pour François Hollande à l'heure où la France est engagée dans la lutte contre l'Etat islamique et est confrontée à une menace "terroriste" jugée sans précédent.
Mi-septembre, plusieurs sources évoquaient un scénario qui permettrait à Jean-Yves Le Drian de rester à la Défense même en cas de victoire aux régionales.
Elle assuraient que le chef de l'Etat pourrait invoquer la situation sécuritaire pour lui demander de rester à son poste jusqu'à la fin du mandat, en 2017.
Interrogé à ce sujet, l'entourage de Jean-Yves Le Drian se refuse à toute spéculation.
"Tout est possible, on ne ferme aucune porte", indique-t-on. "Personne ne sait quel sera l'état de la France et quelle sera la situation géopolitique en décembre."
(Marine Pennetier, avec Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)
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