• Politiques

    A l'Assemblée, l'UMP tire tous azimuts

    contre Ayrault et Valls

    <time datetime="2013-03-26T17:48:34+01:00" itemprop="datePublished">26 mars 2013 à 17:48  </time>lien

    Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, lors de la séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale ce mardi.

    Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, lors de la séance de questions au gouvernement, à l'Assemblée nationale
    ce mardi. (Photo Eric Feferberg. AFP)

    Récit Manifestation anti-mariage gay, attaques contre la justice après

    la mise en examen de Sarkozy : le chef du gouvernement et son ministre

    de l'Intérieur ont répondu aux députés de droite dans un climat tendu.

    Déroulé de la manifestation parisienne anti-mariage pour tous, rapports houleux avec Jean-Luc Mélenchon, plaidoyer pro-Nicolas Sarkozy, etc. La droite avait préparé un tir nourri de questions, ce mardi à l’Assemblée nationale, après un week-end particulièrement agité pour le pouvoir. Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a ainsi fait mine d’avoir l’embarras du choix dans la palette des griefs qu’il pouvait adresser à Jean-Marc Ayrault. Un Premier ministre «qui subit les bras ballants la montée du chômage», «demande à son ministre de l’Intérieur d’utiliser des gaz lacrymogènes contre des familles» mobilisées dimanche par le collectif «La Manif pour tous» ou perd encore une législative partielle...

     

    C’est sur la mise en cause par Ayrault de membres de l’UMP défendant l’ancien président de la République mis en examen pour abus de faiblesse dans le dossier Bettencourt que Jacob choisit finalement de dégainer. Le chef du gouvernement avait jugé vendredi «pas dignes d’hommes et de femmes politiques républicains» certains propos mettant en doute l’indépendance du juge Jean-Michel Gentil. «Vous êtes le plus mal placé pour nous donner des leçons de morale», rétorque Jacob à Ayrault qui réclame à nouveau «le respect de l’autorité judiciaire et de son indépendance». Les députés de l’opposition s’étranglent quand le Premier ministre «s’étonne» des sorties d’Henri Guaino, le plus virulent contre le magistrat de l’affaire Bettencourt. Philippe Cochet, député UMP du Rhône, vole au secours de son collègue, «un parlementaire libre de son expression».

    «Stratégie de la tension permanente»

    Mais ce sont sur les heurts qui ont eu lieu dimanche place de l’Etoile, en marge du défilé contre le mariage pour les couples homosexuels, que l’opposition a concentré ses attaques. «Vous avez parqué le peuple de France en l’empêchant de manifester [...] Il gronde et vous ne l’écoutez pas», lance Philippe Cochet, scandalisé par l’usage de gaz lacrymogènes par la police. En pointe des anti-mariage homo, Jean-Frédéric Poisson, proche de Christine Boutin, dénonce «un dispositif débordé par les circonstances» et «le nombre insuffisant d'effectifs de police» mobilisés par la place Beauvau. Manuel Valls renvoie, lui, la responsabilité des débordements aux «organisateurs qui ont été dépassés» et «n’ont pas respecté les consignes» de tracé du parcours et à des «individus dangereux venus de l’extrême droite» qui ont provoqué les forces de l’ordre. Tiquant au passage sur la formule d’«enfants gazés» reprise depuis trois jours par la droite, le ministre de l’Intérieur réplique contre un «amalgame douteux et scandaleux».

    Pour porter un dernier coup, Michèle Tabarot, la secrétaire générale de l’UMP, demande des comptes à la majorité sur ses alliances avec le Front de gauche, à un an des municipales. Cette proche de Copé vise Jean-Luc Mélenchon qui a «insulté de manière détestable» Pierre Moscovici, lors du congrès du Parti de gauche, ce week-end. «Vous essayez de stigmatiser l’alliance traditionnelle des républicains de gauche pour mieux cacher votre alliance avec l’extrême droite sur le terrain, ce que vous préparez», renvoie Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, tandis que le président du groupe PS, Bruno Le Roux, déplore une «stratégie de la tension permanente qui est celle d’une partie de la gauche mais qui est celle aussi de la droite».


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  • Économie

    Nouvelle hausse du chômage en février

    <time datetime="2013-03-26T18:00:45+01:00" itemprop="datePublished">26 mars 2013 à 18:00</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-03-26T18:04:19+01:00" itemprop="dateModified">18:04</time>) lien

    En février, 3,187 millions de personnes étaient au chômage (catégorie A).

    En février, 3,187 millions de personnes étaient au chômage (catégorie A). (Photo Alain Lemasson. AFP)

    Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 0,6% le mois dernier, atteignant 3,187 millions. Le niveau record de 1997 est plus proche que jamais.

    Le chômage a connu un 22e mois consécutif d’augmentation en février, sans toutefois battre son record de 1997. En hausse de 18 400, soit 0,6% par rapport à janvier, les effectifs de la catégorie A (aucune activité) se montent désormais à 3,187 millions de personnes en France métropolitaine (+10,8% sur un an). En incluant les catégories B et C (temps partiel), le nombre de demandeurs d’emploi est de 4,7 millions (+9;8% sur un an).

     

    Selon toute vraisemblance, le record en valeur absolue du nombre de chômeurs en catégorie A (3,195 millions, établi en 1997) devrait être dépassé le mois prochain.

    Comme souvent, c’est chez les plus de 50 ans que la hausse est la plus marquée : +0,9% sur le mois, +16,6% sur un an. Une situation que doivent contribuer à inverser les contrats de génération, lancés ce mois-ci par le gouvernement. Autre tendance lourde, l’augmentation du nombre de chômeurs de longue durée, inscrits à Pôle Emploi depuis un an ou plus : +1,4% sur le mois, +14,7% sur l’année. L’ancienneté moyenne des inscrits est désormais de 482 jours.

    Dans un communiqué, le gouvernement inscrit cette hausse «dans une tendance observée depuis près de cinq ans», façon d’inclure l’ancienne majorité dans ce bilan. Il souligne l’embauche, d’ici décembre, de 2 000 agents supplémentaires en CDI à Pôle Emploi, et espère des retombées positives de la future loi sur la sécurisation de l’emploi, prochainement examinée par les parlementaires.

    Infographie chômage février 2013


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    MIAMI - Tennis: Richard Gasquet

    coeur de Lion

    et quart de finaliste à Miami

    Créé le 26/03/2013 à 22h16 -- Mis à jour le 26/03/2013 à 23h10
    Le Français Richard Gasquet à Key Biscayne, en Floride, le 23 mars 2013
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    Le Français Richard Gasquet à Key Biscayne, en Floride, le 23 mars 2013 Al Bello GETTY IMAGES NORTH AMERICA

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    MIAMI - Richard Gasquet s'est qualifié pour les quarts de finale du Masters 1000 de Miami (dur) en prenant le dessus sur l'Espagnol Nicolas Almagro (N.10) à l'issue d'un match extrêmement serré et malgré la perte du premier set au tie-break.

    Le Français de 26 ans s'est imposé 6-7 (3/7), 7-5, 7-6 (7/3) et rencontrera jeudi le Tchèque Tomas Berdych (N.4), qui a facilement écarté mardi l'Américain Sam Querrey (N.17) 6-1, 6-1, pour une place en demi-finale.

    Jo-Wilfried Tsonga, face au Croate Marin Cilic, et Gilles Simon, contre le Serbe Janko Tipsarevic, tentaient de l'imiter mardi en 8e de finale.

    «J'ai fait un grand match», a confié Gasquet satisfait mais fatigué. «J'ai mal aux jambes ! J'ai joué 2H45 contre un gars du même niveau que moi et on s'est fait (mutuellement) mal.»

    «Je me suis vraiment beaucoup battu, je ne pouvais pas faire plus que ça, j'ai tout donné», a ajouté le Biterrois, qui réalise un bon début de saison, avec déjà 20 victoires au compteur. «Il y avait pas mal de choses pour que ça se passe mal mais je me suis accroché. La confiance est là.»

    Gasquet a eu des occasions à la pelle (13 balles de break notamment) mais l'Espagnol s'est avéré être un client difficile à manoeuvrer, fidèle à sa réputation, malgré sa propension à faire des erreurs (60 fautes directes), notamment des doubles fautes (9 au total) au mauvais moment.

    C'est toutefois Almagro qui a craqué alors qu'il avait la main après le gain du premier set, Gasquet se montrant plus patient. De moins en moins gêné par l'entorse de la cheville droite qu'il traîne depuis deux semaines, il n'a pas baissé la tête après avoir cédé la première manche, malgré deux balles de set.

    Le Biterrois a «pris cher au début du match», comme il le dit lui-même. Mené 4 jeux à 1 avec un double break, il est revenu à hauteur de l'Espagnol à 4-4 à l'issue d'un jeu de 22 points puis a même eu deux balles de premier set sur service adverse (5-4). Mais Almagro a parfaitement servi pour les écarter et a ensuite profité d'un net relâchement du Français dans le tie-break.

    Gasquet a été le plus pressant dans le deuxième set: l'Espagnol a repoussé trois occasions de break à 4-4 mais a perdu son jeu de service suivant sur une double faute, ce qui a permis à Gasquet de servir pour le set et égaliser.

    Une véritable merveille de passing de revers en bout de course a permis à Gasquet de faire le break pour mener 4-3, 30-0 dans le dernier set.

    Mais le Français, qui avait la main, s'est subitement arrêté de jouer, perdant 7 des 9 points suivants. «Je me suis dit: +Faut être con pour faire ça quand même+», a dit Gasquet. «Heureusement, j'ai ensuite mieux servi que lui dans le tie-break et c'est ce qui a fait la différence.»

    Almagro a en effet entamé le jeu décisif par une double faute alors que Gasquet n'a pas eu la raquette qui tremble: après trois aces, il pouvait brandir les poings en vainqueur à l'issue un combat de 243 points.

    © 2013 AFP

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    L’Espagne fait barrage aux Bleus

    Créé le 26/03/2013 à 23h06 -- Mis à jour le 26/03/2013 à 23h08

    FOOTBALL – La France s'incline contre l’Espagne (0-1)...

    Pour acheter son billet pour le Brésil, il faudra encore attendre un peu. Battus logiquement par l’Espagne au Stade de France mardi soir (0-1), les Bleus ont perdu la première place de leur groupe de qualification et voient la possibilité de se rendre directement au Mondial 2014 s’éloigner. L’espace de quatre jours et d’un match nul de l’Espagne contre la Finlande vendredi, ils ont pourtant cru contraindre les champions du monde à passer par les barrages pour traverser l’Atlantique. Maintenant qu’ils ont repris la tête d’une unité, on imagine mal les Ibériques perdre de nouveau des points en route d’ici la fin des phases de groupe.

    Les regrets de Ribéry

    Pendant près d’une heure, Didier Deschamps a failli réussir le même coup tactique qu’au match aller en octobre (1-1). Retranchés devant Hugo Lloris, les Bleus ont eu la patience de ne pas se jeter stupidement et ont tenté de profiter de toutes les opportunités de contre. Parti seul vers le but espagnol avant la pause, Franck Ribéry a failli rendre le stratagème parfait. Son face-à-face avec à Victor Valdes (39e) alimentera les regrets tricolores pendant les prochains mois. Contre cette équipe d’Espagne, mieux vaut ne pas laisser passer la moindre ouverture.

    >> Le match à revivre en live comme à la maison

    S’ils ont manqué de réalisme par l’intermédiaire de Xavi (5e), si l’arbitre a jugé bon de ne pas leur siffler un penalty pour une intervention litigieuse de Lloris sur Pedro (32e), les Espagnols ont eu le mérite de ne jamais craquer. Dominateurs, ils ont fini par faire céder les Français sur leur côté droit. Le centre de Monreal pour Pedro, qui parvint à tromper Lloris au milieu de la défense, concrétisa leur mainmis sur le match (0-1, 58e). La mission devenait compliquée pour la France et quasi-impossible quand Paul Pogba, excellent jusque-là pour sa deuxième apparition, se fit expulser (78e). Sorti sous les sifflets à quelques minutes du terme, Karim Benzema n’est pas parvenu à forcer le destin des Bleus face à la machine espagnole. Pour les probables barrages qui attendent son équipe, il devra hausser le ton. 

    Romain Baheux, au stade de France.

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