• EN DIRECT. Européennes : Le FN en tête à 24,4%, l'UMP à 20,3%, le PS à 14,2%

     

    Publié le 25.05.2014, 18h11 | Mise à jour : 19h59

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    Le FN est arrivé largement en tête des élections européennes en France, selon les premières estimations.

    Le FN est arrivé largement en tête des élections européennes en France, selon les premières estimations. | PIERRE ANDRIEU / AFP

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    Qui seront les 751 députés européens appelés à siéger à Strasbourg pour les cinq ans à venir ? Les premiers résultats officiels des élections du Parlement européen - qui ont débuté jeudi aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, et s'achèvent ce dimanche dans 21 pays, dont la France - sont attendus à partir de 23 heures. <btn_noimpr>
     
    </btn_noimpr>Attendue en baisse dans un contexte d'euroscepticisme, la participation était pourtant en augmentation dans la journée dans plusieurs grands pays de l'Union.

    Souvent boudée par les électeurs, cette élection multinationale n'est pourtant pas dénuée d'enjeux : au-delà de la bataille entre le Parti populaire européen (PPE, conservateurs) et le Parti socialiste européen (PSE), qui devraient terminer au coude-à-coude, ce scrutin devrait être marqué par une poussée des europhobes.

    En France, tous les regards seront d'ailleurs tournés vers le score du FN que les sondages donnent en tête depuis plusieurs semaines, devant l'UMP. Traumatisé par sa déroute aux municipales, le PS, donné 3e, peut seulement espérer limiter les dégâts.

    Suivez, minute par minute, cette soirée électorale :

    20 HEURES. Le FN arriverait en tête des suffrages exprimés en France avec 24,4% des voix, devant l'UMP (20,3%) et loin devant le PS (14,2%), selon un sondage sortie des urnes Harris interactive pour Le Parisien-Aujourd'hui en France et M6.

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    EN DIRECT. Européennes : la poussée attendue

    des extrêmes semble se confirmer

    <time>Publié le 25-05-2014 à 08h49Mis à jour à 19h18         </time>lien

    En France, la participation s'élevait à 35,07% à 17 heures, contre 33,18% en 2009. La participation finale devrait se situer entre 41,5% et 44%. Suivez la journée en direct.

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    Un homme quitte l'isoloir lors des élections européennes dans un bureau de vote en Grèce, le 25 mai 2014. (SAKIS MITROLIDIS/AFP)
    Un homme quitte l'isoloir lors des élections européennes dans un bureau de vote en Grèce, le 25 mai 2014.
    (SAKIS MITROLIDIS/AFP)
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    • A 17 heures, la participation s'élevait à 35,07% en métropole, contre 33,18% en 2009. La participation finale devrait se situer entre 41,5% et 44%, selon plusieurs instituts de sondage.
    • Le Front national dénonce des "dysfonctionnements", comme l'absence de bulletins de vote dans certains bureaux de vote. Le ministère de l'Intérieur affirme qu'"aucun fait avancé" par le FN "ne porte atteinte à la sincérité du scrutin".
    • Près de 46 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner les 74 députés français au Parlement européen, qui compte au total 751 membres, élus par les quelque 400 millions de citoyens des 28 pays de l'Union.
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    19h - Début des dépouillements 

    Voir l'image sur Twitter

    Européennes : le dépouillement des votes a commencé vers 18h20 à Douai, et devant des drapeaux Européens.

    18h50 - Le gouvernement prépare les éléments de langage  

    François Hollande et Manuel Valls vont s'entretenir au téléphone à 19h30, à l'occasion d'une "conf call" (conférence téléphonique) sur les résultats des élections européennes, rapporte "Le Figaro".

    Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, les présidents de l'Assemblée nationale Claude Bartolone et du Sénat Jean-Pierre Bel, les deux présidents de groupe, Bruno Le Roux et Didier Guillaume, ainsi que le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Harlem Désir, se joindront à cette conférence téléphonique pour préparer les interventions du soir à la télévision.

    18h40 - Le parti d'Angela Merkel devant en Allemagne 

    En Allemagne, où la participation a connu une hausse de 5 points, l'union CDU-CSU d'Angela Merkel (conservateurs) arriverait largement en tête (36%) selon l'institut Infratest-Dimap.

    Le SPD de Martin Schulz est donné à 27%, les Verts et Die Linke (gauche radicale) respectivement à 11% et 8%. Le CDU restera donc le premier parti au Parlement européen, avec près de 30 eurodéputés.

    Le parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, réaliserait un score de 6,5% qui lui permettrait de faire son entrée au parlement européen.  Les néonazis du NPD remporteraient 1 siège à Strasbourg, toujours selon Infratest Dimap.

    18h15 - La gauche radicale en tête en Grèce

    Selon les sondages de sortie des urnes en Grèce, le parti Syriza, emmené par le leader de la gauche radicale européenne Alexis Tsipras, arrive en tête légèrement devant la droite. Les néonazis d'Aube Dorée prendraient la 3e position, avec un score autour de 10%, devant les sociaux-démocra<wbr>tes du Pasok qui poursuivent leur effondrement.</wbr>

    17h35 - Une participation en hausse de plus de 3 points dans le Nord-Ouest

    A 17 heures, la participation est en hausse de deux points (35,07%) par rapport au scrutin européen de 2009 (33,18%). L'augmentation est la plus forte, avec 3,6 points de progression, dans le Nord-Ouest, à 35,6% contre 32% et la plus faible en Ile-de-France, avec à peine 0,6 point de plus, à 30,77% contre 30,2%.

    Dans les cinq autres circonscriptions, la progression tourne autour de la moyenne nationale (+1,89 point) : l'Est (33,18% contre 31,76%), l'Ouest (37,5% contre 35,4%), le Sud-Ouest (38% contre 35,67%), le Sud-Est (34,26% contre 33%) et le Massif Central-Centre (38% contre 35,5%).

    17h30 - L'absention moins forte que prévu 

    On ne devrait pas connaître une abstention record ce dimanche.  Le taux de participation finale est en effet estimé par trois instituts peu après 17 heures entre 41,5% et 44%, en hausse par rapport au scrutin de 2009.

    Harris Interactive pour M6 et "Le Parisien-Aujourd'hui en France" estime la participation à 42,5%, tandis que Ifop-Fiducial pour i>TELE, "Paris Match" et Sud Radio la mesure à 44%. De son côté OpinionWay évalue l'abstention à 58,5%, ce qui correspond à un taux de participation de 41,5%, et CSA pour BFMTV mesure l'abstention totale à 57% soit 43% de votants.

    17h25 - Le centre-droit en tête en Autriche

    Le parti de centre-droit ÖVP arrive en tête des élections européennes en Autriche, également marquées par une nette poussée de l'extrême droite, selon les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote.

    Le FPÖ, qui espère constituer un groupe commun avec notamment le Front national français de Marine Le Pen dans le prochain Parlement européen, obtiendrait la troisième place avec 19,9% des suffrages, contre 12,7% en 2009.

    17h - 35,07% de participation en fin d'après-midi

    Le taux de participation s'élève à 35,07% à 17 heures en métropole, contre 33,18% lors du dernier scrutin européen en 2009, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.

    La participation de dimanche est en revanche très nettement inférieure à celle enregistrée à la même heure en mars dernier lors du premier tour des élections municipales, qui était de 54,72%.

    16h45 - Sexe, école, alcool, vacances : comment vivent les Européens ?

    INFOGRAPHIE. Alors que les Européens sont appelés aux urnes ce dimanche, voici 10 indicateurs pour comparer la vie quotidienne des Français et des Allemands, des Lettons et des Chypriotes... 

    16h30 - Des bulletins de vote absents en Ile-de-France ?

    Des bulletins de la liste "Europe Citoyenne" en Ile-de-France, conduite par l'ancienne ministre de l'Environnement, Corinne Lepage, ne sont pas disponibles dans certains bureaux de vote alors qu'ils avaient été fournis par la liste, affirme dimanche son porte-parole.

    "On ne trouve pas ce dimanche nos bulletins dans tous les bureaux de vote", s'indigne le porte-parole de l'ex-ministre, François Damerval, citant des lieux dans le XXe arrondissement de Paris, Savigny-sur-Orge (Essonne) et des communes de Seine-et-Marne.

    16h15 - Bastia : des agriculteurs bloquent temporairement un bureau de vote

    Une cinquantaine d'agriculteurs corses ont temporairement bloqué à Bastia un bureau de vote des élections européennes, pour protester contre le calcul, défavorable selon eux aux exploitants corses, d'une prime liée à la PAC, indique un porte-parole de l'intersyndicale.

    Les agriculteurs ont bloqué le bureau de la place du marché au centre-ville en empêchant les électeurs de pénétrer dans le bureau de 8 heures à environ 10h15.

    Après négociations avec les forces de l'ordre, ils ont levé le blocage, remplacé par un barrage filtrant à l'entrée du bureau, selon une source policière citée par l'AFP.

    16h - Parlement européen : 6 votes qui ont changé la donne

    Les eurodéputés ont voté plus de 23.000 fois depuis leur dernière élection en 2009. Parmi leurs débats, certains ont refaçonné le visage de l'Europe."Le Nouvel Observateur" revient sur cinq ans d'affrontements dans l'hémicycle continental.

    14h50 - Participation à la hausse dans des grands pays

    La participation aux élections européennes, attendue en baisse dans un contexte d'euroscepticisme, est plutôt en augmentation en milieu de journée dans plusieurs pays de l'Union.

    En France métropolitaine, le taux de participation s'élevait à 12h à 15,70%, près d'un point de plus que lors du scrutin européen de 2009 à la même heure (14,81%).

    A la mi-journée, il n'y avait pas encore de chiffres officiels pour l'Allemagne, le pays qui envoie le plus de députés au Parlement européen (96). Mais selon le quotidien "Süddeutsche Zeitung", la tendance était à une hausse de la participation par rapport à 2009, particulièrement dans le nord du pays. Il y a cinq ans, la participation avait atteint au final 43%, comme la moyenne de l'UE.

    La participation était aussi en légère hausse au Portugal (21 députés), à 12,14% contre 11,84% en 2009.

    14h20 - Qui sont les candidats ?

    Une infographie pour découvrir les têtes de listes dans les 8 circonscriptions françaises.

    13h40 - Le FN accuse le gouvernement "de truquer le vote"

    Le Front national dénonce "de très nombreux dysfonctionnements" dans le déroulement du scrutin des européennes et accuse le gouvernement "de truquer par les moyens les plus odieux le vote des Français".

    "Le ministère de l'Intérieur a choisi d'empêcher la victoire du Front nationalen lui interdisant simplement de concourir en certains endroits du territoire", écrit le FN dans un communiqué.

    Le ministère de l'Intérieur a réagi en affirmant qu'"aucun fait avancé" par le FN "ne porte atteinte à la sincérité du scrutin".

    13h - François Hollande a voté à Tulle

    Le président de la République est arrivé à Tulle en voiture, ayant délaissé le Falcon présidentiel avec lequel il s'était rendu dans la préfecture corrézienne en mars pour voter au premier tour des municipales, ce qui lui avait valu des critiques.

    Le chef de l'Etat, costume sombre et cravate bleue, a accompli son devoir de citoyen européen peu avant 12h dans une salle des fêtes de la ville, devant une vingtaine de journalistes. Il était accompagné du maire socialiste de Tulle, Bernard Combes, un proche.

    Après avoir glissé son bulletin dans l'urne, il a pris quelques minutes pour saluer les assesseurs du bureau de vote. 

    12h40 - Demandez les programmes !

    Schengen, traité transatlantique, BCE... Vous ne savez pas encore pour qui voter aux élections européennes ? Le Nouvel Observateur vous aide à comparer les programmes.

    12h - 15,7% de participation à la mi-journée

    Les premiers chiffres de la participation sont tombés. Le ministère de l'Intérieur annonce 15,70% de participation à 12h en métropole, contre 14,81% en 2009.

    11h40 - Des Femen venues administrer un "vaccin antifasciste" à Hénin-Beaumont

    Quatre membres du groupe des Femen ont manifesté à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) peu avant le vote prévu de Marine Le Pen dans cette municipalité tenue par le FN en appelant, seringues à la main, à administrer un "vaccin antifasciste".

    Rassemblées devant l'école Jean-Jacques Rousseau où la leader du FN, tête de liste aux européennes dans la circonscription nord-ouest, devait venir voter vers 11H00, les militantes ont scandé devant la presse : "Campagne de vaccination", "Qui n'a pas fait ses vaccins?", "Le FN en quarantaine", ou encore "Qui veut se faire ausculter avant la campagne?".

    11h15 - Ces listes loufoques dont vous n'avez jamais entendu parler

    "Cannabis sans frontières", "La France se réveille", "Mayaud hors-bords"…Autant de listes qui concourent ce dimanche avec des revendications bien spécifiques.

    10h40 - L’Europe ? "Je n’y gagne rien"

    Le Petit-Quevilly, Elbeuf, Déville-lès-Rouen : dans ces trois communes près de Rouen où le FN a réalisé de bons scores aux municipales, le scrutin de dimanche ne mobilise pas. Reportage.

    10h10 - QUIZ. De quel parti êtes-vous le plus proche ?

    Pour qui allez-vous voter ? Vous hésitez ? Faites le test et découvrez quel parti politique est le plus proche de vos idées. 

    9h45 - Vers un 21 avril européen ?

    Pays par pays, les populistes sont au plus haut dans les sondages. Mais leurs disparités risquent d'annihiler leur influence au Parlement. Tour d'horizon des extrêmes droites européennes.

    9h15 - Au fait, comment fonctionne le Parlement européen ?

    751 députés composant le Parlement européen vont être élus ce dimanche. A quoi sert ce Parlement ? Quel différence avec le Conseil européen ? Une vidéo de Thinkovery.

    8h45 - Européennes : mode d'emploi

    Horaires, mode de scrutin, vote blanc... Tout ce qu'il faut savoir avant d'aller voter ce dimanche à retrouver ici.

    8h30 - Les 4 enjeux nationaux du scrutin

    Le FN devant l'UMP ? Le PS parviendra-t-il à limiter la casse ? Ou sera-t-il concurrencé à gauche ? Et quel niveau pour l'abstention ? >> A lire ici.

    8h - Le scrutin ouvre en France métropolitaine

    Les bureaux de vote ouvrent en France métropolitaine. Le scrutin sera clos à 18h dans les petites communes, à 19h dans certaines, à 20h dans les autres, en particulier en Ile-de-France. Pour faciliter la participation, qui devrait être faible, plus de 400 communes ont retardé l'heure de fermeture.

    7h - L'Union européenne, comment ça marche ?

    Conseil européen, Conseil de l'UE, Commission européenne et évidemment Parlement... Il est parfois difficile de s'y retrouver entre les différentes institutions de l'UE. Eclairage en infographie.

    6h - Début du vote en Grèce, Roumanie et Lituanie

    Les électeurs grecs, roumains et lituaniens commencent à voter pour élire leurs députés européens, un scrutin qui se déroule ce jour dans 21 pays, Allemagne et France notamment, pour s'achever à 21h GMT à la fermeture des bureaux italiens.

    Les sept autres pays de l'Union européenne ont déjà voté : jeudi, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, vendredi l'Irlande et la République Tchèque (qui votait aussi samedi), samedi la Slovaquie, la Lettonie et Malte.

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    Sur le web: Le parti pris d'Hervé Gattegno : Le Front national n'est pas sûr de gagner et le PS est sûr de perdre - 23/05
     

     

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  • Européennes : la participation finale

    en France

    estimée à 43 %

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-05-25T06:19:48+02:00" itemprop="datePublished">25.05.2014 à 06h19</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-25T18:48:19+02:00" itemprop="dateModified">25.05.2014 à 18h48</time>

    lien 380 millions d'Européens étaient appelés aux urnes dimanche 25 mai pour élire leurs eurodéputés. Ici, dans un bureau de vote parisien.

    <figure></figure>

     

    • Les Français appelés aux urnes

    A 8 heures, dimanche 25 mai, les bureaux de vote ont ouvert dans l'ensemble de la France métropolitaine. Ils fermeront entre 18 et 20 heures, selon les endroits. Les Français d'outre-mer avaient commencé à voter dès samedi.

    La France doit élire 74 députés sur les 751 que comptera le Parlement européen àpartir du 25 mai. Aucun résultat ne pourra être révélé avant la fermeture des derniers bureaux de vote en Italie, à 23 heures, mais des projections établies par le Parlement seront diffusées toute la soirée.

    A 17 heures, la participation s'élevait à 35,07 % en métropole. Ce taux représente une légère hausse par rapport à 2009, où la participation s'élevait à 33,18 % à la même heure. A midi, 15,70 % des électeurs s'étaient déplacés dans les bureaux de vote (contre 14,81 % en 2009). Selon les estimations Ipsos/Steria, la participation finale en France devrait être de 43 %, en légère hausse par rapport à 2009 (40,6 %).

     

     

    Les personnalités politiques ont montré l'exemple en votant dans la matinée de dimanche. Le premier ministre, Manuel Valls, qui s'est impliqué dans la campagne, a rempli son devoir de citoyen à la mairie d'Evry.

     

    <figure>Manuel Valls vote à Evry, le 25 mai 2014. </figure>

     

    Lire aussi notre article : Européennes : Valls veut encore croire à une bonne « surprise » socialiste

    • Des listes pointent l'absence de leurs bulletins, l'intérieur dément

    Le Front national a dénoncé « de très nombreux dysfonctionnements » dans le déroulement du scrutin des européennes et a accusé le gouvernement « detruquer par les moyens les plus odieux le vote des Français ». « Le ministère de l'intérieur a choisi d'empêcher la victoire du Front national en lui interdisant simplement de concourir en certains endroits du territoire », écrit le FN dans un communiqué. D'autres listes (Nouvelle donne, Front de gaucheEurope citoyenne,Debout la République) ont également signalé l'absence de leurs bulletins dans certains bureaux.

    Réagissant aux accusations du FN, le ministère de l'intérieur a assuré qu'après« vérifications », « aucun des faits avancés » sur des « dysfonctionnements » du scrutin européen « n'est en mesure de porter atteinte à la sincérité » de l'élection « soit parce qu'ils ne sont pas avérés, soit parce qu'ils avaient déjà été traités » par les services préfectoraux.

    Lire : Le ministère de l'intérieur réfute des accusations de fraude

    • Vingt et un pays choisissent leurs députés ce dimanche

    Le scrutin se déroule ce dimanche dans vingt et un pays pour s'achever à 23 heures. Les électeurs grecs, roumains et lituaniens ont notamment commencé àvoter à 6 heures (heure de Paris). A la mi-journée, la participation était en augmentation dans plusieurs pays de l'Union, notamment en France, au Portugalet en Croatie. En Allemagne, selon le Süddeutsche Zeitung, la tendance était à une hausse de la participation par rapport à 2009, particulièrement dans le nord du pays.

     

     

    Lire : Européennes : 7 choses à savoir avant de voter

    Les sept autres pays de l'Union européenne ont déjà voté : jeudi, le Royaume-Uniet les Pays-Bas, vendredi, l'Irlande et la République tchèque (qui votait aussi samedi), samedi, la Slovaquie, la Lettonie et Malte.

    Au total, 380 millions de citoyens sont invités à élire 751 députés du Parlement européen, pour les huitièmes élections depuis 1979. Les résultats officiels ne seront connus qu'après la fermeture des bureaux italiens.

    Lire : Comprendre les enjeux des élections européennes

    • Percée des partis europhobes et eurosceptiques ?

    Alors que la reprise reste fragile en Europe et que le taux de chômage demeure élevé, tous les sondages prévoient une percée des partis europhobes et eurosceptiques. Pas au point, cependant, de pouvoir modifier les équilibres politiques : le centre-droit et les sociaux-démocrates devraient rassembler à eux seuls plus de 400 députés et les libéraux au moins une cinquantaine.

    En Autriche, de premières estimations font état d'une nette poussée de l'extrême droite, le FPÖ, qui arriverait troisième avec 19,9 % des suffrages (contre 12,7 % en 2009). Le parti de centre-droit ÖVP serait toutefois largement en tête, avec 27,9 % des suffrages, suivi des sociaux-démocrates du SPÖ, à 23,9 %, selon ces sondages réalisés à la sortie des urnes.

    La gauche radicale au Parlement européen, emmenée par le Grec Alexis Tsipras, devrait également améliorer son score par rapport à 2009. En Grèce même, l'un des pays les plus affectés par la crise et la sévère cure d'austérité imposée par les créanciers internationaux (UE, BCE et FMI), le Syriza, le parti grec de M. Tsipras, pourrait terminer en tête, selon tous les récents sondages d'intentions de vote. Le Syriza a déjà fait une percée dimanche dernier au premier tour des élections locales, dont le deuxième tour se déroule dimanche 25 mai.

    • Que feront les chefs d'Etat ?

    Les électeurs européens élisent au suffrage universel direct, et à la proportionnelle (avec des variantes selon le pays), entre six députés pour les plus petits pays (EstonieChypreLuxembourg, Malte) et 96 députés pour l'Allemagne suivie de la France (74), du Royaume-Uni et de l'Italie (73 chacun).

     

    <figure>Martin Schulz, candidat à la présidence de la Commission européenne vote à Wuerselen, le 25 mai 2014. <figcaption data-caption="Martin Schulz, candidat à la présidence de la Commission européenne vote à Wuerselen, le 25 mai 2014. | REUTERS/WOLFGANG RATTAY">Martin Schulz, candidat à la présidence de la Commission européenne vote à Wuerselen, le 25 mai 2014. | REUTERS/WOLFGANG RATTAY</figcaption></figure>

     

    Pour la première fois, cette année, le chef de file de la formation paneuropéenne arrivée en tête dimanche pourrait être désigné fin juin aux fonctions de président de la Commission européenne, l'organe exécutif de l'UE, par les chefs d'Etat ou de gouvernement (voir nos portraits des candidats à la présidence de la Commission). Ce choix devra cependant être confirmé par les nouveaux députés européens au cours de la deuxième quinzaine de juillet.

    Notre graphique pour comprendre les institutions de l'Union européenne

     

     

    L'ancien premier ministre conservateur luxembourgeois Jean-Claude Juncker et lesocial-démocrate allemand Martin Schulz, président sortant du Parlement européen, pourraient ainsi se disputer la succession du conservateur José Manuel Barroso. Mais si aucune majorité claire ne se dessine au Parlement, les dirigeants européens pourraient être tentés de reprendre la main et de désigner un homme ou une femme de leur choix.


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  • Européennes : Sarkozy appelle à

    une refonte de Schengen

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-05-21T23:40:20+02:00" itemprop="datePublished">21.05.2014 à 23h40</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-22T01:08:38+02:00" itemprop="dateModified">22.05.2014 à 01h08</time>

     

    <figure>Nicolas Sarkozy, lors des élections municipales.<figcaption data-caption="Nicolas Sarkozy, lors des élections municipales. | AFP/ERIC FEFERBERG">Nicolas Sarkozy, lors des élections municipales. | AFP/ERIC FEFERBERG</figcaption></figure>

     

    Deux mois après une tribune dans Le FigaroNicolas Sarkozy sort une nouvelle fois de son silence. L'ancien président de la République publie un texte dans l'hebdomadaire Le Point daté du jeudi 22 mai, à quelques jours des élections européennes, dont les sondages prédisent qu'elles seront dominées en Francepar l'abstention et les scores du Front national.

    Lire : Européennes : chronique d’un désastre annoncé

    • La défense de son modèle européen

    La tribune de Nicolas Sarkozy est largement consacrée au scrutin du 25 mai, et à sa vision de l'Europe. L'ancien président appelle notamment à une refonte des règles communes européennes concernant l'immigration.

    « Il faut suspendre immédiatement Schengen I et le remplacerpar un Schengen II auquel les pays membres ne pourraientadhérer qu'après avoir préalablement adopté une mêmepolitique d'immigration. »

    La déclaration intervient dans un contexte où les critiques à l'égard des accords qui encadrent les conditions de libre circulation dans l'Union européenne ont refait surface à l'occasion des élections.

    Lire nos explications : L'espace Schengen en cinq questions

    D'autres passages du texte de Nicolas Sarkozy sont consacrés au rôle des institutions supranationales. Il souhaite notamment :

     
    • « La création d'une grande zone économique franco-allemande, cohérente et stable, au cœur de la zone euro. »
    • Que « la Commission [européenne n'ait plus] de compétences législatives. Puisqu'il y a un Parlement européen, c'est à lui et à lui seul de légiférer. » 

    Nicolas Sarkozy met par ailleurs en garde contre « l'absence de leadership [qui] met l'Europe en danger, car sans vision, sans cap et sans priorité. (...) L'Europe nous protège des dérives idéologiques de nos gouvernants et des majorités qui les soutiennent. »

    L'ancien président développe enfin les notions relatives aux « identités »européennes et françaises.

    « Le but de l'Europe n'a jamais été que nous nous ressemblions tous, que nous vivions à l'identique, que nous pensions en tout la même chose. Il est que nous soyons capables de coexister, de fraterniser, de défendre nos justes intérêts ensemble face au reste du monde, et, même depromouvoir un modèle de civilisation européenne. »

    Il défend, sur ce point, Alain Finkielkraut, dont l'élection à l'Académie françaiseavait suscité de nombreuses réactions.

    « Que l'on ait pu si violemment s'opposer à la candidature à l'Académie Française d'un de nos plus brillants intellectuels au seul motif qu'il y avait dans le titre de son dernier ouvrage le mot identité est à pleurer de bêtise. C'est tout simplement consternant. (...) Ce n'est pas un paradoxe que de plaider tout à la fois pour l'Europe et pour la défense de notre identité, c'est-à-dire de la spécificité de notre modèle. »

    Lire le portrait d'Alain Finkielkraut

    • Mobiliser la droite

    La tribune de Nicolas Sarkozy était attendue à l'UMP, à quatre jours d'élections européennes qui pourraient être marquées par une très forte abstention et qui donne le Front national en tête des intentions de vote.

     

     

    Lundi, dans Le Figaro, un ancien ministre justifiait une prise de parole nécessaire pour peser sur l'issue du scrutin.

    « Les succès électoraux du parti dépendent des paroles prononcées par Nicolas Sarkozy », expliquait-il.

    Lire nos explications (édition abonnés) : Les ténors de l'UMP pressent Sarkozy de parler avant les européennes

    Des ténors de l'UMP, en tête desquels François Baroin, relayé par Brice Hortefeux et Nadine Morano, tous deux têtes de liste UMP, appelaient également depuis des semaines Nicolas Sarkozy à prendre la parole, notamment pour fixer la ligne du parti.

    Le sarkozyste Geoffroy Didier, candidat aux européennes en Ile-de-France, déclarait également :

    « Son intervention est nécessaire car il est le ciment de l'unité de la droite et du centre, qui va d'Alain Lamassoure à Henri Guaino. »

    De leur côté, l'ancien premier ministre François Fillon, comme l'ancien ministre du travail Xavier Bertrand avaient bien jugé « utile » une éventuelle intervention de M. Sarkozy avant les européennes, mais à peine autant que « celle de Valéry Giscard d'Estaing ».

    • Un silence de deux mois

    Nicolas Sarkozy ne s'était plus exprimé directement depuis sa précédente tribune, le 20 mars, à la veille du premier tour des municipales, dans laquelle il répondait aux soupçons pesant contre lui de « trafic d'influence », à la suite de sa mise sur écoute téléphonique par la justice.

    Dans un texte intitulé « Ce que j'ai à dire aux Français », Nicolas Sarkozy revenaitsur l'affaire révélée par Le Monde. Au lendemain des municipales, avec une UMP arrivée en tête, Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre, avait affirmé que la tribune de M. Sarkozy avait « contribué à mobiliser la droite ».


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  • Jean-Louis Borloo sort de son silence pour dire sa peur de voir l'Europe «démantelée»

    NOUVEAU

    LE SCAN - Dans sa première apparition depuis sa retraite politique, diffusée lors du meeting des centristes, l'ancien patron de l'UDI est revenu sur son état de santé et a appelé les militants à se mobiliser pour les élections européennes.


    Barbu et souriant, Jean-Louis Borloo est apparu sur l'écran géant des Docks d'Aubervilliers qui accueillaient dimanche le grand meeting centriste de la campagne des européenes. C'est la première fois depuis sa retraite politique anticipée, annoncée début avril, que l'ancien président de l'UDI s'exprime publiquement. Dans un clip vidéo de sept minutes, le centriste est revenu sur ses ennuis de santé qui l'ont forcé à s'éloigner de la scène politique. «C'est une page que je tourne (...) c'est une décision dure», a-t-il confié. «Les choses s'améliorent doucement. Je reprends des forces doucement», a-t-il encore expliqué.

    «Heureux du travail accompli», Jean-Louis Borloo a expliqué pourquoi il a choisi, ce dimanche, de sortir du silence: «J'ai décidé de dire un mot aujourd'hui alors que je me tais et que je continuerai à le faire. Jamais dans une élection européenne, la situation n'a été aussi radicale. Jamais il n'y a eu aussi clairement le choix entre le démantèlement ou le progrès européen».

    Fidèle au projet europhile de l'UDI, l'ex-député du Nord s'est livré à un plaidoyer en faveur de l'UE: «L'Europe n'est pas qu'un projet défensif, c'est aussi une extraordinaire aventure (...) Seul un projet européen permettra à notre pays d'avoir une réelle stratégie dans la mondialisation.» Et de s'adresser directement aux Français: «N'envoyez pas des personnes qui veulent détruire l'Europe. Envoyez des personnes, sans béatitude inutile, qui aiment l'Europe (...) Quand je vois l'enthousiaste des candidats, je suis plein d'admiration. Ils portent fort nos couleurs.»

    Après avoir écouté silencieusement leur ancien patron, les militants centristes se sont levés pour une «standing ovation».


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