• FRANCE

    Hollande veut réformer l'épargne salariale

    Par Pierre-Alain Furbury | 29/11 | 20:11 | mis à jour à 20:31  

    « Il y a de la destruction (d'entreprises). Il y a aussi de la création », a lancé le président. Le chef de l'Etat veut « remettre à plat » la participation et l'actionnariat salarié. Il a promis hier une nouvelle législation « dans quelques mois ». Hollande veut réformer l'épargne salariale

    AFP
    AFP

    Cela fait tout juste trois semaines qu'on ne l'avait pas vu sur le terrain. Presque trois mois qu'il ne s'était pas rendu dans une entreprise. François Hollande s'est offert aujourd'hui une double session de rattrapage. Le chef de l'Etat s'est rendu l'après-midi chez Lucibel, une PME située à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et spécialisée dans les ampoules de dernière génération. Un déplacement mis sur pied en toute discrétion pour lui permettre de s'afficher en première ligne sur le front du chômage et de faire la promotion du pacte pour la compétitivité. « La France doit se préparer à la nouvelle croissance. Et la nouvelle croissance, elle se fabrique ici », a-t-il insisté. Ici... et surtout grâce à l'action du gouvernement, a sous-entendu le président, accompagné pour l'occasion par son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

    Lors d'une table-ronde avec les salariés de l'entreprise, François Hollande a lancé un nouveau chantier. Prenant de court jusque dans son entourage, il a promis de « remettre à plat » et d'« actualiser » les dispositifs d'intéressement, de participation et d'actionnariat salarié. « J'ai demandé au gouvernement une réflexion approfondie sur tous ces mécanismes de façon à les pérenniser, à les conforter, à les élargir sous certaines conditions et à les rendre stables sur le plan fiscal et social », a-t-il expliqué, annonçant une nouvelle législation « dans quelques mois ». Le socialiste n'a pas été plus précis mais ses propos devraient relancer le débat sur l'instauration d'une participation obligatoire dans les PME de moins de 50 salariés. Ainsi que le serpent de mer de la refonte de la formule de calcul de la participation, un dossier dont s'était saisi Nicolas Sarkozy avant de renoncer face à sa complexité.

    Message de « confiance »

    François Hollande a souhaité que les salariés actionnaires de leur entreprise « puissent avoir des protections fiscales » liées à des conditions de détention -« cinq ans, dix ans, nous verrons bien ». Il s'est toutefois dit attentif à ce que les salariés ne soient pas « davantage payés sous cette forme que sous celle du salariat », mettant en garde contre les « abus » observés dans le passé et régulièrement dénoncés par les syndicats, qui craignent que des rémunérations variables ne remplacent du salaire fixe.

    Deux jours après l'annonce d'une nouvelle flambée du chômage, François Hollande s'est appliqué à envoyer un message de « confiance ». « La France n'est pas condamnée à un chômage qui augmenterait sans cesse », a-t-il martelé, expliquant « tout faire » pour « stimuler » la « création ». Manière de tenter de repousser le spectre de la sinistrose . De toutes manières, confie un ministre important, « François Hollande est persuadé qu'une bonne étoile l'a toujours accompagné et que la chance va lui sourire ».


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  • Accueil > Economie > ArcelorMittal : pourquoi Florange pourrait être nationalisé

    ArcelorMittal : pourquoi Florange pourrait être nationalisé

    Créé le 29-11-2012 à 16h14 - Mis à jour à 17h40

    Chronique d'un bras de fer entre le géant indien de l'acier et l'Etat français qui pourrait aboutir, le 1er décembre, à l'annonce d'une nationalisation du site.

    Le site ArcelorMittal de Florange (AFP)

    Le site ArcelorMittal de Florange (AFP)

    Plus que quelques heures avant la fermeture des hauts-fourneaux de Florange, et toujours pas d'annonce. Le ministre du Redressement productif a eu 60 jours pour trouver un repreneur pour l'usine d'ArcelorMittal, qui emploie 630 salariés sur 2.500 au total sur le site sidérurgique. Son sort doit être réglé avant le 1er décembre. Cette semaine, la tension a atteint des sommets. Arnaud Montebourg a multiplié les déclarations tonitruantes à l'encontre du 1er groupe de sidérurgie mondial, qui emploie 20.000 personnes en France, n'hésitant pas à dire qu'il ne voulait "plus de Mittal en France".

    Son style a de nouveau suscité les critiques, mais le ministre a reçu de nombreux soutiens sur le fond. Notamment sur sa proposition joker : la nationalisation de Florange. Le dossier est désormais entre les mains de l'Elysée. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a indiqué mercredi 28 novembre que le président François Hollande avait eu la veille "une discussion franche et ferme" avec le PDG du groupe à l'Elysée. Reste à voir s'il prendra cette décision, qui suscite la colère du Medef et l'espoir des salariés mosellans. 

    1. Pourquoi ArcelorMittal veut fermer Florange ?

    Le numéro un mondial de l'acier, né du rachat d'Arcelor par Mittal Steel en 2006, réduit la voilure en Europe. Avec 270.000 employés dans le monde, il a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 90 milliards de dollars en 2011, et un bénéfice net de 1,72 milliards d'euros. Ses résultats pâtissent cependant de la dégradation de l'économie européenne. C'est du moins l'argument invoqué par la direction du groupe pour justifier les fermetures de hauts-fourneaux en Belgique, en Pologne, en République tchèque, et à Florange en France.

    Mais la conjoncture n'est pas la seule responsable. La production d'acier a en fait crû de 4,6% en Europe en 2011, selon l'Association mondiale de l'acier. Fort endetté, le groupe se concentre sur ses activités les plus rentables. En l'occurrence, les mines. Elles ont généré 2,57 milliards de dollars en 2011, soit plus que l'acier. Les baisses d'activité d'ArcelorMittal sur le vieux continent, de 2,6% en 2011, résulterait donc plutôt de ses pertes de parts de marché, conséquences des choix stratégiques de ses dirigeants.

    Pour l'activité acier en France, ArcelorMittal se concentre sur le site de Dunkerque, et sur les activités froides de Florange. "Aujourd’hui, nous avons assez de capacités dans le groupe […] sans utiliser Florange", disait en mai Lakshmi Mittal, PDG de la firme. Les hauts-fourneaux qu'ArcelorMittal souhaite arrêter à Florange interviennent dans la phase liquide de l'acier. Cette activité s'avère plus compétitive lorsqu'elle se situe à proximité d'un port, pour des raisons logistiques. Depuis la dégradation de la conjoncture, le groupe n'utilise donc ses fourneaux loin des côtes qu'en complément quand la demande augmente. Les perspectives économiques n'étant pas très bonnes, les hauts-fourneaux sont condamnés à la fermeture. A moins qu'un autre industriel ne les rachète.

    2. Pourquoi les hauts-fourneaux ne se vendent pas ?

    ArcelorMittal a laissé 60 jours à l'Etat pour trouver un repreneur. Le ministère affirme en avoir trouvé deux, dont l'un prêt à injecter 400 millions d'euros, mais pas pour les hauts-fourneaux seuls. Arnaud Montebourg demande donc qu'ArcelorMittal mette en vente d'autres activités du site plus rentables.

    Difficile d'obtenir gain de cause. La situation géographique de Florange n'est pas qu'un handicap : le site est implanté tout près des usines de l'industrie automobile allemande, consommatrice d'acier. C'est la raison pour laquelle la partie "froide", qui fournit cette industrie, est très rentable, et est conservée par le groupe. ArcelorMittal n'a pas intérêt à vendre à un concurrent. Face à ce refus, Arnaud Montebourg a un dernier recours : la nationalisation de Florange.

    3. Nationaliser, une proposition sérieuse ?

    Il suffit au gouvernement d'exproprier l'industriel en lui assurant une compensation, au prix du marché. Arnaud Montebourg a précisé que cette nationalisation serait temporaire. L'Etat serait actionnaire majoritaire et céderait ensuite ses parts à un industriel. Reste à trouver l'industriel, sachant qu'ArcelorMittal assure qu'il ne se fournirait pas à partir des hauts-fourneaux de Florange s'ils étaient repris.

    Cette proposition a suscité les foudres de la présidente du Medef, qui la juge "tout simplement et purement scandaleuse". "S'il s'agit par de tels propos, tout simplement d'exercer une pression, de faire du chantage, dans le cadre d'une négociation, c'est inadmissible", a dit Laurence Parisot, avant d'ajouter : "Toute notre société est construite sur un principe essentiel, celui du droit de propriété (...) Ebranler ce principe, comme ça, à la va-vite, c'est très grave, et en plus, ne l'oublions pas, c'est très coûteux".

    La nationalisation de Florange a pourtant reçu tant au niveau local que national l'approbation d'hommes politiques de tous bords, du FN au Parti communiste, en passant par des personnalités comme Henri Guaino, Jean-Louis Borloo, ou encore des dizaines de députés socialistes. "La nationalisation temporaire est une question que nous nous étions posée avec Nicolas Sarkozy. (...) L'Etat doit aussi étudier s'il est économiquement plus viable de prendre le contrôle du seul site de Florange ou de l'ensemble des actifs sidérurgiques de Mittal en France", a ainsi plaidé Henri Guaino.

    Les exemples de nationalisations réussies existent. En 2004 : le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin a injecté 300 millions dans Alstom, devenant le premier actionnaire du groupe d'énergie et de transports. Il a vendu sa part à Bouygues en 2006, pour 1,16 milliard d'euros. Quant au coût d'une éventuelle nationalisation de Florange : contrairement à ce qu'affirme Laurence Parisot, elle n'aggraverait pas le déficit de la France, assure le ministre du Budget Jérôme Cahuzac. Rien, donc, ne semble empêcher une telle nationalisation. En attendant que la décision soit prise, "les dernières heures sont les plus longues", disent les techniciens de Florange. "On a tellement eu de revirements de situation que tant que ce n'est pas signé, on n'y croira pas."


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Mélenchon se dit "prêt à être premier ministre"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-11-29T11:44:53+01:00" itemprop="datePublished">29.11.2012 à 11h44</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-11-29T12:35:48+01:00" itemprop="dateModified">29.11.2012 à 12h35</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Jean-Luc Mélenchon. </figure>

    Jean-Luc Mélenchon se dit prêt à devenir premier ministre, estimant qu'une coalition entre socialistes, écologistes et élus du Front de gauche est possible si le gouvernement rompt avec la logique "productiviste".

    "Nous sommes conquérants. On ne va pas attendre 2017 en disant aux gens : 'Entre-temps, vous pouvez crever.' Donc il faut se battre tous les jours pour ouvrir le chemin à une alternative", dit le coprésident du Parti de gauche dans un entretien publié sur le site Internet Rue89.

    Les élus du Front de gauche, qui ont refusé de participer au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, ont engagé un bras de fer avec la majorité socialiste, s'abstenant encore mercredi soir au Sénat sur le projet de budget 2013.

    Lire : Budget 2013 : les sénateurs communistes expliquent pourquoi ils n'ont pas voté pour

    "PARTENAIRES FIABLES"

    "Il y a une majorité de gauche à l'Assemblée : je propose qu'elle change de centre de gravité. Je suis prêt à être premier ministre, mais je peux aussi imaginer de ne pas l'être", ajoute-t-il, tout en affirmant poursuivre une stratégie d'autonomie par rapport à la majorité socialiste.

    "Qu'une coalition se fasse avec des socialistes, des écologistes et des élus du Front de gauche, sur une ligne de rupture évidemment avec la logique capitaliste et productiviste. C'est possible. A nous de faire la démonstration que nous sommes des partenaires fiables, idéologiquement stables, non dogmatiques."

    Lire : Mélenchon veut mettre 'à bas l'austérité'

    Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, souvent cité comme potentiel successeur de Jean-Marc Ayrault à Matignon, a tourné en dérision jeudi les propos de Jean-Luc Mélenchon. "On peut toujours rêver, c'est bientôt Noël", a-t-il dit sur i>télé.

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  • La Palestine devient Etat non membre permanent à l'ONU

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-11-29T23:29:03+01:00" itemprop="datePublished">29.11.2012 à 23h29</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-11-30T00:03:15+01:00" itemprop="dateModified">30.11.2012 à 00h03</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Le président palestinien Mahmoud Abbas à la tribune des Nations unies, le 29 novembre. </figure>

    Sous les acclamations, Mahmoud Abbas a pu savourer son succès, jeudi 29 novembre, aux Nations unies, à New York. Le président de l'Autorité palestinienne a obtenu une large majorité de 138 Etats, dont la France, pour sa demande de rehaussement du statut de la Palestine. Seuls neuf Etats ont voté contre la demande palestinienne, dont Israël, les Etats-Unis, le Canada et la République tchèque. Quarante et un pays ont choisi l'abstention dont une dizaine de pays européens parmi lesquels l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Bulgarie. Jusqu'ici simple observateur, la Palestine devient Etat observateur non membre permanent, un statut identique à celui dont dispose le Vatican. Une majorité simple était suffisante au sein de l'Assemblée générale, mais les Palestiniens ont rallié au-delà des deux tiers des pays représentés aux Nations unies.

    Dans le discours qui a précédé le vote, M. Abbas a souhaité que l'Assemblée générale puisse accorder "un certificat de naissance" à l'Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale et une solution négociée pour les réfugiés, après avoir critiqué avec virulence la politique israélienne dans les territoires occupés. Le président de l'Autorité palestinienne a assuré que sa démarche ne visait pas à délégitimer Israël mais à réaffirmer les droits "inaliénables" des Palestiniens à l'indépendance pour enfin "rectifier une injustice historique".

    Lire : Abbas promet de tenter de ranimer les négociations de paix avec Israël

    "Nous ne sommes pas venus ici pour compliquer le processus de paix (..) mais pour tenter un dernier effort sérieux pour faire la paix", a affirmé M. Abbas qui s'est également déclaré prêt à négocier avec les autorités israéliennes tout en mettant en garde : "Une fenêtre d'opportunité se referme, le temps commence à manquer" pour que la solution des deux Etats, la création d'une Palestine aux côtés d'Israël, puisse s'imposer.

    Le plaidoyer du responsable palestinien n'a pas convaincu l'ambassadeur d'Israël aux Nations unies, Ron Prosor qui a assuré que l'initiative palestinienne "ne fait pas avancer, mais reculer la paix". Après avoir réaffirmé "les droits du peuple juif sur la terre d'Israël", le dernier a en effet fait mine de s'étonner que M. Abbas se rende à New York plutôt qu'à Jérusalem pour traduire dans les faits les aspirations palestiniennes. M. Prosor a estimé que sa démarche, venant d'un homme par ailleurs incapable selon lui de se rendre dans une partie du territoire qu'il revendique, Gaza, contrôlée par le Hamas, témoignait d'une volonté de fuir de véritables négociations auxquelles les autorités israéliennes sont prêtes, a-t-il dit. "N'encouragez pas les Palestiniens dans cette marche folle", a conclu le diplomate israélien à l'adresse de l'auditoire.

    Cette mise en garde israélienne n'a cependant pas fait fléchir les Etats qui avaient décidé de soutenir la démarche de M. Abbas. Alors que, dans un communiqué, la présidence française demandait l'ouverture immédiate de négociations tout comme l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, le bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a vivement réagi aux propos de M. Abbas. Signe que ces négociations souhaitées restent pour l'instant peu probables, M. Nétanyahou a dénoncé "un discours diffamatoire et venimeux rempli de propagande fallacieuse contre l'armée israélienne et les citoyens d'Israël. Quelqu'un qui veut la paix ne parle pas comme cela".

    Lire le post de blog : La Palestine à l'ONU et l'arme de la justice internationale

    Lire aussi : Palestine à l'ONU : cette presse israélienne qui dit oui


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  • Le prince Albert de Monaco touche 253 986 euros de subvention de Bruxelles

    agriculture et subventions PACeuropeles subventions qui font polémique

    lien

    Le prince reçoit une de 253 986 euros de Bruxelles pour son soutien aux cultures « propres » et aux pratiques en faveur de l’environnement. (Rediff. d’un article du 28.05.09).

    albert de monaco subventions europe bruxelles

    Car le souverain monégasque est aussi . Sa famille est propriétaire du domaine de Marchais, dans l’Aisne, qui compte 773 ha et où travaillent onze salariés. Sur ces terrains, où passe le prince « cinq ou six fois dans l’année », sont cultivés du blé, de l’orge, de la luzerne, des légumes, etc. Mais la subvention en faveur de la famille Grimaldi pèse peu au regard des aides européennes reçues par les grands groupes industriels. Sur cet aspect du dossier, l’enquête du « Parisien » et d’« Aujourd’hui en France », concernant les principaux bénéficiaires de la PAC, montre par exemple que les entreprises liées au sucre, Saint Louis, Tereos, Eurosugar, Sucrerie de Bois Rouge, etc. reçoivent plus de 160 millions d’euros. Certaines sociétés sont même parfois des filiales d’autres bénéficiaires.

    Un trader du sucre (qui achète et vend le produit) reçoit lui aussi une substantielle de l’Europe alors même qu’une large part de son activité se situe en Russie. Autre surprise, le volailler Doux qui est le Français le mieux subventionné par Bruxelles, avec près de 63 millions d’euros, présente la particularité de se développer en Amérique du Sud et de réduire ses emplois en France. « Cette subvention est scandaleuse », s’emporte Jacques Pasquier, chargé du dossier de la PAC pour la Confédération paysanne quand Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA (premier syndicat ), justifie cette manne comme une aide pour lutter contre la concurrence.

    source: le Parisien


     

    Le prince Albert de Monaco touche 253 986 euros de subvention de Bruxelles

    agriculture et subventions PACeuropeles subventions qui font polémique


    Le prince reçoit une de 253 986 euros de Bruxelles pour son soutien aux cultures « propres » et aux pratiques en faveur de l’environnement. (Rediff. d’un article du 28.05.09).

    albert de monaco subventions europe bruxellesCar le souverain monégasque est aussi . Sa famille est propriétaire du domaine de Marchais, dans l’Aisne, qui compte 773 ha et où travaillent onze salariés. Sur ces terrains, où passe le prince « cinq ou six fois dans l’année », sont cultivés du blé, de l’orge, de la luzerne, des légumes, etc. Mais la subvention en faveur de la famille Grimaldi pèse peu au regard des aides européennes reçues par les grands groupes industriels. Sur cet aspect du dossier, l’enquête du « Parisien » et d’« Aujourd’hui en France », concernant les principaux bénéficiaires de la PAC, montre par exemple que les entreprises liées au sucre, Saint Louis, Tereos, Eurosugar, Sucrerie de Bois Rouge, etc. reçoivent plus de 160 millions d’euros. Certaines sociétés sont même parfois des filiales d’autres bénéficiaires.

    Un trader du sucre (qui achète et vend le produit) reçoit lui aussi une substantielle de l’Europe alors même qu’une large part de son activité se situe en Russie. Autre surprise, le volailler Doux qui est le Français le mieux subventionné par Bruxelles, avec près de 63 millions d’euros, présente la particularité de se développer en Amérique du Sud et de réduire ses emplois en France. « Cette subvention est scandaleuse », s’emporte Jacques Pasquier, chargé du dossier de la PAC pour la Confédération paysanne quand Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA (premier syndicat ), justifie cette manne comme une aide pour lutter contre la concurrence.

    source: le Parisien

    Le prince Albert de Monaco touche 253 986 euros de subvention de Bruxelles

    agriculture et subventions PACeuropeles subventions qui font polémique


    Le prince reçoit une de 253 986 euros de Bruxelles pour son soutien aux cultures « propres » et aux pratiques en faveur de l’environnement. (Rediff. d’un article du 28.05.09).

    albert de monaco subventions europe bruxellesCar le souverain monégasque est aussi . Sa famille est propriétaire du domaine de Marchais, dans l’Aisne, qui compte 773 ha et où travaillent onze salariés. Sur ces terrains, où passe le prince « cinq ou six fois dans l’année », sont cultivés du blé, de l’orge, de la luzerne, des légumes, etc. Mais la subvention en faveur de la famille Grimaldi pèse peu au regard des aides européennes reçues par les grands groupes industriels. Sur cet aspect du dossier, l’enquête du « Parisien » et d’« Aujourd’hui en France », concernant les principaux bénéficiaires de la PAC, montre par exemple que les entreprises liées au sucre, Saint Louis, Tereos, Eurosugar, Sucrerie de Bois Rouge, etc. reçoivent plus de 160 millions d’euros. Certaines sociétés sont même parfois des filiales d’autres bénéficiaires.

    Un trader du sucre (qui achète et vend le produit) reçoit lui aussi une substantielle de l’Europe alors même qu’une large part de son activité se situe en Russie. Autre surprise, le volailler Doux qui est le Français le mieux subventionné par Bruxelles, avec près de 63 millions d’euros, présente la particularité de se développer en Amérique du Sud et de réduire ses emplois en France. « Cette subvention est scandaleuse », s’emporte Jacques Pasquier, chargé du dossier de la PAC pour la Confédération paysanne quand Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA (premier syndicat ), justifie cette manne comme une aide pour lutter contre la concurrence.

    source: le Parisien 

    Queen's Windsor estate gets £224k annual farming subsidy from EU

    By Robert Verkaik

    Dairy queen: The subsidy on Queen Elizabeth's dairy and cereal farm has increased by almost £40,000 since 2009

    Dairy queen: The subsidy on Queen Elizabeth's dairy and cereal farm has increased by almost £40,000 since 2009

    The Queen was paid more than £224,000 in EU subsidies for her Windsor farm estate last year, according to figures obtained by The Mail on Sunday.

    Details of the payments, released under the Freedom of Information Act, raise questions about the country’s richest landowners benefiting from grants under the Common Agricultural Policy (CAP).

    The subsidy for the 500-acre dairy and cereal farm, which was founded by Queen Victoria’s husband Prince Albert, has increased by almost £40,000 since 2009.

    Similar amounts are thought to have been paid to the Monarch to support her estates in Sandringham and Balmoral, but the Government refused to release this information.

    Meanwhile, Environment and Fisheries Minister Richard Benyon’s family estates received £211,000 in EU farming grants.

    The Department for Environment, Food and Rural Affairs (Defra) has enforced an information blackout on all other farming subsidies paid to wealthy landowners, claiming an EU ruling last year prevents disclosure of the information.

    Healthy crop: Environment and Fisheries Minister Richard Benyon's family estates received £211,000 in grants

    Healthy crop: Environment and Fisheries Minister Richard Benyon's family estates received £211,000 in grants

    Graham Smith, of anti-monarchist group Republic, said: ‘This shows the Royal Family’s willingness to help themselves to taxpayers’ money at a time when we are cutting our expenditure.

    'This does beg the question of why they get this subsidy – after all, they are at liberty to give it back.’

    A Palace spokesman said the rise was due to an increase in EU subsidy rates.

    A Defra spokesman said: ‘Richard Benyon does not receive any single farm payments. He ceased to be a partner in the family farming business, Englefield Home Farms, prior to becoming a Minister.

    On his appointment, the Minister made the Permanent Secretary aware of all his interests and the Permanent Secretary is happy there is no conflict of interest.’



    Read more: http://www.dailymail.co.uk/news/article-2041502/Queens-Windsor-estate-gets-224k-annual-farming-subsidy-EU.html#ixzz2Degpmipz
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    Queen's Windsor estate gets £224k annual farming subsidy from EU

    By Robert Verkaik

    Dairy queen: The subsidy on Queen Elizabeth's dairy and cereal farm has increased by almost £40,000 since 2009

    Dairy queen: The subsidy on Queen Elizabeth's dairy and cereal farm has increased by almost £40,000 since 2009

    The Queen was paid more than £224,000 in EU subsidies for her Windsor farm estate last year, according to figures obtained by The Mail on Sunday.

    Details of the payments, released under the Freedom of Information Act, raise questions about the country’s richest landowners benefiting from grants under the Common Agricultural Policy (CAP).

    The subsidy for the 500-acre dairy and cereal farm, which was founded by Queen Victoria’s husband Prince Albert, has increased by almost £40,000 since 2009.

    Similar amounts are thought to have been paid to the Monarch to support her estates in Sandringham and Balmoral, but the Government refused to release this information.

    Meanwhile, Environment and Fisheries Minister Richard Benyon’s family estates received £211,000 in EU farming grants.

    The Department for Environment, Food and Rural Affairs (Defra) has enforced an information blackout on all other farming subsidies paid to wealthy landowners, claiming an EU ruling last year prevents disclosure of the information.

    Healthy crop: Environment and Fisheries Minister Richard Benyon's family estates received £211,000 in grants

    Healthy crop: Environment and Fisheries Minister Richard Benyon's family estates received £211,000 in grants

    Graham Smith, of anti-monarchist group Republic, said: ‘This shows the Royal Family’s willingness to help themselves to taxpayers’ money at a time when we are cutting our expenditure.

    'This does beg the question of why they get this subsidy – after all, they are at liberty to give it back.’

    A Palace spokesman said the rise was due to an increase in EU subsidy rates.

    A Defra spokesman said: ‘Richard Benyon does not receive any single farm payments. He ceased to be a partner in the family farming business, Englefield Home Farms, prior to becoming a Minister.

    On his appointment, the Minister made the Permanent Secretary aware of all his interests and the Permanent Secretary is happy there is no conflict of interest.’



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