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    Soins : un médecin trop bienveillant ?

    jeudi 09 septembre 2010





    Il était jugé hier pour avoir fait bénéficier certains patientsde remboursements à 100%. La CPAM n'a pas apprécié.

    « J'ai exercé trente-quatre ans dans un quartier populaire de Vitry-sur-Seine, mais, au lieu de me remercier, on veut me sanctionner », maugrée le docteur Didier Poupardin. Ce généraliste de 64 ans était jugé, hier, par le tribunal des affaires de Sécurité sociale de Créteil.


    La CPAM du Val-de-Marne lui reproche d'avoir fait systématiquement bénéficier une quarantaine de patients en longue maladie (sida, cancer...), de remboursements à 100%, alors que certains traitements et médicaments n'avaient rien à voir avec leur maladie. Ils auraient dû être remboursés au taux habituel.

    La Sécu estime que son préjudice s'élève à 2 612 €, auxquels s'ajoutent 2 000 € de frais de justice. Le médecin a déjà écopé d'une pénalité de 4 000 €, qu'il conteste. « Il a commis une faute en procurant à ses patients un avantage injustifié, au nom d'un discours politico-syndical », assène l'avocate de la CPAM.

    L'avocate du docteur Poupardin rappelle que la plupart des remboursements litigieux avaient été agréés, en amont, par l'assurance maladie. Son client, entouré de ses patients et sollicité par de nombreux journalistes, évoque son combat : « L'accès aux soins des plus démunis, l'autonomie des médecins, la lutte contre la désertification médicale. Je me suis battu toute ma vie pour cela. À quelques années de la retraite, je ne vais pas changer. »

    L'audience n'a duré qu'une quinzaine de minutes. Le jugement sera rendu le 6 octobre.





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    La junte birmane fixe les législatives au 7 novembre

    La junte militaire au pouvoir en Birmanie a fixé au 7 novembre les élections législatives, les premières depuis 20 ans. La communauté internationale a d'ores et déjà condamné ce scrutin qu'elle juge non démocratique.
    INFOS de SEPTEMBRE 

    AFP - Les élections législatives en Birmanie, organisées cette année pour la première fois depuis 20 ans, ont été fixées par la junte au pouvoir au 7 novembre, a indiqué vendredi un responsable.

    La date a été confirmée par les médias d'Etat.

    La communauté internationale a condamné à plusieurs reprises ce scrutin dont elle estime qu'il sera dépourvu de toute légitimité démocratique, avec l'exclusion de l'opposante et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi dont le parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), a été dissous pour avoir boycotté le scrutin.

    Le dernier scrutin législatif en Birmanie date de 1990. La LND de Mme Suu Kyi, fondée en 1988 après un soulèvement contre la junte, l'avait très largement remporté, mais le résultat n'a jamais été reconnu par les militaires.

    Aung San Suu Kyi a passé la majeure partie des 20 dernières années en prison ou en résidence surveillée.

    A ce jour, près de 40 partis ont déjà été enregistrés pour le scrutin.

    Pour AGIR , UN LIEN :

    http://www.lapetition.be/en-ligne/ensemble-demandons-la-libration-daung-san-suu-kyi-prix-nobel-de-la-paix-citoyenne-dhonneur-de-woluwe-saint lambert-4991.html][img]http://www.lapetition.be/images/btn_signpet_fr.gif[/img



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    L'ETA a annoncé une trêve dimanche 5 septembre. Une de plus, serait-on tenté de dire, tant l'organisation séparatiste basque a habitué les Espagnols à parsemer son histoire sanglante d'appels à la paix qui tous ont, jusqu'ici, conduit à une impasse politique et au retour des attentats.

    Cette fois, pourtant, l'accueil fait au communiqué de l'ETA laisse entrevoir que quelque chose est peut-être en train de changer au sein du monde indépendantiste radical basque.


    Lors de son premier mandat à la tête du
    ggouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, avait beaucoup misé sur un "processus de paix" au Pays basque, au point de donner son accord à des négociations secrètes avec l'organisation armée alors même que celle-ci ne respectait pas, à l'évidence, sa part du marché et continuait à racketter les entrepreneurs basques pour se financer et à s'approvisionner en armes. L'ETA avait mis fin à cette nouvelle tentative de négociation en faisant exploser une voiture piégée dans un parking de l'aéroport de Madrid, tuant deux immigrés équatoriens. Echaudés, les socialistes demandent désormais à l'ETA une renonciation définitive à la violence avant toute négociation. Or ce n'est pas ce qu'annonce le communiqué de dimanche.
    Le Parti socialiste, au pouvoir en Espagne et dans la région autonome, a jugé "clairement insuffisante" l'annonce, par trois membres cagoulés de l'organisation terroriste, que l'ETA a décidé de ne pas entreprendre d'"actions armées offensives", c'est-à-dire d'attentats. Cette froideur contraste singulièrement avec l'espoir suscité par le précédent "cessez-le-feu", en mars 2006.

    L'autre nouveauté, c'est que l'annonce de l'ETA pourrait aussi avoir été jugée insuffisante par une bonne partie de ceux qui constituent sa mouvance politique. Pendant des décennies, les divers avatars de la "vitrine politique" de l'ETA, jusqu'au parti Batasuna et ses héritiers d'aujourd'hui, ont épousé fidèlement la ligne des "militaires". Mais, depuis le printemps, la "gauche abertzale" ("patriote", en basque), sous l'influence de conseillers sud-africains et nord-irlandais, semble décidée à faire pression sur l'appareil militaire de l'organisation pour le convertir à une "voie politique", qui supposerait l'abandon des armes. La presse a révélé que les dirigeants de l'ex-Batasuna (le parti est interdit depuis 2003) attendaient de l'ETA l'annonce d'une trêve"permanente" et "vérifiable" par une commission internationale. Désireuse de présenter des candidats aux élections municipales de 2011, la mouvance Batasuna veut être à nouveau légalisée. Pour ce faire, elle doit satisfaire une condition sine qua non posée par le gouvernement espagnol : renoncer à la violence. La trêve annoncée par l'ETA n'est ni "permanente" ni "vérifiable". La question aujourd'hui est de savoir si, alors que l'appareil militaire de l'ETA est affaibli comme jamais au cours de son histoire par la coopération policière entre l'Espagne et la France, les tenants d'une voie politique parviendront à s'imposer aux partisans des armes. Ce n'est pas acquis.


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    Matignon en première ligne pour la réforme des retraites

    Mots clés : RetraitesRéformeEric WoerthFrançois FillonNicolas Sarkozy

    Par Bruno Jeudy
    03/09/2010 | Mise à jour : 22:57
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    Même si l'éxécutif assure de son soutien le ministre du Travail Eric Woerth, des signes montrent que l'inquiétude monte.

    Officiellement, Éric Woerth a toujours le «soutien total» du président et du premier ministre. Les deux hommes lui ont réitéré au cours des vingt-quatre dernières heures. Voilà donc Éric Woerth, qui répète à l'envi que «démissionner ne lui a jamais traversé l'esprit» , rassuré, sinon conforté.

    Conforté ? Pas si sûr. Car les apparences peuvent être trompeuses. Imperceptiblement, et même si l'Élysée et Matignon démentent toute prise de distance avec le ministre du Travail, des signes montrent que l'inquiétude gagne l'exécutif. Lors de leurs dernières sorties sur le terrain, Nicolas Sarkozy (vendredi en Côte-d'Or) et François Fillon (jeudi dans l'Yonne) n'ont pas prononcé le nom de leur ministre. Un hasard ? Peut-être. Cela a en tout cas suffi à relancer les rumeurs de disgrâce. Agacés par cette interprétation, Matignon a publié jeudi soir (à 22 h 30) un communiqué pour soutenir Éric Woerth.

    Assisterait-on à un début de lâchage ? La réponse est, bien sûr, non. Mais beaucoup de membres du gouvernement ont été surpris, lors du dernier Conseil des ministres, que le chef de l'État n'ait pas eu un mot pour son ministre du Travail préférant, une fois encore, couvrir d'éloges Brice Hortefeux. La révélation par L'Express de l'existence d'une lettre d'Éric Woerth à Nicolas Sarkozy demandant la Légion d'honneur pour Patrice de Maistre a créé l'embarras à l'Élysée.

    À quatre jours de la présentation du projet de réforme des retraites à l'Assemblée, qui s'accompagnera d'une journée de grèves et de manifestations, l'exécutif fait le dos rond. Le plan média a été arrêté. Le ministre du Travail ouvrira les débats à l'Assemblée, mardi après-midi, et se rendra le soir sur le plateau de TF1 pour tirer les leçons des manifestations. Deux jours plus tard, François Fillon donnera le tempo politique dans l'émission «À vous de juger». Il répondra durant une demi-heure aux questions d'Arlette Chabot, puis participera à une table ronde avec des syndicalistes et Éric Woerth. Cette fine répartition des rôles donne déjà une indication sur la personnalité qui va devoir porter politiquement la réforme dans les médias : ce sera François Fillon. Celui qui avait déjà porté en 2003 la précédente réforme.

    L'Élysée et Matignon, qui naviguent à vue dans cette épreuve, espèrent qu'Éric Woerth «franchira» vaille que vaille l'obstacle du 7 septembre. Après cette semaine capitale, et seulement après, l'exécutif évaluera les capacités du ministre du Travail à poursuivre sa «mission».

    Dans l'immédiat, Bernard Thibault a pour la première fois très clairement indiqué, hier sur Europe 1, qu'il n'était «plus possible de travailler avec Éric Woerth» . La députée PS Marisol Touraine, l'une des principales oratrices du groupe socialiste sur les retraites, a suggéré hi er de nommer «un nouveau ministre» pour reprendre les négociations avec les syndicats et les parlementaires. «Le débat va se dérouler dans les pires conditions» , a prévenu l'élue socialiste à la veille des cinquante heures de discussions programmées au Palais-Bourbon.


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    Les listes électorales définitives dressées en Côte d'Ivoire


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    ABIDJAN (Reuters) - La Commission électorale ivoirienne a annoncé jeudi avoir définitivement dressé les listes électorales, ce qui accroît les chances de voir se tenir la présidentielle prévue pour le 31 octobre.

    La question des listes électorales était le principal point d'accroc entre le président Laurent Gbagbo et l'opposition.

    L'élection présidentielle a été reportée à six reprises depuis 2005 en raison de divergences sur les listes électorales. En février dernier, Laurent Gbagbo avait dissous la précédente commission électorale, après avoir accusé son président, un responsable de l'opposition, d'avoir illégalement ajouté des noms sur les listes.

    Eric Faye pour le service français.


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