• Pour renouveler ses TER, la SNCF

    commande des rames... trop larges

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-05-20T18:59:52+02:00" itemprop="datePublished">20.05.2014 à 18h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-20T19:47:22+02:00" itemprop="dateModified">20.05.2014 à 19h47</time>

     

    <figure>Un TER à la gare de Nice, en octobre 2010.</figure>

     

    C'est une « histoire de trains fous » que raconte dans son édition de mercredi 21 mai le Canard enchaîné. L'aboutissement d'un travail de cinq ans, mis en place par la SNCF et les régions françaises pour renouveler les vétustes trains express régionaux (TER). Au total, près de deux mille rames flambant neuves ont été commandées à Alstom et au canadien Bombardier, pour une somme totale de près de quinze milliards d'euros. Problème, nous apprend l'hebdomadaire satirique : les nouvelles rames sont « un poil trop larges ». Et pour les fairecirculer, il « faudra raboter les quais de centaines de gares ».

    C'est pourtant bien la SNCF qui avait établi le cahier des charges, avec l'aide de Réseau ferré de France (RFF), propriétaire et gestionnaire du rail français. RFF avait ainsi fourni à la SNCF les écarts existants entre les voitures et les quais — qui datent d'une trentaine d'années — soit « une dizaine de centimètres de part et d'autre », selon le Canard enchaîné. De fait, la SNCF a donc autorisé les deuxconstructeurs retenus à l'issue de l'appel d'offre à mettre au point des rames plus larges de 20 centimètres, afin d'augmenter le confort des voyageurs.

    80 MILLIONS D'EUROS EN URGENCE

    Mais « nombre de gares ont été construites plus de cinquante ans avant l'adoption de ces normes, c'est-à-dire à une époque où les trains étaient nettement moins bedonnants », nous explique l'hebdomadaire. Faute de contrôles en temps et en heure sur le terrain, douze cents quais se retrouvent donc trop proches des voies pour laisser passer les trains, selon l'Association des régions de France, interrogée par le journal. Et la SNCF se voit contrainte de lancer une vaste opération pour raboter ces quais devenus trop proches des voies. A ce jour, « RFF en a raboté trois cents, tantôt intégralement, tantôt sur quelques mètres ». 

    Vidéo suggérée sur le même sujet

    • TER trop gros: Cuvillier déplore "un système ferroviaire ubuesque" - 20/05

      Deux mille rames de TER flambant neuves, plus larges que les précédentes, ne passent pas dans les gares les plus anciennes, révèle le "Canard enchaîné" daté de mercredi. Pour le secrétaire d'Etat aux transports, Frédéric Cuvillier, cette erreur a à voir avec "la séparation entre les différentes fonctions", gestion et utilisation des rails, entre RFF et la SNCF.

      0:35

    Parmi les régions les plus concernées par ces opérations figurent notammentMidi-Pyrénées et Centre. A Lyon, « il a fallu déplacer des rails à l'entrée d'une gare, car un train aurait pu en casser un autre », relate encore le Canard enchaîné.

    Selon l'hebdomadaire, RFF — déjà très endetté — a débloqué 80 millions d'euros en urgence pour régler l'addition, mais espère encore pouvoir la partager avec les régions ou la SNCF.

    Dans un communiqué, la SNCF et RFF ont pour leur part affirmé que 50 millions d'euros seront nécessaires au total pour modifier ces quais. Ils seront intégrés aux 4 milliards d'euros de dépenses investies chaque année par RFF pour la modernisation et le développement du réseau, selon les deux entreprises.


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  • Marine Le Pen salue Vladimir Poutine avec qui elle défend des « valeurs communes »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-05-18T13:33:43+02:00" itemprop="datePublished">18.05.2014 à 13h33</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-18T14:16:09+02:00" itemprop="dateModified">18.05.2014 à 14h16</time>

    Le président russe, Vladimir Poutine, est un « patriote », avec qui la présidente duFront nationalMarine Le Pen, partage des valeurs communes. C'est ce qu'affirme la leader du parti d'extrême droite, dimanche 18 mai, dans un entretien accordé au quotidien autrichien Kurier.

    « Il est attaché à la souveraineté de son peuple. Il a conscience que nous défendons des valeurs communes. Ce sont les valeurs de la civilisation européenne », a expliqué Marine Le Pen. Ces valeurs sont celles de l'« héritage chrétien » de la civilisation européenne. « Il ne retrouve probablement pas ces qualités de courage, de franchise, et de respect de l'identité et de la civilisation dans d'autres mouvements politiques français », a-t-elle ajouté.

    Lire les sondages du jour : Elections européennes : le FN toujours en tête, l'écart s'accroît avec l'UMP

    UN « PUR DÉMOCRATE, MAIS AVEC UN STYLE AUTORITAIRE »

    Sous l'impulsion de son conseiller politique pour les affaires internationales, la présidente du Front national s'est rapprochée de la Russie de Vladimir Poutine. Elle avait été accueillie à la mi-avril à la Douma, la chambre basse russe. Interrogée sur les entorses à la démocratie en Russie sous Vladimir Poutine, Marine Le Pen a expliqué « qu'en matière de bourrage d'urnes, on n'a pas pu fairemieux que la France au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2002 », où son père, Jean-Marie Le Pen, n'avait réuni que près de 17 % des suffrages, battu par Jacques Chirac.

    A quelques jours des élections européennes, plusieurs partis européens d'extrême droite, qui tentent de s'unir après le scrutin au Parlement européen, ont affiché des rapprochements avec l'homme fort de Moscou. Le chef du parti autrichien d'extrême droite FPÖ Heinz Christian Strache, a ainsi comparé en avril Vladimir Poutine à un « pur démocrate, mais avec un style autoritaire ».

    Voir notre portfolio : Les chefs européens des droites europhobes

    Lire aussi notre analyse : En Europe, la peur de la montée des "antis"

    Retrouvez les propositions des partis pour les Européennes


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  • VIDEOS.

    Marseillaise : Gainsbourg, les Bleus, Taubira... l'éternelle controverse

     

    Mehdi Pfeiffer | Publié le 12.05.2014, 20h40 | Mise à jour : 13.05.2014, 00h31   lien 

     
     
    Samedi 12 mai, plusieurs ministres, dont Christiane Taubira, n'avaient pas chanté l'hymne national français, à l'occasion de la commémoration de l'abolition de l'esclavage, suscitant une vive polémique.

    Samedi 12 mai, plusieurs ministres, dont Christiane Taubira, n'avaient pas chanté l'hymne national français, à l'occasion de la commémoration de l'abolition de l'esclavage, suscitant une vive polémique. | Capture d'écran/BFM TV

     
    La Marseillaise est depuis toujours l'objet de polémiques. Certains  trouvent trouvent ses paroles belliqueuses, d'autres veulent la remplacer, quelques uns reprochent aux sportifs de ne pas la chanter... Dernière controverse en date, celle survenue le week-end dernier, en pleine cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage, où plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre de la Justice Christiane Taubira, se sont abstenus de chanter l'hymne national, suscitant l'ire de Marine Le Pen et Jean-François Copé, présidents respectifs du FN et de l'UMP. <btn_noimpr> </btn_noimpr>

    La Marseillaise est née à l'époque de de la Révolution française, en 1792, sous la plume du capitaine Rouget de Lisle et a été écrite pour l'armée du Rhin à Strasbourg, après la déclaration de guerre de la France à l'Autriche. Abandonné au début du 19e siècle, le chant devient l'hymne national français en 1879 pour le rester jusqu'à aujourd'hui. Mais en parlant de «karaoké d'estrade» après s'être vu reprocher de ne pas avoir chanté la Marseillaise par le Front national, Christiane Taubira a ravivé la polémique.

    VIDEO. Taubira ne chante pas la Marseillaise


    «Ce dérapage inacceptable est en effet une preuve symbolique de premier ordre de leur mépris pour la France, pour son histoire, et pour son peuple, qui lui aime chanter son hymne, et en est fier», a estimé Marine Le Pen. Cette même Marine Le Pen, qui confessait pourtant il y a deux ans, ne pas connaître par coeur les paroles de l'hymne national.

    VIDEO. Marine Le Pen ne connaît pas toute la Marseillaise


    Mais les polémiques entourant la Marseillaise sont loin de se limiter au champ politique. Des centaines d'adaptation de la Marseillaise ont vu le jour. Parmi elles, certaines ont fait l'objet d'importantes controverses. Serge Gainsbourg et Leo Ferré en ont été les cibles. En 1967, la chanson « La Marseillaise » de Leo Ferré est  considérée comme un outrage absolu. L'artiste compare l'hymne national à une fille de joie. Les paroles sont explicites («Arrête un peu tes cuivres, Que je puiss´ finir ma chanson, Le temps que j´baise Ma Marseillaise»), et suscitent la colère des conservateurs.

    VIDEO. «La Marseillaise», de Léo Ferré


    En 1979, Serge Gainsbourg, lui aussi, choquera bon nombre de Français avec sa chanson parodique de la Marseillaise, baptisée «Aux armes et caetera». Une version reggae écrite au nom de la «liberté d'interprétation» que l'auteur a toujours assumé, mais qui lui a valu d'acerbes critiques. Le futur académicien Michel Droit rédige une violente diatribe contre ce qu’il nomme « l’odieuse chienlit, une profanation pure et simple de ce que nous avons de plus sacré».

    VIDEO. «Aux armes et caetera», de Serge Gainsbourg

    VIDEO. Serge Gainsbourg répond à ses détracteurs


    Quand ce n'est pas le monde de la chanson, c'est celui du sport qui est dans le collimateur des défenseurs de l'hymne national. Le 6 octobre 2001, la France rencontre l'Algérie au Stade de France pour un match historique. Mais des sifflets recouvrent la Marseillaise avant le match. Un évènement qui marque l'opinion publique et qui fait sortir de leurs gonds plusieurs ministres, mais pas Lionel Jospin, chef du gouvernement de l'époque, pointé alors du doigt pour son absence de réaction. 

    VIDEO. France-Algérie en 2001 : la Marseillaise sifflée


    Un an plus tard, au Stade de France, la finale de la Coupe de France oppose Lorient à Bastia. Et là encore, l'hymne est copieusement sifflé par les spectateurs. Au point que Jacques Chirac, président de la République, quitte les tribunes pour faire une déclaration en direct à la télévision. Les deux équipes rentrent au vestiaire et Claude Simonet, le président de la Fédération française de football, prend le micro pour présenter ses «excuses à la France». Le match commencera avec une quinzaine de minutes de retard. La victoire finale de Lorient (1-0) sera éclipsée par cet évènement.

    VIDEO. L'hymne national sifflé avant Lorient-Bastia : la colère de Chirac


    Depuis ces sifflets à répétition, ce sont cette fois les footballeurs qui sont directement critiqués pour ne pas chanter l'hymne national avant les matchs. Karim Benzema, qui refuse de fredonner la Marseillaise, est la cible de nombreuses attaques. Il tente de se justifier, mais sa réaction ne suffit pas à éteindre la polémique. «On ne va pas me forcer à chanter La Marseillaise. Zidane, par exemple, ne la chantait pas forcément. Et il y en a d'autres. Je ne vois pas où est le problème. Il y a même des supporters qui ne la chantent pas. Ce n'est pas tout le stade qui chante La Marseillaise», se défend l'ancien Lyonnais. Pour le FN, l'international français doit tout simplement être «renvoyé» de l'équipe. Franck Ribéry essuie lui aussi les mêmes critiques pour son silence lors de l'hymne.

    VIDEO. Benzema et Ribéry ne chantent pas la Marseillaise


    Ces dernières années, le comportement des Français lors des hymnes est scruté à la loupe. Pourtant, ils étaient bien moins nombreux à chanter la Marseillaise sur les terrains de football il y a 30 ans. Lors de ce France-RFA en 1982, par exemple, presqu'aucun joueur, de Platini ou de ses coéquipiers de l'époque, ne chante l'hymne national. Mais à l'époque, personne ne semblait s'en offusquer.

    VIDEO. France-RFA en 1982 : bien peu de joueurs chantent la Marseillaise


    D'autres, ni footballeurs, ni artistes, refusent également de chanter la Marseillaise. Pour beaucoup, ce qui pose problème, c'est le vocabulaire guerrier, voire violent de l'hymne national français. Une association baptisée «La nouvelle marseillaise» propose d'ailleurs de nouvelles paroles, plus adaptées selon elle à la société actuelle, et surtout plus pacifiques. 

    VIDEO. La nouvelle Marseillaise proposée par une association


    Pas sûr que cet hymne alternatif remplace un jour la Marseillaise. Mais ce qui semble certain, c'est que l'hymne écrit par Rouget de Lisle il y a plus de deux siècles, n'a pas fini de susciter des polémiques...
     

     

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    LeParisien.fr


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    Valérie Trierweiler : "ce n'est pas au bout

    de deux ans qu'on juge un quinquennat"

    Publié par La rédaction le Mardi 06 Mai 2014 à 08h01     lien 

    Il y a deux ans jour pour jour, c'est elle qui accompagnait le candidat Hollande à l'Elysée. Ce matin elle était invitée à répondre au micro d'Europe 1 depuis Haïti où elle est en voyage humanitaire. 

    © AFP

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    Alors que ce matin François Hollande est l'invité vedette de Jean-Jacques Bourdin, son ex-compagne Valérie Trierweiler était invitée à répondre aux questions de Thomas Sotto sur Europe 1. Depuis Haïti où elle est en voyage humanitaire, l'ancienne première dame n'a esquivé aucune question sauf celle concernant sa vie privée.

    Lire aussi: Valérie Trierweiler négocierait "pour refaire de la télé"

    "Quand votre vie privée est à ce point dévoilée, dévoyée, salie, on n'a plus envie d'en parler. Elle m'appartient" a-t-elle indiqué pour couper court au sujet.

    "Je souhaite que François Hollande réussisse"

    Interrogée sur sa vision de l'action présidentielle, elle affirme: "je lui souhaite bonne chance pour les trois années qui restent. Ce n'est pas au bout de deux ans qu'on juge un quinquennat, c'est au bout de cinq ans. On jugera à ce moment-là, je lui souhaite bonne chance".

    Pas avare en encouragements, l'ancienne locatrice de l'Elysée a ainsi ajouté : "S'il réussit, c'est la France qui réussira. Qui n'a pas envie de cela ? J'ai envie que la France réussisse". Même ton concernant l'arrivée de Ségolène Royal au gouvernement. L'ancienne première dame considère que la première compagne du président " a toute sa légitimité à occuper ce poste (ministère de l'Ecologie ndlr)".

    Vidéo : Première apparition de Valérie Trierweiler depuis sa rupture avec François Hollande

     

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    </article>

     

     
     
     

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    FRANCE

    François Hollande et Valérie Trierweiler ont repris contact

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    <figcaption>© AFP</figcaption></figure>

    Texte par FRANCE 24 

    Dernière modification : 30/04/2014

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    François Hollande et Valérie Trierweiler, officiellement séparés depuis

    le 25 janvier, se sont revus ces dernières semaines. Mais l'ex-Première dame n'est pour l'instant pas revenue à l'Élysée.

     

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    Valérie Trierweiler, ancienne compagne de François Hollande, fait la une de "Point de vue" ce mercredi 30 avril. "L’incroyable retour en grâce – Le président n’a pas renoncé à elle", titre le magazine people.

    Plusieurs semaines après le scoop d’un autre magazine, "Closer", qui révélait la liaison cachée de François Hollande avec l’actrice Julie Gayet, le président français aurait coupé les ponts avec la comédienne, selon le magazine "Gala", mais il aurait surtout repris contact avec Valérie Trierweiler.

    Fin mars, François Hollande et Valérie Trierweiler ont dîné dans un de leurs restaurants préférés à Paris : L’accent corse, dans le XVe arrondissement, non loin de l’appartement qu’ils partageaient il y a encore quelques mois. Ce rendez-vous, dans un lieu public, a surpris les journalistes politiques parisiens qui n’envisageaient pas que l’ancien couple présidentiel puisse renouer des liens après une rupture très brutale et médiatisée planétairement.

    "Depuis plusieurs semaines, le président se redécouvre attaché à Valérie Trierweiler", écrit Élise Karlin, journaliste politique à "L'Express", dans son livre "Le Président qui voulait vivre ses vies", paru le 23 avril chez Fayard. "Le contact n'a jamais été rompu" écrit la journaliste qui assure que depuis le mois de février, "le ton est de nouveau tendre et attentionné de la part du chef de l'État".

    François Hollande garde même toujours une photo de Valérie Trierweiler sur la cheminée de son bureau à l'Élysée, comme l'a remarqué Le Lab d'Europe 1.

    Dans une interview vidéo publiée sur le site de "L'Express", Élise Karlin explique : "Tant que [Valérie Trierweiller] ne revient pas à l'Élysée, cela ne regarde qu'eux."

     

     

    La journaliste de "L'Express" assure dans son livre que Valérie Trierweiler "attend, elle, une réhabilitation publique, un acte officiel, des garanties ; un retour en majesté. Se peut-il vraiment que tout recommence comme avant ?". Selon plusieurs sources, Valérie Trierweiler n’a pour l’instant pas remis les pieds à l’Élysée. Pour combien de temps ?

    Première publication : 30/04/2014


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