• ROME - Italie: l'affaire des fusiliers marins

    provoque la démission d'un ministre

    Créé le 26/03/2013 à 16h06 -- Mis à jour le 26/03/2013 à 20h16
    Le chef de la diplomatie italienne Giulio Terzi, le 28 février 2013 à New Delhi
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    Le chef de la diplomatie italienne Giulio Terzi, le 28 février 2013 à New Delhi Raveendran AFP

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    ROME - Le chef de la diplomatie italienne a démissionné de façon spectaculaire mardi pour se démarquer du gouvernement qui avait renvoyé en Inde la semaine dernière deux militaires italiens accusés de meurtre, dans le but de désamorcer une crise diplomatique.

    «Je démissionne car cela fait 40 ans que je considère qu'il faut sauvegarder l'honneur du pays, des forces armées et de la diplomatie italienne», a déclaré le ministre Giulio Terzi, au cours d'une audition à la Chambre des députés.

    Il a exprimé son «désaccord» avec la décision adoptée le 22 mars par le gouvernement de renvoyer les deux soldats en Inde et s'est dit «solidaire des deux fusiliers marins et de leurs familles».

    Après la démission inattendue du ministre, le PDL de Silvio Berlusconi (droite, opposition) a réclamé la venue au Parlement du chef du gouvernement, Mario Monti.

    Ce dernier a déclaré «avoir appris avec stupeur», la nouvelle de la démission de M. Terzi qui ne lui avait rien annoncé au cours de leur rencontre dans la matinée. Dans un communiqué, le président du Conseil, qui expédie les affaires courantes en attendant la formation d'un gouvernement issu des élections de la fin février, a par ailleurs confirmé qu'il s'exprimerait mercredi devant le Parlement sur cette affaire.

    M. Monti s'est rendu dans la soirée chez le président de la République Giorgio Napolitano qui a ratifié la démission de M. Terzi et a chargé le chef du gouvernement d'assurer l'intérim à ce poste.

    Le ministre de la Défense, Giampaolo Di Paola, entendu juste après son homologue, a exclu pour sa part de quitter ses fonctions, affirmant «ne pas vouloir abandonner un navire en difficulté».

    Le gouvernement Monti a été très critiqué aussi bien à droite qu'à gauche pour sa gestion de l'affaire des «maros» (les fusiliers marins) en raison des décisions contradictoires prises par Rome et surtout du renvoi des soldats en Inde.

    «Monti a eu une attitude honteuse, il a tout faux», a dénoncé mardi Silvio Berlusconi qui avait déjà déploré au lendemain du retour des deux marins en Inde le fait que l'Italie a été «ridiculisée et humiliée» dans cette affaire. «Un grand pays ne peut pas abandonner ses hommes», avait-il dit. La sénatrice du PD (gauche), Anna Finocchiaro, a également critiqué «une situation très mal gérée» par le gouvernement Monti.

    Les deux fusiliers marins sont poursuivis pour avoir tué deux pêcheurs indiens qu'ils disent avoir pris pour des pirates, alors qu'ils assuraient la sécurité d'un pétrolier italien au large des côtes du sud-ouest de l'Inde le 15 février 2012.

    Depuis, l'affaire n'a cessé d'empoisonner les relations entre les deux pays.

    Massimiliano Latorre et Salvatore Girone avaient été autorisés par la justice indienne à retourner en Italie pour voter aux législatives de fin février, avec la promesse de revenir en Inde d'ici au 22 mars.

    Mais le 11 mars, l'Italie avait annoncé qu'ils ne repartiraient pas compte tenu de «la controverse internationale entre les deux Etats». L'Italie estime que l'affaire ne relève pas de la justice indienne, les faits s'étant produits, selon Rome, dans les eaux internationales.

    Le revirement de l'Italie avait provoqué la fureur des autorités indiennes qui avaient fermé les aéroports pour empêcher l'ambassadeur d'Italie en Inde, Daniele Mancini, de quitter le pays.

    Dans une volte-face de dernière minute, l'Italie avait renvoyé les deux marins en Inde vendredi dernier, en disant avoir reçu des assurances écrites sur le traitement qui leur sera réservé et «la protection de leurs droits fondamentaux», en particulier qu'ils n'encourent pas la peine capitale.

    Les deux hommes étaient accompagnés en Inde par le vice-ministre italien des Affaires étrangères, Staffan de Mistura, qui a souhaité que le procès des deux soldats ait lieu le plus rapidement possible.

    «Le plus tôt nous verrons la cour spéciale agir et conclure l'affaire, le mieux ce sera», avait déclaré le diplomate au cours d'une conférence de presse à l'ambassade d'Italie à New Delhi.

    Mardi, tous les journaux italiens publiaient un appel de Massimilano Latorre aux dirigeants politiques italiens pour «éviter qu'ils ne se divisent et ne se renvoient les responsabilités les uns sur les autres».

    «Ce que nous vous demandons c'est, comme nos fusiliers, d'unir vos forces et de trouver une solution à cette tragédie», a-t-il dit. Selon le ministre de la Défense, le soir de leur départ pour l'Inde, les deux marins l'ont embrassé en l'implorant : «ne nous abandonnez pas».

    © 2013 AFP

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-03-25T13:48" itemprop="datePublished" pubdate=""> 25/03/2013 à 13:48</time>lien

    Le transport de drogue fonctionne souvent à l'insu des propriétaires d'avion. Alain Afflelou en a fait l'amère expérience ce week-end à Punta Cana.

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    Un Falcon 50 de Dassault. Photo d'illustration.

    <figcaption>Un Falcon 50 de Dassault. Photo d'illustration. © Inaldo Perez / AFP </figcaption> </figure>
    Par
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    Certains se retrouvent empêtrés dans des affaires de drogue pour avoir accepté de prendre à leur compte la valise d'un passager en excédent de bagages. C'est en quelque sorte, et avec les moyens de l'aviation d'affaires, la mésaventure qui vient d'arriver à Alain Afflelou, dont le Falcon 50 vient d'être saisi à Punta Cana, en République dominicaine, avec 700 kilos de cocaïne à bord. Le lunetier utilise le triréacteur pour ses déplacements professionnels et celui de ses cadres. L'avion immatriculé F-GXMC, logé dans une Eurl Mascaralain dont Afflelou est le gérant, vole dans le monde entier, parfois en Chine. Quand le Falcon est disponible, il est mis à disposition de la Société nouvelle TransHelicoptère Services (SN THS), une structure lyonnaise qui exploite et loue plusieurs aéronefs d'affaires. De nombreux propriétaires d'avions ont recours à cette solution pour amortir les frais fixes. Même les sociétés du CAC 40 proposent au Bourget leurs appareils à la location comme avion-taxi avec équipage.

     

    Un passager déjà connu des services de police

    Un certain Alain Castany et un complice ont donc affrété l'avion pour un vol au départ de Punta Cana. SN THS, qui ne souhaite pas s'expliquer sur ce vol, n'a pas regardé le pedigree d'Alain Castany. Il est pourtant connu dans les milieux aéronautiques pour ses indélicatesses avec les assurances et a été condamné en mars 2002 par la 12e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris à 18 mois avec sursis. Il semble que les deux pilotes, salariés de SN THS, devraient être mis hors de cause, ayant réuni toutes les conditions de préparation d'un vol normal. L'embarquement a eu lieu, en effet, par le salon VIP de l'aéroport de Punta Cana après que les passagers et leurs bagages ont été contrôlés par les autorités locales. Sur ce type de vol, le nombre élevé de bagages est fréquent. Ce qui aurait pu interpeller, c'est l'apparence assez cheap de ces valises qui ne ressemblent pas à celles des malletiers de luxe chers aux voyageurs d'affaires. Le personnel au sol, complice comme les douaniers et les policiers, a donc chargé les vingt-six valises dans la soute du Falcon, située près des réacteurs. Ces 700 kilos ne mettent pas en surcharge l'avion, apte à décoller à pleine charge avec les pleins complets.

    Un aéroport à Versailles ?

    Une zone d'ombre existe sur la destination finale du Falcon. Cet avion peut parcourir un peu moins de 6 000 kilomètres sans escale et les autorités dominicaines ont évoqué Versailles ! Peut-être s'agit-il de Toussus-le-Noble, l'aérodrome le plus proche, mais dont la piste s'avère administrativement trop courte, si le Falcon vole sous le régime juridique de transport de passagers. De toute façon, l'avion ne pouvait, d'un coup d'aile, rallier les 7 000 kilomètres des Antilles à la région parisienne. L'escale logique pour avitailler aurait été les Açores. Terre-Neuve, par la route Nord, est exclue, traversant l'espace aérien américain, à éviter avec un tel chargement. Selon nos sources, l'aérodrome de destination aurait pu être dans le sud de la France comme ce fut le cas pour des voyages précédents.

    Sans être exceptionnel, le recours à des avions, des hélicoptères ou des ULM pour le transport de drogue est rare. Au-dessus de l'Europe, il est difficile d'échapper au contrôle radar. Même un vol à très basse altitude (avec le transpondeur coupé pour ne pas afficher son indicatif) peut être détecté par un avion militaire AWACS et sera jugé suspect. La surveillance des 400 aérodromes français est d'autant plus facile qu'il y existe une activité quasi permanente de pilotes aptes à identifier tout mouvement suspect. Reste l'atterrissage sur un chemin de campagne ou dans une prairie, réservé à des aéronefs à faible capacité d'emport.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-03-25T23:12" itemprop="datePublished" pubdate=""> 25/03/2013 à 23:12</time>lien

    Le Premier ministre britannique a annoncé la mise en place notamment de restrictions aux droits des immigrés en matière d'aide au logement

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Le Premier ministre britannique David Cameron annonce  la mise en place de restrictions aux droits des immigrés en matière d'aide au logement <figcaption>Le Premier ministre britannique David Cameron annonce la mise en place de restrictions aux droits des immigrés en matière d'aide au logement © Sipa / Sipa </figcaption> </figure>
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    Le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé lundi la mise en place de restrictions aux droits des immigrés en matière d'aide au logement, d'indemnité chômage et d'accès au système de santé, dans une nouvelle illustration du durcissement de la politique gouvernementale.

    La question de l'immigration en question

    Le responsable conservateur a estimé que le système d'allocations sociales du Royaume-Uni était trop laxiste et souhaité que "l'accès aux services publics clés soit quelque chose que les immigrants gagnent, et non un droit automatique". "Nous voulons des gens qui s'intéressent à ce qu'ils peuvent offrir à la Grande-Bretagne", a-t-il dit lors d'un discours à l'université d'Ipswich (est de l'Angleterre).L'immigration est revenue récemment en force dans le débat politique au Royaume-Uni, avec en toile de fond la montée en puissance du parti anti-européen UK Independence Party (Ukip).

    Afflux de ces ressortissants d'Europe de l'Est

    La levée des restrictions à l'accès du marché du travail européens pour les Roumains et les Bulgares en 2014 alimente en particulier des inquiétudes sur un afflux de ces ressortissants d'Europe de l'Est dans le pays. Selon les plans du gouvernement, le versement de l'aide perçue par un immigré au chômage s'arrêtera au bout de six mois s'il n'a aucune perspective d'emploi, notamment en raison d'un niveau d'anglais insuffisant. Dans le système actuel, les immigrants venus de l'Espace économique européen -(EEE), les pays de l'UE plus l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège- peuvent toucher pendant leur période de chômage une indemnité de 71 livres par semaine (environ 85 euros).

    "Touristes de la santé"

    David Cameron s'en est aussi pris aux "touristes de la santé" abusant du National Health service (NHS), le système public de santé. "Soyons clairs: nous avons un service national gratuit de santé, ce n'est pas un service international", a-t-il déclaré. Le Premier ministre a exprimé sa volonté de récupérer auprès des pays membres de l'EEE l'argent dépensé pour soigner leurs ressortissants au Royaume-Uni, ce qui représente selon Downing Street une somme de 10 à 20 millions de livres par an. Pour les pays extérieurs à l'EEE, le gouvernement envisage de rendre payants les soins dispensés et de requérir de la part du patient une assurance santé privée.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-03-25T18:59" itemprop="datePublished" pubdate=""> 25/03/2013 à 18:59</time>

    Peng Liyuan, l'épouse du nouveau président chinois, apporte une touche de glamour au sommet de l'État. Un changement notable mais strictement encadré.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Xi Jinping et Peng Liyuan à leur arrivée à Moscou le 22 mars. <figcaption>Xi Jinping et Peng Liyuan à leur arrivée à Moscou le 22 mars. © Alexander Nemenov / AFP </figcaption> </figure>
    De notre correspondante à Pékin,
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    Elle est à la une des journaux officiels lundi matin, grande et élégante au côté de son président de mari. Elle fait exploser tous les moteurs de recherche sur Internet. Voilà que Peng Liyuan, 50 ans, provoque en Chine un engouement qui rappelle celui que connut Michelle Obama en Amérique en 2008 ou Raïssa Gorbatchev en URSS au début des années 1980.

     

    Tout a commencé lorsque le couple présidentiel est sorti de l'avion officiel sur le tarmac de Moscou, pour le premier voyage officiel du président Xi, une semaine après son intronisation. Rompant avec la coutume qui voulait que le numéro un chinois apparaisse seul, son épouse le suivant discrètement, le président Xi et la première dame sont apparus côte à côte au sommet de la passerelle. Alors qu'ils descendaient les marches, Peng a saisi affectueusement le bras de son mari, qui arborait son demi-sourire, l'air heureux. Les internautes qui suivaient la scène retransmise sur la télévision d'État ont aussitôt commenté l'aisance de ce couple, tellement plus glamour que ses prédécesseurs.

    Le mari de la chanteuse

    Depuis lors, Peng Liyuan, qui accompagne son mari pour une semaine en Afrique, fait l'objet d'une intense couverture de presse. À Moscou, elle était vêtue d'un manteau noir lui donnant belle allure, agrémenté d'un simple foulard bleu. Le site de vente en ligne Tabao n'a pas perdu de temps et quelques heures après proposait un manteau similaire pour la modique somme de 320 euros. Les internautes ont également recherché quel maroquinier de Chengdu avait bien pu réaliser son sac à main et ses chaussures ! La première dame a soigneusement évité d'arborer des marques de luxe étrangères, privilégiant des designers chinois.

    Quelle est la part de spontanéité dans cette communication officielle ? Sans doute réduite si l'on considère "l'harmonisation" qui prévaut sur Internet. La censure a déjà supprimé tous les messages comprenant le nom de Peng Liyuan. Ne subsistent que ceux qui emploient avec déférence son nouveau titre de "première dame de Chine". L'épouse du président est en effet une chanteuse folklorique connue, qui a fait ses classes dans l'armée et s'est rendue célèbre pour ses prestations dans la soirée télévisée du nouvel an chinois. Pendant longtemps Xi Jinping a été surnommé "le mari de la chanteuse". Jusqu'à ce qu'il soit nommé vice-président en 2008 et que le protocole demande à son épouse de cesser ses spectacles pour ne pas éclipser son dauphin de mari. Docile, Peng Liyuan a alors disparu de la scène et s'est consacrée à des activités caritatives. Elle est notamment devenue ambassadrice de l'Organisation mondiale de la santé contre le sida, la tuberculose et la tabagie.

    Briller mais pas trop...

    La réapparition de Peng Liyuan, dans ce style sobre et raffiné, est certainement l'atout de charme du nouveau président. Xi Jinping, qui veut relancer les réformes tout en encourageant le patriotisme, s'efforce de reconstruire la légitimité d'un parti communiste qui est sorti très abîmé par l'affaire Bo Xilai et la succession de scandales liés à la corruption qui ont marqué l'année 2012.

    Ce faisant Peng Liyuan devra rester dans un registre bien étudié. Si son apparence bienveillante et posée doit servir sa famille et marque une rupture par rapport aux trois épouses très effacées des trois générations de dirigeants qui ont précédé son mari depuis plus de trente ans, la mémoire collective chinoise est restée durement marquée par le souvenir de la terrible "Madame Mao". L'ancienne actrice de cinéma de Shanghai, Jiang Qing, devenue la quatrième épouse du fondateur de la Chine communiste, dirigea la faction très extrémiste de la "Bande des quatre" pendant la révolution culturelle (1966-1976).

    Son procès retentissant, en 1981, permit de lui faire porter le chapeau de ces années d'errance idéologique et d'expérimentations politiques meurtrières, et, ce faisant, de sauver la légitimité du régime...

    Peng Liyuan pourrait donc devenir l'égérie du pouvoir chinois. Dotée d'un titre de général supérieur, la belle chanteuse jouera certainement un rôle précieux dans la relation de son mari avec les milieux militaires. Mais pour perdurer sur le devant de la scène, dans un paysage politique qui ne compte pour l'instant que deux femmes parmi les 25 membres du bureau politique, la première dame devra veiller à ne pas briller plus que son mari. Une feuille de route qui pourrait bien la cantonner dans son rôle d'épouse modèle se consacrant aux activités philanthropiques.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-03-25T23:27" itemprop="datePublished" pubdate=""> 25/03/2013 à 23:27</time>

    Des coups de feu ont été tirés lundi après-midi à proximité d'une crèche et d'une école de la ville. Un homme de 25 ans a été blessé.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Des coups de feu ont été tirés devant une école de Montreuil en Seine-Sainte-Denis <figcaption>Des coups de feu ont été tirés devant une école de Montreuil en Seine-Sainte-Denis © sipa / Sipa </figcaption> </figure>
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    Des coups de feu ont été tirés lundi après-midi à proximité d'une crèche et d'une école à Montreuil (Seine-Saint-Denis)

    et un homme a été blessé mais sa vie n'est pas en danger, a-t-on appris de sources concordantes.

     

    Pas d'échange de tirs

    Selon la préfecture de la Seine-Saint-Denis, il n'y a pas eu échange de tirs. Une source proche de l'enquête avait

    auparavant indiqué que les tirs, qui ont blessé au flanc un homme de 25 ans, avaient donné lieu à une riposte. Les

    coups de feu ont "apparemment" été tirés "juste devant la crèche", selon le maire EELV de Montreuil, Dominique

    Voynet.

    "Cela s'est passé vers 16H00, juste avant que les enfants sortent de l'école maternelle", toute proche, a souligné

    Mme Voynet, précisant qu'il y avait à ce moment-là des parents dans la rue qui venaient chercher leurs enfants.

    Coups de feu entendus par les enfants

    "Les enfants de l'école maternelle étaient à l'abri", a-t-elle précisé. En revanche, "des enfants de la crèche étaient

    dans une cour en hauteur et auraient vu ce qui s'est passé, ils ont été très choqués", selon Mme Voynet. Une

    source proche de l'enquête n'a pas pu confirmer que les enfants aient été témoins de la fusillade. "Des coups

    de feu ont dû être entendus par les enfants", s'est-elle contentée d'indiquer.

    "Auteur et victime appartiennent à la communauté des gens du voyage", a précisé une source proche du dossier,

    tandis qu'une autre source évoquait "un différend familial" chez des personnes de cette communauté sédentarisées

    et vivant à Montreuil. "Une gerbe de plombs" a été tirée à travers une palissade depuis la rue, vers la victime, qui

    se trouvait dans un jardin, a ajouté une troisième source.

    Un traumatisme collectif pour les parents et les enfants

    Un accueil psychologique pour les parents et élèves "qui ont entendu les balles siffler et ont besoin d'être écoutés

    et de s'exprimer", est prévu mardi matin, a indiqué Mme Voynet. Le député PS de la circonscription Razzy Hammadi

    a déploré "un traumatisme collectif pour les parents, enfants et professionnels de cet établissement". La police

    judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis a été saisie de l'affaire.


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