• La trêve hivernale débute mardi

    Depuis mardi et jusqu’au 15 mars, les expulsions locatives se seront plus autorisées. Une période de répit pour des milliers de locataires menacés d’expulsion.

    Depuis ce mardi et jusqu’au 15 mars prochain, « aucune expulsion de locataire ne peut intervenir en France » écrit l’administration française sur son site. Cette disposition du code de la construction et de l’habitat résonne chaque année comme un moment de répit pour des milliers de locataires.

    Pendant quatre mois et demi, les locataires ne payant pas leur loyer – ainsi que ceux dont une décision de justice leur impose de quitter les lieux – ne pourront pas être expulsés. Cependant, la trêve hivernale ne concerne pas les squatteurs ni les logements qui font l’objet d’un arrêté de péril s’il est prévu, pour le locataire, un relogement décent.

    Les propriétaires et les bailleurs devront attendre la fin de la trêve hivernale pour faire appliquer les mesures d’expulsion contre les locataires. Le 15 mars dépassé, les locataires condamnés par une décision de justice devront quitter les lieux.

    Quand la solidarité permet de garantir les loyers

    Une situation alarmante qui s’inscrit, pour la fondation Abbé Pierre, « dans le cadre d’une saturation du secteur de l’hébergement d’urgence, laissant sans solution les ménages expulsés sinon le recours à l’hôtel, chez des amis, la rue… ». Dans un communiqué,  la fondation rappelle « que le nombre d’impayés ne cesse de croitre : 500 000 ménages seraient en impayés de loyers dont une grande partie dans le parc social. (…) Une triste réalité qu’il convient d’observer au regard de la hausse des loyers » (près de 50% en dix ans).

    Les impayés hantent de nombreux petits propriétaires. En Essonne, un dispositif original permet aux propriétaires de se prémunir contre les loyers impayés (lire notre article). L’Agence Immobilière Sociale (AIS) propose un contrat gagnant/gagnant, pour le locataire et le propriétaire. En acceptant le plafonnement du prix du loyer, le propriétaire bénéficiera d’avantages fiscaux et de la garantie, par l’État et le Conseil général de l’Essonne, des loyers.

    Related Posts:


    votre commentaire
  • Florence Arthaud a retrouvé son voilier

    Publié le dimanche 30 octobre 2011 à 16H54 - 7
    Agrandir Rétrécir Imprimer Recommander Partager
     

    Florence Arthaud a été sauvée de la noyade dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'elle était tombée de son bateau à 15 km au large du Cap Corse Photo Gérard Baldocchi

     

    La navigatrice, Florence Arthaud, repêchée en mer dans la nuit de samedi à dimanche, a retrouvé son voilier.

    Alors qu'elle se trouvait à l'arrière du pont de son navire, malgré les bonnes conditions de navigation, Florence Arthaud a chuté de son bateau aux alentours de 23 heures. Il lui a alors été impossible de remonter à bord. Heureusement, elle portait sur elle une lampe frontale et un téléphone portable étanche, qu'elle avait d'ailleurs acheté quelques jours avant son départ. Elle a ainsi pu joindre sa mère, qui habite sur Paris, afin qu'elle prévienne les secours.

    C'est finalement le Dragon 2B de la sécurité civile, alerté par le CROSS-Med (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée), avec un sauveteur plongeur à son bord, qui est parti de Bastia à 0 h 40 pour tenter de secourir la navigatrice chevronnée. À l'aide des indications qu'elle a pu fournir par téléphone, la zone de recherche a été très précise et elle a pu être repêchée aux alentours de 2 heures du matin, à 15 km au large du Cap Corse.

    Souffrant d'une hypotermie après quasiment trois heures passées dans une eau à 18 degrés, elle a tout de suite été transférée à l'hôpital de Bastia pour être prise en charge par des médecins. Une fois rétablie, elle a pu sortir en fin de matinée.

    À la mi-journée, son navire, l'Argade II a finalement été retrouvé. Un Falcon 50 était parti en mission pour le rechercher. Florence Arthaud a souhaité retourner rapidement sur son bateau afin de rejoindre son jeune chat, resté seul à bord.

    Plus d'informations dans l'édition de Corse-Matin du 31 octobre.


    votre commentaire