• Dernière modification : 17/09/2013 

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    Fusillade à Washington : le tireur présumé,

    un ancien de la Navy au passé trouble

    © AFP

    Aaron Alexis, auteur présumé de la fusillade qui a fait, lundi, 12 morts, dans les bureaux de la Marine à Washington, a été tué par la police durant l'assaut. Cet ancien militaire avait déjà été inquiété pour des incidents liés aux armes à feu.

    Par Anna MOREAU (vidéo)   lien
    Anne-Diandra LOUARN (texte)
     

    La police fédérale américaine est en état d’alerte : "Nous cherchons à savoir tout ce qui est possible sur ses récents mouvements, ses contacts et ses connaissances", a-t-elle déclaré, faisant appel à tout les renseignements que pourrait avoir le public. Seule certitude pour l’heure : l’homme, qui a ouvert le feu dans un immeuble des bureaux de la Marine américaine à Washington et tué 12 personnes lundi 16 septembre, a agi seul. Les forces de l’ordre l’ont ensuite abattu. Il portait sur lui un fusil d’assaut militaire, un fusil de chasse à double canon et un révolver.

    Pendant que les enquêteurs tentent de déterminer ses motivations, un portrait contrasté du tireur se dessine peu à peu. Alexis Aaron, âgé de 34 ans, originaire de Fort Worth, au Texas, travaillait comme informaticien pour un sous-traitant de la société Hewlett-Packard (HP). Il était chargé de mettre à jour l'intranet de l'US Navy et des Marines.

    Ancien réserviste de la Marine entre mai 2007 et janvier 2011, il avait arrêté de servir après une "série d'incidents liés à son comportement", a indiqué un responsable militaire sous couvert d'anonymat à l'AFP. D’autres sources indiquent, en revanche, qu’il aurait quitté ses fonctions de son plein gré. De source officielle, Aaron Alexis souffrait de troubles mentaux, notamment de pranoïa.

    Arrêté à deux reprises

    Récompensé par deux médailles (the National Defense Service Medal and the Global War on Terrorism Service Medal) lorsqu’il officiait sous les drapeaux, rien ne laissait présager un tel destin. Rien, sauf peut-être son passif avec les armes à feu.

    En 2004 à Seattle, il tire à plusieurs reprises sur les véhicules de deux ouvriers qui lui auraient "manqué de respect", selon ses propres dires. Il explique à la police avoir été victime "d'un black-out provoqué par un accès de colère" et ne se souvient pas avoir tiré. Il ne sera pas inquiété.

    Plus récemment, en 2010, c’est au Texas qu’il est, cette fois-ci, arrêté pour avoir déchargé son arme à son domicile en pointant vers le plafond. Un simple accident pendant qu’il nettoyait son revolver, assure-t-il. Mais sa voisine de l’époque, avec qui Aaron Alexis avait eu des altercations par le passé, est convaincue que le coup de feu était volontaire. Une manière bien à lui de lui signifier qu’elle faisait trop de bruit. Il ne sera finalement pas inculpé.

    Conversion au bouddhisme

    Malgré ces deux incidents, selon son entourage, Aaron Alexis renvoyait plutôt l’image d’un homme doux. "Je suis en choc", a déclaré le père d’Aaron, Algernon Alexis, peu après les événements de Washington. Lui qui se disait fier de voir son fils reprendre des études et occuper parallèlement "un petit boulot" dans le privé n’a rien vu venir.

    Dans une interview téléphonique accordée à l’agence Reuters, Algernon Alexis a aussi expliqué que son fils, présent à New York lors des attentats du 11 septembre 2001, avait "activement participé aux efforts de secours" et souffrait de stress post-traumatique.

    Également "choqué", Tiki Confer, propriétaire d’un restaurant voisin de celui où le tireur présumé avait travaillé un temps au Texas, l’a décrit comme "un gentil garçon", passionné par la culture thaï. Ces dernières années, Aaron Alexis avait même choisi de se convertir au bouddhisme et se rendait régulièrement dans un temple pour prier.

    Fan de jeux vidéo

    Rien n’indiquait qu’Aaron Alexis avait des griefs envers la Navy. Toutefois, un de ses amis texan, Michael Ritrovato, a expliqué qu’il ressentait une frustration grandissante envers son employeur HP concernant un désaccord financier, probablement son salaire. Mais, selon son ami, il n’a jamais montré de "signe d’agressivité ou de violence", même s’il passait de longues heures à jouer à des jeux vidéo de guerre sur Internet.

    Son meilleur ami, Nutpisit Suthamtewakul, a également confirmé qu’il n’était en aucun cas violent. Pendant trois ans, cet immigré thaïlandais a partagé le quotidien d’Aaron Alexis, avant de mettre fin à leur colocation pour qu’il puisse habiter avec sa future épouse. "Sur la fin, Aaron passait beaucoup de temps dans sa chambre, retranché", avait-il noté sans s’inquiéter outre mesure.

    Aaron Alexis était arrivé à Washington la semaine dernière. Il était logé dans un hôtel de la ville, selon une personne qui affirme l’y avoir rencontré. Il prévoyait d’y rester plusieurs semaines, précise cette même source.
     


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  • Syrie : le rapport de l'ONU conclut à des preuves flagrantes de l'utilisation de gaz toxiques

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      • Publié <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 16/09/2013 à 23:40" datetime="2013-09-16T23:40:12+02:00" itemprop="datePublished">le 16/09/2013 à 23:40</time>
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    VIDÉO - Le rapport des experts des Nations unies sur les armes chimiques en Syrie confirme qu'un bombardement au gaz sarin a bien eu lieu le 21 août dans la périphérie de Damas.

     

    Les inspecteurs des Nations Unies ont trouvé des «preuves manifestes et convaincantes» de l'emploi de gaz de combat sarin lors du bombardement de Ghouta, un faubourg de Damas, le 21 août dernier, qui aurait coûté la vie à 1400 personnes, dont 400 enfants. L'équipe d'inspecteurs emmenée par le scientifique suédois Ake Sellstrom a remis son rapport dimanche soir au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Celui-ci l'a transmis lundi matin aux quinze États membres, dont la France, du Conseil de sécurité, ouvrant la voie au vote prochain d'une résolution obligeant le régime syrien à placer son arsenal d'armes chimiques sous séquestre et autoriser la venue sur son sol d'une mission de vérification internationale. Hier, Ban Ki-moon a dénoncé un «crime de guerre».

    «Sur la base des preuves obtenues durant l'enquête sur l'incident de Ghouta, précise le document, il est permis de conclure que des armes chimiques ont été employées dans le conflit en cours en république arabe de Syrie entre les (différentes) parties… contre des civils, y compris des enfants, sur une relativement grande échelle».

    Le rapport, que Le Figaroa pu consulter, apporte la première confirmation neutre et objective de l'emploi d'armes chimiques dans le conflit interne à la Syrie. Il s'abstient toutefois de pointer du doigt d'éventuels coupables, les experts en armement de Sellstrom n'ayant pas reçu un tel mandat de Ban Ki-moon. Le document énumère en revanche «des échantillons environnementaux, chimiques et médicaux qui attesteraient de la présence de tels gaz dans des missiles sol-sol», dont des fragments auraient été recueillis par les enquêteurs dans les rues des quartiers de Mouadamiya, Ein Tarma et Zamalka, à Ghouta, lors d'un précaire cessez-le-feu de cinq heures quotidiennes, du 26 au 29 août dernier.

    Experts et diplomates s'interrogent désormais sur les auteurs de cette attaque chimique

    Quels protagonistes disposaient de tels vecteurs d'armes, pouvaient les mettre à feu, et contrôler leur trajectoire de tir, s'interrogent désormais experts et diplomates? Du côté russe, les responsabilités s'orienteraient vers les rebelles, prêts à tout, assure Moscou, pour faire porter le blâme aux troupes fidèles à Bachar el-Assad. Du côté occidental, l'affaire semble entendue: depuis deux semaines, des diplomates proches du Conseil de sécurité martèlent en aparté que les échantillons recueillis par les hommes de Sellstrom devraient permettre d'identifier à coup sûr les commanditaires de l'attaque, parmi ces mêmes troupes, du fait des matériels employés et de l'origine des trajectoires de tir.

    Réagissant à la publication du rapport, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré lundi soir qu'il «ne laisse aucun doute sur l'origine de l'attaque» chimique du 21 août. Une analyse partagée par Londres et Washington, la Maison Blanche estimant que le régime syrien en portait la responsabilité.

    Vendredi, le Wall Street Journal révélait l'existence d'une unité secrète de l'armée syrienne, dite unité 450. Celle-ci aurait reçu l'ordre de disperser les 1000 à 1300 tonnes de gaz mortels dont disposerait le régime alaouite à travers le pays, dans une cinquantaine de sites secondaires, dans le but de compliquer la tâche d'éventuelles frappes aériennes américaines. Les efforts pour «retourner» des membres de cette unité très soudée et intégralement alaouite, ou à tout le moins «l'infiltrer», poursuivait le quotidien new-yorkais, auraient tous échoué jusqu'ici.


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  • 5 septembre 2013 - 21H24  lien

    Etats-Unis: 500 disparus dans
    des inondations historiques dans le Colorado

    La pluie continuait de tomber dimanche sur le Colorado, gênant le travail des secouristes toujours à la recherche de 500 personnes portées disparues dans l'une des pires inondations qu'ait connu cet Etat de l'ouest américain.

    La pluie continuait de tomber dimanche sur le Colorado, gênant le travail des secouristes
    toujours à la recherche de 500 personnes portées disparues dans l'une des pires inondations
    qu'ait connu cet Etat de l'ouest américain.

    AFP - La pluie continuait de tomber dimanche sur le Colorado, gênant le travail des secouristes toujours à la recherche de 500 personnes portées disparues dans l'une des pires inondations qu'ait connu cet Etat de l'ouest américain.

    Un bilan provisoire faisait état de six morts dans cet Etat qui a reçu en quelques jours les pluies qui y tombent habituellement en plusieurs mois.

    Une octogénaire emportée dimanche par un torrent dans le comté de Larimer est la dernière victime enregistrée par les autorités locales. Jeudi, les secouristes avaient retrouvé trois corps, vendredi un quatrième dans le comté de Boulder et samedi, une femme a disparu dans la ville de Boulder recouverte d'eau.

    Les pluies diluviennes, qui devraient continuer de se déverser sur le Colorado "pendant plusieurs jours encore", selon les météorologistes, entravaient les recherches.

    "Il y a 500 personnes qui sont portées disparues ou introuvables", a avancé le gouverneur du Colorado John Hickenlooper. "Nous ne savons simplement pas où elles se trouvent. Mais nous nous y attelons", a-t-il dit sur CNN.

    Il est possible que nombre d'entre elles n'aient simplement pas pu se manifester, coupées du monde par les pannes de courant et de relais de téléphones portables.

    Ces personnes ne sont pas forcément "en danger", a poursuivi le gouverneur, mais elles se trouvent, "depuis deux ou trois jours, privées d'électricité, de téléphone et de connexion internet".

    "De nombreuses maisons ont été détruites. Plusieurs se sont effondrées et nous ne sommes pas allées dedans", a-t-il ajouté.

    Une fois tous les 500 ou 1.000 ans

    Les images de télévision montraient des torrents d'eau boueuse dévalant les routes en emportant des voitures sur leur passage. "Il n'y a plus de route, que des rivières", a commenté le gouverneur.

    Le président Barack Obama a décrété l'état d'urgence et ordonné l'envoi de secouristes et de moyens supplémentaires pour assister les autorités locales.

    L'Agence fédérale de gestion des catastrophes (FEMA) a appelé "les habitants des zones sinistrées à rester informés et à suivre les directives des responsables locaux". "Dites à vos amis et à votre famille que vous êtes en sécurité", a exhorté Craig Fugate, le président de la FEMA, dans un communiqué.

    La pluie a commencé mercredi soir à inonder cet Etat de plaines et de hautes montagne, atteignant un cumul de 18,3 centimètres en quinze heures dans la ville universitaire de Boulder.

    Avec le sol déjà saturé d'eau, "cela va simplement amplifier nos problèmes", a renchéri le gouverneur. "Nous continuons d'essayer d'évacuer des gens", a ajouté M. Hickenlooper, précisant que 2.000 personnes l'avaient déjà été dans les environs de Boulder.

    "Il est possible qu'il y ait davantage de pertes humaines, a déclaré le shérif de ce comté, Joe Pelle, mais "avec une armée de bénévoles et des secours aériens nous espérons atteindre tout le monde dès que possible".

    Certains habitants ont été évacués par hélicoptère, comme 200 personnes à Jamestown, au nord-ouest de Boulder, où les routes sont impraticables. L'Etat voisin du Wyoming a fourni cinq hélicoptères et la Garde nationale américaine, sept autres.

    Les villes de Jamestown, Lyons et Longmont ont été transformées en îles au milieu des eaux. De la nourriture étaient larguée par hélicoptère aux habitants isolés dans ces localités. Car les autorités ont averti qu'il faudrait plusieurs jours aux secours avant d'accéder aux zones les plus reculées.

    Le shérif du comté de Larimer, Justin Smith, a indiqué que des hélicoptères étaient cloués au sol dimanche en raison des intempéries. "Mais là où ils sont cloués au sol, il y a des gens qui parviennent toujours dans certaines zones à pied ou en voiture", a-t-il dit sur CNN.

    "C'est sans aucun doute un événement historique, qui survient une fois tous les 500 ou 1.000 ans", a déclaré au Denver Post un responsable du comté de Weld, Sean Conway.

    Le gouverneur a parlé d'une "sacrée tempête" qui se serait sans aucun doute transformée en tempête de neige, par temps froid.


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  • Dernière modification : 14/09/2013 

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    Ban Ki-moon accuse Bachar al-Assad

    de "nombreux crimes contre l’humanité"

    © AFP

    À l'heure où l'ONU attend le rapport de ses experts sur

    l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, le secrétaire général

    des Nations unies a déclaré vendredi que le président syrien

    avait commis "de nombreux crimes contre l’humanité".

    Par FRANCE 24 (vidéo) lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    Il n’a pas mâché ses mots. Vendredi 13 septembre, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui était resté jusque là assez discret sur l’épineux dossier syrien, a accusé le président syrien de "nombreux crimes contre l’humanité".

    "Les discussions se sont bien déroulées à Genève"

    La sortie de Ban Ki-moon laisse entendre que le rapport des experts en armes chimiques de l’ONU – attendu prochainement – devrait en confirmer l’utilisation lors de l’attaque du 21 août dans les faubourgs de Damas. 

    "Je pense que le rapport sera accablant, accablant sur l’utilisation d’armes chimiques même si je ne peux pas dire cela publiquement avant de l’avoir reçu", a-t-il ajouté lors d’une réunion à l’ONU sans toutefois attribué directement la responsabilité de ce massacre au président syrien. Ban Ki-moon s'est toutefois dit "persuadé que les responsables rendraient des comptes quand tout cela sera fini".

    Ban à FRANCE24 : "le Conseil de sécurité aura un rôle à jouer"

    "Je crois que la communauté internationale doit prendre des décisions fermes et nécessaires pour s'assurer que ce type de crime ne se reproduise plus jamais et pour que les responsables soient traduits en justice. Je pense que le Conseil de sécurité aura un rôle décisif à jouer ", a-t-il affirmé un peu plus tard dans un entretien exclusif à FRANCE24, qui sera diffusé samedi 14 septembre à 15h30.

    Hollande appelle à "renforcer" le soutien à l'opposition

    François Hollande et les chefs des diplomaties saoudienne, jordanienne et des Emirats arabes unis ont appelé vendredi à "renforcer le soutien international à l'opposition démocratique" en Syrie, à l'issue d'un entretien à l'Élysée.

    Ils ont également appelé à la "nécessité de rester ferme à l'égard du régime de Bachar al-Assad".
     

    Les inspecteurs de l’ONU, dont le rapport devrait être rendu public dans les tout prochains jours - lundi 16 septembre sûrement -, n’ont pas pour mission de déterminer qui est à l’origine de l’attaque chimique commise ce jour-là, mais seulement d’en vérifier l’existence.

    Le régime syrien dément toute responsabilité dans l’attaque du 21 août. La Russie a accusé les rebelles d'avoir utilisé des gaz toxiques de façon à faire accuser le régime et à provoquer des frappes occidentales contre Damas.

    Rencontre entre Kerry, Fabius et Hague lundi

    Toujours d'un point de vue diplomatique, après une rencontre à Genève avec son homologue russe Sergueï lavrov, le chef de la diplomatie américaine John Kerry s'entretiendra lundi 16 septembre, à Paris, avec les ministres des Affaires étrangères français et britannique Laurent Fabius et William Hague.

    Le chef de la diplomatie française qui sera dimanche en Chine a annulé une visite en Mongolie, qui devait se tenir lundi, en raison de cette rencontre tripartite.

     

    Avec dépêches


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  • Dernière modification : 14/09/2013 

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    Armes chimiques : Ban Ki-moon évoque

    le rapport des experts sur FRANCE 24

    © Capture d'écran / FRANCE24

    Le secrétaire général de l'ONU a accordé un entretien exclusif à

    FRANCE 24, dans lequel il laisse entrevoir les conclusions du

    rapport des experts sur l'attaque chimique du 21 août en Syrie. L'intégralité de l'interview sera diffusée à 15h30 (GMT+2).

    Par FRANCE 24 (texte)     VIDEO
     

    Dans un entretien accordé à FRANCE 24 et qui sera diffusé intégralement samedi 14 septembre à

    15h30 (GMT+2), le secrétaire général de Nations unies Ban Ki-moon évoque le rapport des experts

    de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août en Syrie.

    S'il n'accuse pas le régime syrien d'avoir perpétré cette attaque, il se déclare sceptique quant à la

    volonté de Damas de démanteler son arsenal chimique sous supervision internationale.

    Selon lui, l'inititative russe et les négociations qui se tiennent actuellement à Genève, entre le

    secrétaire d'État américain et le ministre russe des Affaires étrangères, sont néanmoins

    "encourageantes"."Il est donc important que les autorités syriennes appliquent ce qu'elles ont

    dit de manière sincère et exacte", ajoute-t-il.

    Ban Ki-moon a aussi réclamé "une action ferme et décisive de la communauté internationale"

    si le rapport des enquêteurs de l'ONU conclut à l'utilisation d'armes chimiques. "S'il est confirmé

    par un examen scientifique que des armes chimiques ont été utilisées ce sera une violation grave

    des lois internationales", a-t-il déclaré.

    Dans ce cas, "je crois que la communauté internationale devra prendre des mesures fermes et

    nécessaires pour que ce type de crime ne se reproduise plus et traduire en justice les coupables".

    "Le Conseil de sécurité devra jouer un rôle très décisif" a-t-il ajouté. Il n'a pas voulu préciser si

    ces "mesures fermes" incluaient le recours éventuel à la force.


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