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    A Paris, Silvio Berlusconi cite Mussolini

    lefigaro.fr
    28/05/2010 | Mise à jour : 11:54

    Hier, à Paris, lors du sommet de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Silvio Berlsuconi s’est fait remarquer en citant Mussolini. «J'ose vous citer une phrase de celui qui était considéré comme un dictateur, un grand, un puissant dictateur, Benito Mussolini»,a déclaré le chef du gouvernement italien, poursuivant : «Dans son journal, j'ai lu récemment cette phrase : 'Ils disent que j'ai le pouvoir. Ce n'est pas vrai. Peut-être est-ce le cas des responsables de mon parti. Mais ce n'est pas vrai pour moi. Tout ce que je peux faire, c'est dire à mon cheval d'avancer vers la droite ou vers la gauche. Et de cela, je dois me contenter.


    Par cette petite phrase, Berlusconi a voulu exprimer le manque de pouvoir inhérent,selon lui, à sa fonction.« "En qualité de président du Conseil, je n'ai jamais eu l'impression d'être au pouvoir", a-t-il expliqué, ajoutant: "Parfois, comme homme d'affaires, avec 56.000 employés, j'ai eu l'impression d'être en mesure de décider et de contrôler les choses. Mais aujourd'hui, dans une démocratie, je suis au service de tout le monde et tout un chacun peut me critiquer voire m'insulter."


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  •  Chine - Des employés ont reçu l'interdiction de se suicider

     
    Le groupe taiwanais Foxconn Technology, sous-traitant d'Apple, Nokia ou encore Dell, est confronté à une vague de suicides dans son usine du sud de la Chine. Des mesures radicales ont été prises comme demander aux employés de s'engager par écrit à ne pas se suicider.

    Des employées de Foxconn Technology à leur balcon, dans le sud de la Chine à ShenzenDes employées de Foxconn Technology à leur balcon, dans le sud de la Chine à Shenzen© SIPAEn juillet 2009, Hon Hai Precision Industry, connu sous le nom commercial de Foxconn, avait défrayé la chronique cantonaise. Un jeune homme de 25 ans s'était suicidé après avoir été tenu pour responsable de la disparition d'un des seize exemplaires de l'iPhone 4G d'Apple, produit par l'entreprise, et après avoir fait l'objet d'une enquête interne « humiliante », selon ses confidences à un ami juste avant sa mort.

    Mardi, un autre employé s'est tué en se jetant également d'un immeuble de Foxconn à Shenzhen, élevant ainsi le nombre à dix morts depuis janvier au sein du premier fabricant de composants électroniques au monde et à neuf pour Shenzhen même, une ville aux portes de Hong Kong.

    Au total 12 employés chinois de Foxconn, se sont jetés dans le vide depuis le début de l'année. Deux ont été grièvement blessés.

    Quinze suicides en moyenne pour 100 000 personnes par an
    Hon Hai, qui emploie plus de 300.000 personnes à Shenzhen, et 800.000 au total dans le monde est, selon son président, en-dessous de la moyenne des chiffres comptabilisés par l'Organisation mondiale de la santé en Chine en matière de suicides. Il argue en effet, que les suicides enregistrés dans leurs rangs ces derniers mois sont donc en dessous des chiffres de quinze suicides en moyenne pour 100 000 personnes par an. Alors que l'OMS en Chine souligne elle-même le caractère approximatif de ses résultats.

    Mercredi, selon le journal Southern Metropolis Daily basé à Canton, une lettre circule dans l'usine et demande aux employés de ne pas attenter à leurs jours « se blesser ou blesser autrui d'une façon extrême ».

    Une musique douce passe sur les lieux de travail depuis quelques jours. Censée calmer les employés de l'usine, elle n'enlève rien au fait que les employés y sont souvent loin de leur famille, y dorment, y mangent et y travaillent.

    Après seulement 42 jours passés dans centre de formation de l'usine, le jeune homme de 19 ans Li Hai, décédé mardi, a laissé une note dans laquelle il s'excuse auprès de son père de ne plus pouvoir le prendre en charge. « Je n'ai pas la force. J'ai ce que je mérite », lui a-t-il écrit, selon une source citée par l'agence Chine Nouvelle.

    Appel au boycott de l'iPhone 4G
    Mercredi, le président et fondateur du groupe, Terry Gou, est arrivé à Shenzhen à bord de son jet privé. Il était sorti de son silence lundi à Taiwan, niant que les morts soient liées aux conditions de travail et de vie dans ses usines.

    « Je souhaite dire que nous n'opérons pas des usines à sueur et à sang », avait-il déclaré.

    A Hong Kong, des syndicats ont appelé mardi à boycotter la nouvelle génération de l'iPhone, assemblé par Foxconn. Pour des groupes de défense des travailleurs, la série dramatique dans les usines chinoises du taiwanais reflète les difficiles conditions de vie de millions d'ouvriers en Chine, astreints à de longs horaires et d'intenses pressions, vivant souvent dans des dortoirs et loin de leurs familles.

    MALOU 1360 :

    e boycott oui...On peut commencer alors par éteindre tous nos ordinateurs, puisque Foxconn fabrique des puces et des carte mères qui équipent une immense majorité de nos machines. Apple n'est pas leur seul client...Loin de la.


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  •  Asie  24 Mai 2010  |  Mise à jour le 25 Mai 2010

    Corée: Obama s'oppose à Pékin

    La tension monte entre les deux Corée et la communauté internationale s'empare du dossier. Washington soutient Séoul, alors que la Chine, par la voix de son Premier ministre Wen Jiabao, opte pour la neutralité et un sobre appel à la paix.

     

    La guerre de Corée n'est pas prête de se terminer (*) . Après le débat sur le nucléaire nord-coréen, en 2009, l'affaire du Cheonan, cette corvette militaire sud-coréenne qui a été coulée par une torpille nord-coréenne selon des experts internationaux, ravive les tensions entre les deux parties. Lundi, face aux propos belliqueux des politiques, à Séoul comme à Pyongyang, la communauté internationale s'est emparée du dossier.

    Pour l'heure, la Corée du Sud a suspendu ses relations commerciales avec son voisin du Nord, demandant aux autres partenaires de Pyongyang d'en faire autant. Dans une allocution télévisée, le président sud-coréen, Lee Myung-bak, a annoncé qu'il soumettrait cette question au Conseil de sécurité de l'ONU. Séoul exige, au moins, des excuses officielles pour le torpillage du navire et la mort, dans le naufrage, de 46 de ses membres d'équipages. En retour, son frère ennemi menace de (re)lancer "la guerre totale".

    La paranoïa d'un retour de guerre froide

    Outre-Pacifique, les Etats-Unis se préparent déjà au pire. Washington, qui maintient un contingent de 28.000 hommes dans la moitié Sud, a rapidement apporté son soutien à la Corée du Sud. Jugeant la situation "extrêmement précaire", la Maison blanche a signalé, par communiqué, avoir demandé à l'armée américaine de se coordonner pour se tenir prête à dissuader la Corée du Nord de toute agression. Lee Myung-bak a d'ailleurs prévenu qu'il invoquerait le droit à l'auto-défense en cas d'attaque. A la suite de l'intervention télévisuelle du président sud-coréen, le Japon, actuellement membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, lui a apporté son soutien. Le secrétaire général de l'ONU s'est, lui, montré plus neutre: "Je suis convaincu que le Conseil, assumant sa responsabilité de maintien de la paix et de la sécurité internationales, prendra des mesures appropriées à la gravité de la situation", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

    La Chine, seul soutien de poids à Pyongyang, était restée discrète jusqu'aujourd'hui. Mais Pékin semble choisir la voie de la neutralité. Partenaire commercial des deux Corée, le pouvoir chinois n'a aucun intérêt à ce que le conflit reprenne dans son aire d'influence économique. Aussi, le Premier ministre Wen Jiaboa s'est contenté d'appeler au retour au calme et à la paix. Jouant le rôle de diplomate dans ce dossier, il devrait s'entretenir avec les deux chefs d'Etat coréens cette semaine. Plus que la sauvegarde du dernier régime communiste-stalinien de la planète, Pékin veut également éviter la présence en nombre de troupes américaines à ses frontières. S'il n'est pas question de retour à une nouvelle guerre froide, la Corée reste le théâtre d'une bataille d'influenceentre les deux superpuissances.

    (*) En effet, débutée le 25 juin 1950, le conflit s'est conclut le 27 juillet 1953 sur un armistice. Un texte provisoire signé par les deux parties dans l'attente d'un traité de paix. Mais après plusieurs mois de tensions, Séoul et Pyongyang ont abandonné les négociations. Depuis, plusieurs incidents aux frontières ravivent les tensions entre les deux pays. Le 27 mai 2009, en plein débat sur le nucléaire nord-coréen, la moitié Nord a envisagé l'annulation de l'armistice


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    Quand la République s'agenouille devant la bêtise...

    Nicole est conductrice de bus.

    Il y a quinze jours, elle a ordonné à un gamin de douze ans de changer de place. Celui-ci a protesté et elle a fini par le traiter de petit con. 
    Nicole était en dessous de la vérité. Il ne s’agissait pas seulement d’un petit con et d’un menteur mais aussi d’un dangereux pervers capable d’enregistrer la scène avec son téléphone portable. En revenant à la maison, cette graine de danger public a montré le film à ses parents qui, au lieu de botter le cul de leur progéniture, se sont précipités à la gendarmerie pour déposer plainte. 
    On comprend que le gamin soit un petit con et un pervers. Elevé (sic) par de tels imbéciles, n’importe quel gosse ne peut se sentir que le Roi du monde et se comporter effectivement comme tel. Jusque là, tout cela n’est pas si grave et, finalement, reste assez banal. Des imbéciles ont fabriqué un petit con. Classique. 
    Là ou je suis davantage préoccupé pour mon pays, c’est lorsque j’apprends que Monsieur le Procureur de la République, au lieu de classer sans suite la plainte des imbéciles comme il en a la possibilité1, poursuit Nicole. Ce faisant, il donne raison aux imbéciles et surtout au petit con. 
    Donc, ce Procureur est une andouille. Comme s’il n’avait rien d’autre à foutre, il veut que Nicole fasse l’objet d’un rappel à la loi devant un tribunal. Nicole est humiliée. Mais pas seulement Nicole. Moi aussi, je le suis. C’est notre société toute entière qui devrait l’être. Un Proc’ à plat ventre devant un gamin de douze ans. Un Proc’ dont la mission est de représenter justement la société. M. Le
    Procureur de la République. ..

    1. Merci à K.T, avocat de son état, qui me l’a confirmé. S’il avait classé sans suite, ces derniers n’auraient plus eu que la possibilité de se constituer en partie civile dans un délai de trois mois afin de forcer une instruction.
    Retrouvez les billets d'Antidote sur son blog

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  • Quasi-consensus à l'Assemblée pour proclamer le refus du voile intégral 



    L'Assemblée devait voter mardi la proposition de résolution UMP, "voeu" contre le port du voile intégral, première étape symbolique et consensuelle avant son interdiction dans l'espace public via un projet de loi beaucoup plus polémique, qui sera débattu début juillet.
    Procédure parlementaire née de la révision constitutionnelle de 2008,
    la résolution n'a aucun pouvoir contraignant. 


    Celle des députés UMP et de leur président, Jean-François Copé, réaffirme le principe d'égalité entre hommes et femmes. Seule allusion au voile intégral : cette tenue est une "pratique radicale contraire aux valeurs de la République".
    L'UMP et le NC ont annoncé un vote positif, ainsi que les députés PS
     et PRG. En revanche, les élus PCF devaient quitter l'hémicycle au moment du vote pour ne pas cautionner une "opération" de "stigmatisation" des musulmans.


    "Nous ne participerons pas à ce vote mascarade. Vous n'obtiendrez pas de nous un consensus qui vaudrait pour le projet de loi gouvernemental qui suivra", a déclaré Alain Bocquet (PCF). Lionnel Luca (UMP) les a accusés de vouloir ainsi "racoler l'électorat de banlieue".


    Seule exception au PCF, André Gerin, qui avait ouvert le débat en juin 2009 et présidé la mission parlementaire sur le voile intégral, a appelé à "choisir la République contre la barbarie" et lutter contre "la gangrène" qui "a commencé", en "votant la résolution puis la loi".
    "Nous ne pouvons laisser le voile intégral couvrir le visage de notre République", a lancé M. Copé,auteur de la résolution co-signée par la quasi-totalité de son groupe, en appelant lui aussi les députés à dépasser les clivages partisans.
    Le Nouveau Centre a apporté un "soutien qui ne va pas sans regret : que le processus consensuel initié par la mission parlementaire" ait été perturbé par le cavalier seul du groupe UMP.
    Le PS a apporté un soutien teinté de méfiance. "Nous voterons sans aucune tergiversation cette résolution mais nous le ferons les yeux ouverts... sans illusion" car "nous ne sommes pas dupes", a lancé Jean Glavany en dénonçant une "manoeuvre politicienne".
    "Quand il s'agira de débattre d'un texte de loi, nous serons toujours disponibles pour un consensus républicain, mais encore plus exigeants", a-t-il prévenu.
    La résolution parlementaire précède en effet
    le projet de loi, qui sera présenté le 19 maien Conseil des ministres pour acter l'interdiction du port du voile intégral dans tout l'espace public.

    Oui à la résolution, non au projet de loi d'interdiction générale, a répété la numéro un du PS, Martine Aubry, pour qui "interdire sur l'ensemble de l'espace public ne sera pas opérant, risque d'être stigmatisant et surtout inefficace car totalement inappliqué".

    A l'unanimité, le groupe PS a adopté mardi une contre-propositionqu'il déposera sous forme de proposition de loi. Tenant compte des réserves émises par le Conseil d'Etat, il propose de bannir le voile intégral des services publics et commerces. Donc pas dans la rue.

    Mais plusieurs socialistes, comme Manuel Valls et Aurélie Filippetti, sont prêts à voter le textegouvernemental, qui sera débattu début juillet à l'Assemblée et sans doute en septembre au Sénat. Gouvernement et UMP misent sur un vote conforme de la Haute Assemblée pour un vote définitif rapide.
    "Le gouvernement est déterminé à se donner tous les moyens pour lutter contre des pratiques contraires aux valeurs républicaines", a promis la ministre de la Justice MichèleAlliot-Marie.
    Pour ce débat, les conditions de sécurité avaient été renforcées à l'Assemblée.


    Source AFP 11.05.2010, 04h05




    MALOU 1360



    Quasi-consensus à l'Assemblée pour proclamer le refus du voile  « intégral » :

    La  Franceest une terre d’accueil par tradition et par idéologie  les mots sont écrits, les textes votés, mais si loin de la réalité vécue par ces femmes tous les jours ! L’omniprésence des valeurs familiales et religieuses d’un autre temps, la pression sociale dans les banlieues principalement mais pas exclusivement, l’illettrisme de ces femmes maintenues volontairement dans l’ignorance de la langue parlée, le français, de leurs droits en tant que citoyennes françaises et en temps que femmes, leur devoir d’exercer l’autorité et le contrôle parental, le suivi de la scolarité de leurs enfants et pour finir leur intégration naturelle en tant que françaises.

    Il n’est pas question ici d’effacer l’histoire et les racines, ni la pratique religieuse qui fait partie des convictions intimes.

    Nous leur demandons simplement de nous respecter, nous et les lois de la République et de tolérer que nous soyons différents…


    Aujourd’hui nous débattions  de l’interdiction du voile intégral : et que faisons -nous des autres voiles qui sont autant d’insultes à l’intégrité féminine et à sa liberté ?

    NOTES:

    Le terme hijab  est issu de la racine hajaba qui signifie « dérober au regard, cacher ». Par extension, il prend également le sens de « rideau », «  écran ». Le champ sémantique correspondant à ce mot est plus large que pour l'équivalent français «  voile » qui couvre pour protéger ou pour cacher, mais ne sépare pas.

    Selon les pays et les courants religieux, sa forme diffère : en Iran, par exemple, il s'appelle tchador et ne cache pas le visage ni les vêtements de la femme; par contre, en Afghanistan, dans certaines régions du Pakistan ou d'Inde où il s'appelle tchadri, il cache tout le corps ne laissant voir que le bas de ses jambes couvertes d'un pantalon (la femme sous son voile est habillée d'un pantalon recouvert d'une robe tombant légèrement sous les genoux) et à l'occasion ses bras et ses mains. Quand il s'appelle burqa, au sens qu'on lui donne depuis la fin des années 1980, il ne laisse rien voir du corps de la femme, ni ses mains, ni ses pieds : les Occidentaux l'appellent « voile intégral ». Traditionnellement, tchadri et burqa étaient des termes synonymes bien que le second ne fut connu que de l'intelligentsia afghane.

    Dans un contexte non arabophone, il désigne plus particulièrement le voile que certaines femmes musulmanes portent, couvrant la tête et laissant le visage découvert. Il est aussi appelé « voile islamique ». C'est le cas de pays comme les Philippines, la Malaisie ou l'Indonésie.



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