• CHINE Dieudonné retenu à Hong Kong par l'immigration avec ses enfants

    <figure class="mainImage"> Dieudonné a été retenu par l'immigration à Hong Kong. Photo AFP <figcaption> Dieudonné a été retenu par l'immigration à Hong Kong. Photo AFP </figcaption> </figure>

    Le polémiste Dieudonné, qui devait donner deux spectacles à Hong Kong, a été intercepté jeudi à son arrivée dans l’ex-colonie britannique, dont il risque d’être expulsé.

    "Dieudonné et ses enfants sont en détention au service de l’immigration de l’aéroport de Hong Kong", selon la société de Dieudonné, Les Productions de la Plume. «Ils devraient être expulsés dans les heures qui viennent vers la France ou le Cameroun", a-t-elle ajouté

    Le polémiste controversé devait donner deux représentations de son dernier spectacle, "Dieudonné en paix", jeudi soir et vendredi soir à Cyberport, dans l’ouest de Hong Kong.

    Retenu avec deux de ses enfants

    On ignore les raisons pour lesquelles l’acteur a été empêché d’entrer sur le territoire.

    Le consulat général de France a confirmé que Dieudonné M’bala M’bala avait été "retenu à son arrivée à l’aéroport de Hong Kong par les services d’immigration".

    "Il s’agit d’une question d’application des règles d’immigration relevant des autorités hongkongaises", a ajouté le consulat, en renvoyant vers les services de l’immigration.
    Ce dernier s’est refusé à tout commentaire.

    Dieudonné avait atterri jeudi matin vers 7 heures à l’aéroport international de Hong Kong, selon un de ses avocats français, maître Sanjay Mirabeau. "Il est retenu à l’aéroport, interdit d’entrer et va peut-être être expulsé, a-t-il ajouté. Il est avec deux de ses enfants, Merlin, qui est majeur, et un autre, a priori mineur. Il n’y a aucune raison de leur interdire l’accès au territoire."

    Condamné plusieurs fois

    Dieudonné s’est rendu à Hong Kong "au départ pour un spectacle, mais si ça gênait, il aurait annulé, et ça aurait été pour des vacances. Son nouveau spectacle, En Paix, ne comporte aucune phrase contraire à la loi. Il parle de plantes, d’écologie", a-t-il affirmé.

    Dieudonné M’bala M’bala a été condamné à plus de 60000 euros d’amendes pour des propos antisémites dans plusieurs affaires. Il a aussi été mis en cause pour organisation frauduleuse d’insolvabilité, abus de biens sociaux et blanchiment.


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  • France 3 piégée par un mystérieux imam

    <figure class="fig-photo"> Capture d'écran / France 3 <figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description"></figcaption> </figure>

    LE SCAN TÉLÉ / VIDÉO - Dimanche 27 décembre, la chaîne publique a invité Rachid Birbach pour réagir aux incidents survenus à Ajaccio. Sauf que celui qui se présente comme «le président de l'assemblée des musulmans de Corse», n'est en réalité qu'un illustre imposteur.

     

    «J'aimerais tout d'abord vous remercier de m'avoir invité». Cette phrase que l'on a coutume d'entendre de la bouche des invités au début d'une interview télévisée prend ici une toute autre tonalité. Car son auteur, Rachid Birbach a magnifiquement réussi son coup. Lors de l'émission Soir 3 en date du dimanche 27 décembre, il est parvenu à se faire inviter en la présumée qualité de «président de l'Assemblée des musulmans de Corse». Un titre qui, pour France 3, lui confère toute légitimité pour aborder les incidents qui ont embrasé la Corse la semaine passée, notamment le saccage d'une salle de prière musulmane en représailles de l'agression de pompiers à Ajaccio. Mais dès le lendemain de l'émission, la chaîne nationale est littéralement vouée aux gémonies sur les réseaux sociaux.

    Comme le rapporte le site Arrêt sur Images, Rachid Birbach n'en est pas à son coup d'essai. Son parcours est jalonné de mensonges en tout genre. Déjà en 2013, l'homme se présentait en tant qu'imam d'Auxerre, organisant une «conférence d'amitié judéo-musulmane» en présence notamment du président du conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier», rappelle Arrêt sur Images. Jusqu'à ce qu'un an plus tard, l'association Avicenne, qui gère la mosquée d'Auxerre, dénie à Rachid Birbach le titre d'imam dont il se prévaut. «Nous ne nous exprimons pas sur le fond des propos de M. Birbach, car notre association, de par ses statuts, est apolitique», soulignent des membres d'Avicenne au journal de L'Yonne, soucieux de se démarquer de l'intéressé. «Ses propos n'engagent que lui, pas les fidèles de cette mosquée car M. Birbach n'est pas notre imam, ni l'imam d'aucune mosquée à Auxerre.» Le bureau de l'association, présidé par Khalid Jlibane, rappelle qu'Avicenne «n'a aucun lien organique avec ce personnage». Joint au téléphone par le même journal, Rachid Birbach assure qu'il est «un imam conférencier auxerrois. Je peux prêcher où je veux», ajoute-t-il.

    Double discours

    N'en reste pas moins qu'à plusieurs reprises, ses déclarations souffrent d'une ambiguïté qui appelle à s'interroger sur ses réelles convictions. Preuve en est lorsqu'il reprend à son compte tous les thèmes développés par les communicants israéliens dont celui qui veut que le Hamas utilise les civils palestiniens comme des «boucliers humains», comme le rapporte le Huffington Post en août 2014. Sur France 3, Rachid Birbach s'en est curieusement pris au Conseil français du culte musulman (CFCM) ainsi qu'à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), «les responsables de tout ce que la communauté musulmane est en train de vivre», martèle-t-il. Avant d'enchaîner: «ces gens-là (CFCM), ils ne veulent que l'argent ; ils ne sont pas là pour faire un suivi éducatif ni quoi que ce soit». Manifestement embarrassée, la journaliste de l'émission souligne bien à l'adresse de l'invité que «vous êtes seul responsable de vos propos».

    Etrennant donc son étrange costume de «président de l'Assemblée des musulmans de Corse», Rachid Birbach dégage à première vue le profil d'un homme rassembleur et modéré. Il annonce par exemple qu'il organisera «une réunion le 2 janvier prochain à Ajaccio avec les présidents des mosquées». Sauf que la pompeuse dénomination «Assemblée des musulmans de Corse» n'est autre que le nom d'une association au sens juridique du terme, et non celui d'une entité religieuse. Ce que n'a pas manqué de rappeler le - vrai - président du Conseil régional du culte musulman corse, Mouloud Mesghati, sollicité l'été dernier par Rachid Birbach: «Il voulait faire une association avec moi, en me disant qu'il connaissait beaucoup de monde, Sarkozy, Hollande. [...] Mais moi, je suis élu, toutes les mosquées de Corse sont affiliées au CRCM, je n'ai rien voulu faire avec lui. Il est revenu plusieurs fois en Corse entre juillet et octobre. Il ne connaissait pas l'île, c'était la première fois qu'il venait ici. Il a essayé d'appeler des mosquées, il voulait faire des choses avec elles mais tout le monde l'a rejeté.»

    Acculée, France 3 s'est expliqué auprès d'Arret Sur Images sur le choix de son invité: «Il nous a été recommandé par M. Chalghoumi, l'imam de Drancy», a expliqué la chaîne. Face au tollé suscité, la présidence de France Télévision aurait sommé de passer à la trappe le journal télévisé du jour qui contenait entre autre l'interview de Rachid Birbach, selon L'Express.


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  • #Dingueça Christine Boutin se fait recadrer sur Twitter par Jésus himself

    <time datetime="2015-12-26T19:45:25+0100">Publié le 26/12/15 à 19:45</time>

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    </article>

    Du coup je suis un cheval ou une vache @christineboutin ? parce que là j'ai rien compris

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    Christine Boutin, a reçu un bien étrange cadeau de Noël sur Twitter.

    Samedi matin, la présidente du Parti chrétien démocrate avait publié sur le réseau social un message dans lequel elle exposait l'interprétation très personnelle qu'elle se fait du droit du sol.

    "Le droit du sol est l'absurdité qui consiste à dire qu'un cheval est une vache parce qu'il est né dans une étable...ça vous inspire quoi", a-t-elle posté.

    Les réactions ne se sont pas fait attendre, y compris celle de Jésus - il s'agit bien évidemment d'un compte parodique... - qui a interpellé Christiane Boutin dans un tweet :

    "Du coup je suis un cheval ou une vache Christine Boutin ? parce que là j'ai rien compris".

    Un recadrage plutôt inattendu.


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  • Nantes: il prend un policier en auto-stop

    et sniffe de la cocaïne

    Publié le :

    Mercredi 18 Novembre 2015 - 15:34   lien

    Dernière mise à jour :

    Mercredi 18 Novembre 2015 - 15:38
    Un homme a été arrêté mardi à Nantes après s'être vanté de conduire sans permis et avoir sniffé de la cocaïne au volant devant un auto-stoppeur qu'il avait pris. Celui-ci était un policier.
     
    Le policier n'était pas en service mais a prévenu ses collègues, qui ont arrêté le chauffard.
    ©Gérard Julien/AFP

    Voilà ce qui s'appelle franchir la ligne blanche. Un homme de 36 ans a été arrêté pour conduite sans permis et consommation de stupéfiants au volant, notamment, dans la nuit de mardi 12 à ce mercredi 13 à Nantes (Loire-Atlantique). Il a été confondu par un policier en civil qu'il avait pris en stop.

    C'est un covoiturage annulé qui a conduit le policier à faire du stop dans la nuit de mardi à mercredi. Alors qu'il levait le pouce sur l'autoroute A11 à hauteur de Chartres, l'agent a été pris à son bord par un homme âgé de 36 ans, rapporte 20 Minutes. S'est alors engagée la discussion entre l'automobiliste et le policier qui n'était pas en service et, tous deux ayant à peu près le même âge, le contact est cordial.

    Visiblement en confiance, ou fier de lui, le conducteur a tout d'abord confié à son passager qu'il n'avait pas le permis. Il s'est ensuite arrêté pour une petite pause au terme de laquelle le policier a eu la surprise de voir le trentenaire "sortir sa carte d’identité pour se faire une ligne de poudre blanche qu’il reniflait avant de reprendre le volant", détaille la police, citée par le quotidien gratuit.

    L'agent a alors prévenu ses collègues de la situation et leur a transmis les lieux et heure de son arrivée à Nantes. Les policiers n'ont eu qu'à organiser un comité d'accueil qui a cueilli le chauffard, qui a été placé en garde à vue. Et comme si cela ne suffisait pas, le conducteur était également en défaut d'assurance, comme le mentionne la procédure ouverte suite à son interpellation.


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  • "L'affaire" Lucette Brochet : la communication de François Hollande prise en défaut

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    Publication: <time datetime="2015-11-02T04:57:08-05:00"> 02/11/2015 10h57 CET </time> Mis à jour: <time datetime="2015-11-02T08:08:49-05:00"> Il y a 1 heure </time>
     
    HOLLANDE LUCETTE
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    COMMUNICATION - Le premier principe d'une communication réussie est d'être invisible. A ce titre, la visite "impromptue" que François Hollande a rendue jeudi dernier à Lucette Brochet, infirmière à la retraite de 69 ans, est en passe de virer au fiasco. Depuis ce week-end, toute la presse, à l'initiative de BFMTV, s'échine à démonter le plan de communication soigneusement établi par l'Elysée pour que la rencontre entre le chef de l'Etat et cette charmante habitante de Vandoeuvre-lès-Nancy se déroule dans les meilleures conditions.

    "Tout déplacement du président de la République se prépare. Sans doute il y a eu un souci de bien faire et de trop bien faire", a dû reconnaître ce lundi sur BFMTV la ministre de la Justice Christiane Taubira , tout en saluant "la relation directe avec la personne" établie par le président.

    De fait, tout avait bien commencé ce jeudi 29 octobre pour un François Hollande venu battre campagne en Lorraine à un mois des élections régionales. Après avoir fait la promotion du Service militaire volontaire (SMV) et annoncé l'élargissement du prêt à taux zéro, le président de la République avait reçu un accueil chaleureux dans la banlieue de Nancy où il s'était ensuite "invité" chez une habitante, la fameuse Lucette Brochet.

    Assise en face du chef de l'Etat, dans son tout nouvel appartement, la jeune septuagénaire avait raconté son précédent logement "dans une tour de huit étages" et qui "donnait sur les poubelles avec des rats". "Ici, je suis super bien!", s'était-elle réjouie en partageant un café avec son invité non moins ravi. "Merci de m'avoir reçu. Ici, on est presque mieux qu'à l'Elysée, je peux vous le dire", lui avait-il répondu tandis que son cabinet immortalisait ce moment de concorde.

     

    "Mise en scène", "montage minable"

    Problème: de l'aveu même de Lucette Brochet, interrogée par BFMTV, tout ou presque dans cette rencontre amicale avait été minutieusement organisé par les services de l'Elysée, du café et des fleurs posés sur la table (amenés par la mairie) jusqu'aux questions que la jeune retraitée souhaitait poser. "J'avais envie de lui dire qu'il s'occupe beaucoup d'immigrés mais pour ainsi dire pas des clochards qui crèvent dans la rue. Mais ça, il ne fallait pas que je le dise", a-t-elle confié, précisant avoir reçu ces instructions du "gars de l'Élysée".

    Des déclarations reprises au vol par les adversaires de François Hollande pour dénoncer une "mise en scène indigne".

     

    Une pratique vieille comme la politique

    Pris la main dans le pot de la communication politique, voilà donc François Hollande raillé de toutes parts pour avoir voulu éviter les questions qui fâchent. Mais gare aux conclusions hâtives.

    Contacté par L'Express, le maire (PS) de Vandoeuvre-lès-Nancy Stéphane Hablot assure que c'est lui et non l'Elysée qui a assuré la "préparation" de la rencontre. Et ses consignes n'avaient rien d'une censure. "Le café chez Lucette" devait être "consacré au logement". "Le président de la République devait rester chez elle un quart d'heure. Je lui ai donc conseillé de rester dans les clous au niveau du temps, de ne pas parler d'autre chose que du logement", explique l'élu, récusant toute "mise en scène".

    Ce dernier assure par ailleurs que le café préparé et amené par la mairie répondait à un principe de sécurité. "Je connais Lucette depuis longtemps. Je lui ai dit: 'Ne soyez pas gênée, n'engagez aucun frais, nous allons nous occuper un minimum de l'accueil'", explique encore Stéphane Hablot.

    Rappelons au passage que ces visites élyséennes chez des Français existent depuis des décennies et font systématiquement l'objet d'une mise en scène soignée. Valéry Giscard d'Estaing s'invitait ainsi à dîner (mais sans caméra) chez des anonymes qui se chargeaient le lendemain de relater le fruit de leurs échanges.

    François Mitterrand poussait la logique encore plus loin en invitant une caméra et un photographe afin d'immortaliser ses agapes avec les Français.

     

    Une méthode de communication devenue monnaie courante au point de devenir un format d'émission télévisée, "Viens dîner dans ma cité", inauguré en 2012 par Jean-François Copé.


    Jean-François Copé et Lorànt Deutsch dînent... par puremedias


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