• La CCI de Nîmes est dissoute

      L'arrêt de la Cour administrative d'appel de Marseille dans le contentieux de la CCI de Nîmes est notifié à compter de ce jour aux parties qui ne devraient donc le recevoir que demain.
    La décision : annulation de l'ensemble des élections de novembre 2010. L’Assemblée Générale de la CCI présidée par Eric Giraudier est immédiatement dissoute. Une Commission Provisoire va être nommée par le Préfet de Région : elle exécutera les affaires courantes et préparera de nouvelles élections.
    L'arrêt de la CAA de Marseille est définitif, sauf dans le cas d’un éventuel pourvoi en cassation, lequel n'aurait aucun effet suspensif quant à l'exécution de l'arrêt en cause.

    D’autres informations à suivre, dans les prochains jours, sur le site d’Objectif Languedoc-Roussillon
    www.objectif-lr.com
     

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  • L'état d'urgence est décrété après des émeutes sans précédent

    La population a rejoint ce week-end le mouvement de grève des salariés du secteur pétrolier dans l'ouest de cette ancienne république soviétique d'Asie centrale. Le régime a réprimé sévèrement : on déplore 14 morts et des dizaines de blessés.

    19.12.2011

     
    Kazakhstan 17 décembre 2011, des manifestants se heurtent aux forces de police à Almaty

    Kazakhstan 17 décembre 2011, des manifestants se heurtent aux forces de police à Almaty

    Le président Nazarbaev a décrété l'état d'urgence jusqu'au 20 janvier et instauré le couvre-feu jusqu'au 5 janvier à Janaozen. Cette ville du sud-ouest du pays, a été, le 16 décembre, jour de festivités à l'occasion du 20e anniversaire de l'indépendance, le théâtre de heurts entre les grévistes du secteur pétrolier et les forces de l'ordre. Ces violences ont fait 14 morts selon le bilan officiel, plus de 50 et des dizaines de blessés selon l'opposition.

    Le conflit au sein de la compagnie pétrolière Ouzenmounaïgaz, filiale du groupe KazmounaïGaz, couvait depuis mai : les employés kazakhs réclament une hausse des salaires, protestent contre les licenciements massifs et exigent un traitement équitable entre les salariés locaux et les Chinois qui détiennent une partie du capital de cette compagnie.

    Les 17 et 18 décembre, les troubles se sont étendus à la région de Manguistau, près de la localité de Chetpé, puis jusqu'à la capitale de la région de Janaozen, Aktau, au bord de la mer Caspienne, où plusieurs centaines d'habitants ont bravé les forces de l'ordre pour exprimer leur solidarité avec les pétroliers mécontents et protester contre les violences. Ils portaient des banderoles : "Ne tirez pas sur le peuple !" et "Retirez l'armée !"
    rapporte le journal russe Kommersant.

    Les revendications économiques "se sont transformées en revendications politiques [la démission de Nazarbaev]",
    note le quotidien moscovite
    Nezavissimaïa Gazeta. "L'Etat empêchera, avec toute la rigueur de la loi, toute tentative de nuire à la tranquillité et à la sécurité de nos citoyens. Les coupables seront punis", a rétorqué le président Noursoultan Nazarbaev, au pouvoir depuis plus de vingt ans.


    Les autorités accusent les "forces étrangères" d'être à l'origine du déclenchement des émeutes. Selon l'expert russe Youri Solozobov, l'exemple de la Libye montre qu'il existe "un scénario de déstabilisation des pays riches en hydrocarbures, selon lequel certaines régions portuaires doivent être attaquées pour être coupées du centre puis déclarées micro-Etats séparatistes". L'objectif serait, selon lui, de séparer l'ouest du Kazakhstan riche en pétrole du reste du pays, et d'y instaurer un régime fantoche.

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  • Guillon enfonce le clou: "Les 2 majorettes de chez Ruquier"

     
    L'humoriste n'est décidément pas fan des deux nouvelles chroniqueuses de Laurent Ruquier. Après avoir imité Arnaud Montebourg, le compagnon d'Audrey Pulvar, pour lui répondre samedi soir, Stéphane Guillon enfonce le clou sur Twitter et revient sur son intervention à "On n'est pas couché" en commentant: "L'intro sur Inter fait 2 minutes, pas plus. Les 2 majorettes de chez Ruquier n'avaient pas vu le DVD, c'est ça le plus navrant."

    Audrey Pulvar avait en effet reproché au trublion de trop en faire sur la "polémique France Inter". Stéphane Guillon n'hésite pas en tout cas à rendre hommage au travail de Laurent Ruquier. "Ruquier est un mec de scène. On l'aime ou pas. Mais malgré un emploi du temps de dingue, il a regardé le DVD jusqu'au bout, un pro!", écrit-il, avant d'ajouter: "On passe à autre chose. On s'est bien amusé et c'est tant mieux". (CD)
    19/12/11 17h38

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  • Dernière modification : 19/12/2011 
    - Kazakhstan - Manifestations

    Les troubles s'étendent au Kazakhstan

     Les troubles s'étendent au Kazakhstan 

    Au moins 15 personnes ont péri dans la répression d'émeutes dimanche dans l'ouest du Kazakhstan. Lundi, cette contestation sans précédent gagnait la capitale régionale Aktaou où plusieurs milliers de personnes manifestaient.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP- Les protestations dans l'Ouest du Kazakhstan se sont étendues lundi dans la capitale régionale, Aktaou, où plusieurs milliers de personnes ont manifesté sur la place centrale après la répression d'émeutes ayant fait au moins 15 morts dans la région.

    Environ 3.000 personnes, parmi lesquelles figuraient des employés du secteur pétrolier, se sont rassemblées près de la place centrale d'Aktaou, principale ville de cette région située sur la rive orientale de la mer Caspienne, selon l'estimation d'un correspondant de l'AFP sur place.

    Dimanche, environ un millier de personnes avaient déjà protesté à Aktaou. Lundi, des ouvriers grévistes du gisement de Karajanbas ont rejoint les rangs des manifestants.

    Ceux-ci, dont certains arboraient des slogans tels que "Ne tirez pas sur le peuple", appelaient les autorités à mettre fin aux violences et à retirer les troupes de Janaozen, une ville proche d'Aktaou où l'état d'urgence et le couvre-feu ont été décrétés samedi par le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

    C'est dans cette ville que les émeutes ont débuté. Vendredi, la police avait ouvert le feu lors de violents heurts impliquant apparemment des employés grévistes du secteur pétrolier qui s'en étaient pris à une tribune installée sur la place centrale pour les festivités marquant le 20e anniversaire de l'indépendance du Kazakhstan.

    Le lendemain, de nouvelles violences ont éclaté dans la localité de Chetpe, à mi-chemin entre Janaozen et Aktaou, quand les forces de l'ordre sont intervenues après qu'un "groupe d'individus", selon le Parquet du Kazakhstan, a immobilisé un train entre les deux villes.

    Lundi, le Parquet a indiqué dans un communiqué que "la situation à Janaozen se normalisait peu à peu".

    De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Erjan Kazykhanov, a indiqué lors d'une visite à Moscou que la situation s'était "complètement stabilisée", selon l'agence Interfax.

    Selon les autorités, le bilan à Janaozen s'élève à 14 morts, tandis qu'une personne a été tuée dans les heurts à Chetpe.

    Mais de l'avis de nombreux observateurs, le bilan pourrait être beaucoup plus élevé.

    L'opposition kazakhe en exil a indiqué dans un communiqué reçu lundi par l'AFP que "plusieurs dizaines de civils ont été tués et des centaines ont été blessés".

    Dimanche, la chaîne indépendante K+, dont le siège est au Kirghizstan, affirmait que les incidents à Janaozen avaient fait 70 morts et 500 blessés.

    Le chef du syndicat indépendant d'Aktaou, Kenjegali Souïeouov, a indiqué à l'AFP qu'une ligne spéciale allait être mise en place pour permettre aux gens de signaler leurs proches ayant disparu.

    Aktaou était une des rares villes de la région où le réseau de téléphone mobile n'était pas coupé lundi.

    "Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas joindre leurs proches parce que les lignes téléphoniques à Janaozen, Chetpe et dans d'autres villes sont coupées", a déclaré M. Souïeouov.

    L'ONG Human Rights Watch a appelé dimanche soir les autorités kazakhes à rétablir les communications.

    "Le gouvernement kazakh a le devoir de restaurer l'ordre à Janaozen, mais il ne peut invoquer l'état d'urgence pour imposer des restrictions injustifiées et inutiles sur la liberté d'information" a déclaré Mihra Rittmann, de l'ONG, dans un communiqué.

    Plusieurs grèves ont eu lieu ces derniers mois dans cette région qui regorge de pétrole.

    Le président Noursoultan Nazarbaïev a souligné samedi qu'il ne tolérerait aucun trouble.

    M. Nazarbaïev dirige d'une main de fer depuis l'époque soviétique ce pays riche en ressources minérales et en hydrocarbures, et considéré jusqu'à présent comme le plus stable de la région.


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  • Dernière modification : 19/12/2011 
    - Ukraine

    Le sommet Ukraine-UE assombri par la condamnation de Timochenko

     Le sommet Ukraine-UE assombri par la condamnation de Timochenko 

    Les dirigeants européens se sont retrouvés à l'occasion d'un sommet en Ukraine. Une rencontre, longtemps incertaine, qui est d'ores et déjà assombrie par la condamnation de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko pour "abus de pouvoir".

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a indiqué lundi à Kiev que la signature d'un accord d'association entre l'UE et l'Ukraine dépendrait des "circonstances politiques", notamment de l'affaire de l'opposante Ioulia Timochenko condamnée à sept ans de prison.

    "Nous voulons aller de l'avant pour signer et ratifier l'accord d'association le plus vite possible, mais cela dépendra des circonstances politiques", a déclaré M. Van Rompuy à l'ouverture d'un sommet .

    "Nos principales préoccupations sont liées avant tout aux risques d'une justice politiquement motivée, dont le procès Timochenko est l'exemple le plus frappant", a-t-il ajouté.

    La condamnation en octobre de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko pour abus de pouvoir -- dénoncée par cette dernière comme une vengeance personnelle du président ukrainien, Viktor Ianoukovtich -- a provoqué la colère de l'UE qui l'a jugée politique et avait alors annulé une visite du président ukrainien à Bruxelles.

    L'opposante a fait appel de sa condamnation et le procès est en cours, mais ses avocats sont pessimistes, d'autant que Mme Timochenko est visée par une série d'autres enquêtes judiciaires.

    Le président ukrainien, Viktor Ianoukovtich, a accueilli lundi à Kiev une délégation européenne menée par Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, pour un sommet au cours duquel devait être abordé l'accord d'association entre l'UE et Kiev.

    Cet accord comprend un important volet commercial, qui établira une zone de libre échange "profonde et complète" avec suppression des barrières douanières sur toute une série de biens et services, y compris l'automobile.


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