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    Une éventuelle hausse de la CSG passe déjà mal au PS

    Par , publié le <time datetime="2012-10-04 17:45:00" itemprop="datePublished" pubdate="">04/10/2012 à 17:45</time><time datetime="2012-10-04 18:27:58" itemprop="dateModified">, mis à jour à 18:27  </time>
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    Au nom de la compétitivité, François Hollande pourrait alléger les cotisations patronales contre une hausse de la CSG. Une carte qu'il s'était gardée d'abattre pendant la campagne, et que goûte peu la gauche, déçue de ne pas voir explorer d'autres pistes. 

    <figure class="ouverture"> Une éventuelle hausse de la CSG passe déjà mal au PS <figcaption>

    POLITIQUE - Le gouvernement envisagerait de faire basculer une partie des cotisations patronales vers la CSG.

    afp.com/Francois Guillot

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    François Hollande devrait finalement plancher sur le coût du travail: d'après Le Monde, l'exécutif envisagerait de soigner la compétitivité en allégeant la branche famille des cotisations patronales sur les salaires moyens, entre 1,6 et 2,2 Smic. Cette ristourne aux entreprises, d'une quarantaine de milliards d'euros, serait compensée par une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), et ce par un transfert étalé sur cinq ans. 

    >> Lire sur le sujet: Coût du travail: Hollande copie-t-il Sarkozy?

    Si l'idée d'alléger les cotisations des employeurs a fait son chemin à gauche, le choix de la CSG fait déjà grincer des dents. "Si ça arrivait, cela créerait un gros débat en interne. Beaucoup chez les fabiusiens ou les anciens jospiniens, au-delà de l'aile gauche du parti, sont complètement opposés à un basculement sur la CSG, estime le député européen Liêm Hoang-Ngoc, membre du courant hamoniste Un monde d'avance. 

    "Idiot" et "impopulaire"

    "Imaginez le poids transféré vers les ménages. Ce serait idiot d'un point de vue macro-économique, alors que l'on fait face à un problème de demande, et tout aussi impopulaire que la TVA", poursuit-il. Karine Berger, députée et secrétaire nationale à l'économie du PS qui se situe plutôt dans le courant central du parti, assure aussi sur Twitter qu'elle ne "votera pas une hausse de CSG pour contrebalancer une baisse des cotisations patronales". 

    "Y'a pas de scoop", a pourtant tenu à minimiser, sur France Inter, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici. Effectivement, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déjà expliqué début septembre que la CSG était une "piste" pour financer la protection sociale. Comme Elisabeth Guigou, l'ex-ministre socialiste, pour qui la CSG "qui concerne tous les types de revenus et pas seulement les salaires (...), devrait être mise à contribution". 

    Hollande évasif pendant la campagne

    Mais François Hollande était lui resté très évasif sur la question du coût du travail pendant la campagne présidentielle, contrairement à Nicolas Sarkozy et sa TVA sociale... finalement abrogée par la gauche. A plusieurs reprises, jusqu'à la conférence sociale du début de l'été, il avait refusé de lier le débat à celui du déficit de compétitivité, attribué plutôt au manque d'innovation ou à la taille des entreprises françaises. 

    Lors d'un colloque de l'Association française des entreprises privées, il avait bien accepté l'idée de "réformer le financement de la protection sociale", ouvrant la porte à des allégements de charges pour les entreprises. Mais toujours sans les associer directement au coût du travail. 

    Autre motif de surprise à gauche, le débat occulterait une troisième piste pour faire baisser le coût du travail: une assiette "valeur ajoutée" pour les cotisations sociales. "Ce qui était dans les tablettes du parti, ce n'est ni la CSG ni la TVA, mais le transfert d'une partie des cotisations vers une assiette qui rassemblerait salaires et profits, et favoriserait les PME créatrices d'emploi", rappelle Liêm Hoang-Ngoc, même s'il reconnaît que "les technos de Bercy y sont opposés". Le débat sur la compétitivité ne fait que commencer.


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  • 4/10/12 - 16 H 49    
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    Les personnes âgées, enjeu central des soins palliatifs de demain

    Alors que le plan de développement 2008-2012 prend fin, la Société française de soins palliatifs (Sfap) alerte le gouvernement sur les difficultés d’accès à ces soins, en particulier pour les personnes âgées.

    Jeudi 4 octobre elle a également fait quelques propositions pour améliorer la loi Leonetti.

    Avec cet article:

    Le contexte est tout à fait particulier, Vincent Morel le sait. Tout nouveau président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), ce pneumologue est conscient que ses déclarations seront examinées à la loupe, alors que le pays s’interroge sur l’opportunité ou non de légaliser une aide active à mourir. 

    Jeudi 4 octobre, à l’occasion d’une conférence de presse à Paris, il n’a pas éludé le sujet mais préféré relever « un paradoxe » : « La question de la fin de vie est d’abord une question de qualité des soins. Il serait paradoxal qu’on en vienne à dépénaliser l’euthanasie parce que les patients n’ont pas accès aux soins palliatifs auxquels ils ont droit ! », a-t-il souligné.

    D’après ce responsable de l’équipe mobile du CHU de Rennes, il est aujourd’hui possible « de soulager toutes les douleurs » et « lorsqu’un patient exprime une demande d’euthanasie, une bonne prise en charge permet de la faire disparaître, dans la grande majorité des cas ». Certes, poursuit le médecin, certaines de ces demandes persistent – une étude du chercheur Édouard Ferrand parue il y a un an l’avait démontré.

    Mais pour Vincent Morel, on sort alors du champ de la médecine. « Ces patients veulent anticiper des symptômes qu’ils n’ont pas encore. Leur requête ne relève pas du soin mais du suicide assisté », une « question sociétale » qu’il n’a pas à trancher, explique-t-il.

    « Il faut un engagement fort des pouvoirs publics »

    Le président de la Sfap s’est donc attardé sur l’autre pan du débat, notamment la difficulté d’accès aux soins palliatifs aujourd’hui. « Des progrès ont été faits. 27 Unités de soins palliatifs (USP) supplémentaires ont vu le jour en cinq ans. Mais ce n’est pas suffisant », a-t-il déploré, en pointant de nombreuses lacunes dans le dispositif : l’inégale répartition des structures (70 % des lits d’USP sont concentrés dans cinq régions), la diminution des budgets des réseaux de soins palliatifs – pourtant essentiels au maintien des personnes à domicile –, une prise en charge souvent beaucoup trop tardive, etc.

    Alors que le plan 2008-2012 touche à sa fin, il en appelle au gouvernement. « Il faut un engagement fort des pouvoirs publics, qui doivent poursuivre la politique de développement », dans trois directions selon lui : en ciblant en priorité le champ médico-social, en permettant le maintien à domicile (70 % des personnes souhaitent mourir chez elles aujourd’hui, ce qui est loin d’être le cas) et en apportant une attention particulière aux personnes âgées. 

    Un « droit à l’antalgie »

    « Il est impératif d’améliorer leur accès aux soins palliatifs, c’est le grand enjeu de demain », a-t-il martelé, regrettant tout à la fois les décès intempestifs aux urgences et le manque de liens entre les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et les structures de soins palliatifs.

    Au-delà de l’accès, Vincent Morel a proposé trois pistes pour améliorer la loi Leonetti de 2005 (tout en rappelant que « plusieurs pays, comme l’Espagne, l’Allemagne, la Suède ou encore l’Argentine, s’en sont récemment inspirés »).

    D’une part, renforcer le système des directives anticipées par une campagne d’information grand public et l’enregistrement sur la carte Vitale (il n’est pas opposé au fait de les rendre contraignantes dans certains cas) ; d’autre part, permettre aux infirmières de déclencher la procédure collégiale – autrement dit la réunion de toute l’équipe médicale pour débattre d’une décision délicate concernant un patient en fin de vie ; enfin, garantir un « droit à l’antalgie afin que les malades puissent exiger d’être soulagés d’un symptôme qu’ils jugent insupportable » .

    MARINE LAMOUREUX


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  • Actualité > Internet

    4/10/12 - 16 H 31 mis à jour le 4/10/12 - 16 H 50  
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    Facebook a franchi la barre du milliard d'utilisateurs

    Le réseau mondial Facebook a franchi la barre du milliard d'utilisateurs actifs, a annoncé jeudi 4 octobre son PDG Mark Zuckerberg. Le groupe précise que sur ce total, 600 millions de membres accèdent au site depuis un appareil mobile.

    Les cinq pays les plus connectées au réseau social sont le Brésil, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique et les États-Unis. L'âge médian des nouveaux membres est de 22 ans, a encore indiqué le groupe.

    L'annonce a profité à l'action Facebook, qui, à 12h15 GMT, a pris 1,79%, à 22,22 dollars dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse de New York.

    Mais beaucoup d'analystes s'interrogent toujours sur la capacité de Facebook à transformer sa gigantesque base de membres en réels revenus. Le titre évolue toujours 40% en dessous de son prix d'introduction en Bourse (38 dollars) en mai, et Marck Zuckerberg lui même a reconnu le mois dernier que la performance de l'action avait été "décevante".


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    Christine Boutin dit avoir touché 680 000 euros de l'UMP

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-10-04T11:10:46+02:00" itemprop="datePublished">04.10.2012 à 11h10</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-10-04T12:44:00+02:00" itemprop="dateModified">04.10.2012 à 12h44</time>

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    <figure class="illustration_haut"> La présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), Christine Boutin, en juin 2011. </figure>

    La présidente du Parti Chrétien démocrate (PCD), Christine Boutin, dit avoir touché 680 000 euros de l'UMP, en guise de compensation pour le retrait de sa candidature face à Nicolas Sarkozy à la dernière présidentielle. L'ancienne ministre du logement espère que le principal parti d'opposition va lui verser au total 800 000 euros. Elle a assuré à l'hebdomadaire Valeurs actuelles à paraître jeudi avoir déjà "touché trois chèques" de 60 000 euros chacun (soit 180 000 euros). De plus, à l'AFP, Mme Boutin a précisé avoir déjà perçu 500 000 euros de l'UMP en juin dernier. Et elle espère percevoir encore 120 000 euros du parti. 

    La loi sur le remboursement des frais de campagne prévoit un remboursement de 800 000 euros pour les candidats du premier tour ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés. La présidente du Parti Chrétien démocrate n'a pas été candidate, mais dit qu'elle comptait sur cette somme.

    "J'ai passé une alliance avec Nicolas Sarkozy en février, quand j'ai retiré ma candidature à la présidentielle", explique Christine Boutin à Valeurs actuelles. "En le soutenant, je renonçais aux 800 000 euros de financement public de ma campagne, somme que j'avais déjà dépensée. Nicolas Sarkozy s'était engagé à ce que cette somme me soit remboursée par l'UMP", affirme-t-elle.

    "CET ARGENT, JE NE LE TOUCHE PAS PERSONNELLEMENT"

    "L'UMP a une dette vis-à-vis de moi, j'ai des preuves de l'engagement de Sarkozy de me rembourser ces 800 000 euros", insiste Mme Boutin dans l'hebdomadaire. "J'ai malheureusement dû me battre pour commencer à en voir la couleur. J'ai même dû vendre ma permanence pour solder une partie de ma dette. D'ailleurs, après avoir touché ces trois chèques [de 60 000 euros chacun], l'UMP me devra encore 120 000 euros", souligne-t-elle.

    "A partir du moment où je me suis alliée à Nicolas Sarkozy, je lui ai demandé de porter mes idées et naturellement que l'UMP se substitue à l'Etat sur le montant de ces 800 000 euros", a-t-elle de encore expliqué, jeudi 4 octobre, sur Europe 1.

    "Cet argent, je ne le touche pas personnellement, naturellement, c'est le Parti chrétien démocrate", a insisté Mme Boutin.

     

    Valeurs Actuelles fait état, sans le nommer, des confidences d'un député UMP laissant entendre que le versement de cette somme serait une contrepartie de l'engagement de la présidente du PCD en faveur de Jean-François Copé dans la course à la présidence de l'UMP.

    Une version formellement démentie par l'intéressée, qui se dit "blessée que l'on ait pu imaginer une seconde" qu'elle était "'achetable". "Je suis allée voir François Fillon et Jean-François Copé à plusieurs reprises. Seul Copé m'a écrit une lettre très claire sur l'alliance de l'UMP et du PCD, garantissant l'autonomie et l'indépendance de mon parti", fait-elle valoir pour justifier son choix en faveur du secrétaire général de l'UMP.

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  • Jacques Attali: Et maintenant, l'Amérique...

    A moins de progrès technologique miraculeux, ou d’une économie de guerre, un effondrement de la société américaine s’annonce. Nul, en Europe, n’aurait rien à y gagner.

    Un activiste d'Occupy Wall Street devant un drapeau numérique à Time Square, le 17juillet 2012. REUTERS/Adrees Latif

    - Un activiste d'Occupy Wall Street devant un drapeau numérique à Time Square, le 17juillet 2012. REUTERS/Adrees Latif -

    Depuis trois ans, les Américains ont réussi à faire croire qu’il n’y avait plus de crise qu’en Europe. Et mieux, même, que l’Europe en était la seule cause, sans vouloir admettre que les désordres financiers ont commencé avec l’endettement excessif des ménages américains, et avec la titrisation de ces emprunts, sans vouloir aussi reconnaître que, alors que l’Europe mettait en place, à grand peine, les premiers éléments d’une gouvernance adaptée à la mondialisation, et commençait à maîtriser ses dettes publiques, la faiblesse de la démocratie américaine laissait augmenter les dépenses et diminuer les recettes, dans des proportions inconnues dans l’Histoire. Et la situation qu’affrontera le prochain Président, quel qu’il soit, sera proprement effrayante.

    En apparence, tout semble pourtant aller très bien, outre-Atlantique: la Silicon Valley reste le premier lieu de la créativité mondiale. New York reste la ville la plus fascinante de la planète. Le cinéma américain continue de faire rêver le monde. Les armées américaines sont encore déployées partout dans le monde, et d’elles dépend la sécurité des démocraties. De nouvelles sources d’énergie vont assurer son autonomie. Enfermée dans son optimisme, l’Amérique croit encore qu’il lui suffira d’emprunter pour un temps, en attendant le retour de la croissance, qui avalera la dette.

     
     

    Mais la dette croît beaucoup plus vite que jamais dans l’Histoire américaine (de plus d’un trillion de plus chaque année), et même plus vite que celle d’aucun pays européen; elle dépassera dans deux ans les 80% du PIB, soit un niveau double de celui 2008.

    Pour la financer, le budget fédéral emprunte 4 trillions cette année et le service de la dette dépasse le total du budget de la défense, de la sécurité sociale, et du système de santé.

    Tout cela fonctionne, tant que les prêteurs sont au rendez-vous. Ils sont de deux sortes: la Réserve fédérale (la Banque centrale américaine) imprime à l’infini des billets de banques (pour prêter à l’Etat et aux banques commerciales), et les nouvelles puissances, enrichies par la hausse du prix de l’énergie, y placent l’essentiel de leurs surplus: parce que le pays leur semble fort et sûr, parce qu’ils n’ont pas d’autres placements possibles, et parce que l’Amérique leur sert de mercenaire.

    Jusque quand?

    La Fed détient maintenant un sixième de la dette publique, ce qui est le niveau le plus élevé de l’Histoire américaine. Et les fonds souverains vont commencer à diversifier leurs investissements. Le financement de la dette américaine sera de plus en plus difficile.

    En toute logique, ceci devrait, un jour prochain, se traduire par un effondrement de la valeur du dollar, une hausse massive des taux d’intérêt, dont les effets seront désastreux: un point de hausse de taux d’intérêt augmentera de 100 milliards le coût du service de la dette.

    Alors, l’Amérique sera en faillite. Elle ne pourra plus rien faire pour sortir les 17% de sa population qui est au chômage, pour nourrir les 50 millions de personnes qui ne survivent que grâce à la soupe populaire, pour réparer des milliers de ponts et de routes en ruines. Pour rendre sa force à un système scolaire devenu catastrophique (sauf pour les plus prestigieuses universités, dont la majorité des élèves est désormais étrangère). Pour maintenir sa force militaire.

    A moins de progrès technologique miraculeux, ou d’une économie de guerre, un effondrement de la société américaine s’annonce. Nul, en Europe, n’aurait rien à y gagner.

    Jacques Attali (@jattali)

    NDE: Un trillion = 1.000 milliards.


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