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Publié le 30 décembre 2011 à 13h29 | Mis à jour le 31 décembre 2011 à 18h26
Incendie en Patagonie: un inculpé pour négligence
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Publié le 31/12/2011 11:18 - Modifié le 31/12/2011 à 14:14 | avec Agence
Retour de la grippe A : la Chine annonce un premier décès
Un chauffeur d'autobus de Shenzen, la grande ville du sud de la Chine proche de Hong Kong, est décédé aujourd'hui du virus mortel de la grippe aviaire. Il s'agit de la première victime depuis 18 mois dans le pays.
Cet homme de 39 ans, qui n'avait apparemment pas eu de contact avec des volatiles avant de tomber malade et n'était pas sorti de la ville, a été pris de fièvre le 21 décembre dernier. Il avait été hospitalisé quelques jours plus tard, présentant des symptômes de grave pneumonie. Il s'est finalement avéré que le malade avait contracté la grippe A (H5N1). Aucune des 120 personnes placées en observation avec lui ne sont tombées malades selon La Chine Nouvelle.
A Hong Kong, le niveau d'alerte à la grippe aviaire a été élevé et l'embargo provisoire sur les importations de volaille vivante décrété depuis la mort mi-décembre sur le territoire de trois volatiles porteurs du virus H5N1. En Chine, on craint un pic d'infection en début d'année 2012.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dite aujourd'hui "profondément inquiète" par les recherches menées en laboratoire sur un virus mutant de la grippe aviaire H5N1. Hong Kong avait été le premier pays à connaître une épidémie de grippe aviaire d'importance en 1997, avec le décès de six personnes, provoqués par une mutation à l'époque inconnue du virus.
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- Publié le 01/01/2012 à 00:06 - Modifié le 01/01/2012 à 00:08
Le Danemark, l'un des rares pays d'Europe à être dirigé par un gouvernement de centre gauche, prend dimanche la présidence de l'Union Européenne, bien décidé à imposer une concertation à 27 pour résoudre la crise de la zone euro dont il ne fait pas partie.
Copenhague, qui assure pour la 7e fois la présidence tournante de l'UE, succède à Varsovie en toute discrétion, une cérémonie d'ouverture officielle de la présidence danoise n'étant prévue que le 11 janvier lorsque la Commission européenne visitera le Danemark.
Ce royaume de 5,6 millions d'habitants se retrouve en première ligne face à cette crise, bien que l'importance de la présidence tournante décline depuis qu'il existe un président permanent du Conseil Européen.
En outre, le Danemark risque d'être marginalisé comme les neuf autres Etats de l'UE, dont la Grande-Bretagne, qui n'ont pas adopté la monnaie unique.
D'autant que Londres a creusé le fossé entre la zone euro et ses pays satellites en quittant la table des négociations le 9 décembre parce qu'elle refusait une modification des traités.
La principale mission du Danemark est donc "d'unifier les pays qui sont dans la zone euro et ceux qui sont en dehors", estime le ministre des Affaires européennes Nicolai Wammen.
Le Danemark devra aussi arbitrer les désaccords prévisibles lors des négociations à venir sur le budget de l'UE pour 2014-2020.
Cela n'effraie pas le Premier ministre Helle Thorning-Schmidt, selon qui la concertation est "une spécialité danoise".
Son gouvernement, formé en octobre, est lui-même composé de trois partis politiques (sociaux-démocrates, socialistes et sociaux-libéraux).
L'autre défi du Danemark est de relancer la croissance dans l'UE. Pour cela, Copenhague entend miser sur les technologies vertes et les énergies renouvelables.
"Chaque euro dépensé dans l'efficacité énergétique assurera des emplois européens", a affirmé le ministre du Climat, de l'énergie et de la construction Martin Lidegaard.
Copenhague souhaite aussi créer de nouvelles opportunités commerciales pour les entreprises européennes en passant des accords avec le Japon, le Canada, l'Inde et la Tunisie.
Le Danemark, qui a l'une des politiques d'immigration les plus restrictives d'Europe, annonce enfin le maintien des efforts pour améliorer le contrôle des frontières extérieures de l'UE comme une priorité.
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Washington s'inquiète de la campagne de recrutement d'Al-Qaida en Libye
LEMONDE.FR avec AFP | 31.12.11 | 11h29 • Mis à jour le 31.12.11 | 13h01
Al-Qaida a envoyé en Libye des militants pour tenter d'y recruter des hommes après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, mais la nébuleuse extrémiste n'a pas encore véritablement pris pied dans le pays, estiment des responsables américains. "Al-Qaida a envoyé quelques agents et encourage ses membres locaux au sein d'AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique) à infiltrer la Libye pour tenter de mener des activités extrémistes", confirme un responsable américain sous couvert d'anonymat, confirmant une information de la chaîne CNN.
Mais la campagne libyenne du groupe extrémiste se heurte à deux écueils : Al-Qaida reste affaibli après de dix ans de guerre menée à son encontre par les Américains et a été marginalisé par la vague de protestation populaire en Libye et dans le monde arabe. "Pour ce qui est du renversement de Kadhafi et du Printemps arabe en général, Al-Qaida est arrivé en retard dans la partie", ajoute ce responsable dans un courriel à l'AFP. "Aussi n'est-il pas surprenant qu'une organisation si proche d'une défaite stratégique soit à la recherche d'opportunités pour redorer son image", souligné-t-il. "Mais c'est une menace dont nous avons parfaitement conscience et nous travaillons avec les autorités libyennes pour la contrer".
Parmi les recruteurs d'Al-Qaida figure un militant expérimenté détenu un temps en Grande-Bretagne et envoyé en Libye par le chef d'Al-Qaida Ayman Al Zawahiri, rapporte CNN, qui cite une source libyenne elle-même informée par des responsables occidentaux. Arrivé en Libye en mai, il aurait depuis cette date recruté quelque 200 hommes dans l'Est du pays, ajoute CNN, qui précise que les agences de renseignement occidentales surveillent son activité.
Interrogé à ce sujet, les responsables américains n'ont pas confirmé l'implication de Zawahiri ni le nombre de personnes recrutées. Un autre militant d'Al-Qaida, disposant de passeports européen et libyen, a quant à lui été arrêté alors qu'il se dirigeait vers la Libye, dans la région du Pakistan et de l'Afghanistan, dans un pays qui n'a pas été précisé, toujours selon CNN.
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Syrie : deux groupes de l'opposition s'unissent en vue de la chute d'Assad
LEMONDE.FR avec AFP | 31.12.11 | 13h58 • Mis à jour le 31.12.11 | 14h23
Deux importants groupes d'opposition syriens ont annoncé samedi 24 décembre leur décision de s'unir pour se préparer à la chute du régime de Bachar Al-Assad. Le Comité national pour le changement démocratique (CNCD) a annoncé avoir signé un accord avec le Conseil national syrien (CNS), principal mouvement de l'opposition, en vue d'une "transition" vers un état démocratique.
REJET DE "TOUTE INTERVENTION MILITAIRE"
Le texte a été signé au Caire après "plus d'un mois de discussions entre des dirigeants des deux groupes, pour l'édification d'un Etat civil et démocratique". L'accord entre les deux groupes de l'opposition "rejette toute intervention militaire qui porte atteinte à la souveraineté et à l'indépendance du pays", selon le CNCD. Il "définit les principes de la lutte démocratique pour la période de transition", a indiqué le CNCD dans un communiqué ajoutant que cette "période de transition débutera à la chute du régime" réclamée par les contestataires depuis la mi-mars.
Le CNS est une coalition des plus importants partis de l'opposition dont la Confrérie des Frères musulmans, des libéraux et nationalistes. Le CNCD regroupe des partis "nationalistes arabes", kurdes, socialistes et marxistes ainsi que des personnalités indépendantes comme l'économiste Aref Dalila.
POURSUITE DES MANIFESTATIONS
Sur le terrain, la situation est toujours critique malgré la présence des observateurs de la Ligue arabe qui poursuivent leurs visites. Les forces de sécurité ont tiré en l'air samedi pour disperser des milliers de manifestants à Douma, près de Damas, pour participer à des funérailles de personnes tuées jeudi, selon l'observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Vendredi, des centaines de milliers de personnes, profitant de la présence des observateurs arabes censés rendre compte de la situation sur le terrain, ont organisé des manifestations massives contre le régime. Les comités locaux de coordination (LCC), qui organisent la mobilisation, ont recensé quelque 382 villes et villages syriens où se sont déroulées des manifestations.
VERS UN TRANSFERT DU DOSSIER SYRIEN À L'ONU ?
Les observateurs arabes, arrivés lundi en Syrie, mènent une mission qui fait partie d'un plan de sortie de crise de la Ligue arabe, prévoyant l'arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait de l'armée des villes et la libre circulation dans le pays pour les observateurs arabes et la presse. Le dossier de la crise syrienne "sera transféré" au Conseil de sécurité de l'ONU en cas d'échec de la mission des observateurs, ont mis en garde des analystes.
La contestation en Syrie
Les faits Syrie : débuts des observations à Homs
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