• Sri Lanka - 
    Article publié le : dimanche 22 septembre 2013 à 23:58 - Dernière modification le : lundi 23 septembre 2013 à 00:05
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    Sri Lanka: victoire électorale écrasante

    du principal parti tamoul

    Une Tamoul, à Jaffna (400 km au nord de Colombo), le 22 septembre 2013.

    Une Tamoul, à Jaffna (400 km au nord de Colombo), le 22 septembre 2013.

    REUTERS/Dinuka Liyanawatte

     

    Par RFI

    Très large victoire du parti Tamoul au Sri Lanka, lors des premières élections organisées dans le nord du pays depuis le début de la guerre civile, il y a près de 30 ans. La TNA (Tamil national alliance) a remporté 30 des 38 sièges, le parti du président se contente lui d'à peine 7 sièges, le dernier siège ayant été remporté par un parti musulman. Reste à savoir maintenant si ce succès local de la coalition tamoul va lui permettre de travailler avec le gouvernement national à majorité cinghalaise, 4 ans à peine après la fin de la guerre civile.

    « Un vote écrasant pour l'autonomie des Tamouls », c'est de cette manière que le chef de la TNA a analysé la très large victoire de son parti, qui a remporté les cinq districts en jeu.

    Mais C. V. Wigneswaran a tenu à rassurer le président du Sri Lanka, avec qui il veut travailler et qui la semaine dernière encore l'accusait de séparatisme : « Tout ce que nous demandons c'est un état fédéral, d'autant que ce système est déjà en place dans le reste du Sri Lanka ».

    Mais il a de nouveau et très fermement demandé le départ de l'armée du nord du pays, « le principal problème des Tamouls de la région aujourd'hui », selon lui. Une armée restée sur place après sa victoire sur les indépendantistes en 2009. Une armée accusée pendant la campagne et le vote de ce samedi d’intimidations sur les électeurs pour qu’ils ne votent pas TNA. Des accusations rejetées par les autorités.

    La communauté internationale avait obtenu du gouvernement sri-lankais l'organisation de cette élection pour favoriser la réconciliation après la guerre civile. Reste à voir maintenant si malgré ses pouvoirs faibles, le nouveau Conseil provincial à majorité tamoul peut effectivement discuter et travailler avec le gouvernement central sur toutes ces lourdes questions que le chef de la TNA comptait mettre sur la table dès son élection.

    À savoir le paiement des réparations de guerre, la récupération de leurs terres par les Tamouls, le départ de l'armée et une dose d'autonomie pour la région.

    tags: Sri Lanka

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  • Corée du Nord

    Corée du Nord. La réunion des familles

    séparées est suspendue

    Politique samedi 21 septembre 2013        
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    La Corée du Nord a annoncé samedi le report des réunions de familles séparées par la guerre, prévues la semaine prochaine.

    Le régime nord-coréen accuse les forces conservatrices sud-coréennes d’en faire un moyen de pression.

    Ces rencontres, prévues sur six jours, devaient débuter mercredi dans une station touristique des monts Kumgang, au nord de la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées.

    Sans précédent depuis près de trois ans, ces retrouvailles devaient en outre jouer un rôle important dans le réchauffement des relations entre Corée du Nord et Corée du Sud.

    Report à une date non déterminée

    « La réunion des familles séparées entre le Nord et le Sud sera reportée jusqu’à l’instauration d’une atmosphère normale, propice au dialogue et à la négociation », dit le comité pour la Réunification pacifique de la Corée dans un communiqué repris par l’agence de presse KCNA.

    Pyongyang semblait pourtant disposée à jouer l’apaisement après les vives tensions d’avril, qui ont suivi le troisième essai nucléaire nord-coréen effectué en février. Fermé au plus fort de la crise, le parc industriel de Kaesong, symbole de la coopération économique entre les deux Corées, a ainsi rouvert ses portes lundi.

    Quelques jours plus tôt, un institut de recherche américain avait toutefois indiqué que la Corée du Nord avait peut-être redémarré son réacteur nucléaire de Yongbyon, qui produit du plutonium utilisable à des fins militaires.


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  • Actualité > TopNews > Mexique: plus de 100 morts, tous les touristes évacués d'Acapulco

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    Mexique: plus de 100 morts,

    tous les touristes

    évacués d'Acapulco

    </header>

    <time datetime="2013-09-20T06:31:30" itemprop="datePublished">Publié le 20-09-2013 à 06h31</time> - <time datetime="2013-09-21T18:55:28" itemprop="dateModified">Mis à jour le 21-09-2013 à 18h55</time>

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    Les secouristes commençaient jeudi les recherches dans un village du sud du Mexique emporté par la boue, faisant 68 disparus, alors que les tempêtes qui frappent le pays depuis ce week-end ont déjà fait une centaine de victimes.
(c) Afp

    Les secouristes commençaient jeudi les recherches dans un village du sud du Mexique emporté

    par la boue, faisant 68 disparus, alors que les tempêtes qui frappent le pays depuis ce week-end

    ont déjà fait une centaine de victimes. (c) Afp

    Acapulco (Mexique) (AFP) - Quasiment tous les touristes, soit 40.000 personnes, bloqués à Acapulco

    depuis une semaine par les intempéries qui ont fait 101 morts, ont pu quitter la cité balnéaire du sud

    du Mexique après la réouverture partielle vendredi de l'autoroute la reliant à Mexico.

    "Le nombre de morts provoqués par le phénomène météorologique est passé de 99 à 101", a

    déclaré le ministre de l'Intérieur Miguel Ángel Osorio Chong lors d'une conférence de presse à

    Acapulco vendredi soir, ajoutant que le bilan pourrait encore augmenter.

    Les tempêtes, qui ont frappé le Mexique simultanément sur ses côtes du Pacifique et de l'Atlantique

    , ont fait plus de 200.000 sinistrés et de 58.500 déplacés, tandis qu'on est sans nouvelles depuis

    jeudi soir d'un hélicoptère de la police fédérale opérant dans les zones montagneuses du Sud.

    L'Etat le plus touché par le cyclone, est celui de Guerrero dans le sud, et surtout Acapulco, où

    quelque 40.000 touristes, mexicains pour la plupart, étaient restés bloqués.

    Quelque 27.000 touristes avaient déjà été évacués d'Acapulco par avion depuis mardi sur des

    vols spéciaux de l'Armée de l'air et des vols commerciaux.

    "La circulation reprend sur l'autoroute Acapulco-Mexico", avait annoncé le ministère des

    Transports sur son compte Twitter vendredi peu avant 12H00 locales (17H00 GMT). Les

    autorités ont cependant précisé que certains tronçons ne comportaient qu'une voie, et que

    la durée des trajets serait deux fois plus longue.

    Après l'annonce de la réouverture de cette route, des centaines de voitures et 265 autocars

    gratuits, mis à disposition par le gouvernement, ont emprunté vendredi cette voie avec

    9.993 passagers à bord, a indiqué le secrétaire des Communications et des Transports

    Gerardo Ruiz.

    Les vols des lignes commerciales gratuites ont été suspendus vendredi, mais ceux de

    l'Armée de l'air ont été maintenus jusqu'à dimanche, date à laquelle l'aéroport d'Acapulco

    devrait assurer à nouveau un trafic normal.

    L'événement le plus tragique de la catastrophe climatique qui touche le Mexique depuis

    près d'une semaine a été un glissement de terrain meurtrier survenu lundi dans le village

    montagneux de La Pintada, dans l'Etat de Guerrero (sud) où l'on compte officiellement 68

    disparus.

    Recherches à coups de pioche et de pelles

    A Guerrero, les secouristes poursuivaient leurs recherches, munis de pioches et de pelles,

    pour tenter de retrouver les 68 personnes disparues après la gigantesque coulée de boue

    qui a déferlé sur La Pintada, petite communauté où vivaient quelque 400 personnes, et où

    les militaires ont indiqué n'avoir trouvé pour l'instant que deux corps.

    "Je vois beaucoup de morts, c'est tout. Beaucoup de membres de ma famille sont morts, ils

    sont sous la boue et on ne peut rien faire, rien", expliquait à l'AFP Diego Zeron, un agriculteur.

    Le ministère de la Défense a confirmé par ailleurs à l'AFP que l'armée était à la recherche

    d'un hélicoptère de la police fédérale dont on est sans nouvelles depuis jeudi soir.

    L'ouragan tropical Manuel, qui avait atteint jeudi la côte nord-ouest du Mexique, avant de

    se transformer en tempête s'est presque dissipé vendredi, se soldant toutefois par un lourd

    bilan : trois morts et environ 100.000 sinistrés, en particulier dans l'État de Sinaloa. Le

    phénomène qui subsistait dans l'État voisin du Chihuahua se dissipe progressivement.

    De l'autre côté, dans le Golfe du Mexique, où persistait une zone de basse pression, les

    probabilités d'un nouveau cyclone ont faibli passant de 70 à 30%.

    A New-York, les Nations unies ont annoncé dans un communiqué qu'elles se tenaient prêtes

    à faciliter "les initiatives visant à répondre aux besoins humanitaires et à mobiliser toute aide

    internationale".

    Le vice-président américain Joe Biden, en visite à Mexico vendredi, a proposé l'aide des

    Etats-Unis, indiquant que son pays avait déjà fait parvenir un don de 250.000 dollars

    (environ 184.700 euros) à la Croix Rouge mexicaine.


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  • RUSSIE Poutine en croisade

    contre la décadence occidentale

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    Le président russe à Moscou, le 8 septembre 2013.- AFP.
     
    Le président russe à Moscou, le 8 septembre 2013.- AFP. 
     
    Pour le dixième anniversaire du Club de discussion international baptisé Club Valdaï (du nom de la ville où il se tient, près de Novgorod au nord de la Russie), 250 hommes politiques, intellectuels, opposants, journalistes de 38 pays étaient conviés à échanger - librement, selon l'esprit du Club - sur le thème : "Comment renforcer l'unité de la société, de l'Etat et de la nation".

    Vladimir Poutine est arrivé en guest star pour la séance plénière de clôture, accompagné du pool de presse du Kremlin et de plus de vingt correspondants étrangers, selon le quotidien russe Izvestia. Le président a parlé de la nécessité de conserver l'identité nationale russe face à la globalisation montante, tout en luttant contre le séparatisme.

    Il a critiqué l'excessive "correction politique" de l'Occident et son renoncement aux valeurs traditionnelles, prêchant pour la préservation de la morale chrétienne (et les valeurs propagées par les grandes religions), et contre la tendance des Occidentaux à "bafouer la dignité humaine". "On [l'Occident] rejette les principes moraux et toute indentité traditionnelle, qu'elle soit nationale, culturelle, religieuse ou même sexuelle... On mène des politiques mettant sur un pied d'égalité les familles nombreuses et les familles homoparentales, la foi en Dieu et la foi en Satan...”, a fustigé le président russe, dont les propos sont rapportés par le quotidien économique RBKdaily.

    Cette harangue conservatrice a été tempérée par des annonces d'ouverture inattendues : sur la poursuite d'une plus grande participation de l'opposition à la vie politique russe, sur la possibilité d'une amnistie pour les opposants actuellement inquiétés par la justice pour leur participation au mouvement de contestation de 2012. Mais tout cela sans exclure sa candidature à la présidentielle de 2018. Comme analysent les Izvestia dans un autre commentaire : "L'atmosphère générale devait souligner l'essentiel : Poutine reste un leader d'envergure internationale..., et aucune alternative sérieuse n'existe, ni ne se profile pour l'instant".

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  • Syrie : l'offensive médiatique

    de Bachar Al-Assad

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-09-20T18:14:03+02:00" itemprop="datePublished">20.09.2013 à 18h14</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-20T18:21:43+02:00" itemprop="dateModified">20.09.2013 à 18h21</time>

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    Depuis le début de l'insurrection, en mars 2011, Bachar Al-Assad

    a plutôt brillé par son absence. En deux ans et demi, le président

    syrien est apparu en public de manière sporadique et n'a accordé

    qu'une poignée d'entretiens. Juste assez pour faire taire d'épiso-

    -diques rumeurs et rappeler qu'il restait le patron de la Syrie.

    <figure class="illustration_haut"> Une image, fournie par l'agence officielle SANA, du président syrien Bachar Al-Assad lors de son interview sur la chaîne de télévision américaine Fox News, le 19 septembre à Damas. </figure>

    Fin août, alors que l'armée syrienne commence à regagner le terrain perdu contre les rebelles,

    la France et les Etats-Unis annoncent une expédition "punitive" pour désarmer le régime de son

    arsenal chimique. Bachar Al-Assad comprend que, pour éviter des frappes, il va falloir gagner la

    bataille de l'opinion occidentale. Pour les services de la présidence chargés de la communication,

    que Le Monde avait décrits en mars 2012, c'est le commencement d'un grand marathon médiatique.

    Fabrice Balanche est géographe et spécialiste de la Syrie. Selon lui, l'annonce d'une intervention

    a changé la donne pour le régime : "Ils se sont dits qu'il y avait urgence, que l'équilibre des forces

    allait changer." M. Assad ouvre grandes les portes du palais présidentiel aux médias étrangers triés

    sur le volet. D'abord Le Figaro, le 2 septembre, puis la chaîne américaine CBS à peine une semaine

    plus tard et enfin, aux journal russe Izvestia et à la chaîne Rossia 24, le 13 septembre. Pendant ce

    temps, des médias du monde entier obtiennent l'autorisation de venir travailler à Damas, plus en

    tout cas que lors des périodes précédentes.

    LE PRÉSIDENT SYRIEN CHOISIT SES MOTS AVEC PRÉCAUTION

    Au cours de tous ces entretiens, Bachar Al-Assad choisit ses mots avec précaution et, surtout, en

    fonction de ses interlocuteurs. Auprès de la presse française, il évoque le terrorisme et demande :

    "Peuvent-ils [les responsables français] se mettre du côté de ceux qui, comme Mohammed Merah

    [auteur des tueries de Toulouse et Montauban en mars 2012], ont tué des innocents en France ?

    " Devant le journaliste américain Charlie Rose, le président syrien invoque le précédent irakien :

    "Cette guerre va profiter à Al-Qaida et aux mêmes personnes qui ont tué des Américains le

    11-Septembre. (...) Nous nous attendions à une administration différente de celle de Bush..."

    Pour le public russe, il joue du sentiment antiaméricain en adressant un message "très clair"

    à Washington, dans lequel il pose ses conditions au désarmement de son arsenal chimique :

    "Quand ils [les Etats-Unis] arrêteront de fournir des armes aux terroristes, alors nous

    considérons que ce processus peut être mené à terme."

    Pour M. Balanche, le président syrien "connaît parfaitement les forces et les faiblesses des

    pays occidentaux". Menacer directement la France et les Etats-Unis de représailles a permis

    de contrôler "l'évolution de l'opinion des populations". Ce d'autant plus facilement que cette

    période a coïncidé avec de nouvelles alertes sur la situation des chrétiens de Syrie, notamment

    l'attaque du village de Maaloula par des djihadistes, une cause à même de mobiliser fortement

    dans les opinions occidentales.

    Lire la note du blog "Un œil sur la Syrie": L'attaque de Maaloula moins menaçante pour les

    chrétiens que certaines couvertures médiatiques

    Les déclarations clés du régime sont par ailleurs soigneusement réparties dans chacune des

    interviews, avec comme objectif de maximiser les reprises par d'autres médias. Cette exposition

    médiatique permet à la "com'" syrienne de se diffuser par tous les canaux disponibles, jusqu'à

    frôler l'overdose.

    En témoigne la mésaventure de George Stephanopoulos, journaliste de la chaîne ABC, qui a

    sauté dans un avion direction Beyrouth, le 9 septembre, avec la promesse d'une interview du

    dirigeant syrien. Sur place, le journaliste déchante. Le régime annule l'entretien au dernier moment.

    M. Stephanopoulos, bredouille après un voyage de 15 000 kilomètres, retourne aux Etats-Unis où il

    se console avec l'interview de Barack Obama le vendredi suivant. Hasard des calendriers ou non,

    à la place de l'interview de Bachar Al-Assad sur ABC, dont la diffusion était programmée le

    lendemain du discours de Barack Obama à la nation, mardi 10 septembre, c'est à la tribune

    de Vladimir Poutine dans le New York Times qu'échoit la mission de répondre au président

    américain.

    LA "CONCERTATION ENTRE RUSSIE ET SYRIE" A PORTÉ SES FRUITS

    La "concertation entre la Russie et la Syrie sur la réponse à apporter" a porté ses fruits, estime

    Fabrice Balanche. "Aujourd'hui, on ne parle plus du départ d'Assad : il faut de la stabilité pour

    pouvoir s'occuper du démantèlement des armes chimiques."

    Quant aux journalistes autorisés par le régime à venir à Damas, leur travail reste tout aussi

    dangereux, mais le nombre d'arrivées s'est intensifié ces dernières semaines – pour la France,

    seuls BFMTV, France 2 ou France 24 ont pu tourner des images à Damas. Un journaliste syrien

    installé depuis plusieurs années près de Damas a assisté a cet "appel d'air" : "Jusqu'au dernier

    moment, il [le régime] ne voulait faire entrer personne. Mais là, d'un coup, tout le monde est arrivé.

    "

    Mais ce journaliste, qui s'exprime sous couvert d'anonymat, décrit des conditions de travail qui

    restent soumises aux aléas d'une "bureaucratie surréaliste". Selon les lieux de tournage, "il faut

    négocier mètre carré par mètre carré". Rien à voir donc avec les services de la présidence, où "la communication se fait de manière très concertée".

    Rodolphe Baron


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