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    Audiences télé : TF1 perd du terrain, France 2 prospère et M6 grimpe

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-01-02T18:43:59+01:00" itemprop="datePublished">02.01.2013 à 18h43</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-01-03T10:35:39+01:00" itemprop="dateModified">03.01.2013 à 10h35</time> lien

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    Le trio de tête des chaînes françaises a réalisé des performances disparates en 2012. TF1, toujours leader, décroche, avec une part d'audience de 22,7 %, en baisse d'un point par rapport à 2011, tandis que sa rivale France 2 se stabilise à 14,9 %. M6, de son côté, gagne 0,4 point, à 11,2 %.

    Malgré des résultats moyens, la "Une" a réalisé 88 des 100 meilleures audiences de la télévision en 2012. L'émission la plus regardée reste le show des "Enfoirés", diffusé sur TF1, qui a rassemblé 13,3 millions de téléspectateurs le 16 mars (53,2 % de part d'audience) devant la finale de l'Euro 2012 entre l'Espagne et l'Italie, suivie par 12,9 millions de fans (47,5 %) le 1er juillet.

    La chaîne publique tire son épingle du jeu grâce à des fictions comme Les Hommes de l'ombre, Inquisitio, Fais pas ci, fais pas ça, au magazine "Rendez-vous en terre inconnue", ainsi qu'à des documentaires (Le Cerveau d'Hugo, Guerre d'Algérie : la déchirure). En outre, l'émission politique "Des paroles et des actes" a cartonné pendant les élections présidentielle et législatives. France 2 a été 48 fois leader en première partie de soirée en 2012, contre 31 fois en 2011.

    M6, qui a détrôné en 2011 France 3 de la troisième place, a conforté sa position en 2012. Le magazine "L'amour est dans le pré", l'émission culinaire "Top chef", le concours "La France a un incroyable talent" et le jeu d'aventures "Pékin Express" ont permis à M6 de réaliser des audiences records. Elle s'est retrouvée 50 fois leader en soirée, contre 41 fois en 2011.

    Après six années d'audience baissière, la chaîne publique France 3 s'est stabilisée à 9,7 %, portée par sa fiction phare Plus belle la vie, qui rassemble chaque soir plus de 5 millions de téléspectateurs, mais aussi par ses magazines historiques "Des racines et des ailes", "Thalassa" et "Faut pas rêver".

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Al-Jazira rachète Current TV, cofondée par Al Gore

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-01-03T15:57:27+01:00" itemprop="datePublished">03.01.2013 à 15h57</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-01-03T17:25:51+01:00" itemprop="dateModified">03.01.2013 à 17h25</time> lien

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    <figure class="illustration_haut"> Current TV est actuellement accessible pour 60 des 100 millions de ménages américains disposant du câble ou du satellite. </figure>

    La chaîne d'information qatarie Al-Jazira a confirmé mercredi 3 janvier avoir racheté la télévision américaine Current TV, cofondée en 2005 par l'ancien vice-président des Etats-Unis Al Gore, et a annoncé le lancement d'une nouvelle chaîne en Amérique. Cette dernière sera "basée aux Etats-Unis et fournira des nouvelles intérieures et internationales pour le public américain". Al-Jazira précise que ce nouveau service, qui doit être lancé en 2013, sera disponible sur le réseau de distribution de Current.

    "La nouvel chaîne aura son siège à New York", ajoute le groupe de médias du Qatar, disant vouloir ouvrir des bureaux supplémentaires "dans des endroits-clés" du pays pour compléter son réseau de rédactions existantes (New York, Washington, Los Angeles, Miami et Chicago). Cette expansion devrait doubler le nombre d'employés d'Al-Jazira aux Etats-Unis, qui devrait atteindre à terme plus de 300 personnes.

    400 MILLIONS DE DOLLARS

    Un blog du New York Times, qui avait eu vent de la transaction, avait indiqué un peu plus tôt que le rachat de Current TV permettrait à Al-Jazira d'obtenir un important canal de distribution aux Etats-Unis, où elle n'est actuellement disponible que dans une poignée de villes, dont New York et Washington, et en ferait une concurrente plus directe de CNN (Time Warner) et d'autres chaînes d'information. Current TV est actuellement accessible pour 60 des 100 millions de ménages américains disposant du câble ou du satellite.

    Al-Jazira justifie sa politique d'expansion aux Etats-Unis par le fait que "près de 40 % de l'audience en ligne d'Al-Jazira diffusée en anglais provient des Etats-Unis" et que les téléspectateurs américains "ont prouvé clairement qu'ils apprécient" l'information qu'elle fournit. Le prix du rachat de Current TV a été maintenu confidentiel, mais le site du magazine spécialisé Forbes parle d'une transaction à 400 millions de dollars qui pourrait rapporter 100 millions de dollars à M. Gore.

    Current TV n'a donné aucune information sur l'évolution de ses programmes ni sur l'avenir de sa direction actuelle, assurée par M. Gore, son président, et Joel Hyatt, son autre fondateur et directeur général, mais Al-Jazira a laissé entendre qu'ils continueraient de jouer un rôle. Selon le New York Times, les deux hommes seraient appelés à siéger au comité de conseil de la future chaîne américaine du groupe qatari.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    A l'Inserm, une chercheuse "indispensable" doit partir après onze ans... et douze CDD

    LE MONDE | <time datetime="2013-01-03T11:15:38+01:00" itemprop="datePublished">03.01.2013 à 11h15</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-01-03T14:30:55+01:00" itemprop="dateModified">03.01.2013 à 14h30</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Coupures, lacérations, piqûres d'aiguille... les accidents sont loin d'être exceptionnels dans les laboratoires de recherche. </figure>

    Elle est l'une des rares figures du monde de la recherche médicale à s'être rebellée et à avoir porté l'affaire devant la justice. Audacieuse mais "pas suicidaire", elle préfère ne pas exposer son nom pour ne pas contrarier de prochains entretiens d'embauche.

    A 32 ans, cette ingénieure, mariée et mère de deux enfants, a enchaîné onze années de contrats à durée déterminée dans un centre de recherche en cancérologie à Nantes avant de se retrouver sur le carreau. Pour l'heure, "c'est la galère", dit-elle – après douze CDD, et six avenants prolongeant ces contrats, "au sein d'une seule et même équipe de recherche médicale".

    La même unité, mais des employeurs pluriels : l'association de recherche du centre hospitalier universitaire (un an) ; l'Inserm (deux ans) ; le centre hospitalier universitaire, CHU (trois ans) ; le Centre national de la recherche scientifique, CNRS (six mois) ; puis encore l'Inserm (quatre ans et demi). Son dernier contrat a expiré le 23 septembre 2012.

    CONGÉ DÉFINITIF

    Longtemps, elle a cru à un CDI, "jusqu'à ce que le couperet tombe". Et que l'administration lui signifie son congé définitif. "On m'a certifié que cela n'avait rien à voir avec mes compétences et mon investissement, mais qu'il s'agissait d'une aberration administrative. Désormais, j'ai trop d'ancienneté pour signer un nouveau CDD. Il n'y a pas le budget pour pérenniser mon poste, juste les crédits pour lancer un nouveau CDD."

    La mort dans l'âme, elle a abandonné ses travaux. Elle menait notamment une étude clinique importante sur 200 patients, sous la conduite d'un professeur de médecine, au sein du service de réanimation du CHU. Un programme destiné prouver l'efficacité d'un traitement permettant de redonner un système immunitaire compétent à des personnes accidentées de la route", sujettes parfois à de graves infections. Après son départ, le programme a inévitablement tangué, de l'aveu même d'un membre de l'équipe. "Au moins le temps de retrouver une personne capable de prendre sa suite. Après, former une personne à un programme de recherche spécifique demande encore plus de temps."

    Le 5 octobre 2012, l'ingénieure a saisi le tribunal administratif de Nantes. Au terme d'un référé-suspension, la justice a enjoint au président-directeur général de l'Inserm de procéder au réexamen de son dossier. La requête reste vaine. Me Rémi Bascoulergue, avocat de l'intéressée, est catégorique : "La loi du mars 2012, dite loi Sauvadet, stipule que la continuité des différents contrats effectués même pour des établissements différents doit être prise en compte."

    En refusant d'accorder un CDI à sa cliente, "l'Inserm bafoue non seulement l'autorité de l'Etat, mais également celle du tribunal de Nantes", dénonce-t-il. Me Bascoulergue a écrit à Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, pour lui demander d'user de son autorité hiérarchique.

    DISETTE BUDGÉTAIRE

    Lise Caron, chercheuse au CNRS, a aussi interpellé la ministre, dénonçant "les dégraissages" effectués par les établissements publics "afin d'éviter de passer en CDI les précaires". "Nos laboratoires vont se vider de personnels qualifiés et expérimentés", redoute Mme Caron, qui estime qu'il y a "plus de 15 00 salariés précaires à Nantes participant à des programmes de recherche pointus pour le compte de l'Inserm, du CHU ou de l'université de Nantes". Dans le domaine de la santé, égrène celle qui est aussi secrétaire régionale du Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (affilié à la CGT), "les laboratoires comptent jusqu'à 40 % de contractuels".

    Directeur de recherche à l'Inserm de Nantes, Frédéric Altare a délivré, dès septembre 2010, une attestation en faveur de l'ingénieure nantaise. Dans ce courrier, il précise que l'activité de l'intéressée est "indispensable à l'unité, ce qui est d'ailleurs confirmé par le renouvellement systématique de ses contrats à durée déterminée depuis son arrivée dans l'unité".

    Le cas de cette salariée, note-t-il, est emblématique. "Les laboratoires ne sont plus financés par leur tutelle qu'à un maximum de 20 %. Pour fonctionner, il faut trouver des crédits extérieurs." Disette budgétaire oblige, "les possibilités de recrutement de statutaires sont très limitées".

    La nouvelle loi sur les durées de CDD, dont le principe est de protéger les personnels, est "une bonne chose sur le fond. Sauf que l'Etat n'a pas abondé les budgets en conséquence pour pérenniser ces postes". Résultat : les équipes de recherche perdent "des personnels compétents". Cette situation-là, dit-il, est "très inconfortable pour tous, mais c'est hélas le quotidien d'un laboratoire français". L'ingénieure nantaise sera fixée sur son sort à l'issue d'une nouvelle audience devant le tribunal administratif le 22 janvier. Contacté, l'Inserm n'a pas donné suite à nos sollicitations.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Une association de sans-papiers tente "d'occuper" le siège du PS

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-01-03T16:28:24+01:00" itemprop="datePublished">03.01.2013 à 16h28</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-01-03T17:41:25+01:00" itemprop="dateModified">03.01.2013 à 17h41</time>   lien

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    <figure class="illustration_haut"> Le siège du PS, rue Solférino, a été brièvement occupé par une cinquantaine de manifestants. </figure>

    Lors du Congrès de Toulouse, Harlem Désir avait lancé à la foule : "Socialistes ouvrez grandes les portes du parti, occupez Solférino, et invitez-y les Français." Le premier secrétaire du PS a été pris au mot jeudi 3 janvier quand une délégation d'une cinquantaine de manifestants a tenté de s'introduire dans le siège du parti dans le 7e arrondissement à Paris, pour défendre la cause des sans-papiers.

    Interrogé par Le Monde.fr, le PS affirme qu'aucun manifestant n'aurait réussi à pénétrer dans les locaux. Une vingtaine se sont pourtant introduits dans la cour. Une banderole a été déployée, portant l'inscription : "Faut-il mourir pour avoir des papiers ?"

    La coordination des sans-papiers 75 veut apporter son soutien aux personnes en situation irrégulière, en grève de la faim à Lille. Ils réclament la régularisation de tous les sans-papiers dans "les plus brefs délais". Le même collectif avait occupé le 31 décembre la nonciature apostolique (l'ambassade) du Vatican à Paris.

    Lire aussi : La nonciature apostolique de Paris occupée en soutien à des sans-papiers

    "FAUT-IL MOURIR POUR AVOIR DES PAPIERS ?"

    Huit sans papiers eux se sont par ailleurs enchaînés aux grilles de l'hôtel particulier de la rue de Solférino. Ils demandent à être reçus par Harlem Désir. Les autres manifestants - une trentaine en tout - seraient tenus à l'écart par les CRS, de l'autre côté de la rue. La direction du PS affirme que M. Désir n'est pas dans les murs. Ses conseillers ont toutefois reçu des représentants de la délégation.

    Ces actions font suite à l'expulsion de deux grévistes vers l'Algérie, fin décembre. "Nous nous insurgeons contre cette politique dite 'appliquée avec humanité et fermeté' qui n'est que la poursuite sans courage de la politique d'immigration exclusivement restrictive et répressive du précédent gouvernement", explique le communiqué envoyé jeudi par la coordination.

    </article>

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  • Censure du conseil constitutionnel : un coût autour de 700 millions, selon l'UMP Gilles Carrez

    Le Monde.fr | 03.01.2013 à 12h01 • Mis à jour le 03.01.2013 à 12h02 Par Bertrand Bissuel  lien

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    L'annulation par le Conseil constitutionnel de plusieurs dispositions du budget 2013 n'en finit pas de causer des tracas au gouvernement. Après la polémique sur la censure de la symbolique "taxe à 75 %", la controverse se déporte sur l'impact financier de la décision des "sages" de la rue Montpensier.

    Mercredi 2 janvier, Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac ont été contraints de faire une mise au point à ce sujet. Le ministre de l'économie et le ministre délégué au budget ont assuré que les mesures invalidées constituaient un manque à gagner pour l'Etat de 500 millions d'euros – et non le double, comme l'ont écrit Les Echos.

    "TRÈS DIFFICILE À CHIFFRER"

    Gilles Carrez, député (UMP) du Val-de-Marne et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, aboutit lui à des chiffrages intermédiaires. La non-soumission au barème de l'impôt sur le revenu de dividendes perçus en 2012 pourrait faire perdre à l'Etat "autour de 200 millions d'euros", dit-il au Monde. Les Echos avançaient eux une perte de 400 millions d'euros pour les caisses de Bercy, quand les ministres Moscovici et Cahuzac estiment l'annulation de cette mesure financièrement neutre.

    M. Carrez juge en outre jugé l'invalidation de certaines règles sur le plafonnement de l'ISF (le Conseil s'est opposé à la prise en compte de certains bénéfices non réalisés) "très difficile à chiffrer" : celle-ci pourrait entraîner un manque à gagner de "100 millions d'euros au maximum". Au total, résume-t-il, l'impact financier de la censure du Conseil constitutionnel pourrait atteindre environ 700 millions d'euros mais "pas 1 milliard", comme l'ont prétendu Les Echos.

    Bertrand Bissuel


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