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27 Octobre 2012 - 23H34
Top 14: Perpignan s'impose sur le fil face au Racing métro 17 à 13AFP - Au finish, Perpignan a devancé le Racing Métro (17-13), lors du dernier match de la 9e journée du Top 14 de rugby samedi soir à Aimé Giral.
Une pénalité et un drop de Hook ont libéré les Catalans dans les 8 dernières minutes d'un match accroché, haché, étouffant même. L'USAP se relance au classement, alors que le Racing doit se contenter du bonus défensif, somme toute frustrant pour les hommes de Gonzalo Quesada.
Vent dans le dos, le Racing imposait sa pression en tout début de rencontre. Perpignan se mettait trop vite à la faute et Hernandez frappait deux fois (0-6, 5e).
Il fallait un quart d'heure pour que les Catalans rentrent enfin dans le match. Ben Arous, le néo-international, martyrisé par Mas, cédait trois fois consécutivement en mêlée.
Carton jaune et sentence immédiate : Taumalolo marquait en coin le premier essai du match (8-6, 21e). Perpignan dominait, imposant son rythme, mais sans concrétiser deux franches occasions d'essai. Seul Hook ajoutait 3 points avant la pause (11-6).
Dès l'entame de la seconde période, le Racing échouait deux fois tout près de l'en-but. Imhoff d'abord, puis Jané étaient repris in extremis par les défenseurs locaux.
Opiniâtres, les Franciliens finissaient pourtant par trouver la faille en force par Matadigo (11-13, 49e).
Les débats s'équilibraient alors, les Franciliens tentant d'imposer leur puissance à des Catalans pas assez lucides au pied vent dans le dos.
Il fallait attendre les 8 dernières minutes pour que la rencontre choisisse son vainqueur.
Alors, que l'USAP héritait d'une pénalité dans son camp, les récriminations d'un Racingman donnaient l'occasion à Hook de redonner l'avantage au sien des 45 mètres en face (14-13, 72e).
Le Gallois ajoutait même un drop juste avant la sirène permettant à Perpignan de respirer et au Racing d'afficher ses regrets.
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Dernière modification : 29/08/2012 lien
La condamnation d'Ioulia Timochenko confirmée par la cour de cassation
L'opposante ukrainienne, égérie de la "révolution orange" de 2004, restera derrière les barreaux. La Haute Cour de Kiev a rejeté mercredi le pourvoi en cassation de l'ex-ministre, confirmant sa condamnation à sept ans de prison pour abus de pouvoir.Par Pierrick LEURENT (vidéo)REUTERS - La Haute cour d'Ukraine a rejeté mercredi l'appel déposé par l'opposante Ioulia Timochenko contre sa condamnation à sept ans de prison pour abus de pouvoir prononcée en octobre 2011 à l'issue d'un procès jugé politique par l'Union européenne et les Etats-Unis.
"Les juges de la cour sont arrivés à la conclusion que l'appel n'était pas recevable", a déclaré le juge Olexander Yelfimov.
L'égérie de la "Révolution orange" de 2004, qui est l'une des principales opposantes au président Viktor Ianoukovitch, a été condamnée en octobre 2011 pour avoir abusé de ses pouvoirs lors de son deuxième mandat à la tête du gouvernement, entre 2007 et 2010.
L'ancien Premier ministre, âgée de 51 ans et actuellement hospitalisée en raison de douleurs récurrentes au dos, n'était pas présente à l'audience.
Ses avocats ont lancé mardi en son nom un appel à l'aide devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).L'opposante est par ailleurs jugée pour des faits de fraude fiscale et détournement de fonds remontant aux années 1990 quand elle était femme d'affaires. Ce second procès a été ajourné au 11 septembre.
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28 Octobre 2012 - 00H00La Bourse de Paris sera tournée vers les US et vigilante sur les sociétés
AFP - La Bourse de Paris, qui a vécu une semaine difficile après des résultats de sociétés en demi-teinte, restera dominée par les publications d'entreprises mais tentera aussi, grâce à une série d'indicateurs macroéconomiques, de se faire une idée plus précise de l'économie mondiale.
Sur la semaine écoulée, l'indice CAC 40 a perdu 1,98%, pour terminer vendredi à 3.435,09 points. Il s'est octroyé 8,71% depuis le 1er janvier.
Le marché des actions a tangué cette semaine après des résultats d'entreprises de premier plan, qui se sont révélés contrastés, des deux côtés de l'Atlantique.
Focalisée sur les publications de résultats, la Bourse en a presque oublié l'Espagne et la zone euro. Mais c'est un sujet qui reste en toile de fond, fait remarquer Renaud Murail, gérant de portefeuilles chez Barclays.
"L'absence de demande d'aide formelle de Madrid à l'Europe freine toujours le potentiel de hausse du marché en introduisant un élément d'incertitude", a-t-il ajouté.
Le marché attend peu de nouvelles significatives sur le front européen la semaine prochaine, mais aura encore fort à faire avec la poursuite des publications d'entreprises (Total, ExxonMobil, General Motors, ADM, GDF Suez...) et de nombreux indicateurs macroéconomiques.
Pour l'instant, on assiste globalement à une déception concernant les chiffres d'affaires et à la confirmation d'un mois de septembre très difficile pour les sociétés européennes, souligne M. Murail. Les investisseurs notent également "le manque de visibilité des entreprises".
Pour autant tout n'est pas noir. Et certains décèlent un frémissement, surtout aux Etats-Unis dans le secteur immobilier. Les élections présidentielles américaines pèsent toutefois sur la tendance en introduisant un élément d'incertitude, tout comme les risques d'ajustements budgétaires importants (fiscal cliff) qui pourraient se traduire par une baisse notable de l'activité.
En Europe, le stress lié à la crainte d'un éclatement de la zone euro s'éloigne à grands pas et si "la récession est certes inévitable, elle pourrait s'avérer plus modérée que prévu", soulignent les économistes chez Aurel.
Ils notent un regain de confiance "grâce au pare-feu mis en place sur le marché obligataire et aux avancées, même timides, en matière d'union bancaire".
Du coup, les actions ont finalement bien résisté aux mauvaises publications. Chez Bofa-Merrill Lynch, on s'avance même à dire que la résistance des marchés actions annonce peut-être, comme cela a déjà été constaté à maintes reprises dans le passé, des signes d'une amélioration franche de l'activité économique mondiale.
Mais il ne faut pas aller trop vite car dans les salles de marché, le doute domine encore largement. Les indicateurs macroéconomiques soufflent le chaud et le froid, souligne-t-on chez Pictet, où l'on constate que "la Bourse est actuellement dépendante à 80% des décisions politiques et des grands indicateurs macroéconomiques et seulement à 20% des résultats des entreprises".
Le sentiment général est plutôt positif avec une volonté de retour des investisseurs sur le marché actions, les autres placements et notamment les obligations d'Etat, restant peu rentables ou trop risqués.
Les investisseurs auront beaucoup de chiffres à se mettre sous la dent la semaine prochaine et au premier rang d'entre eux la statistique mensuelle sur l'emploi américain vendredi. Seront également publiés des indicateurs avancés en zone euro et l'indice ISM d'activité dans l'industrie américaine pour octobre.
Des indicateurs à propos de la confiance seront également publiés en zone euro et aux Etats-Unis, ainsi que les chiffres de l'activité économique dans la région de Chicago pour octobre et des statistiques dans le secteur immobilier américain.
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28 Octobre 2012 - 00H07Marisol Touraine confiante dans l'accord sur les dépassements abusifsLa ministre de la Santé Marisol Touraine a assuré que les dépassements médicaux abusifs "ne seront désormais plus possibles", après l'accord signé jeudi par l'assurance maladie, les complémentaires de santé et trois syndicats de médecins, mais aussi avec la mise en place d'un observatoire chargé d'y veiller.
AFP - La ministre de la Santé Marisol Touraine a assuré que les dépassements médicaux abusifs "ne seront désormais plus possibles", après l'accord signé jeudi par l'assurance maladie, les complémentaires de santé et trois syndicats de médecins, mais aussi avec la mise en place d'un observatoire chargé d'y veiller.
"Pour garantir l'efficacité de la procédure" de sanctions prévue, "se mettra en place un observatoire des dépassements où siégeront les associations de patients", a affirmé la ministre, dans un entretien au Journal du Dimanche, en disant espérer que les mécanismes de sanctions "s'engagent très rapidement".
Certains médecins ont affiché leur scepticisme sur la possibilité d'imposer des sanctions, face au nombre de dossiers qu'il pourrait y avoir à traiter.
Après le chantier des dépassements abusifs, Marisol Touraine a dit au JDD vouloir en lancer deux autres: la création d'un service public d'information sur la santé et la régulation de soins "mal remboursés" -- optique ou dentaire.
"Je veux créer un service public d'information sur la santé qui se mettra en place dès 2013", et délivrera des renseignements sur les hôpitaux, médicaments et honoraires, a-t-elle annoncé.
Par ailleurs, "les soins dentaires et optiques sont l'un des prochains chantiers du gouvernement", indique-t-elle aussi.
La ministre souhaite "réguler le prix des lunettes et des prothèses dentaires", une meilleure information des patients et la réduction des délais d'attente "très élevés pour les consultations d'ophtalmologie".
Pour cela, elle propose que "certains examens très précis" puissent être réalisés par les orthoptistes ou les opticiens et indique sa volonté d'en discuter avec les professionnels.
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Dernière modification : 27/10/2012 lien
En Ukraine, des législatives sur fond de fraudes et de corruption
Les Ukrainiens sont appelés à élire leurs 450 députés, dimanche, lors du premier grand scrutin organisé depuis l’arrivée de Ianoukovitch à la présidence. Une élection sous surveillance dans un pays secoué par des scandales de corruption.Les yeux de la communauté internationale seront rivés sur le Parti des régions, dirigé par le président Viktor Ianoukovitch, lors des élections législatives organisé ce dimanche en Ukraine. L’enjeu : s’assurer que le processus démocratique sera respecté alors que règnent corruption et persécution dans le pays.
Jeudi, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton ont exprimé leur préoccupation face au déroulement de la campagne législative. "Nous sommes inquiets des informations selon lesquelles les ressources administratives sont utilisées pour favoriser des candidats du parti au pouvoir et des difficultés rencontrées par plusieurs médias", ont annoncé les deux responsables, dans une déclaration conjointe publiée dans le journal "International Herald Tribune".
Le plus gros grain de sable dans le système démocratique ukrainien est l’emprisonnement en août 2011 de l’ex-Première ministre, Ioulia Timochenko. Transférée de sa prison dans un hôpital en raison d'hernies discales au mois de mai, elle a appelé jeudi ses compatriotes à "ne pas donner une seule voix" au Parti des régions, qui espère recueillir au moins 23 % des suffrages.
Dans le viseur de l’opposante et des ONG, les irrégularités observées de la part du parti présidentiel. Menaces contre les fonctionnaires, tentatives de corruption, et même des violences… Dans le pays, 1 170 violations ont été enregistrées par Maidan Alliance, une ONG spécialisée dans la surveillance des infractions électorales. Selon le Comité des électeurs d'Ukraine (CVU), certains candidats offriraient directement de l'argent à des électeurs, d'autres distribueraient des produits alimentaires, des fournitures de bureau pour des écoliers, des vélos pour des facteurs ou encore des billets pour des matches de football.
Une opposition à la peine
Par ailleurs, l’opposition ne semble pas, elle non plus, inspirer la confiance des électeurs. Répartie en deux blocs principaux - la formation de Mme Timochenko et celle du célèbre boxeur Vitali Klitschko – elle s’est illustrée par son manque d’unité.
Selon une réforme adoptée l’an dernier, la moitié des députés sont désormais élus à la proportionnelle sur des listes présentées par les partis, et l'autre moitié au scrutin majoritaire uninominal à un tour. Une loi en défaveur de l’opposition, selon Gulliver Cragg, correspondant de FRANCE 24 en Ukraine. "Elle s’est tirée une balle dans le pied en laissant passer cette loi. En outre, l'opposition est également visée par des soupçons de fraude, certes moins importants que le parti majoritaire", mais pas par angélisme, plutôt par manque de moyens. “Les Ukrainiens voient l’opposition et la majorité comme les représentants d’une élite corrompue" analyse le journaliste.
En réaction à la méfiance générale, le parti au pouvoir a assuré, pour sa part, qu'il allait tout faire pour assurer le bon déroulement du scrutin et les bureaux de vote ont été équipés de web-caméras, dont les images seront retransmises en direct sur un site internet.
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