• Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-01-04T22:41" itemprop="datePublished" pubdate=""> 04/01/2013 à 22:41   </time>
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    L'avocat a été mis en examen pour complicité d'abus de confiance aggravé dans le cadre d'un investissement effectué par Liliane Bettencourt sur son conseil.

    Pascal Wilhelm, avocat de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, lors d'une conférence de presse à Paris le 6 décembre 2010.

    Pascal Wilhelm, avocat de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, lors d'une conférence de presse à Paris le 6 décembre 2010. © Rémy de la Mauvinière / Sipa Press


     

    Mandataire de l'héritière de l'Oréal, Pascal Wilhelm lui avait conseillé d'investir 143 millions d'euros en 2010 et 2011 dans LOV Group, holding de l'homme d'affaires Stéphane Courbit présent dans l'audiovisuel, les jeux en ligne et l'énergie, alors qu'il était l'avocat de BetClic, une société du groupe.

    Pascal Wilhelm a été entendu jeudi par le juge Jean-Michel Gentil, l'un des trois juges chargés des dossiers Bettencourt instruits à Bordeaux.

    Soupçonné d'abus de faiblesse aussi

    Gestionnaire durant dix mois du patrimoine de la milliardaire, il avait monté ce projet avant qu'elle soit mise sous tutelle un mois plus tard sur la base d'une expertise médicale constatant un état de démence depuis 2006.

    Pascal Wilhelm a déjà été mis en examen en juin pour abus de faiblesse dans un autre aspect du dossier portant sur des modifications apportées au testament de la milliardaire au profit de l'Institut Pasteur, devenu légataire de 700 millions d'euros d'assurance-vie au détriment de ses petits-enfants.

    Stéphane Courbit, qui est lui aussi convoqué chez le juge le 10 janvier, a déjà été placé à deux reprises en garde à vue dans le cadre de ce dossier et risque à son tour d'être mis en examen.


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  • Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-01-04T21:21" itemprop="datePublished" pubdate=""> 04/01/2013 à 21:21</time> - Modifié le <time datetime="2013-01-04T21:54" itemprop="dateModified"> 04/01/2013 à 21:54  </time>
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    Brigitte Bardot donne une interview choc qui paraîtra samedi dans Nice-Matin. Extraits...

    Brigitte Bardot au chenil du Mont Chauve à Nice le 28 décembre 2005.

    Brigitte Bardot au chenil du Mont Chauve à Nice le 28 décembre 2005. © Bebert Bruno / Sipa Press

     

    Après Gérard Depardieu, Brigitte Bardot souhaite obtenir la nationalité russe pour protester contre le sort de deux éléphantes bientôt euthanasiées. Dans une interview accordée à Nice-Matin, elle s'explique avec véhémence.



    La star assure que sa démarche est "sérieuse". "J'en ai plein le c... Ras-le-bol ! Je ne supporte plus ce pays", précise-t-elle. Et de renchérir : "Depuis Sarkozy et ses promesses non tenues, personne ne répond à mes requêtes. Cela me met dans une douleur et une rage folle de voir cette impuissance. Je ne demande rien d'extraordinaire : une RE-PON-SE pour sauver ces animaux !"

    "Et puis là-bas, il n'ont pas l'Aïd-el-Kébir..."

    Brigitte Bardot menace de migrer en Russie si le gouvernement ne fait rien pour sauver les deux éléphantes du cirque Pinder menacées d'être euthanasiées d'ici le 14 janvier. Baby et Népal, hébergées au parc de la Tête d'or de Lyon, défraient la chronique depuis que la justice a exigé leur mort après avoir découvert qu'elles étaient sans doute porteuses de la tuberculose. Brigitte Bardot était alors montée au créneau pour défendre les pachydermes, proposant même de les accueillir, tout en demandant à François Hollande de suspendre la sentence.

    Comme l'acteur, BB dit admirer Vladimir Poutine : "Je lui trouve beaucoup d'humanité. A chaque fois que je lui demande quelque chose, en principe, il me l'accorde. Il a fait plus pour la protection animale que tous nos présidents successifs". "Et puis là-bas, il n'ont pas l'Aïd-el-Kébir..."

    Brigitte Bardot, 78 ans, qui a tiré un trait sur son passé de sex-symbol et de star du grand écran en 1973 pour défendre la cause animale, notamment les bébés phoques, n'en est pas à sa première démonstration d'amitié à l'égard de la Russie. Elle avait remercié en décembre 2011 Vladimir Poutine, son "Premier ministre préféré", d'avoir interdit le commerce des peaux de phoques du Groenland, réagissant à une décision prise par la Russie, le Bélarus et le Kazakhstan.
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  • Accueil > Jean Daniel > O-BA-MA !  
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    O-BA-MA !

    Créé le 02-01-2013 à 18h57 - Mis à jour à 19h10

    Au tournant des années sombres qui s’achèvent et d’une nouvelle "année terrible", une lueur, tout de même : la réélection du président Barak Obama. 

     (Scout Tufankjian/White House - Facebook)

    (Scout Tufankjian/White House - Facebook)

    Contraint d’ajourner ma chronique, je suis resté silencieux sur le dernier voyage de François Hollande en Algérie. Tout ce que j’en sais par des amis exigeants est positif. En tout cas, dès qu’il s’agit de la sincérité, le président français parait convainquant. Les projets sont immenses, mais on va vite avoir la preuve de leur faisabilité. C’est passionnant et j’y reviendrai.

     

    S’il est un soulagement qui pouvait faire précipiter mon retour, c’est la défaite aux Etats-Unis des ennemis de Barack Obama. Je dois cependant, je l’avoue, mettre un bémol à mon lyrisme un peu échevelé de 2008. Mon idole, en effet, m’a parfois déçu mais il est certain que j’ai eu très peur, cette fois, de celui qui risquait de lui succéder et de tous ceux qui l’entouraient. Ils avaient le visage à la fois haineux et vindicatif des grands revanchards.

    Déceptions devant le parcours d’Obama ? La plus grande, finalement, a été de voir le procureur du capitalisme prendre, après le déclenchement de la crise financière, les seules mesures qui pouvaient profiter à ses auteurs ! Mais il n’importe. Il nous revient pour un deuxième mandat, dans un paysage dramatique mais en beauté. Il n’interdit pas l’espérance et ce n’est pas rien au moment où l’on est menacé de basculer depuis nos balcons d’inquiétudes dans les turbulences annoncées pour 2013.

    Un calcul cynique

    Rappelons-nous cependant : il y a quatre ans, Barak Obama arrivait à la Maison-Blanche et nous avons fait sur lui le pari de l’espérance. Nous n’étions pas les seuls puisqu’il a été élu. J’ai découpé la page du "New York Times" qui annonçait sa victoire. Je l’ai même mise sous-verre. D’autant que le titre était, "La fin du racisme", et qu’il y avait aussi, dans un coin de la première page, une citation de notre journal. Rarement, pourtant, on avait accumulé autant de preuves convaincantes pour établir qu’un métis d’origine africaine, avec un programme plus ou moins libéral, ne pouvait triompher de la tradition, des mythes, des symboles de l’Amérique profonde. Un Noir à la Maison-Blanche ! Sans doute avait-il une éducation et une culture parfaites ainsi qu’une épouse à l’élégance hollywoodienne. Sans doute impressionnait-il chaque fois qu’il traitait un sujet, tant il le dominait mieux que ses interlocuteurs. Sans doute, enfin, avait-il une vision du monde nouvelle pour les Etats-Unis. Mais ce n’était pas gagné ! On avait longtemps pensé que si l’Amérique devait avoir un jour un président qui ne soit plus issu de la communauté blanche anglo-saxonne, ce serait un Latino. C’était un Noir qui avait été élu.

    Le nouveau président a choisi de faire son premier voyage officiel non pas à Brasilia ou à Rio mais au Caire, au cœur même du monde arabo-musulman, parce qu’il avait prévu que l’islam était devenu une idéologie avec laquelle il était essentiel de réussir à bien vivre. On l’avait persuadé qu’il serait capable de convaincre les Israéliens de faire la paix avec les Palestiniens et avec la jeunesse du monde arabe. Mais les responsables israéliens alors au pouvoir n’ont pas voulu comprendre. Au contraire, ils ont vu en Obama un danger. Benjamin Netanyahu a confié avec allégresse que c’était l’absence de solution au problème palestinien qui faisait la force d’Israël et, qui leur garantissait des frontières dessinées par Dieu. Calcul cynique qui risque cependant d’être invalidé désormais par l’explosion du problème syrien venant après celles des "printemps arabes".


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  • Accueil > Education > Mariage homo : Peillon met en garde les écoles catholiques

    Mariage homo : Peillon met en garde les écoles catholiques

    Créé le 04-01-2013 à 15h23 - Mis à jour à 19h13  lien

    Le ministre de l'Education demande aux recteurs "la plus grande vigilance" afin que ces établisssemnts n'instrumentalisent pas le débat.

    Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon. (ALIX WILLIAM/SIPA)

    Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon. (ALIX WILLIAM/SIPA)

     

    Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, écrit ce vendredi 4 janvier aux recteurs pour les appeler à "la plus grande vigilance" concernant le débat sur le mariage homosexuel dans les établissements catholiques, afin qu'il n'alimente pas l'homophobie.

    "Il vous appartient en effet de veiller à ce que les débats qui traversent la société française ne se traduisent pas, dans les écoles et les établissements, par des phénomènes de rejet et de stigmatisation homophobes", écrit le ministre dans ce courrier dont il a annoncé l'envoi au "Monde.fr".

    "Je vous appelle à la plus grande vigilance à l'égard des conditions du débat légitime qui entoure le mariage pour tous (...) notamment dans les établissements privés sous contrat", ajoute-t-il.

    Il convient donc d'appeler à la retenue et à la neutralité au sein de tous les établissements afin que l'école ne fasse l'objet d'aucune instrumentalisation", indique enfin le ministre, demandant aux recteurs de l'informer "au plus vite des incidents éventuels et de toute initiative contraire à ces principes, dans les établissements publics comme dans les établissements privés sous contrat".

    Cet appel à la vigilance intervient avant la manifestation du 13 janvier contre le projet de loi sur le mariage homosexuel et un peu moins d'un mois après une lettre du secrétaire de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, aux chefs d'établissement, suggérant d'y organiser des débats.

    "Respecter le principe de neutralité"

    "Il ne me semble pas opportun d'importer dans l'école le débat sur le mariage pour tous. Je considère même qu'en adressant une lettre aux chefs d'établissement, le secrétaire de l'enseignement catholique a commis une faute", a déclaré le ministre au "Monde".

    "Je ne veux pas raviver la guerre scolaire", explique-t-il. "Et je suis très respectueux du caractère propre de l'enseignement catholique. Mais, en retour, cet enseignement, qui est sous contrat avec l'Etat, doit respecter le principe de neutralité et de liberté de conscience de chacun".

    "Les tentatives de suicide sont cinq fois plus fréquentes chez les jeunes qui se découvrent homosexuels que chez les autres", fait enfin valoir Vincent Peillon, qui a confié à Michel Téchiné une mission sur la lutte contre l'homophobie.

    Un peu plus de 2 millions d'élèves suivent leur scolarité dans les établissements de l'enseignement catholique.


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  • Accueil > Politique > "Dès janvier, tout chômeur de plus est à l'actif du gouvernement"

    "Dès janvier, tout chômeur de plus est à l'actif du gouvernement"

    Créé le 03-01-2013 à 20h29 - Mis à jour le 04-01-2013 à 11h32   lien

    Jean-Louis Borloo déplore qu'il n'y ait toujours pas de "vraie mobilisation" sur l'emploi. Interview.

     

     

    Jean-Louis Borloo AFP

    Jean-Louis Borloo AFP

    François Hollande s'est fixé comme objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Il préside vendredi 4 janvier un séminaire gouvernemental sur l'emploi. Cet objectif vous parait-il réalisable?

    Les arbres ne grimpent pas au ciel, alors forcément un jour le chômage arrêtera de grimper! Il y a toujours eu un plafond de verre autour de 3 millions de chômeurs. C'est extravagant de vendre comme une prise de risque pour le Président le simple fait de dire que la courbe du chômage va s'inverser.

    En 2005, on se dirigeait vers les 10% de chômeurs. J'ai accepté de devenir ministre à condition qu'un grand ministère soit créé. On avait pris alors d'énormes mesures. Là, je ne vois rien! Je ne vois toujours pas de vraie mobilisation.

    Le pacte de compétitivité, admettons que ce soit un bon plan. Mais pourquoi attendre? Et alors que le bâtiment et les services à la personne sont les secteurs les plus réactifs, pourquoi les esquinter en augmentant la TVA d'une part et en réduisant les aides de l'autre ? Les services à la personne ça représente 2 millions d'emplois !

    A partir de ce mois de janvier, tout chômeur de plus est à l'actif du gouvernement. On peut faire un séminaire, deux ou trois… Mais les mesures prises sont contre-productives.

    Qu'est ce que vous souhaiteriez dire à François Hollande?

    Je répète ce que je disais au moment du discours de politique générale de François Hollande : attention, attention, attention à ne pas désespérer certains secteurs. Il fallait alléger la Tva sur le bâtiment. L'alourdir est un non sens absolu! L'éco-prêt à taux zéro a lui quasiment été supprimé et le crédit d'impôt pour le développement durable réduit ! Cela fait bientôt un an que François Hollande est au pouvoir! On pouvait s'attendre à ce qu'un gouvernement socialiste mette le paquet sur l'emploi dès le départ. Il ne l'a pas fait. Jusqu'à présent, on pouvait dire qu'il y avait une forme d'inertie. Mais là, on n'est plus dans la crise européenne, mais face à notre propre réalité.

    Jean-Marc Ayrault a confirmé que la loi sur le contrat de génération serait débattue dès la rentrée parlementaire, à cela s'ajoutent les contrats d'avenir et un projet de loi sur la sécurisation de l'emploi après la fin des négociations avec les partenaires sociaux.

    Les contrats d'avenir, c'est très bien, c'est d'ailleurs moi qui leur ai donné ce nom et nous les avons votés. Mais on en faisait pas loin de 450.000 déjà. Ce ne sont rien d'autre que des contrats aidés. Ce n'est pas là que ça se joue. Ce n'est pas du tout une réponse à l'échelle du problème.

    Quant à la réforme du marché du travail, qu'il y ait une concertation avec les partenaires sociaux est toujours une bonne chose, mais il faut lui donner un cadre.

    Qu'est ce que vous préconisez?

    Il faut un plan massif d'apprentissage, le contrat de génération est un sous, sous, sous produit. Il faut aussi maintenir une pression maximale sur la construction de nouveaux logements. On se prépare à une crise du logement très grave. Il faut aussi rétablir un climat favorable et arrêter d'insulter les uns et les autres toute la journée. Et encourager les investissements. Vu de l'étranger, on ne donne pas le sentiment de dire "bienvenu" en France.

    Que pensez-vous de la censure de la taxe à 75% sur les très hauts revenus, par le Conseil constitutionnel?

    C'était connu, prévisible et attendu y compris par François Hollande qui a du pousser un 'ouf' de soulagement. Il n'y avait aucun mystère. Comme ça, ils pourront dire 'c'est pas de notre faute'.

    Quelle année 2013 pour l'UDI?

    2012 était l'année de la naissance, avec un baptême chaleureux à la Mutualité. Je souhaite que l'UDI garde cet état d'esprit, travaille en profondeur sur tous les sujets, en étant très attentif aux questions sociales et à la défense de l'Europe, dont il ne faut pas avoir peur. Ce sera la vraie première année de l'UDI.

    Interview de Jean-Louis Borloo, ancien ministre de l'Emploi et président de l'UDI, par Estelle Gross - Le Nouvel Observateur (le 3 janvier 2013)


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