• Les bons "tuyaux" d'un conseiller

    du gouvernement britannique

    pour échapper à l'impôt

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2013-09-14T17:54:09+02:00" itemprop="datePublished">14.09.2013 à 17h54</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-14T19:36:34+02:00" itemprop="dateModified">14.09.2013 à 19h36</time>

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    Un conseiller fiscal du gouvernement britannique a été contraint à la démission après avoir été filmé en train de donner des "tuyaux" sur la manière de payer moins d'impôts, a annoncé samedi le Trésor. Ces conseils, prodigués lors d'une conférence filmée par la BBC dans sa célèbre émission d'investigation "Panorama", sur la meilleure façon d'exploiter les niches fiscales, "étaient en contradiction totale avec l'approche du gouvernement en matière de transparence fiscale", selon le ministre du budget, David Gauke, .

    On y voit notamment David Heaton, qui n'avait pas encore été recruté par le gouvernement pour son expertise fiscale, déclarer qu'il "fallait garder son argent à l'abri des pattes sales du chancelier de l'Echiquier". Les révélations sur le non-paiement de l'impôt sur les sociétés par plusieurs grandes entreprises britanniques ont provoqué ces dernières années un vif débat au Royaume-Uni l'équité fiscale.


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  • Le label "fait maison" dans les restaurants

    retoqué au Sénat

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-09-13T19:03:34+02:00" itemprop="datePublished">13.09.2013 à 19h03</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-13T19:03:54+02:00" itemprop="dateModified">13.09.2013 à 19h03</time> | Par

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    <figure class="illustration_haut">

    Dans la cuisine du restaurant l'Itinéraire, dans le 5e arrondissement de Paris.

    </figure>

    Les restaurateurs ne seront pas obligés d'indiquer qu'un plat qu'ils ont cuisiné eux-mêmes à partir de produits bruts est "fait maison". Dans la nuit de mercredi à jeudi, les sénateurs ont supprimé le caractère obligatoire de cette appellation, que les députés avaient votée, le 27 juin, dans le cadre du projet de loi sur la consommation. En votant des amendements communistes, UMP et centristes par 189 voix contre 157, ils ont rendu un caractère facultatif à ce label.

    • Pourquoi ce label ?

    Quinze grands chefs, dont Alain Ducasse et Joël Robuchon, ont lancé l'idée en avril. Ils souhaitaient créer une appellation qui permette de distinguer les restaurants de qualité car "aujourd'hui, expliquaient-ils, le commun des mortels ne sait pas sur quoi il va tomber quand il pousse la porte d'un restaurant". L'objectif était donc de distinguer clairement les restaurants dans lesquels les plats sont cuisinés et ceux qui servent des plats issus de produits industriels. "Sur les 150 000 restaurants français, les trois quarts ne font que de l'industriel. Les autres se battent pour cuisiner des produits frais. C'est à eux que nous nous adressons", expliquaient-ils.

    Selon un sondage du syndicat d'hôteliers et de restaurateurs Synhorcat, qui regroupe des professionnels indépendants, 31 % des établissements déclarent utiliser des produits industriels. Un pourcentage qui, précise l'organisation, grimpe en flèche dès que l'on a affaire à des chaînes, des restaurants franchisés et des enseignes de restauration rapide.

    Dans cette lignée, la ministre du commerce et du tourisme, Sylvia Pinel, propose, dans le projet de loi sur la consommation, le label "Fait maison". Son objectif est de "mieux informer les consommateurs et promouvoir la qualité dans la restauration". Les restaurateurs devront alors préciser sur leur carte ou tout autre support qu'un plat proposé est fait maison. Une utilisation frauduleuse de cette mention pourra s'assimiler à une pratique commerciale trompeuse et être passible de sanctions pénales.

    Se mêlent alors des arguments sur la qualité des produits proposés par les restaurateurs, la défense de la gastronomie française et la traçabilité que l'absence de réglementation ne permet pas d'assurer. "Il faut en finir avec l'assiette mystère !", plaide Thomas Thévenoud. "Il s'agit de défendre les restaurateurs qui ne sont pas des réchauffeurs ni des assembleurs." Pour lui, "la transparence dans les assiettes" est aussi un enjeu important en termes d'emplois, car "la masse salariale est directement corrélée au taux de 'fait-maison'", le fait-maison nécessitant davantage de main d'œuvre en cuisine.

    • Pourquoi le rendre obligatoire ?

    Le gouvernement prévoyait que cette disposition soit facultative. Mme Pinel avait l'intention de déposer un amendement gouvernemental pour permettre d'identifier sans obligation une appellation "fait maison". Mais sous la pression de certains députés UMP et PS, la ministre du commerce et du tourisme a accepté de le rendre obligatoire.

    Pour justifier ce choix, le président de la commission des affaires économiques, François Brottes (PS), explique que si le label n'est pas rendu obligatoire, "chacun [ferait] comme il veut". Pour Thomas Thévenoud, sans obligation, "personne ne va le faire : ceux qui décideront d'étiqueter le label seront davantage exposés aux contrôles, d'où un effet dissuasif".

    • Quelles critiques contre ce label ?

    Outre le surcoût que l'augmentation de la masse salariale en cuisine impliquerait, la notion même du "fait-maison" est décriée par certains. Elle ne permettrait pas de définir clairement ce qui est réellement fait maison, certains plats pouvant combiner des ingrédients bruts transformés en cuisine, des ingrédients bruts congelés et des ingrédients transformés congelés. "Vous serez incapables d'apposer votre label car tous les restaurants font à la fois du fait-maison et des produits transformés, a ainsi argumenté Philippe Adnot (non inscrit), sénateur de l'Aube. Les andouillettes de Troyes, elles sont faites chez moi. Le travail de ces ouvriers vaut largement ce que ferait maison un restaurateur quelconque."

    "On ne pourra jamais contrôler l'utilisation correcte du label dans les 200 000 restaurants de France", ajoute Mireille Schurch, sénatrice communiste de l'Allier. Le député (UMP) du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle explique que ce texte va dans la bonne direction, mais qu'il n'a jamais cru en ce label car "jamais nous n'aurions pu obliger les restaurateurs à l'utiliser et nous n'aurions pas pu les contrôler". Pour lui, "la ministre a manqué de courage". A ce label, il préfère une appellation "restaurant" réservée aux seuls lieux où le repas est cuisiné sur place avec des produits bruts. Il rejoint ainsi le  Synhorcat, qui milite pour cette appellation et estime que les mesures annoncées par la ministre n'étaient qu'"un premier pas qui nous laisse un peu sur notre faim", et qui a dénoncé le risque d'une "mesurette".

    Pour Thomas Thévenoud, le vote des sénateurs pose la question des relations entre les parlementaires et les lobbies. Selon lui, certains restaurateurs, mais surtout des groupes de distribution et des syndicats de restauration, avaient tout intérêt à ce que cette obligation ne passe pas à l'Assemblée nationale.

    Philippe Euzen
    Journaliste


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  • "L'Islam est un pays" pour une élue australienne

    Elle s'appelle Stephanie Banister et n'a rien à envier à l'égérie américaine du Tea party. Dans une interview, cette jeune candidate aux législatives australiennes déclare, entre autres bourdes, que "l'islam est un pays".

    Mélanie Godey
    Le 09/08/2013 à 14:03
    Mis à jour le 09/08/2013 à 19:55
     

    La candidate du parti ultra nationaliste One Nation Stephanie Banister lors de son interview (Capture d'écran Youtube - Channel 7)

    La candidate du parti ultra nationaliste One Nation Stephanie Banister lors de son interview (Capture d'écran Youtube - Channel 7)

    <article class="corps_article_right">

    La phrase s’annonce déjà culte. Stephanie Banister, 27 ans et deux enfants, candidate du parti ultra nationaliste One Nation aux élections législatives australiennes qui se tiendront le 7 septembre prochain, a donné une interview remarquée mercredi soir à la chaîne 7 News.

    Interrogée sur ses positions extrémistes, la jeune femme explique pourtant "ne pas s'opposer à l'islam en tant que pays", même si elle "a le sentiment que leurs lois (celles des musulmans, ndlr) ne devraient pas être les bienvenues ici en Australie".

    VIDEO

    L'islam est un pays

    Ainsi selon Banister, l’islam est un pays. Une assertion affligeante qui n’est pas sans rappeler les déclarations atterrantes de Sarah Palin, l’ancienne candidate républicaine au poste de vice-président des Etats-Unis. Notamment, cette fois où elle avait affirmé à un journaliste de Fox News que "l’Afrique est un pays" et non un continent.

    Mais la jeune candidate, qui brigue un siège à Brisbane dans le Queensland, ne s’arrête pas en si bon chemin et enchaîne les bourdes les unes après les autres. Par exemple, elle déclare que "2% des Australiens suivent le haram ou le coran", (en anglais, les mots sont proches phonétiquement, ndlr). Pour indication, le haram signifie en arabe quelque chose d'interdit par Dieu. Ce que la jeune femme voulait probablement évoquer était la nourriture halal. Mais visiblement, elle a confondu un peu tous les mots.

    "Les juifs suivent Jésus Christ"

    Autre moment consternant, celui qui la fait rentrer définitvement dans l’histoire des pires "crashes" à la télévision comme le titre le journal britannique The Independent, est celui où elle déclare que "les juifs ne suivent pas le haram. Ils ont leur propre religion, celle de Jésus-Christ".

    Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire réagir les réseaux sociaux, sur lesquels l’ignorance de Banister suscite autant l’hilarité que l’indignation. "C'est une blague? Dites-moi que oui, ça m'effraie vraiment..." s'est exclamé un internaute.

    Un compte Twitter parodique s’est même ouvert.  On y trouve par exemple une mappemonde où l’islam, désigné par un point, fait figure de pays.

     

    "La nourriture halal finance le terrorisme"

    Malheureusement, Stephanie Banister n’en est pas à son premier coup d'essai. La jeune femme se trouve actuellement sous le coup de poursuites judiciaires pour avoir collé sur des produits en vente dans un supermarché des étiquettes sur lesquelles étaient inscrites: "Attention! La nourriture halal finance le terrorisme".

    Si pour le site américain Gawker, "la Sarah Palin australienne est encore plus stupide que la nôtre", Banister justifie - à l'instar de Sarah Palin à l'époque - ce désastre cathodique par une manipulation de la part des médias.

    En effet, la candidate a assuré jeudi auprès de Fairfax Media, que ses mots ont été "sortis de son contexte" mais qu’elle avait "voulu parler de pays islamiques". Nous voilà rassurés. 

    </article>
     
     

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    <article> <header>

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-08-09T20:04" itemprop="datePublished" pubdate=""> 09/08/2013 à 20:04</time> - Modifié le <time datetime="2013-08-09T20:10" itemprop="dateModified"> 09/08/2013 à 20:10</time>

    Elle croyait citer une phrase du philosophe des Lumières, mais Valérie Boyer s'est attiré les foudres de nombreux internautes sur Twitter.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    La députée UMP Valérie Boyer.

    <figcaption>La députée UMP Valérie Boyer. © CHESNOT / Sipa </figcaption> </figure>
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    <section class="col_article" style="margin-top:-30px">
     
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    La citation est un art. Le 8 août, la députée UMP Valérie Boyer a voulu marquer son opposition au droit du sol en publiant sur Twitter une prétendue phrase de Montesquieu : "Le droit du sol est l'absurdité qui consiste à dire qu'un cheval est une vache parce qu'il est né dans une étable."

    Sauf que la phrase n'aurait jamais été prononcée par le penseur. En revanche, elle ressemble étrangement à une sortie de Jean-Marie Le Pen, en septembre 2012 : "Quand une chèvre naît dans une écurie, ce n'est pas pour cela qu'elle devient un cheval."

    "Ligne Buisson" ?

    Devant la fureur des réactions, Valérie Boyer a rapidement supprimé son tweet, mais il était trop tard. "Jean-Claude Gaudin [maire de Marseille] doit immédiatement désavouer son adjointe Valérie Boyer qui vient de reprendre les propos honteux de Le Pen", a twitté le député PS Patrick Mennucci, tandis que pour un autre député socialiste, Yann Galut, "la 'ligne Buisson" fait des ravages".

    Au Lab d'Europe 1, Valérie Boyer explique qu'il s'agit d'une méprise : "Hier soir tardivement je tweetais, et j'ai été très surprise de découvrir cette phrase. J'allais mettre c'est quoi ce truc ? et c'est parti tout seul. Comme ça a dérivé tout de suite vers l'injure, j'ai arrêté tout de suite, car je ne réponds jamais aux tweets injurieux. Au moment où j'ai appuyé, je me suis souvenue que c'était une phrase bidon, et c'était trop tard."

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    31 Commentaires

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    adenyum le 10/08/2013 à 01:57  Signaler un contenu abusif

    Buisson

    Le venin buisson fait son chemin ! Sarkozy s'est perdu avec ce busson ardent et ses pauvres heritiers continuent et s'obstinent a se deshonnorer c'est absurde et suicidaire ! Pauvre Droite... Tu ne mérites decidement plus le pouvoir !

    Hirmente74 le 10/08/2013 à 01:47  Signaler un contenu abusif

    @grand parent

    Sauf que Montesquieu n'a JAMAIS écrit cette phrase, ni rien de resemblant, ni dans l'Esprit des Lois, ni ailleurs.

    Tout comme Voltaire n'a jamais écrit la phrase "je ne suis pas d'accord avec vous mais je suis prêt à mourir pour que vous puissez vous exprimer"
    C'est bien mal connaitre Voltaire que d'imagner qu'il ait pu écrire quoi que ce soit de similaire...

    Si vous ne vérifiez pas avant d'affirmer, ne vous étonnez pas si l'on ne vous croit plus, par la suite...

    Michel Brasparts le 10/08/2013 à 01:10  Signaler un contenu abusif

    Haro sur le baudet

    C'est amusant : Il suffit qu'une idée vienne de JM Le Pen pour qu'il soit scandaleux de la citer : ce réflexe contemporain ressemble beaucoup à ce que notre pensée "moderne" qualifie de "racisme", non ?
    Heureusement que Le Pen ne se permet pas d'affirmer que la terre est ronde, sinon il deviendra très tendance de faire semblant de croire qu'elle est plate, de peur d'avoir l'air de cautionner le Front National !
    Pour ma part, Le Pen ou pas Le Pen, j'affirme, sous réserve qu'on puisse me démontrer le contraire, qu'une chèvre qui naît dans une étable n'a que très peu de chances de devenir une vache : Et J'attends une vraie réfutation, pas l'argument de type "raciste" consistant à dire : "C'est stupide et scandaleux, puisque cela a été dit par Le Pen".
    En résumé, j'attends de la pensée française qu'elle redevienne intelligente, c'est à dire argumentée, c'est à dire affranchie du néo-catéchisme "socialo-ong-iste" et du méprisable sectarisme qui lui tient lieu de raison.

    ultor le 10/08/2013 à 01:00  Signaler un contenu abusif

    Menucci

    Qui n'est pas géné de travailler auprès d'un Guérini et de laisser Marseille se déliter jour après jour pendant qu'il nous gratifie de sa faconde, devrait nous expliquer ce qu'il y a de "honteux" à ne pas valider la théorie du droit du sol ?... Ce genre de politicien confond le spectacle et la politique... Il est vrai qu'il ne fournit une prestation honorable que dans une seule de ces activités... Les électeurs qui en ont ras le bol de ces amuseurs public qui se goinfrent de mandats en mandats sans proposer d'amélioration ne devraient pas tarder à renvoyer ces gens à la maison... Nous voulons des résultats, le respect des engagements, pas de gens qui n'ont aucune parole et passent leur temps à nous pondre de petites phrases d'indignés à deux balles !

    Elyseo le 10/08/2013 à 00:12  Signaler un contenu abusif

    La forme et le fond

    La question intéressante ici est celle du droit du sol! La gauche fait diversion et bêtement tout le monde s'engouffre dedans. L'ump devrait faire attention a ne pas se caricaturer elle-même si elle veut mettre intelligemment un débat de fond sous la lumière médiatique !

    Pomerol le 09/08/2013 à 23:52  Signaler un contenu abusif

    Pas de miracles sur le net !

    Mme Boyer sait, maintenant que le droit du tweet ne transforme pas une chèvre en cheval...

    Namor le 09/08/2013 à 23:33  Signaler un contenu abusif

    Outils non controlés

    Twitter est une arme redoutable. Ne pas le maîtriser est fatal !

    Norman14 le 09/08/2013 à 23:20  Signaler un contenu abusif

    @Larry

    Pourquoi donc sortir la phrase du contexte dans lequel elle a été utilisée ? Dans le cadre du droit du sol, elle n'a nullement le sens que vous lui prêtez. Ce qui est à mourir de rire, c'est votre prétention à nous prendre pour des imbéciles en croyant passer inaperçu. Quant à la question de savoir si une vache, c est ou non la même chose qu'un cheval, il faudra demander à Spanghero... Il paraît que non.

    catamaran le 09/08/2013 à 23:07  Signaler un contenu abusif

    C'est désolant...

    La gauche n'a vraiment rien d'autre à faire que de guetter tout ce que la droite dit ou fait... C'est vraiment désolant...

    Koh-e noor le 09/08/2013 à 22:55  Signaler un contenu abusif

    Comme le temps passe !

    " Je me suis souvenu que c'était une phrase bidon, et c'était trop tard "
    Comme nous : on s'est rendu compte qu'il y a des députés bidons, mais c'est trop tard.

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    Mais la jeune candidate, qui brigue un siège à Brisbane dans le Queensland, ne s’arrête pas en si bon chemin et enchaîne les bourdes les unes après les autres. Par exemple, elle déclare que "2% des Australiens suivent le haram ou le coran", (en anglais, les mots sont proches phonétiquement, ndlr). Pour indication, le haram signifie en arabe quelque chose d'interdit par Dieu. Ce que la jeune femme voulait probablement évoquer était la nourriture halal. Mais visiblement, elle a confondu un peu tous les mots.

    "Les juifs suivent Jésus Christ"

    Autre moment consternant, celui qui la fait rentrer définitvement dans l’histoire des pires "crashes" à la télévision comme le titre le journal britannique The Independent, est celui où elle déclare que "les juifs ne suivent pas le haram. Ils ont leur propre religion, celle de Jésus-Christ".

    Des déclarations qui n’ont pas manqué de faire réagir les réseaux sociaux, sur lesquels l’ignorance de Banister suscite autant l’hilarité que l’indignation. "C'est une blague? Dites-moi que oui, ça m'effraie vraiment..." s'est exclamé un internaute.

    Un compte Twitter parodique s’est même ouvert.  On y trouve par exemple une mappemonde où l’islam, désigné par un point, fait figure de pays.

     

    "La nourriture halal finance le terrorisme"

    Malheureusement, Stephanie Banister n’en est pas à son premier coup d'essai. La jeune femme se trouve actuellement sous le coup de poursuites judiciaires pour avoir collé sur des produits en vente dans un supermarché des étiquettes sur lesquelles étaient inscrites: "Attention! La nourriture halal finance le terrorisme".

    Si pour le site américain Gawker, "la Sarah Palin australienne est encore plus stupide que la nôtre", Banister justifie - à l'instar de Sarah Palin à l'époque - ce désastre cathodique par une manipulation de la part des médias.

    En effet, la candidate a assuré jeudi auprès de Fairfax Media, que ses mots ont été "sortis de son contexte" mais qu’elle avait "voulu parler de pays islamiques". Nous voilà rassurés. 

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    Au Lab d'Europe 1, Valérie Boyer explique qu'il s'agit d'une méprise : "Hier soir tardivement je tweetais, et j'ai été très surprise de découvrir cette phrase. J'allais mettre c'est quoi ce truc ? et c'est parti tout seul. Comme ça a dérivé tout de suite vers l'injure, j'ai arrêté tout de suite, car je ne réponds jamais aux tweets injurieux. Au moment où j'ai appuyé, je me suis souvenue que c'était une phrase bidon, et c'était trop tard."


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  • Trois condamnés libérés faute de places en prison

    Créé le 03/08/2013 à 19h00 -- Mis à jour le 03/08/2013 à 19h04
    La prison de Sequedin, le 13 avril 2013.
    <aside>

    La prison de Sequedin, le 13 avril 2013. BAZIZ CHIBANE/SIPA

    </aside>

    JUSTICE - Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, se dit surpris de la décision...

    La décision fait forcément polémique. Faute de place en prison, trois malfaiteurs, dont deux condamnés à trois mois de prison ferme et arrêtés jeudi à Dreux (Eure-et-Loir) pour exécuter leur peine, ont été relâchés par la justice. Cette information suscite la «surprise» de Manuel Valls et «l'indignation» de député UMP Christian Estrosi. L'affaire a été révélée par l'adjoint de la circonscription de sécurité publique de Dreux, qui compte une zone de sécurité prioritaire (ZSP) mise en place par le ministère de l'intérieur au mois de janvier.

    Dans un rapport adressé le même jour à la Direction centrale de la sécurité publique et dont l'AFP a eu connaissance, ce commandant de police écrit que l'officier de police judiciaire de permanence s'est vu signifier, par instruction verbale du substitut de permanence du parquet, de «libérer sans délai» ces trois malfaiteurs «sans suites judiciaires au prétexte que la maison d'arrêt de Chartres était pleine ». Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint, début juillet, un nouveau record à 68.569 pour seulement 57.320 places.

    Outrages et conduite en état d'ivresse

    Parmi ces trois malfaiteurs, figure un jeune homme de 26 ans, condamné à trois mois de prison ferme pour rébellion, violences sur un policier, outrages et conduite en état d'ivresse.

    Dans ce rapport, dont copie a été adressée au procureur de la République du tribunal de grande instance de Chartres et au syndicat de police Synergie, le policier «dénonce ces instructions iniques et lourdes de conséquences». Il rappelle notamment que les «mises en exécutions d'écrou sont délivrées par la justice» et qu'il «s'agit d'instructions écrites qui sont appliquées dès que possible».

    Cette décision est susceptible de provoquer, selon lui «le sentiment d'impunité que peuvent avoir ces délinquants, chevronnés pour la plupart, lorsqu'ils franchissent la porte du commissariat moins de deux heures après avoir été interpellés». Le policier souligne également les «conséquences sur le moral et la motivation» des policiers.

    Aucune instruction


    Interrogé par l'AFP, le parquet de Chartres a assuré samedi ne pas avoir eu connaissance de ce rapport, ajoutant «n'avoir pas reçu la consigne», comme l'écrit le rapport du commandant de police, de ne plus enregistrer le moindre écrou jusqu'au 1er septembre à la maison d'arrêt de Chartres. «Nous n'avons aucune instruction visant à ne plus écrouer de personnes à la maison d'arrêt de Chartres. Preuve en est, des personnes jugées en comparution immédiate cette semaine, ont été condamnées à des peines de prison avec mise sous mandat de dépôt», affirme le parquet. «Dès réception du rapport, nous allons vérifier avec précision de quoi il s'agit, ajoute-t-on de même source. Mais à première vue dans cette affaire, il semblerait que les personnes dont il est question, ont été condamnées à des peines de prison ferme allant de deux à trois mois. On serait donc bien dans le cadre des directives de la Chancellerie concernant l'aménagement des peines de prison ferme jusqu'à 2 ans si la personne n'est pas récidiviste, et d'un un an si elle l'est», selon cette même source.

    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est déclaré samedi «très surpris de cette décision et inquiet de ses conséquences», dit-on dans l'entourage du ministre. «Cette décision très étonnante, relève Valls, va à l'encontre de la stratégie décidée conjointement par la Chancellerie et l'Intérieur qui vise à accroitre le concours des forces de sécurité pour faire exécuter les peines». De son côté, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a «dénoncé» dans un communiqué «la remise en liberté de trois voyous par un magistrat du parquet au motif, selon lui, que la prison était pleine». «Indigné et révolté» par cette décision, il annonce qu'il vient d'écrire à la Garde des sceaux Christiane Taubira «pour lui demander des explications».

    M. Go. avec AFP

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