• Montcuq. « C'était un bon vivant qui aimait la vie »

    hommage à Nino Ferrer    Publié le 26/01/2011 11:39 | Propos rec ueillis par notre correspondante L. Haussy 

    NINO FERRER

     

     

    Kinou Ferrari devant « La désabusion » huile sur toile peinte par Nino Ferrer en 1992.
    Kinou Ferrari devant « La désabusion » huile sur toile peinte par Nino Ferrer en 1992.
    Kinou Ferrari devant « La désabusion » huile sur toile peinte par Nino Ferrer en 1992.

    L'épouse de Nino Ferrer, Kinou Ferrari, vit à Saint-Cyprien, dans la demeure qu'ils avaient choisie ensemble. Dans la grande bâtisse, l'empreinte de l'artiste, qui s'est éteint le 13 août 1998, est omniprésente. Nous avons rencontré celle qui a partagé sa vie.

    Pourquoi avez-vous décidé de vous installer dans cette région ?

    Nous voulions quitter Paris et aller à la mer ou à la campagne. Au cours de nos tournées nous avons découvert de nombreux endroits. La région du Quercy nous a semblé belle et douce, magnifique. Nous aimions l'accueil qu'on recevait ici, et la grande gentillesse des gens. Nous avons acheté la maison en juin 1977.

    Nino s'y plaisait ?

    C'était son havre de paix, un endroit magique où il puisait son inspiration. Chaque fois qu'il revenait ici, c'était le bonheur total, et un déchirement quand il fallait en partir. II avait tissé de nombreux liens d'amitié avec les habitants. Daniel Maury nous a mariés à Saint-Cyprien en 1978.

    Nino Ferrer est surtout célèbre comme chanteur, mais c'était aussi un excellent peintre.

    Il a commencé à peindre dans les années 60. Mais l'écriture et la musique lui prenaient beaucoup de temps et il n'a repris la peinture que dans les années 80. Dans ses toiles on retrouve la beauté des paysages, les superbes couleurs et la lumière du Quercy, et il a fait aussi plusieurs tableaux de notre maison.

    Quel homme était-il ?

    Il était très exigeant, toujours en quête de perfection. C'était aussi un bon vivant, qui aimait la vie. Il savait tout faire, jardiner, tailler les arbres, tronçonner, faire des murs ou de la maçonnerie. C'était un manuel, il adorait ça !

    Votre fils Arthur chante aussi ?

    Il devait enregistrer un album avec Nino juste avant sa disparition, dans le studio d'enregistrement qui est installé dans la maison. Il donne un concert à Toulouse le 27 janvier.

    Comment trouvez-vous le documentaire de Jacques Pessis (lire ci-dessous) ?

    C'est un film très touchant, avec beaucoup de témoignages, et un très bel hommage rendu à la région.


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  • "Point de banqueroute; Point d'augmentation d'impôts; Point d'emprunts": Pour remplir ces trois points, il n'ya qu'un moyen.

    C'est de réduire la dépense au dessous de la recette!

    On demande sur quoi retrancher, et chaque ordonnateur, dans sa partie, soutiendra que presque toutes les dépenses particulières sont INDISPENSABLES.

    Ils peuvent  dire de fort bonnes raisons; mais comme il n'y en a pas pour faire ce qui est impossible, il faut que toutes ces raisons cèdent a la nécessité absolue de l'économie...

     

    Extrait de la lettre d'Anne, Robert, Jacques TURGOT (1727-1781) à Louis XVI, le 24 août 1774

    Contrôleur général des Finances et secrétaire d'Etat à la Marine . 


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  • Les médecins taxés 50 centimes par feuille de soins s'ils n'utilisent pas la CARTE VITALE

    Santé lundi 03 janvier 2011
     

     

    La loi Bachelot, votée en 2009, pose le principe d’une taxation des médecins n’utilisant pas les cartes vitales des patients. Cette « contribution aux frais de gestions », qui entre en vigueur au 1er janvier 2011, doit être de l’ordre de 50 centimes par feuille de soin papier produite.

    La Caisse nationale d’assurance-maladie a toutefois déclaré lundi que la « mise en recouvrement » aura lieu à la mi-2012, au regard des résultats de l’année 2011.

    200 millions d’euros d’économies par an :

    L’objectif de cette disposition est d’inciter les médecins réticents à s’équiper de lecteurs de cartes Vitale.

    L’Assurance-maladie y voit un double avantage. Non seulement le patient sera remboursé plus rapidement, mais les frais de traitement seront considérablement réduits, une feuille de soin papier coûtant six fois plus cher à traiter qu’une feuille de soin électronique.

    L’économie serait de l’ordre de 200 millions d’euros par an, selon le journal Le Figaro.

    Un système « trop rigide » pour les syndicats :

    Les syndicats de médecins redoutent une application systématique et aveugle de la taxe. En effet, beaucoup de professionnels n’ont pas de lecteurs de cartes portables lors des visites à domicile, ou sont confrontés à un oubli de la part du patient.

    Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a récemment indiqué dans Le Quotidien du médecin que « la taxe, si elle est nécessaire, s’appliquera avec discernement ».

    Entrée en vigueur en 1998, la Carte Vitale doit être prise en charge par tous les praticiens.

    Quelque 30 % de l’ensemble des médecins facturent encore exclusivement à l’aide de feuilles de soin papier.


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  • Côte d`Ivoire: "pas d`autre choix" que la force si Gbagbo ne part pas...

    Publié le mardi 4 janvier 2011   |  AFP

     


    Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane
    Ouattara
    , a réaffirmé lundi qu'il n'y aurait "pas d'autre choix" pour
    l'Afrique de l'Ouest que de recourir à la force pour faire partir Laurent
    Gbagbo de la présidence ivoirienne s'il refuse de se retirer pacifiquement.

    Le médiateur de l'Union africaine (UA), le Premier ministre kényan Raila
    Odinga, et trois émissaires de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) doivent rencontrer lundi M. Gbagbo pour lui demander de céder le pouvoir à M. Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.
    "Le mandat de la mission des émissaires de la Cédéao et de l'UA est clair
    et sans confusion: ils viennent, sans compromis, pour demander à M. Gbagbo pour la dernière fois de céder le pouvoir pacifiquement", a déclaré devant la presse M. Soro depuis le QG du camp Ouattara à Abidjan, soumis à un blocusroutier des forces pro-Gbagbo.
    Si M. Gbagbo refuse de partir, la Cédéao ayant "déjà adopté le principe de l'usage de la force militaire, il ne restera que cette solution", a-t-il
    poursuivi.

    "La communauté internationale n'a pas d'autre choix face à la souveraineté et à la volonté exprimée par le peuple ivoirien", a-t-il insisté avant une rencontre entre les médiateurs et M. Ouattara.
    "Face à la volonté du peuple, il n'y a pas de concession possible", a
    ajouté M. Soro, alors que M. Gbagbo a proposé un recomptage des voix de la présidentielle litigieuse du 28 novembre.

    "Ce qui est en jeu en Côte d'Ivoire, c'est la question de la démocratie",a-t-il souligné, assurant que "si on échoue en Côte d'Ivoire, c'est la porte ouverte aux présidences à vie en Afrique".

     



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  • Lula passe la main à Dilma Rousseff, première femme présidente du Brésil

    BRASILIA — Dilma Rousseff, une économiste et ex-guérillera de 63 ans ayant connu les geôles de la dictature, est devenue samedi la première femme à diriger le Brésil et s'est donné pour priorité "l'éradication de la pauvreté" dans la huitième économie du monde.

    Elle succède au charismatique Luiz Inacio Lula da Silva, son parrain politique, qui quitte le pouvoir après huit ans avec une popularité record de 87%.

    Symbole de cette transmission de pouvoir, Lula, souriant et chaleureux, a passé à sa dauphine, revêtue d'un sobre tailleur blanc, l'écharpe présidentielle verte et jaune aux couleurs du Brésil. Plusieurs milliers de personnes massées devant le palais présidentiel du Planalto, à Brasilia, ont ovationné la nouvelle présidente.

    Lula, 65 ans, a quitté le palais sous les vivats et devait regagner son domicile dans la banlieue de Sao Paulo. Malgré son départ, "Lula sera avec nous", a lancé à la foule Dilma Rousseff, laissant planer l'ombre de l'ancien ouvrier sur son mandat de quatre ans.

    Un peu plus tôt, elle avait prêté serment sur la Constitution brésilienne devant les députés et sénateurs et un parterre de dirigeants étrangers réunis au Congrès, devenant officiellement le 40ème président du géant sud-américain.

    Dans son premier discours devant le Congrès, elle s'est inscrite dans la continuité de Lula en faisant de la lutte contre la pauvreté sa première priorité.

    "La lutte la plus obstinée de mon gouvernement sera pour éradiquer la pauvreté extrême" qui touche encore près de 20 millions de personnes dans ce pays de 191 millions d'habitants.

    La nouvelle présidente a aussi mentionné l'éducation, la santé et la sécurité, comme autres priorités, promettant "un combat sans trêve contre le crime organisé" alors que le Brésil doit accueillir en 2014 le Mondial de football et deux ans plus tard les jeux Olympiques.

    Elle a entamé son discours en rendant hommage à Lula et en se disant honorée d'être la première femme à diriger le Brésil.

    "Je vais consolider l'oeuvre transformatrice du président Lula", a-t-elle affirmé.

    Seule note d'émotion, elle a retenu ses larmes en évoquant son passé de combattante contre la dictature militaire (1964-85). A l'âge de 19 ans, elle a passé trois ans en prison où elle a été torturée.

    "J'ai consacré ma jeunesse (à lutter) pour un pays plus juste, j'ai supporté des situations extrêmes. Mais je n'en ai ni remords ni rancune", a dit celle que les militaires appelaient "la Jeanne d'Arc de la subversion".

    Souvent présentée comme une "dame de fer", elle a souligné que ces épreuves "lui avaient donné le courage d'affronter des défis toujours plus grands. C'est avec ce courage que je vais gouverner", a-t-elle assuré.

    Une trentaine de personnalités étrangères, dont une dizaine de présidents latino-américains, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le numéro deux du gouvernement français, le ministre de la Défense Alain Juppé, le Premier ministre du Portugal José Socrates et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont assisté à la prise de fonction de la nouvelle présidente.

    En fin de journée, les dirigeants étrangers ont défilé pour la féliciter: le hasard a fait que le très anti-américain président vénézuélien Hugo Chavez a dû patiemment attendre son tour, juste derrière Hillary Clinton qui s'est attardée avec la nouvelle présidente, échangeant avec elle de longues poignées de main et posant pour les photographes.


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