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    Syrie: ouverture des négociations

    russo-américaines sur les armes chimiques

    à Genève

    Par , publié le <time datetime="2013-09-12 20:32:00" itemprop="datePublished" pubdate="">12/09/2013 à  20:32         </time>lien <time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

    "Nous sommes convaincus que nos partenaires américains eux aussi, comme l'a dit le président Obama, préfèrent largement une solution pacifique" au "problème" des armes chimiques en Syrie, a déclaré Sergueï Larov, ministre des Affaires étrangères russe, avant sa rencontre avec son homologue John Kerry. 

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    </aside> <figure class="ouverture"> Syrie: ouverture des négociations russo-américaines sur les armes chimiques à Genève <figcaption>

     

    "Les déclarations du régime syrien ne sont pas suffisantes à nos yeux et c'est pourquoi nous sommes là pour travailler avec les Russes", lui a déclaré John Kerry,

     

    afp.com/Mandel Ngan

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    Ils ont affiché leur divergences d'entrée de jeu. Américains et Russes ont entamé ce jeudi à Genève des pourparlers cruciaux sur la Syrie. Le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov ont donné le ton lors d'une conférence de presse conjointe, avant le début des négociations qui s'annoncent difficiles. "Nous allons travailler pour parvenir à un accord de principe afin de résoudre une fois pour toutes le problème des armes chimiques en Syrie, via l'adhésion de la Syrie à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (...). Nous partons du principe que le règlement de ce problème rend toute frapppe sur la Syrie inutile", a ainsi estimé M. Lavrov. 

    "Les déclarations du régime syrien ne sont pas suffisantes à nos yeux et c'est pourquoi nous sommes là pour travailler avec les Russes", lui a répondu John Kerry, qui a assuré que l'armée américaine "maintenait la pression sur le régime syrien". "Les attentes sont élevées (...). Ensemble, nous allons tester la capacité du régime syrien à tenir ses promesses. Nous sommes déterminés à engager des discussions substantielles", a souligné le secrétaire d'Etat américain, qui n'a pas commenté les propos tenus quelques heures plus tôt par Bachar al-Assad. 

    Assad pose ses conditions

    Celui-ci s'était engagé à envoyer aux Nations unies les documents nécessaires pour signer l'accord sur l'interdiction de l'utilisation des armes chimiques, lors d'un entretien à la chaîne publique russe Rossia 24, mais il avait aussi demandé en échange des concessions importantes à Washington. 

    "Quand nous verrons que les Etats-Unis veulent effectivement la stabilité dans la région, cesseront de menacer et de chercher à attaquer, et de livrer des armes aux terroristes, alors nous considèrerons que nous pouvons mener le processus jusqu'au bout et qu'ils sera acceptable pour la Syrie", avait déclaré Bachar al-Assad  

    Laurent Fabius en Chine

    De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius se rendra dimanche à Pékin où il rencontrera son homologue chinois Wang Yi pour s'entretenir avec lui de la crise syrienne, a annoncé son ministère ce jeudi. Le chef de la diplomatie se rendra ensuite en Mongolie, lundi, pour une visite destinée à développer les relations économiques et commerciales avec ce pays. 

    Au retour, mardi, il fera escale à Moscou où il rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov, a indiqué Philippe Lalliot, porte-parole du ministère. Ces entretiens interviennent alors que la France a proposé au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien dont les termes ont été jugés "inacceptables" par la Russie. 

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    - Publié le <time datetime="2013-09-10T22:34" itemprop="datePublished" pubdate=""> 10/09/2013 à 22:34</time>

    </header><section class="col_article"> </section>

    Le président François Hollande a décidé de convoquer ce mercredi à 08H00 un Conseil restreint de défense" sur le dossier syrien, a annoncé mardi soir l'Elysée dans un communiqué.

    La convocation de ce Conseil de défense restreint, qui se réunira avant le Conseil des ministres, intervient après l'annonce du report de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie qui devait débuter mardi.

    Ce report a été décidé alors que la Russie a jugé mardi "inacceptable" le projet français de résolution à l'ONU "conférant aux autorités syriennes la responsabilité" d'une utilisation des armes chimiques le 21 août près de Damas.

    Mardi soir, la France s'est dite prête à modifier, dans certaines limites, son projet de résolution et souhaité pourvoir en discuter avec la Russie.

    "Nous sommes prêts à amender notre projet dès lors que sont préservés ses grands principes et objectifs", a affirmé mardi soir à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot.

    Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, avait annoncé mardi matin un projet de résolution contraignant pour faire suite à la proposition russe adressée à la Syrie de placer sous contrôle international son stock d'armes chimiques afin de le démanteler.

    Énumérant cinq "idées" de ce projet de texte, M. Fabius, avait évoqué en premier lieu, lors d'une conférence de presse, la condamnation du massacre à l'arme chimique du 21 août commis, selon Paris, par le régime syrien et en deuxième lieu, l'exigence que Damas place sous contrôle international son arsenal chimique pour qu'il soit démantelé.

    Le projet de texte, a-t-il ajouté, prévoit aussi un dispositif d'inspection et de contrôle par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et en cas de violations, "des conséquences extrêmement sérieuses" pour la Syrie.

    Le projet de résolution est envisagé dans le cadre du chapitre 7 de la charte des Nations unies qui autorise un éventuel recours à la force.

    Enfin, selon M. Fabius, le projet demande la sanction des auteurs du massacre du 21 août par la Cour pénale internationale.

    François Hollande a déjà réuni à l'Elysée deux conseils de défense sur la Syrie. Le premier le 28 août pour préparer la riposte militaire que la France et ses alliés envisageaient contre le régime de Damas après l'attaque chimique du 21 août.

    Le deuxième, en format restreint, le 31 août, dans la foulée d'un entretien téléphonique entre le président français et le président américain Barack Obama où tous deux avaient réaffirmé leur "détermination" à agir contre le régime de Damas.

    Mardi après-midi, M. Hollande s'est de nouveau entretenu avec Barack Obama. Les deux dirigeants ont convenu de "maintenir ouvertes toutes les options sur la Syrie" tout en rappelant "leur préférence pour une solution diplomatique". Ils ont également affirmé leur volonté de "travailler étroitement ensemble".


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    EN DIRECT.

    Syrie: Hollande convoque un Conseil restreint de défense mercredi matin

    Par , publié le <time datetime="2013-09-10 07:27:00" itemprop="startDate" pubdate="">10/09/2013 à 07h27</time>, mis à jour à 21h14

    Le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem annonce ce mardi soir que le régime de Bachar el-Assad est prêt à montrer ses armes chimiques et à cesser la production. Les dernières informations en direct.

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    Actualiser le live

    <article class="exp_item_live">

    <time datetime="2013-09-10 21:14:00">21h14</time> :

    François Bayrou estime que la France doit soutenir l'initiative russe "au lieu de la contrarier". La résolution française "pousse dans le sens d'un affrontement à l'ONU", a jugé le président du MoDem sur BFMTV. "Si cette crise peut être résolue par une intervention de la Russie, je trouve que cela sera positif", a-t-il poursuivi. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 21:10:00">21h10</time> :

    Le président François Hollande a décidé de convoquer mercredi à 8h00 un Conseil restreint de défense" sur le dossier syrien, a annoncé mardi soir l'Elysée dans un communiqué. Il se réunira avant le Conseil des ministres. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 20:49:00">20h49</time> :

    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry appelle le président syrien Bachar al-Assad à "véritablement saisir l'opportunité d'essayer de faire la paix" dans son pays. 

    S'exprimant juste après l'annonce selon laquelle la Syrie est prête à signer la Convention internationale interdisant les armes chimiques, John Kerry a dit espérer que le régime de Damas tiendrait parole et qu'il "aiderait (les Etats-Unis, ndlr) dans les prochains jours à travailler avec la Russie pour trouver le moyen de placer ses armes chimiques sous contrôle international". 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 20:26:00">20h26</time> :

    La réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie qui devait débuter mardi à 16H00 locales (20H00 GMT) a été reportée jusqu'à nouvel ordre, selon des diplomates. 

    La réunion avait été convoquée par la Russie, qui s'oppose à un projet de résolution français réclamant le démantèlement de l'arsenal syrien d'armes chimiques et prévoyant en dernier recours l'usage de la force pour contraindre Damas à respecter les obligations mentionnées dans le texte. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 20:25:00">20h25</time> :

    Les Russes vont envoyer ce mardi aux Américains les détails de leur initiative de placer sous contrôle international les armes chimiques en Syrie, a annoncé le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Ces renseignements devraient parvenir dans le "courant de la journée", a dit John Kerry, peu après s'être entretenu avec son homologue russe Sergueï Lavrov. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 20:17:00">20h17</time> :

    La Syrie veut "se joindre à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques", annonce Walid Mouallem, le ministre syrien des Affaires étrangères.

    "Nous voulons nous joindre à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Nous allons respecter nos engagements dans le cadre de cette convention, y compris en donnant des informations sur ces armes", a-t-il souligné. 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 19:58:50">19h58</time> :

    "Nous sommes prêts à annoncer où se trouvent les armes chimiques, cesser la production d'armes chimiques et montrer ces installations aux représentants de la Russie, d'autres pays et de l'ONU", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem dans une déclaration transmise à l'agence russe Interfax. "Notre attachement à l'initiative russe a pour objectif de cesser de posséder toutes les armes chimiques". 

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 19:45:59">19h45</time> :

    La Syrie prête à montrer ses armes chimiques, cesser la production annonce le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 19:32:20">19h32</time> :

    "Nous avons besoin d'un calendrier. Dans toute résolution du Conseil de sécurité que nous rédigeons - et le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis en parlent actuellement -, il faut que nous soyons carrés", a déclaré David Cameron

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 19:15:00">19h15</time> :

    Vladimir Poutine annonce un contrôle sur les armes chimiques si les USA renoncent au recours à la force. 

    Tout cela a un sens et pourra fonctionner si la partie américaine et tous ceux qui la soutiennent renoncent au recours à la force

    Vladimir Poutine sur la télévision russe

    </article> <article class="exp_item_live">
    <time datetime="2013-09-10 19:08:10">19h08</time> :

    La Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis "présenteront une résolution aujourd'hui, a annoncé le Premier ministre britannique David Cameron

    </article>

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-09-10T11:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 10/09/2013 à 11:39</time> - Modifié le <time datetime="2013-09-10T19:54" itemprop="dateModified"> 10/09/2013 à 19:54</time>

    Moscou se prononce contre la position de Paris qui privilégie une résolution contraignant Damas à déférer devant la CPI les auteurs du massacre chimique.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Laurent Fabius. <figcaption>

    Laurent Fabius. © Majdi Mohammed / Sipa

    </figcaption> </figure></header>

    Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mardi après-midi en urgence sur la question syrienne à la demande de la Russie, ont annoncé des diplomates. Ces consultations à huis clos, à partir de 22 heures (heure française et 20 heures, heure GMT), font suite à un projet français de résolution qui réclame le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Elles ont été demandées par la Russie, hostile à ce projet, selon ces diplomates.

    Moscou juge "inacceptable" le texte français, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'un entretien téléphonique avec son homologue français Laurent Fabius. Moscou conteste en particulier un passage du texte qui rend le gouvernement syrien responsable d'une attaque chimique le 21 août près de Damas.

    La France avait commencé mardi matin à consulter de manière informelle ses quatorze partenaires du Conseil. Les premières discussions avaient eu lieu entre diplomates français, américains et britanniques. Ces trois pays sont membres permanents du Conseil, de même que la Russie et la Chine. Selon Laurent Fabius, le projet de résolution vise à mettre l'arsenal chimique syrien "sous contrôle international" afin de le démanteler. Il se place "sous chapitre 7" de la Charte de l'ONU, c'est-à-dire qu'il autorise en dernier recours l'usage de la force pour contraindre Damas à respecter les obligations mentionnées dans le texte.

    Moscou préfère la déclaration présidentielle

    Parmi ces obligations figurent l'adhésion de la Syrie à la Convention de 1993 sur l'interdiction des armes chimiques et le fait de déférer des responsables du massacre du 21 août devant la Cour pénale internationale (CPI). Selon des diplomates, la Russie, fidèle alliée du régime syrien, devrait aussi objecter à toute mention du chapitre 7 - qui autoriserait des frappes occidentales contre le régime syrien - et à la saisine de la CPI.

    Selon Laurent Fabius, Moscou préférerait que le Conseil adopte, plutôt qu'une résolution contraignante, une "déclaration présidentielle". Celle-ci requiert l'unanimité des quinze pays membres du Conseil. Un projet de résolution peut être bloqué par l'un des cinq membres permanents du Conseil, qui tous disposent d'un droit de veto.


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  • Dernière modification : 10/09/2013 

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    Moscou juge "inacceptable" le projet de résolution

    de la France sur la Syrie

    Moscou juge "inacceptable" le projet de résolution de la France sur la Syrie
    © AFP

    La Russie a jugé "inacceptable" en l'état le projet de résolution de la France rendant, entre autres, le régime syrien responsable de l'attaque chimique du 21 août en périphérie de Damas. Moscou va déposer son propre projet à l'ONU.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Sans surprise, Moscou n'a pas vraiment apprécié le projet de résolution de la France sur le contrôle et le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, dans lequel Paris veut rendre Damas responsable de l'attaque chimique du 21 août, en banlieue de la capitale syrienne.

    Mardi 10 septembre, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov l'a vivement indiqué à son homologue français, Laurent Fabius. Au cours de la dicussion téléphonique entre les deux hommes, Lavrov a affirmé que son pays allait déposer au Conseil de sécurité de l'ONU son propre texte sur un contrôle international des armes chimiques syriennes.

    Un contrôle des armes possible si les États-Unis renoncent à la force

    Dans la foulée, Vladimir Poutine, le président russe, a également annoncé que le contrôle des armes chimiques syriennes ne sera possible qu'à la condition où les États-Unis renonceraient au recours à la force.

    Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU devrait se tenir mardi à 22 heures (heure de Paris). Dans le même temps, le Royaume-Uni, la France et les États-Unis devraient également "présenter une résolution aujourd'hui", a annoncé le Premier ministre britannique David Cameron.

    "Sanctionner les auteurs du massacre du 21 août"

    Laurent Fabius avait annoncé plus tôt que le texte proposé par Paris reposait sur trois points : "faire condamner le massacre du 21 août perpétré par le régime de Bachar al-Assad, imposer un contrôle international sur les armes chimiques et démanteler les stocks." Laurent Fabius avait ajouté qu'il faudrait aussi "sanctionner les auteurs du massacre du 21 août devant la justice pénale internationale."

    C’est uniquement sous ces conditions que la France veut juger de la crédibilité des annonces russes, avait ajouté le chef de la diplomatie française, affirmant que "toutes les options [restaient] actuellement sur la table", y compris l'option militaire.

    Pour rappel, la Syrie a accepté mardi de placer son arsenal chimique sous contrôle international pour échapper à des frappes occidentales, conformément à une proposition russe que la France, le Royaume-Uni et les États-Unis veulent faire adopter à l'ONU sous la forme d'une résolution contraignante du Conseil de sécurité.
     

     

    Avec dépêches


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