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    • L'équipe.fr le 31/07/2011 à 08:44

    Les Dragons à leur main :

    Après quinze jours de repos, pause due aux quarts de finale de la Cup, les Dragons Catalans ont repris leur marche en avant.

    Sur leur pelouse de Gilbert-Brutus, les hommes de Trent Robinson ont largement dominé les Londoniens des Harlequins (48-22), inscrivant huit essais, tous transformés par le jeune Rémi Marginet.
    Dès la deuxième minute, un contre de 80 mètres, initié par Clint Greenshields, donnait le ton. L'arrière australien était à la conclusion du mouvement. Les Dragons allaient offrir un festival offensif à leurs supporters, menant 24-0 après vingt-trois minutes de jeu. Rien n'allait plus arrêter la marche triomphale de la franchise catalane, pas même le petit relâchement coupable avant la mi-temps sifflée largement en faveur des locaux (24-10).

    Quatre essais en première période, les Dragons allaient réussir le même festival en seconde période, Blanch, Mounis, Greenshields et Simon parachevant le festival offensif des Catalans, qui renforcent leur position en vue des play-offs.

    A quatre journées de la fin, les voilà d'ores et déjà qualifiés pour disputer les phases finales et peuvent préparer la suite avec sérénité.


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  • Créé le 30/07/2011 à 06:35 Par LAURENT DUYCK
    De Sports.fr, à Shanghai

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    On ne sait jamais...

    Alors que Camille Lacourt devrait facilement se qualifier pour la finale du 50 mètres dos dans l'après-midi, trois Bleus auront l'occasion d'offrir une nouvelle médaille à la France lors de ces Mondiaux de Shanghai: Alain Bernard sur 50 mètres nage libre, Mélanie Hénique sur 50 mètres papillon et Alexianne Castel sur 200 mètres dos. Les trois ne sont que des outsiders mais dans l'euphorie collective...



    Alain Bernard devra réussir son départ s'il veut avoir une chance sur 50 mètres. (Reuters)
    Alain Bernard devra réussir son départ s'il veut avoir une chance sur 50 mètres. (Reuters)

    Au lendemain de la magnifique médaille d'argent du relais 4x200 mètres nage libre et à la veille d'un final que la délégation française espère en apothéose, avec deux nouvelles très belles chances de médailles pour Camille Lacourt sur 50 mètres dos et le relais 4x100 mètres 4 nages, trois Bleus ont l'occasion de jouer les traits d'union samedi et de garnir le tableau d'honneur tricolore lors de ces Mondiaux de Shanghai. Trois nageurs qui, il faut le dire, auront du mal à accrocher un podium mais rêvent tout de même d'accrocher un podium pour participer à la fête: Alain Bernard sur 50 mètres nage libre, Mélanie Hénique sur 50 mètres papillon et Alexianne Castel sur 200 mètres dos.

    Pas qualifié sur la distance reine, l'Antibois, déjà médaillé d'argent avec le relais 4x100 mètres nage libre mais qui rumine depuis dimanche son départ poussif qui a peut-être privé la France de la consécration, espère donner un peu plus de saveur à ses Mondiaux en jouant sa carte sur la simple longueur de piscine où l'on attendait Frédérick Bousquet, vice-champion du monde en titre mais surpris dès les séries vendredi. "Je n'ai à rien à perdre, ce n'est que du bonus. Je suis là pour faire la surprise", résume-t-il. A coup sûr, ça en serait une s'il parvenait à monter sur la boîte d'une finale qui aura du mal à échapper au Brésilien Cesar Cielo, donné favori devant son compatriote Bruno Fratus, meilleur temps des demi-finales (21"76), l'Américain Nathan Adrian, l'Italien Luca Dotto, le Hongrois Krisztian Takacs, le Sud-Africain Gideon Louw et le nageur de Trinidad George Bovell.

    Hénique et le bonnet porte-bonheur

    Avant lui, Mélanie Hénique en aura fini avec sa première finale mondiale. Médaillée de bronze européenne l'été dernier à Budapest, la jeune Picarde de 18 ans déborde d'ambitions, qu'importe si elle se frottera à ce qui se fait de mieux. "Ça passe et je suis contente d'être dans cette finale. Tout sera permis demain. J'espère de bonnes choses", confiait vendredi la protégée de Michel Chrétien à Amiens. "Je vais profiter de cette dernière course pour tout lâcher, tout donner et aller toucher le mur le plus vite possible", ajoutait celle qui nagera encore avec le bonnet de Jérémy Stravius, son coéquipier d'entraînement et peut-être un peu plus. "On est de supers amis, on est comme frère et soeur", disait vendredi le triple médaillé de Shanghai (or sur 100m dos, argent avec les relais 4x100 et 4x200 mètres nage libre). "Ce bonnet, c'est un porte-bonheur."

    Championne du monde en petit bassin l'hiver dernier à Dubaï, Alexianne Castel sait qu'elle a déjà réussi ses Mondiaux à un niveau tout autre. "Le cap est passé, c'est ce que je voulais parce que je savais que ce serait dur de passer en finale. Je suis super contente car je réalise en plus mon meilleur temps sans combinaison (2'08"41)", confiait la Toulousaine qui a déjà nagé en 2'07"55 avec combinaison. "Je me suis donnée à fond, je ne vais pas vous le cacher. En finale, personne n'est intouchable mais il y en a qui sont plus fortes que moi, je suis lucide", a-t-elle ajouté. "J'aimerais bien gagner encore quelques dixièmes." Et espérer, comme Bernard et Hénique, que ça puisse passer pour monter sur le podium.


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  • TRI-NATIONS

    Publié le 30/07/2011 à 11:19, mis à jour le 30/07/2011 à 12:04

    Les Blacks seront prêts

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    Par Mathieu Baratas

    Nouvelle-Zélande Carter 072011

    Dan Carter dans sa nouvelle tenue
    © AFP - Marty Melville

    La Nouvelle-Zélande, beaucoup mieux organisée en attaque et en défense, a humilié une équipe bis sud-africaine 40 à 7 au Westpac Stadium à Wellington. C'est la plus large victoire à domicile face aux Boks. Sans dévoiler toutes ses forces (cinq titulaires au repos), les coéquipiers de Dan Carter ont affiché leurs qualités techniques et physiques habituelles pour inscrire six essais. A 45 jours de "leur" Coupe du Monde, les Blacks sont prêts.

    Dans leur nouveau maillot, bien évidemment noir mais orné d'un nouveau et élégant col blanc (comme sur le maillot de 1987), le Haka Ka maté de Piri Weepu a donné un aperçu de la détermination néo-zélandaise. Vifs, puissants, disponibles, organisés, habiles, les All Blacks affichent en plus un supplément d'envie. Malgré une équipe sud-africaine sans ses stars et tauliers, le début de match n'a pas laissé planer de doute sur les intentions de jeu néo-zélandaises.

    Record pour Carter

    Comme face à l'Australie la semaine dernière, les Boks ont pris coup sur coup deux essais et surtout dans la même configuration: un essai construit terminé par un pilier en bout de ligne et un essai tout aussi pensé conclu par un ailier (13-0, 15e). Mimétisme étonnant à ce niveau. Les locaux ont marqué sur leur première grande offensive. Parti d'une mêlée, l'essai est venu conclure un mouvement d'ampleur où Cowan a percé, Nonu a montré sa puissance et le collectif black son calme. Après plusieurs temps de jeu, le pilier Crockett plongé en bout de ligne (13e). Dans la foulée, sur le coup d'envoi, Carter, qui venait de reprendre le record de point en match international (1197 points, 1202 au final) a lancé une offensive de ses 22 mètres: il a servi Nonu d'un petit coup de pied à ras de terre avant de naviguer dans la défense et de servir en aveugle son ailier Guildford (15e).

    Pas découragés, les Sud-africains ont utilisé leurs armes (conquête, percussion, jeu à une passe) pour revenir au score grâce à un essai du capitaine talonneur Smit (13-7, 29e). Les imprécisions et les fautes des coéquipiers de Carter ont remis progressivement les Boks dans le match. Un temps seulement. Dès que le jeu s'est accéléré, les Blacks ont repris le dessus à l'image de l'ailier Jane dont la course de 60 mètres a pris de vitesse la défense adverse (18-7, 33e).

    Bonus offensif

    Le futur adversaire des Français en Coupe du Monde, le 24 septembre à Auckland, a démarré la seconde mi-temps sur un gros rythme pour marquer leur adversaire et surtout le sélectionneur Graham Henry qui a rappelé que le groupe pour la Coupe du monde n'est pas encore déterminé. Une feinte de passe de Carter a mis le feu dans la défense avant que Jane ne s'offre le doublé une attaque en première suite à une mêlée à cinq mètres (25-7, 45e). Comme les Wallabies, les Blacks ont inscrit le bonus offensif assez rapidement.

    Les attitudes au contact, la capacité à faire des passes dans n'importe quelle position ou presque et la disponibilité des soutiens ont martyrisé la défense sud-africaine (plus de 25 plaquages manqués). Sur une action de relance, Nonu, Williams, Sonny Bill et Ali, et les autres ont joué les Harlem Globe Trotters pour envoyer Guildford à l'essai une seconde fois (33-7, 64e). Le jeune ouvreur Slade, entré en jeu, a conclu une énième attaque en première main (40-7, 70e). Le match face à l'Australie donnera un indice de la valeur cette équipe. Organisés sur chaque lancement de jeu, réactifs sur les ballons de récupérations, consistants dans les phases de conquêtes, sérieux en défense, ces Blacks ne présente pas un seul point faible. Mais ça, tout le monde le savait déjà.


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  • Dernière modification : 21/07/2011 
    - Cyclisme - Tour de France

    Andy Schleck, vainqueur aérien du Galibier,
    voit Contador décrocher
     
    Au sommet du Galibier, le Luxembourgeois Andy Schleck, vainqueur en solitaire de la 18e étape du Tour, a surclassé tous les favoris. Il pointe désormais à 15 secondes du Français Thomas Voeckler, héroïque sur les pentes alpines.
    Par Benoît PERROCHAIS , envoyé spécial FRANCE 24 à l'arrivée de l'étape du jour. (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Le Luxembourgeois Andy Schleck (Leopard), lancé dans une attaque de grande ampleur, a remporté en solitaire la 18e étape du Tour de France, jeudi, au sommet du Galibier, où le Français Thomas Voeckler a sauvé son maillot jaune de leader.

    Au prix d'un effort total dans le dernier kilomètre, Voeckler a préservé son maillot pour 15 secondes, à trois jours de l'arrivée à Paris.

    L'étape-reine des Alpes (200,5 km) a coûté cher à l'Espagnol Alberto Contador, le vainqueur sortant.

    L'Espagnol a été distancé par les autres favoris du Tour dans les derniers kilomètres de ce parcours qui franchissait trois grands cols (Agnel, Izoard, Galibier).

    Le triple vainqueur de l'épreuve compte désormais 4 min 44 sec de retard sur Voeckler au classement général.

    "Ce sera très dur maintenant pour lui de gagner le Tour", a admis le manager de son équipe, Bjarne Riis. "Il a essayé mais il n'avait pas les bonnes jambes".

    Au col du Galibier, la plus haute arrivée dans l'histoire de la Grande Boucle, à l'altitude de 2645 mètres, Andy Schleck a précédé de 2 min 07 sec son frère aîné Frank.

    La poursuite d'Evans

    L'Australien Cadel Evans, qui a assumé la poursuite derrière Andy Schleck, a pris la troisième place devant l'Italien Ivan Basso, après plus de six heures de course.

    Voeckler, cinquième de l'étape devant son coéquipier Pierre Rolland, n'a faibli que dans les 200 derniers mètres.

    "Quelle souffrance !", s'est exclamé le champion français, qui porte le maillot jaune depuis la 9e étape (Saint-Flour).

    Dans cette étape, un groupe de plus de 80 coureurs comprenant la plupart des routiers-sprinteurs (Cavendish, Petacchi, Hushovd, Greipel, Swift mais aussi Chavanel, Cancellara, T. Martin, Boasson Hagen ou encore Gilbert) a rallié l'arrivée à 35 min 40 sc, au-delà du délai fixé. Ils ont été repêchés mais pénalisés pour le classement par points.

    Après le départ de la ville italienne de Pinerolo, un groupe de 19 coureurs formé en deux temps s'est dégagé dans la plaine du Piémont, avant le col-frontière d'Agnel (Km 107) où le Kazakh Maxim Iglinskiy, membre de cette échappée, a basculé en tête, à l'altitude de 2744 mètres, le point le plus haut de cette édition.

    Dans l'Izoard, Andy Schleck a attaqué à mi-pente, à 62 kilomètres de l'arrivée, le Luxembourgeois a pris ses distances (plus de deux minutes) sur ses adversaires en franchissant le sommet à 1 min 50 sec d'Iglinskiy, de nouveau parti à l'avant.

    "Je ne veux pas finir quatrième à Paris, je me suis dit 'je vais tout risquer, ça passe ou ça casse'. C'est mon caractère, je n'ai pas peur de perdre", a expliqué Andy Schleck.

    Le Luxembourgeois s'est appuyé sur son coéquipier belge Maxime Monfort, rescapé de l'échappée initiale, dans la vallée. Il a reçu le concours du Belge Dries Devenyns et son petit groupe (Roche, Silin, Devenyns, Monfort) a rejoint Iglinskiy en tête de la course, à 30 kilomètres de l'arrivée.

    Le cadet des Schleck a abordé les premières pentes du Galibier avec 3 min 45 sec d'avance.

    Derrière lui, les autres favoris du Tour n'ont pu s'entendre pour travailler à la poursuite et l'écart s'est élevé jusqu'à 4 min 24 sec à 12 kilomètres du sommet, au grand dépit d'Evans qui a fini par assumer la poursuite.

    Contador distancé

    L'Espagnol Samuel Sanchez a lâché prise aux 7 kilomètres et Contador, qui avait consulté le médecin de la course en début d'étape, a été distancé aux 3 kilomètres.

    Le vainqueur sortant du Tour a cédé près d'une minute et demie par rapport à Evans.

    Andy Schleck, qui est âgé de 26 ans, a enlevé son troisième succès d'étape dans le Tour après ceux de Morzine-Avoriaz et du Tourmalet l'année passée, deux autres arrivées au sommet.

    Le cadet des Schleck a terminé à deux reprises deuxième du Tour (2009 et 2010) auquel il participe pour la 4e fois depuis 2008.

    Au classement général provisoire, Frank Schleck occupe la troisième place à 1 min 08 sec, Evans la quatrième à 1 min 12 sec, avant la dernière étape de montagne, vendredi, entre Modane et l'Alpe d'Huez (109,5 km).

    La course aborde le Galibier, du côté de son versant le plus dur, par son marche-pied du Télégraphe (1re catégorie, Km 26,5). A partir de Valloire, la route attaque le col proprement dit, classé hors catégorie (16,7 km à 6,8 %), jusqu'au tunnel situé à 2556 mètres d'altitude.

    La très longue descente par le Lautaret conduit à Bourg-d'Oisans, au pied de la montée aux 21 virages, longue de 13,8 kilomètres (à 7,9 %) jusqu'à l'altitude de 1850 mètres.

    Départ de Modane à 14h30 (lancé à 14h35), arrivée à l'Alpe d'Huez vers 17h37 (moyenne calculée à 36 km/h).

    CYCLISME

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  • Les Dragons inarrêtables

    Posté le 10/07/2011 21:15:46

    Dragons Catalans (20) 38
    T : Sébastien Raguin, Frédéric Vaccari, Damein Blanch, Steve Menzies, Clint Greenshields, Vincent Duport
    G : Scott Dureau 5

    Leeds Rhinos (6) 18
    T : Ryan Hall, Jamie Jones-Buchanan, Danny Buderus
    G : Kevin Sinfield 3

    C'est dans un stade plein que les Dragons ont célébré l'ouverture de la nouvelle tribune, 10688 spectateurs étant venus assister à ce choc face à Leeds remporté haut la main par des Catalans inarrêtables sur le score de 38 à 18.

    Malgré les forfaits de dernière minute de Jamal Fakir et de Jean-Philippe Baile, obligeant Trent Robinson à titulariser Thibaut Ancely qui effectuait son premier match de Super League et Vincent Duport qui revenait de blessure après près de 8 mois sans compétition, les Dragons réalisaient une solide entame.

    La domination catalane était récompensée après un quart d'heure de jeu par l'intermédiaire de Sébastien Raguin qui montait plus haut que tout le monde sur une passe au pied du Scott Dureau. Les Rhinos remettaient les compteurs à zéro dix minutes plus tard mais finissaient par céder sous la pression catalane juste avant la pause. Scott Dureau donnait deux points d'avance dans un premier temps avant que Frédéric Vaccari ne fasse le break sur une magnifique passe sautée de Steve Menzies. Une minute plus tard, les Dragons assommaient les Rhinos sur un cinquième tenu joué à la main et conclu en force par Damien Blanch et rentraient aux vestiaires sur le score de 20 à 6.

    Dès la reprise, un coup d'éclat de Steve Menzies qui prenait toute la défense à défaut permettait aux sang et or de prendre le large. Mais les Rhinos ne rendaient pas les armes et finissaient fort cette partie. Malgré l'exclusion pour 10 mn de Brett Delaney pour un placage à retardement sur Scott Dureau, les Rhinos revenaient au contact des Dragons à l'heure de jeu grâce à deux essais en cinq minutes signés Jamie Jones-Buchanan puis Danny Duderus.

    Mais la fête était trop belle pour être gâchée par une défaite. Les Dragons repartaient donc à l'assaut du camp adverse et étaient vite récompensés par l'intermédiaire de Clint Greenshields qui profitait d'un ballon volleyé par Daryl Millard sur une chandelle de Scott Dureau pour donner de l'air aux siens. Les Dragons continuaient d'accélérer le jeu et trois minutes plus tard, Vincent Duport fêtait son retour par un essai. Sur une dernière attaque catalane, Frédéric Vaccari signait son doublé et offrait au public catalan en extase un septième essai.

    Trent Robinson et ses hommes ont à nouveau frappé fort ce soir en écrasant un concurrent direct dans la course aux Play-off et ont pris une sérieuse option pour la qualification. Ils reviennent à égalité de point avec Saint-Helens, quatrième au classement, où il se déplace vendredi prochain.


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