• Dernière modification : 27/10/2012    lien

    Ligue 1 : le PSG s'impose à Nancy dans la douleur

    Ligue 1 : le PSG s'impose à Nancy dans la douleur

    Malmenée en début du match, l'équipe de Carlo Ancelotti s'est difficilement imposée face à Nancy (1-0) grâce à un but de Zlatan Ibrahimovic. En attendant le duel OM-OL dimanche, le PSG conforte sa place de leader.

    Par Dépêche (texte)
     

    Paris a souffert pour s'imposer (1-0) à Nancy chez une lanterne rouge combative, mais le 10e but d'Ibrahimovic samedi en autant de journées de L1 permet au PSG de compter trois points d'avance sur son dauphin toulousain avant le choc de dimanche entre Marseille (3e) et Lyon (4e).

    Comme souvent ces derniers temps, le PSG a pourtant encore longtemps joué sur un rythme de sénateur avant de faire la différence à un quart d'heure de la fin.

    Avant cela, Nancy avait, fidèle à sa légende de bête noire des Parisiens, grandement contrarié l'équipe d'Ancelotti, trouvant même dès la 2e minute le poteau d'un Sirigu rudement efficace à la 89e minute pour enlever un coup franc qui filait dans son but.

    Mais Paris, qui enchaîne avec une 2e victoire 1-0 consécutive efficace mais peu convaincante en championnat à quatre jours d'acceuillir l'OM mercredi en Coupe de la Ligue, a élevé son niveau juste ce qu'il fallait pour prendre et garder un court avantage.

    Sur l'action décisive (75), outre l'envergure et le réalisme du Suédois, il faut saluer une nouvelle fois l'abattage de Matuidi.

    Pendant qu'à un bout du classement le PSG, toujours invaincu, se détache avec 22 points, l'autre continue d'être occupé par des Lorrains qui n'ont cette fois-ci pas été récompensés malgré leurs belles intentions et comptent toujours cinq points.

    L'autre bonne affaire du jour échoit donc à Toulouse, net vainqueur de Brest au Stadium (3-1) et qui en profite pour grimper provisoirement à la 2e place avant le choc de dimanche entre les deux Olympiques.

    La tâche du TFC a été facilitée par le 7e but de Ben Yedder après sa déconvenue avec les Espoirs et aussi la récurrente fragilité des Bretons loin de leur terre, où ils en sont désormais à six revers en autant de déplacements et donc toujours à portée de tir des relégables (15).

    Après sa victoire contre Nice obtenue après le repos (3-1), le champion de France Montpelliérain, qui attendait encore son premier succès à domicile, s'en éloigne pour sa part (12), à l'inverse des Niçois (16).

    Européen et en difficulté comme Montpellier, Lille aussi s'est donné de l'air après ses déboires du milieu de semaine. Rien de mieux pour ça qu'un derby en fin d'après-midi contre Valenciennes (2-0), l'une des cibles préférées des Dogues.

    Ceux-ci ont mordu d'entrée avec un Payet et un Kalou revanchards, avant ensuite de finir en tremblant après que Le Tallec eut inscrit son 5e but malgré l'infériorité numérique de Valenciennes, réduit à dix après l'exclusion de Sanchez (29). Du coup, Lille en profite pour revenir dans le Top 10 (9), avec désormais un point de retard sur son malheureux adversaire nordiste (6).

    Dans la dernière rencontre, puisque le match d'Evian (17) à Sochaux (18) a été reporté en raison de la neige envahissante dans le Doubs, le 2e derby de la journée, celui de la Champagne entre Reims et Troyes, n'a pas été aussi pétillant que le 1er.

    Victimes du PSG il y a une semaine, les Rémois ont bien réagi en ouvrant le score, mais les Troyens, qui avaient dominé Marseille dimanche, ont gardé assez la tête froide pour égaliser ensuite (1-1). Au classement, ce sont pourtant les hôtes qui restent loin devant (7) alors que l'Estac pointe en bas (19).

    AFP


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  • Dernière modification : 27/10/2012   lien

    Après huit ans de goulag, Zara Mourtazalieva réapprend à vivre

    Après huit ans de goulag, Zara Mourtazalieva réapprend à vivre
    © Sarah Leduc

    Accusée à tort de terrorisme, cette Tchétchène de 29 ans a vécu près d’une décennie dans une colonie pénitentiaire de Mordovie. Libre depuis moins de deux moins, elle revient sur ce qu’elle qualifie "d’expérience colossale".

    Par Anne-Diandra LOUARN (texte)
     

    C’est l’histoire d’une jeune fille ordinaire qui, orpheline de père, va chercher du travail à Moscou pour subvenir aux besoins de sa famille. Zara Mourtazalieva a 20 ans quand elle quitte, en 2003, sa Tchétchénie natale déchirée par la guerre. Elle décroche rapidement un emploi, se fait des amis et suit des cours du soir. Une vie sans histoire jusqu’à ce 4 mars 2004 où son destin bascule.

    "Je pensais vivre dans un pays démocratique avec une police et une justice équitables. Je voyais la vie à travers des lunettes roses. J’avais tort", déclare Zara lors d’un entretien accordé à FRANCE 24.

    Interpellée pour ce qu’elle croit être un simple contrôle d’identité - le délit de faciès est, à l’époque, monnaie courante dans une Russie où l’amalgame entre "Tchétchène" et "terrorisme" est fréquent -, la jeune Tchétchène va découvrir que des explosifs ont été placés dans son sac pendant l’interrogatoire. Désemparée, Zara compte sur l’appui d’un ami policier pour plaider en sa faveur. Originaires du même village, ils avaient été présentés par des amis communs. Elle apprendra finalement que cet homme de l’âge de son père a joué un rôle, probablement central, dans le piège qui lui a été tendu. "La police a des objectifs à remplir. Plus les collaborateurs trouvent de coupables, plus ils ont de chance d’obtenir une prime, de monter en grade", assure Zara. Une politique d'intimidation tous azimuts, selon elle. "Ils font en sorte que l’on ait conscience que notre liberté ne tient qu’à un fil. Ils nous empêchent ainsi de nous exprimer librement ou encore de prendre part à des mouvements de contestation."

    "Les innocents seront coupables", de Zoia Svetova

    Après un procès expéditif, Zara est jugée coupable d’avoir voulu fomenter un attentat et écope de plus de huit ans de prison. Elle effectuera sa peine dans le camp pénitentiaire pour femmes de Potma, parmi les plus sévères de la Mordovie, région glaciale et austère située à 450 km à l’est de Moscou.

    "Je suis loin d’être un cas isolé. Mais j’ai bénéficié de beaucoup de presse pendant mon procès. Finalement, j’ai même eu de la chance que des défenseurs des droits de l’Homme se soient saisi de mon histoire." Parmi eux, Zoia Svetova a soutenu la jeune femme durant ses années de réclusion, lui rendant visite deux à trois fois par an. Cette journaliste russe venait écouter la prisonnière qui ne parvenait à s’épancher qu’à demi-mot, scrutée sans relâche par les mâtons du parloir. Une histoire singulière, que Zoia Svetova raconte dans un livre choc sur l'enfer de la justice russe, "Les innocents seront coupables" (éd. Bourin), paru le 3 octobre.

    Un combat quotidien pour échapper aux punitions

    Passages à tabac, humiliations, séjours réguliers au mitard… Zara est aujourd’hui libre de raconter son cauchemar. Même si elle dit recevoir des menaces, elle ne se taira pas. C’est sur un ton d'une étonnante neutralité qu’elle décrit huit années volées à sa jeunesse.

    "Chaque jour était un combat pour éviter les punitions infligées par le personnel. La journée type commençait à six heures. Nous étions constamment occupées, on courait d’un endroit à l’autre sans arrêt. À la moindre violation de cet emploi du temps minuté, nous étions punies", décrit Zara qui avait été affectée six jours sur sept à un atelier de couture pour y confectionner principalement des uniformes militaires.

    "Nos conditions de détention dépendaient beaucoup de l’état de nos relations avec les mâtons. Pour ma part, avec le temps, j’ai réussi à nouer quelques liens discrets avec des membres du personnel mais il ne fallait surtout pas que je sois vue. S’ils entretenaient des relations trop humaines avec nous, ils pouvaient être licenciés", ajoute-t-elle.

    Le même type de camp qu'une Pussy Riot

    L’histoire de Zara n’est pas sans rappeler celle des Pussy Riot, condamnées en appel à deux ans de camp pour avoir chanté une prière punk anti-Poutine dans une cathédrale.

    Présente à deux reprises au procès des jeunes femmes, Zara éprouve beaucoup de "compassion" et se dit "prête à s’investir pour faire changer le système". Et d’ajouter : "Leur condamnation disproportionnée dévoile beaucoup de choses sur la Russie contemporaine".

    Le leader du groupe, Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, a été envoyée, comme Zara, en Mordovie, tandis que Maria Alekhina, 24 ans, se trouve dans la région de Perm (Oural).

    Alors que les journées s’enchaînent à un rythme effréné, un événement - l’unique de ce genre en huit ans de détention - a profondément marqué Zara : la visite du comité contre la torture du Conseil de l’Europe. "Je ne me souviens plus très bien si c’était en 2006 ou en 2007 mais, après le passage de cette délégation, notre vie a changé pendant au moins un an. Période durant laquelle nous avons - si je puis dire - coulé des jours heureux. Les mâtons, dont certains ont été licenciés, n’avaient plus le droit de porter de matraque, nous étions mieux alimentées et les règles vestimentaires ont même été assouplies", se souvient-elle. Jusqu’alors, les détenues devaient travailler avec de lourdes bottes trop grandes et dépourvues de manteau, même en hiver. Pour Zara, cette visite a démontré que "les Russes ne restent pas insensibles face aux pressions de l’Occident".

    Bien qu’elle ait été censurée toutes ces années et que l’administration se soit attachée à faire disparaître ses nombreux journaux intimes, Zara veut que son histoire soit utile. "Les mâtons confisquaient régulièrement ce que je possédais. Mais ce qu’ils n’ont jamais pu confisquer, c’est ma mémoire. Tout est gravé en moi, y compris certains dialogues précis. Je songe d’ailleurs à mettre tout cela sur papier pour rendre mon expérience publique."

    Apprendre à être libre en 2012

    À part quelques problèmes de santé pour lesquels elle subit des examens, Zara va bien. Étonnamment, après moins de deux mois de liberté, la jeune femme affiche déjà un certain recul. "Aujourd’hui, je vois cela comme une expérience colossale qui m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur la Russie." Redécouvrant désormais son propre pays, elle déplore que "les purges staliniennes n’aient en fait jamais cessé".

    "Depuis 2004, j’ai l’impression que la situation a empiré. A l’époque, il y avait encore une certaine liberté de la presse alors qu’aujourd’hui, beaucoup de médias ont perdu leur indépendance, beaucoup d’autres mettent la clé sous la porte ou sont sur le point de le faire", regrette-t-elle.

    Quant à la question tchétchène, elle observe qu'elle occupe actuellement une place moindre, mais la jeune femme est convaincue que tout reste à faire et que le problème du Causase demeure entier.

    Pour l’heure, Zara veut récupérer sa vie. "Je vais tenter de rattraper le passé. J’ai envie de reprendre mes études, de découvrir le monde et j’ai l’espoir de pouvoir un jour me marier", confie-t-elle. En attendant, Zara apprend à vivre avec son époque. "Quand j’avais 20 ans, je pensais qu’en 2012, il y aurait des taxis volants dans les rues. À ma libération, j’ai eu l’impression d’arriver d’une autre planète. En 2003, Internet était lent, Facebook, Google et Wikipédia n’avaient pas été inventés… Je n’avais aucune idée de l’existence de toutes ces nouveautés technologiques depuis ma colonie", explique Zara, amusée par sa propre naïveté. Heureuse propriétaire d’un iPhone offert par son avocat, la jeune femme a  passé une nuit entière, émerveillée, à découvrir ce nouvel objet. "Tout ce qui peut vous paraître naturel m’est totalement nouveau. C’est comme un miracle", résume-t-elle avec un large sourire.


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  • - Publié le <time datetime="2012-10-27T21:49" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/10/2012 à 21:49      </time>
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    Trois élus socialistes ariégeois, dont le président du conseil général Augustin Bonrepaux, ont été mis en examen à Toulouse, dans une affaire de marchés publics confiés à la société d'études CRP consulting, a-t-on appris auprès des intéressés samedi.

    Trois élus socialistes ariégeois, dont le président du conseil général Augustin Bonrepaux, ont été mis en examen à Toulouse, dans une affaire de marchés publics confiés à la société d'études CRP consulting, a-t-on appris auprès des intéressés samedi.

    Trois élus socialistes ariégeois, dont le président du conseil général Augustin Bonrepaux, ont été mis en examen à Toulouse, dans une affaire de marchés publics confiés à la société d'études CRP consulting, a-t-on appris auprès des intéressés samedi.

    M. Bonrepaux a indiqué dans un communiqué qu'il avait appris mercredi sa mise en examen en tant que président du Syndicat mixte départemental de l'eau et de l'assainissement de l'Ariège (SMEA), pour un contrat "passé en 2008 entre le SMEA et le cabinet CRP Consulting".

    "Je prends acte de cette décision avec sérénité" s'est contenté d'ajouter M. Bonrepaux. Le SMEA avait confié une mission d'audit de son organisation à CRP, dont le directeur général était Pierre Peyronne, par ailleurs maire socialiste d'Ax-les-Thermes.

    Dans des termes quasiment identiques, Christian Loubet, président de la communauté de communes des vallées d'Ax, a indiqué qu'il avait lui aussi été informé mercredi d'une mise en examen dans une affaire distincte, "le marché public conclu en 2008 entre la Communauté de Communes des Vallées d'Ax et le cabinet CRP Consulting".

    De source proche du dossier, on indique que Pierre Peyronne, délégué à la communauté de communes, avait pris par au vote sur ce marché concernant l'extension d'une maison de retraite, alors même qu'il était intéressé à la décision en tant que directeur de CRP consulting.

    Pierre Peyronne, également visé par la mise en examen, a déclaré à la presse locale: "mon honnêteté et mon intégrité n'ont jamais été mises en cause. J'attends avec sérénité les conclusions du juge d'instruction".

    Les trois hommes avaient été entendus en tant que témoins assistés par le juge d'instruction en janvier 2012


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-10-27T16:45" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/10/2012 à 16:45</time> - Modifié le <time datetime="2012-10-27T18:34" itemprop="dateModified"> 27/10/2012 à 18:34        </time>
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    Au congrès de Toulouse, l'ex-patronne du PS a dit qu'elle serait "triste" si le gouvernement ne tenait sa promesse sur le sujet.

    "Sur le droit de vote des étrangers, je serai d'une grande tristesse si nous n'arrivons pas à l'appliquer d'ici 2014", a prévenu samedi Martine Aubry.

    "Sur le droit de vote des étrangers, je serai d'une grande tristesse si nous n'arrivons pas à l'appliquer d'ici 2014", a prévenu samedi Martine Aubry. © PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI / XAVIER DE FENOYL

    C'est une simple petite phrase lâchée au coeur de son grand discours, lors du congrès de Toulouse, samedi. L'ancienne patronne du PS fait ses adieux et envoie au passage un message en forme de piqûre de rappel au gouvernement. "Sur le droit de vote des étrangers, je serai d'une grande tristesse si nous n'arrivons pas à l'appliquer d'ici 2014, mais (...) les Français doivent savoir qu'on s'occupe de l'emploi."

    Le droit de vote des étrangers était la proposition 50 du candidat François Hollande et elle semble sérieusement compromise, alors que Jean-Marc Ayrault lui-même a estimé la semaine dernière sur France Inter qu'elle faisait "controverse" et a souligné que la majorité ne dispose pas de l'appui des trois cinquièmes du Parlement réuni en congrès, ce qui est nécessaire pour modifier la Constitution. Le Premier ministre se contente pour l'instant de dire qu'il cherche "des alliés".

    "Doutes"

    En septembre, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait assuré que le droit de vote des étrangers aux élections locales "n'était pas une revendication forte des Français", avant de calmer le jeu. Cette proposition est de moins en moins populaire dans les sondages. La semaine dernière, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a assuré sur Radio Classique : "J'avoue avoir quelques doutes (sur l'application du droit de vote des étrangers dès 2014, NDLR), car cela signifierait que nous adoptions le texte d'ici le printemps 2013."

    À Toulouse, Benoît Hamon, ministre délégué de l'Économie solidaire et ancien chef de file de la gauche du parti, a clamé vendredi à la tribune que le droit de vote des étrangers est "non négociable". Bref, c'est flou, et quand c'est flou, comme dirait la grand-mère de Martine Aubry, "c'est qu'il y a un loup".


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2012-10-27T15:51" itemprop="datePublished" pubdate=""> 27/10/2012 à 15:51</time> - Modifié le <time datetime="2012-10-27T16:48" itemprop="dateModified"> 27/10/2012 à 16:48</time>

    Entouré par une nuée de caméras, le ministre de l'Intérieur a pris soin de ne pas en faire trop au congrès de Toulouse.

    Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, savoure sa popularité au congrès du PS à Toulouse.

    Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, savoure sa popularité au congrès du PS à Toulouse. © PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI/MICHEL VIALA

     

    Manuel Valls est aux anges. Samedi en fin de matinée, le ministre de l'Intérieur passe près d'une heure à arpenter les couloirs du congrès du PS à Toulouse entouré d'une nuée de caméras. Encadré de près par quatre gorilles, il se prête à chaque photo, prend la pose avec "Josette" et tous les autres, gourmande l'un quand l'appareil photo ne se déclenche pas, interroge, facétieux, un garçon qui se plante devant lui : "Quelle est la meilleure équipe de foot du monde ?" Bref, Valls, c'est la star de la journée, même si certains relativisent en évoquant les interventions, dans l'après-midi, de Jean-Marc Ayrault et de Martine Aubry.

    Mais Valls prend garde à ne pas donner l'impression qu'il tire la couverture à lui. À la tribune du congrès, il joue à fond la solidarité gouvernementale. "Soyons fiers, camarades, du chemin accompli", lance-t-il au micro, avant de redire qu'il est "fier d'être ministre de Jean-Marc Ayrault". Et de prévenir, à l'adresse de ceux qui voudraient se distinguer en critiquant le gouvernement : "Il n'y aura pas de réussite individuelle sans réussite collective."

    "L'énergie au service du collectif"

    Manuel Valls, qui fut le responsable de la communication du candidat Hollande, regrette le manque d'explication de l'action gouvernementale. Devant quelques journalistes, il prévient : "Il faut répliquer, expliquer, pour ne pas laisser aux autres le soin de le faire à notre place." Les attaques que le gouvernement subit sont, dit-il, liées pour partie à l'impatience : "À gauche, il y a toujours l'idée qu'il fait tout faire des le début. Or il faut du temps pour voir les résultats. Quand des milliers de jeunes seront embauchés grâce aux contrats d'avenir, quand il y aura plus de policiers et gendarmes, quand la banque publique d'investissement mettra en oeuvre ses fonds, on verra. Je pense que la sortie de la crise européenne sera une des grandes réussites du quinquennat."

    Lui, Manuel Valls, entend bien prendre toute sa part : "Je mets l'énergie qui est la mienne au service du collectif. Je suis visible dans l'opinion, j'étais candidat à la primaire, j'étais présent dans la campagne, je sais comment François Hollande fonctionne." Il lâche ça, puis il repart dans les travées du congrès reprendre la pose avec les militants qui le photographient et l'embrassent.


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