• Suisse : un fermier condamné à priver

    ses vaches

    de leurs cloches

    12 Août 2015, 23h28 | MAJ : 12 Août 2015, 23h40  lien
     
     
     
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    myswitzeland.com</figcaption> </figure>

    Le bruit de cloches des vaches qui paissent dans les alpages peut sembler idyllique, mais pour les voisins immédiats cela peut constituer un calvaire. C'est l'argument mis en avant par une cour d'appel de Zurich pour obliger un éleveur suisse à retirer ces cloches du cou de ses 27 vaches laitières pendant la nuit.

     

    Cette décision du début du mois d'août confirme l'injonction faite à cet éleveur par sa petite commune des environs de Zurich, prise à la demande de voisins du pré, excédés par les tintements incessant qui les réveillaient chaque nuit et qui avaient porté plainte une première fois il y a quatre ans.

    Inutiles les cloches ?

    L'éleveur avait contesté la décision l'année dernière devant une cour d'appel locale. Mais après enquête, la cour a statué : l'éleveur devra retirer les cloches à ses vaches de 22 heures à 7 heures du matin. «Même à 80 mètres de la source, la pollution sonore est très élevée», précise la cour dans son arrêté.

    Les juges ont également noté que les cloches étaient inutiles à ces vaches qui vivent dans un pré clôturé. Les cloches sont pourtant utiles pour retrouver les fuyardes, avait objecté le propriétaire des vaches, mais la cour a fait prévaloir l'intérêt de ses voisins.
    L'éleveur a encore la possibilité de faire appel et peut aller jusque devant la cour suprême, le Tribunal fédéral.


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  • POLITIQUE Trois nouvelles propositions de loi visant les droits des journalistes ont été déposées mercredi à l'Assemblée Nationale...

    Paris : Patrick Balkany dépose

    3 propositions de loi

    contre les journalistes

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret, le 24 novembre 2009 à Issy-les-Moulineaux. <figcaption>Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret, le 24 novembre 2009 à Issy-les-Moulineaux. - AFP PHOTO/MEHDI FEDOUACH </figcaption> </figure>

    C.T

    Selon Le Lab Politique d’Europe 1, Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, a déposé mercredi trois propositions de loi à l’encontre des journalistes a-t-on appris ce matin. Ce jeudi était le dernier jour pour la session extraordinaire du Parlement avant les départs en vacances des députés et sénateurs. L’occasion pour le maire de Levallois-Perret de remettre de l’huile sur le feu avec ses trois nouvelles propositions.

    Un véritable bras de fer

    Patrick Balkany souhaite tout d’abord supprimer l’avantage fiscal dont bénéficient les journalistes dans le calcul de leurs impôts sur le revenu, puis supprimer les aides à la presse écrite, et enfin privatiser l’audiovisuel public. Trois propositions soumises juste après la décision de la cour d’appel de Paris rendue hier lui interdisant de sortir du territoire.

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    L’offensive de Balkany contre les médias et les journalistes via trois propositions de loi > http://lelab.europe1.fr/loffensive-de-patrick-balkany-contre-les-medias-et-les-journalistes-via-trois-propositions-de-loi-1370074 

    Bien connu pour ses relations houleuses avec les médias, Patrick Balkany avait, en février 2014, confisqué une caméra de BFM TV en oubliant d’éteindre le micro. Puis en avril 2014, l’élu républicain avait fait un bras d’honneur aux médias et plus particulièrement au journaliste Cyrille Eldin de Canal +. Sans oublier la réjouissance récente de la part de sa femme Isabelle Balkany lors de la fin du petit journal pour l’été, comme le rappelle Le Lab Politique d’Europe 1. Un véritable bras de fer s’annonce entre les médias et le maire des Hauts-de-Seine.

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    Nous souhaitons un très bel été à l'équipe du @LPJofficiel À ça nous fait incontestablement des vacances !


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  • Grosse gaffe: Donald Trump avec

    des soldats du IIIe Reich

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    «Nous avons besoin d’un vrai leadership. Nous avons besoin de résultats. Remettons les États-Unis en route», affirmait la légende de cette photo.
    <figcaption>«Nous avons besoin d’un vrai leadership. Nous avons besoin de résultats. Remettons les États-Unis en route», affirmait la légende de cette photo.-Twitter</figcaption>
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    Un montage avec Donald Trump a fait bondir les réseaux sociaux. En fond, on y voit des soldats qui ont été clairement identifiés comme étant des nazis.

     

    Le candidat républicain à la présidence Donald Trump s’est encore fait remarquer mardi. Il a twitté une image le mettant en scène sur fond de bannière étoilée avec trois silhouettes de soldats identifiés par un expert comme étant des nazis.

     

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    Tweet campagne Donald Trump avec soldats Waffen SS en bas à droite

    « Sûr à 100% qu’il s’agit de la Waffen-SS sur la photo de Trump », a tweeté John Schindler, ancien analyste de la NSA (agence américaine du renseignement) et ex-professeur du Naval War College.

     

    100% certain Waffen-SS ID on the Trump pic....if media want an explainer how I am certain, ask me https://twitter.com/20committee/status/621025859634364416 

    Confirmant un peu plus tard, image à l’appui, que Donald Trump « a utilisé une image récente, une reconstitution avec des soldats de la Waffen SS pour sa campagne de merde ».

     

    Confirmed: Trump used a recent pic of fat, middle-aged WW2 Waffen-SS reenactors for his OH SHIT campaign ad: https://twitter.com/LeftyBoIlocks/status/621039523145740288 

    Une photo prise en Angleterre

    Selon le site Mother Jones, la photo qui a servi à faire le montage pour Donald Trump a été prise en Angleterre, dans le Kent, lors d’une reconstitution par le photographe indépendant George Cairns. Passionné par les reconstitutions, il prend de nombreux clichés de soldats nazis mais aussi de GI américain durant les événements qu’il fréquente.

    Ce n’est pas la 1re fois que cette mésaventure arrive à la famille Cairns. Également photographe, le frère de George Cairns a connu un fait similaire. Une de ses photographies a été utilisée pour la campagne de Tim Spear en Caroline du Nord en 2010.
    Selon George Cairns, cela n’aurait jamais dû arriver car lors de l’encodage de son cliché, il a sélectionné ses mots-clés avec une grande attention. « J’ai essayé de choisir des mots-clés avec soin afin que les gens soient au courant que c’était des soldats fascistes de la Seconde guerre mondiale. 

    La faute au stagiaire

    Le tweet de Donald Trump, qui a été rapidement effacé, était censé célébrer la grandeur des États-Unis. La légende de l’image affirmait : « Nous avons besoin d’un vrai leadership. Nous avons besoin de résultats. Remettons les États-Unis en route ».

    L’équipe de campagne du candidat à la présidence  a expliqué à l’agence AFP que l’erreur venait d’un jeune stagiaire qui avait « créé et posté la photo ». Il « s’est excusé et a effacé le tweet », a ajouté un porte-parole.


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  • <header id="titre_article">

    Merkel voit bien la Serbie, l’Albanie et la Bosnie

    dans l’UE

    <time datetime="2015-07-04T19:53:23+02:00">Le 04/07 à 19:53, mis à jour le 05/07 à 15:2</time>
     
    </header><section class="left" id="gauche_article">

    Alors qu’un Grexit est redouté, Angela Merkel verrait d’un bon œil l’entrée dans l’Union européenne pour les Balkans de l’Ouest.

    C’est un drôle de timing qu’a choisi la chancelière allemande. Alors que le suspense qui entoure le référendum grec a atteint son paroxysme, Angela Merkel a estimé que tous les pays des Balkans de l'Ouest avaient une perspective d'entrée dans l'Union européenne. « Dans toutes les difficultés qui subsistent, on constate des progrès », a ainsi déclaré la chancelière dans son message vidéo hebdomadaire, soulignant à cette occasion le « succès » entourant l'entrée dans l'Europe de la Croatie et de la Slovénie. Angela Merkel doit se rendre dans quelques jours en visite officielle en Serbie, en Bosnie et en Albanie.

    « Des signes vraiment réjouissants »

    Pour ce qui est de la Serbie, qui a obtenu l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE en échange d'un accord de normalisation avec le Kosovo, la chancelière allemande a considéré que l'avancée des discussions à Bruxelles dépendrait de celle de la relation entre la Serbie et son ex-province à majorité albanaise : « Il y a encore vraiment beaucoup à faire, mais il y a des signes vraiment réjouissants ».

    « Dans l'ensemble, on peut dire que nous avons avancé, mais qu'il y a toujours de très gros problèmes », en particulier en Bosnie, a estimé Angela Merkel, qui considère néanmoins que l'Albanie est maintenant un candidat à l'entrée dans l'Union européenne.

    Source AFP
    </section>

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    La justice s'oppose à la suspension

    de Jean-Marie Le Pen du FN

    Le FN "devra rétablir M. Jean-Marie Le Pen dans tous les droits attachés à sa qualité d'adhérent", précise le tribunal de grande instance de Nanterre.

    Publié le <time datetime="2015-07-02T07:55" itemprop="datePublished">02/07/2015 à 07:55</time> - Modifié le <time datetime="2015-07-02T16:26" itemprop="dateModified">02/07/2015 à 16:26</time> | Source Le Point.fr lien
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    Quels que soient ses recours en justice, Jean-Marie Le Pen devrait perdre sa présidence d'honneur du FN. Dans la foulée de la suspension du « Menhir », le parti a organisé un congrès extraordinaire par voie postale pour soumettre de nouveaux statuts où ne figure plus le titre honorifique de président d'honneur.©FRED DUFOUR

    </figcaption></figure></header> <aside class="like-aside-left mw100 sticky" data-sticky="top:90px" id="aside-left" style="top: 49px;"> </aside>

    Le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) a annulé jeudi, pour une question de forme, la suspension de Jean-Marie Le Pen, cofondateur du Front national, par un bureau exécutif du parti d'extrême droite le 4 mai. Le parti « devra rétablir M. Jean-Marie Le Pen dans tous les droits attachés à sa qualité d'adhérent et le cas échéant à celle de président d'honneur », précise le jugement.

    Les juges ont estimé que le bureau exécutif du 4 mai était fondé à prononcer la suspension de M. Le Pen en tant qu'adhérent, après une nouvelle salve de provocations guère nouvelles sur le fond. En revanche, ils ont considéré que cette décision « viole les règles statutaires » en ne précisant pas qu'il s'agissait d'une mesure provisoire « dans l'attente de la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire ultérieure » s'apparentant à une « sanction » - en l'occurrence la convocation d'un congrès extraordinaire des adhérents invités à approuver, par voie postale, de nouveaux statuts où la présidence d'honneur ne figure pas.

    « Jean-Marie Le Pen, le retour ! »

    « Jean-Marie Le Pen peut de nouveau dès demain (vendredi) matin recommencer à utiliser son bureau et tous les moyens à sa disposition et siéger à toutes les instances » internes, dont sa présidence d'honneur le rendait membre de droit, a commenté son avocat, Me Frédéric Joachim. « A priori : Jean-Marie Le Pen, le retour ! » a ajouté l'avocat, « pour autant que le Front national ne forme pas un appel, qui ne serait pas suspensif ».

    Malgré cette décision de justice, M. Le Pen devrait en effet perdre sa présidence d'honneur. Le congrès, base militante largement acquise à la cause de Marine Le Pen, suivra l'avis des instances du FN, assurent les proches de la présidente du parti, validant la suppression de la présidence d'honneur du cofondateur. Les courriers ont été envoyés le 22 juin et les frontistes ont jusqu'au 10 juillet pour retourner leur bulletin de vote.

    Le Front national va faire appel de l'annulation de la suspension de Jean-Marie Le Pen, a annoncé le parti d'extrême droite dans un communiqué. Le FN « prend acte de la décision », « rendue pour un seul motif de forme ». « Toutefois, il la conteste et en interjette appel », indique le parti. « En tout état de cause, ce jugement n'aura qu'un seul effet : permettre à Jean-Marie Le Pen de voter dans le cadre du congrès dont les résultats seront connus dans 8 jours, c'est-à-dire le 10 juillet prochain », ajoute le FN.

    « Ça ne change pas grand-chose »

    La décision du tribunal de Nanterre, « ça ne change pas grand-chose », a assuré Florian Philippot, vice-président du FN, sur BFM TV. Le numéro deux du FN a expliqué que le matériel de vote allait être adressé à M. Le Pen, « pour qu'il puisse voter au congrès puisqu'il est rétabli dans ses qualités d'adhérent du Front national ».  « Dans la tête des gens, la séparation est faite et refaite. Plus personne ne pense une seconde que Jean-Marie Le Pen s'exprime au nom du Front national puisqu'il a dit lui même qu'il souhaitait la défaite du Front national et qu'il répudiait sa propre fille, dont il souhaitait la défaite en 2017 », a ajouté M. Philippot.

    Le responsable FN a également indiqué que depuis la suspension de M. Le Pen, son parti n'avait eu « aucune démission de cadre, d'élus », qu'il y avait eu « une très forte poussée des adhésions en juin ». « Il y a unanimité derrière Marine Le Pen », a-t-il ajouté. De la part de M. Le Pen, « il y a eu des propos inadmissibles sur Pétain, les chambres à gaz, la démocratie qui était attaquée. (C'étaient) des choses absolument pas tolérables. Jean-Marie Le Pen a pris ses responsabilités. La justice a voulu se mêler de ça, c'est tout à fait procédurier » alors qu'au FN, « nous sommes dans la politique ».

    « Une sorte de victoire à la Pyrrhus »

    La présidente du FN, Marine Le Pen, a pour sa part jugé jeudi sur France Info que le jugement annulant la suspension de son père comme adhérent du FN « ne changeait rien à la procédure » dans laquelle le FN était engagé. « Cela ne change strictement rien à la procédure dans laquelle nous sommes engagés », a-t-elle lancé. Le FN a décidé de faire appel de la décision du TGI de Nanterre. « Cette suspension était provisoire jusqu'au résultat de l'assemblée générale extraordinaire », a-t-elle dit. « Dans huit jours, cette affaire sera derrière nous », a-t-elle assuré. « C'est une sorte de victoire à la Pyrrhus », une « affaire de procédure ». Elle s'est dite « surprise », car elle « conteste formellement l'analyse du tribunal ».


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