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    Nuit de la Saint-Sylvestre : 1.193 véhicules incendiés

    Nuit de la Saint-Sylvestre : 1.193 véhicules incendiés
    © AFP

    Lors d'une allocution place Beauvau, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé que 1.193 véhicules ont été incendiés durant la nuit du Nouvel An. Ce niveau de violence est similaire aux précédentes années.

    Par Dépêche (texte)
     

    Un total de 1.193 véhicules ont été incendiés, dont 344 par propagation, pendant la nuit de la Saint-Sylvestre en France, a annoncé mardi Manuel Valls dans une allocution place Beauvau, en légère hausse par rapport au dernier chiffre connu.

    Le ministre de l'Intérieur a également souligné une "activité judiciaire en hausse par rapport à l'année dernière", avec un total de "339 interpellations contre 290, et 244 gardes à vue contre 181 en 2011".

    Sur l'ensemble du pays, "il n'y a pas eu d'affrontements au cours de cette nuit, sauf dans le quartier de Strasbourg, le Neuhof, et dans la ville de Mulhouse. Dans ces villes (...) les forces de l'ordre resteront mobilisées et vigilantes dans les heures qui viennent", a-t-il précisé.

    Toujours en Alsace, il a "déploré le décès d'un jeune homme décédé suite à l'explosion d'un mortier (de pétard) dans le département du Bas-Rhin", ainsi que "quatre blessés graves, dont l'un d'eux à Tannenkirch dans le Haut-Rhin, dont on peut considérer que le pronostic vital est engagé, là encore suite à l'utilisation d'artifices de type mortier qui comme vous le savez sont interdits".

    Du côté des forces de l'ordre, "trois policiers et quatre gendarmes ont été légèrement blessés, pas loin du chiffre de l'année dernière" où le total était de huit blessés, a précisé le ministre.

    "Il n'y a pas d'évolution notable concernant ces incendies volontaires de voitures et de deux-roues ces dernières années", a commenté le ministre, qui a cité les départements comptant plus de 40 incendies.

    Comme souvent, la Seine-Saint-Denis arrive en tête avec 83 véhicules brûlés, devant le Haut-Rhin (72), le Bas-Rhin (70), le Nord (61), les Bouches-du-Rhône (51), le Rhône et le Val-de-Marne (49), le Val-d'Oise (48), et la Haute-Garonne (44).

    Le ministre a rappelé que les "derniers chiffres publiés sont ceux du 31 décembre 2009", lorsque 1.147 véhicules avaient brûlé, selon un bilan officiel de l'époque.

    Il avait annoncé jeudi dernier qu'il communiquerait le nombre de véhicules incendiés à la Saint-Sylvestre, une pratique abandonnée depuis 2010 par ses prédécesseurs de droite qui disaient vouloir ainsi éviter la surenchère.

    "J'ai souhaité donner dans la mesure du possible le plus d'éléments d'information par souci de transparence et de vérité. (...) Il n'y a rien à cacher", a-t-il dit mardi.

    Interrogé sur les nombres de véhicules incendiés en 2011 et 2012, jamais communiqués par ses prédécesseurs, M. Valls a répondu, "sans vouloir polémiquer" a-t-il assuré, qu'au vu des différentes manières de compter qui n'étaient pas les mêmes par endroit, "tout cela laissait beaucoup de place à la fluctuation des chiffres".

    "Cette fois-ci, contrairement à d'autres années, l'ensemble des chiffres ont été comptabilisés, il n'y a pas eu d'arrêt à 06H00 du matin des comptes. Je vous donne les chiffres tels que nous les avons comptabilisés en cette fin d'après-midi", a ajouté M. Valls.

    AFP


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  • Dernière modification : 01/01/2013 

    - Égypte - Mohamed Morsi


    Un humoriste égyptien accusé d'insulte au président Morsi

    Un humoriste égyptien accusé d'insulte au président Morsi

    Une enquête a été ouverte par le procureur général égyptien concernant l'animateur égyptien Bassem Youssef. Cet humoriste est accusé d'avoir insulté le président Mohamed Morsi lors d'une émission télévisée.

    Par Dépêche (texte)
     

    L'humoriste égyptien Bassem Youssef, qui s'est moqué du président Mohamed Morsi à la télévision, va faire l'objet d'une enquête judiciaire pour atteinte au statut du chef de l'Etat, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

    Son cas ne manquera pas d'attiser les craintes pour la liberté d'expression exprimées depuis l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans, d'autant que l'injure est prohibée par la nouvelle Constitution.

    Dans une affaire distincte, un des principaux journaux égyptiens indépendants, Al Masri Al Youm ("L'Egyptien aujourd'hui"), a annoncé faire l'objet d'une enquête judiciaire après une plainte de la présidence pour "propagation de fausses nouvelles représentant un danger pour la paix civile, la sécurité publique et affectant la présidence".

    Bassem Youssef s'est rendu célèbre avec une émission satirique en ligne après le renversement du président Hosni Moubarak, en février 2011. Bassem Youssef, qui anime aujourd'hui une émission de télévision, l'a débutée un jour avec une chanson tournant en dérision l'emploi répété du terme "amour" dans les discours du chef de l'Etat.

    Le parquet a ordonné l'ouverture d'une enquête à la suite d'un dépôt de plainte de la part d'un juriste islamiste qui accuse l'humoriste d'avoir "insulté" le président et d'avoir
    porté atteinte à son statut.

    "La plus grande menace pour la liberté d'expression ces quatre derniers mois a été la multiplication des plaintes en diffamation, que ce soit à l'encontre du chef de l'Etat ou de l'appareil judiciaire", a commenté Heba Morayef, directeur de l'antenne égyptienne de l'ONG Human Rights Watch.

    "Nous allons probablement assister à une augmentation du phénomène parce que la diffamation est désormais inscrite dans la Constitution", a-t-il ajouté.

    Al Masri Al Youm explique que l'article qui lui est reproché, paru samedi sur son site web, citait des "sources informées" selon lesquelles le président Morsi devait se rendre
    à l'hôpital, sans donner de raison pour ce déplacement.

    La présidence a démenti l'information. Le quotidien précise avoir actualisé son article initial pour dire que la visite du chef de l'Etat avait été annulée et qu'à la place sa femme avait rendu visite à un membre de sa famille à l'hôpital.

    REUTERS

     


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  • Dernière modification : 01/01/2013 lien

    - République de Centrafrique


    L'Afrique centrale envoie des renforts militaires pour protéger Bangui

    © AFP

    Alors que les rebelles de la Séléka, stationnés à 75 km de la capitale, menacent de marcher sur Bangui, les pays d'Afrique centrale ont décidé d'envoyer près de 800 soldats en renfort d'ici la fin de la semaine pour protéger la ville centrafricaine.

    Par Vanessa TSANGA TABI (vidéo)lien
    FRANCE 24 avec dépêches (texte)
     

    Afin d'empêcher la prise de Bangui par les rebelles de la Séléka, les pays d’Afrique centrale continuent d’envoyer des renforts pour protéger la capitale de république de Centrafrique.

    Les effectifs en Centrafrique de la Force multinationale d’Afrique centrale devraient compter environ 760 hommes dans les prochains jours. Un premier groupe de 120 soldats Gabonais est arrivé mardi matin dans la ville. Un autre contingent de 120 militaires du Congo-Brazzaville est arrivé la veille, tandis que 120 Camerounais doivent débarqués d’ici la fin de la semaine.

    Ces nouvelles troupes vont compléter les 400 soldats tchadiens déjà en place à Damara, ultime verrou avant Bangui, à 75 km au sud de la capitale.

    Bozizé remercie l’armée tchadienne

    Lors de son message de vœux du Nouvel an diffusé lundi à la télévision nationale, le président centrafricain François Bozizé a remercié l'armée tchadienne, venue s'interposer entre la coalition rebelle du Séléka et Bangui.

    "Grâce à l'armée tchadienne vous m'écoutez aujourd'hui à la radio et vous me regardez à la télévision. Sinon, on serait tous dans la brousse. Bangui serait aujourd'hui envahie et dans des troubles. Merci à l'armée tchadienne, merci au président Idriss Déby Itno du Tchad", a déclaré le chef d’État.

    Au cours de ce message, le président a aussi fait des concessions en envisageant des pourparlers en vue de former un gouvernement d’union.

    "Je suis prêt pour ce dialogue (avec la rébellion), j'attends que les chefs d'État (de la Communauté économique des États d'Afrique centrale, CEEAC) fixent la date pour que nous puissions y aller de concert avec la Séléka pour trouver des pistes de sortie de la crise", a-t-il dit.

    En réponse, le porte-parole des rebelles, Eric Massi, a de nouveau rejeté les offres de dialogue. "Le dialogue on sait qu'il ne le veut pas", a-t-il expliqué à l’AFP.

    Eric Massi a toutefois déclaré "ne rien avoir contre" les forces africaines qui se massent sur la route de Bangui, mais il a exigé qu'elles interviennent contre les arrestations de sympathisants de la Séléka dont il accuse le pouvoir depuis plusieurs jours.

    Un jeune musulman supposé proche de la rébellion centrafricaine a ainsi été tué dans la nuit de lundi à mardi, et un policier est mort au cours d'affrontements qui ont suivi mardi dans un quartier populaire de Bangui, selon une source policière.

    Appels de la communauté internationale

    Face aux violences, l'archevêque de Bangui Dieudonné Nzapalainga a appelé mardi à un dialogue entre le gouvernement centrafricain et les rebelles qui menacent la capitale, affirmant avoir commencé à entendre "des messages d'espoir" des deux côtés.

    "Arrêtons de nous battre de nous détruire. Au contraire, dialoguons", a demandé à l'AFP l'archevêque invitant "les acteurs à se retrouver autour d'une table (...) pour attaquer les problèmes au fond et sortir une fois pour toute de cet imbroglio".

    "Il y en a (des Centrafricains) qui traversent des moments de souffrance, qui sont en brousse éparpillés. Nous demandons que le peuple se réconcilie avec lui-même. Cela passe par un moment de rencontre", a-t-il ajouté, à l'occasion du Nouvel an, une journée traditionnelle de prière en Centrafrique, où 85 % de la population est chrétienne.

    La communauté internationale est également préoccupée par la dégradation de la situation dans le pays. Les États-Unis ont aussi encouragé les rebelles à "cesser les hostilités et tout mouvement vers la capitale".

    La France a appelé de son côté au dialogue, mais sans soutenir le régime centrafricain. En marge de son déplacement à Kaboul, auprès des troupes françaises, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a ainsi rappelé que Paris a deux missions : "D'une part, faire en sorte que les protagonistes puissent se rencontrer, échanger, trouver les conciliations nécessaires. Notre rôle, c'est aussi d'assurer la sécurité de nos ressortissants".

    Pour protéger ces derniers et éventuellement les évacuer, les autorités françaises disposent de près de 600 soldats en Centrafrique.

    FRANCE 24 avec dépêches


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  • Dernière modification : 01/01/2013 lien

    Nord-Kivu : nouvelles sanctions de l’ONU contre le M23

    Nord-Kivu : nouvelles sanctions de l’ONU contre le M23
    Prisonniers du M23 par l'armée congolaise (11 déc. 2012)
    © AFP/Photo Junior D.Kannah

    Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, le 1er janvier, de nouvelles sanctions contre le M23, mouvement rebelle qui avait pris le contrôle de Goma dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, au mois de novembre.

    Par FRANCE 24 (texte)
     
     

    "Cohésion nationale"

    Joseph Kabila a annoncé pour "début 2013" un dialogue inter-congolais visant à renforcer la "cohésion nationale" face au Mouvement du 23-Mars (M23). Lors de ses vœux pour la nouvelle année, lundi soir, le président de la République démocratique du Congo a expliqué que "la guerre dans laquelle nous sommes entraînés doit être une occasion de nous unir davantage malgré la diversité de nos tribus, de nos croyances religieuses et de nos opinions politiques".

    Le principal parti d'opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui avait rejeté le résultat des présidentielle et législatives du 28 novembre 2011, s'y est déjà opposé. "La cohésion nationale doit se faire autour des valeurs, pas autour d'une fraude (électorale). La cohésion nationale a été détruite par lui, donc il ne peut pas en même temps détruire et arranger", a expliqué à l'AFP Bruno Mavungu, secrétaire général de l'UDPS.

    Le M23 ((Mouvement du 23-Mars) et le FDLR (les Forces démocratiques de libération du Rwanda) sont désormais sur la liste noire de l’ONU. Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé de sanctionner, ce mardi 1er janvier, deux mouvements de rébellion au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo : les Congolais du M23  et les Rwandais du FDLR .

    Cette décision implique un gel des avoirs et une interdiction de voyager. Ces sanctions s’appliquaient déjà à de hauts responsables du M23 et des FDLR, elles sont à présent élargies à l’ensemble de l’organisation de deux mouvements rebelles. Deux autres dirigeants du M23 sont désormais visés : Jean-Marie Runiga Lugerero, considéré comme le "chef civil du Mouvement", et Eric Badege, présenté comme "un commandant du M23 soupçonné d'exactions contre des femmes et des enfants", selon l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice.

    Discussions en cours

    Depuis le 20 novembre 2012, quand le M23 a pris possession de la ville de Goma, dans le Nord-Kivu, avant de se retirer 11 jours plus tard, des discussions sont en cours entre la rébellion et le gouvernement de Kinshasa. Elles ont débuté en décembre à Kampala, en Ouganda, et devraient reprendre après les fêtes, le 4 janvier.

    Les sanctions de l’ONU viennent peser dans ce contexte de négociations. "C'est une condamnation que nous attendions (...) et qui arrive à point nommé car ces groupes risquent de déstabiliser pour des décennies l'Afrique, et particulièrement la région des Grands Lacs. Je pense que c'est une très bonne décision", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement de la RD Congo, Lambert Mende.

    Le prédicateur Jean-Marie Runiga, chef de l’aile politique du mouvement rebelle M23, considère au contraire ces sanctions comme "injustes" : "C'est une manipulation pure et simple du gouvernement de Kinshasa qui induit un organe comme les Nations unies en erreur", a-t-il déclaré mardi au téléphone à l’AFP, à Bunagana, une ville frontalière de l'Ouganda sous contrôle du M23.

    Accusations d'exactions et de viols

    Les sanctions font suite au rapport du Commissariat de l'ONU aux droits humains (OHCHR), publié le 21 décembre, qui fait état des "exécutions arbitraires, disparitions forcées, traitements dégradants et viols de civils (commis) par les combattants du M23 dans et autour de Goma" et de pressions internationales, notamment françaises.

    "On n'a jamais vérifié ces allégations", rétorque Jean-Marie Runiga, qui dit avoir demandé en vain une enquête auprès de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), médiatrice de la crise. "On parle d'exécution sommaire, de viol, de cas de disparus, de traitements dégradants, de pillages de bâtiments publics et privés, cependant aucune indication n'est apportée sur l'identification des victimes", renchérit Jean-Marie Runiga dans un communiqué.

    La décision de l’ONU intervient également dans un contexte où le Rwanda s’apprête à occuper un siège non-permanent au Conseil de sécurité, pour une durée de deux ans. Ce pays, frontalier du Nord-Kivu, territoire riche en ressources minières et agricoles, est également un théâtre d’influence pour le pouvoir de Kigali. Kinshasa accuse d’ailleurs son voisin de chercher à déstabiliser la zone en appuyant le M23, ce que le Rwanda réfute.

    Dans une allusion à peine voilée aux tensions inter-États dans cette région des Grands Lacs, qui implique également l’Ouganda, Susan Rice a évoqué l'éventualité de "mesures supplémentaires du Conseil contre ceux qui persistent à fournir un appui extérieur au M23 ou à contrevenir à l'embargo sur les armes" imposé à la République démocratique du Congo.

    "Nous pensons, quoi qu'on en dise à Kigali, que de telles mesures (les sanctions) ne resteront pas sans lendemain parce que, à l'instar de notre pays, tous ces pays voisins vivent beaucoup de l'aide internationale", a souligné le porte-parole du gouvernement congolais.

    "Si des pressions viennent des acteurs multilatéraux comme le Conseil de sécurité, cela ne peut que les pousser dans la bonne direction parce que cela va alourdir le prix de ces aventures militaires qu'ils entreprennent chez nous par rapport aux avantages qu'ils en tirent", a-t-il conclu.
     


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  • 01 janvier 2013 - 20H11  lien

     

    Vendée Globe - François Gabart (Macif), premier au cap Horn

    François Gabart est entré dans l'histoire du 7e Vendée Globe mardi soir en franchissant en tête le cap Horn, quittant les eaux du Pacifique pour celles de l'Atlantique après un peu plus de 52 jours d'une course effrénée entamée le 10 novembre aux Sables-d'Olonne.

    François Gabart est entré dans l'histoire du 7e Vendée Globe mardi soir en franchissant en tête le cap Horn, quittant les eaux du Pacifique pour celles de l'Atlantique après un peu plus de 52 jours d'une course effrénée entamée le 10 novembre aux Sables-d'Olonne.

    Les treize concurrents du Vendée Globe ont été mis en garde contre la présence, dans les parages du Horn, d'icebergs et de growlers, ces blocs de glace pouvant peser plusieurs tonnes et flottant entre deux eaux. Vigilance absolue, donc.

    Les treize concurrents du Vendée Globe ont été mis en garde contre la présence, dans les parages du Horn, d'icebergs et de growlers, ces blocs de glace pouvant peser plusieurs tonnes et flottant entre deux eaux. Vigilance absolue, donc.

    AFP - François Gabart est entré dans l'histoire du 7e Vendée Globe mardi soir en franchissant en tête le cap Horn, quittant les eaux du Pacifique pour celles de l'Atlantique après un peu plus de 52 jours d'une course effrénée entamée le 10 novembre aux Sables-d'Olonne.

    Gabart, dont c'est la première circumnavigation, a passé la longitude du Horn (67 degrés 17 minutes et 21 secondes) à 18h20 GMT, après 52 j 06 h et 18 min de mer depuis le départ de la course le 10 novembre des Sables-d'Olonne (Vendée).

    Le benjamin de l'épreuve (29 ans) comptait 4 j 08 h et 50 min d'avance sur le temps de référence établi par le Français Michel Desjoyeaux, vainqueur de la précédente édition du Vendée Globe, en 2008-2009.

    Un autre Français, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), en 2e position, était attendu au Horn mardi vers 20h00 GMT.

    Dans une vidéo, le skipper de Macif avait auparavant qualifié d'"un peu glauque" son dernier jour dans le Pacifique, avec un temps "gris, de la pluie et toujours une mer assez forte".

    Les treize concurrents du Vendée Globe ont été mis en garde contre la présence, dans les parages du Horn, d'icebergs et de growlers, ces blocs de glace pouvant peser plusieurs tonnes et flottant entre deux eaux.

    "C'est une préoccupation majeure", a reconnu le directeur de course Denis Horeau, qui a mentionné la présence d'"un gros iceberg pas très loin de la position de Banque Populaire" mais aussi "dans l'ouest, dans le sud, dans l'est et le nord-est" du cap Horn.

    Les organisateurs de la course suivent la situation grâce aux images transmises par un satellite canadien, a-t-il ajouté. Et les armées de l'air chilienne et argentine ont effectué lundi après-midi des vols de reconnaissance dans le secteur, à la demande de la direction de course.

    "Un grand moment de délivrance"

    Selon Horeau, les Chiliens "ont ramené des positions précises" de glaces qu'ils ont repérées. "Ca conforte nos positions et nous permet d'envoyer des choses précises aux skippers sur la base d'une fois par jour".

    Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe (2001 et 2009), a également souligné mardi la présence "anormalement proche des côtes" sud-américaines de ces "foutus glaçons".

    Evoquant ce qu'il avait ressenti en passant le Horn à deux reprises, Desjoyeaux a parlé d'"un soulagement", d'"un grand moment de délivrance". "On sort d'un mois dans les mers du sud, a-t-il expliqué. Elles ont un côté magique et majestueux, mais il y a un moment où, passez-moi l'expression, on en a un peu plein le c..."

    "On a hâte de sortir de là", a poursuivi Desjoyeaux. Passer le Horn, ça signifie "le retour à la civilisation, à une vie un peu plus protégée..."

    "On en arrive même à accepter de ne pas avancer tellement ça fait du bien que ça ne bouge plus, que ça ne fasse plus de bruit et qu'on puisse aller se balader sur le pont sans être sous la lance à incendie", a encore souligné le "Professeur", mentor d'un certain... François Gabart.


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