• L'épidémie de grippe a coûté plus cher que le H1N1

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    le 27 mars 2013 à 10h55 , mis à jour le 27 mars 2013 à 11h13. 

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    <figure class="figure underline"> Grippe : des gestes simples pour l’éviter <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>

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    Santé

    Cet hiver, l'épidémie de grippe, particulièrement virulente, a eu un coût élevé pour la Sécurité sociale, les remboursements de soins de ville augmentant de près de 5% par rapport au même mois de 2012.

    Cet hiver, l'épidémie de grippe, la plus importante depuis 1989, a coûté cher à la Sécurité sociale : 220 millions d'euros, selon Les Echos. Sur les trois premiers mois de l'année, ce montant regroupe 50 millions d'euros de remboursements de consultations de médecins, 60 millions de dépenses de médicaments et 40 millions d'indemnités journalières versées aux salariés grippés en arrêt de travail.  Cette épidémie aurait même coûté plus que la grippe H1N1 de 2009-2010.

    A lire aussi : Grippe : l'épidémie touche enfin à sa fin

    Les remboursements de soins de ville ont fortement augmenté en février par rapport au même mois de 2012 (+ 5%), a indiqué mardi la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam). "La forte dynamique des remboursements de soins de ville du mois de février 2013 s'explique d'une part par une épidémie de grippe beaucoup plus importante en 2013 qu'en 2012, mais aussi par la faiblesse des remboursements de soins en février 2012", annonce la Cnam dans un communiqué. En lien avec cette épidémie, les remboursements de soins pour les seuls médecins généralistes sont en hausse de 7,7% par rapport à février 2012. 

    Fin février, 2.400.000 syndromes grippaux

    "Fin février, après dix semaines d'épidémie, on dénombrait déjà 2.400.000 syndromes grippaux", précise l'Assurance maladie. Pour la même raison, les indemnités journalières ont augmenté (+ 0,4% par rapport à février 2012) alors qu'elles sont en baisse de 2% sur douze mois. Cependant, "compte tenu des délais de paiement des prestations, l'impact de l'épidémie est plus étalé dans le temps pour les arrêts de travail que pour les consultations de médecins ou les médicaments". Sur les douze derniers mois, les remboursements des soins de ville progressent de 1%. Au total, les dépenses du régime général augmentent de 2% en rythme annuel.

    Tous les ans, cette pathologie représente une dépense comprise entre 100 et 200 millions d'euros. La facture de cet hiver est donc élevée, mais pas exceptionnelle et ne devrait avoir qu'un impact limité sur les comptes de la Sécurité sociale en 2013. La totalité des dépenses de santé remboursées dépassant 190 milliards d'euros.


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  • VIDEO. A peine 18 ans et déjà des génies

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    VIDEO. Le récit de Nick D'Aloisio, 17 ans, millionnaire grâce à Yahoo!

    Edité par Clémentine MAZOYER
    le 26 mars 2013 à 10h15 , mis à jour le 26 mars 2013 à 17h43.
    Temps de lecture
    3min
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    High-Tech

    Il a créé Summly quand il avait 15 ans. Nick D'Aloisio a raconté, dans un entretien accordé à la BBC, comment il a conçu son application qui facilite la lecture d'information, rachetée lundi plusieurs dizaines de millions de dollars par Yahoo!

    Le géant du web Yahoo! a annoncé lundi l'acquisition de l'application Summly, créée par Nick D'Aloisio il y a deux ans, alors qu'il n'avait que 15 ans. On découvre maintenant son visage. Et son récit. Le jeune homme raconte à la BBC que c'est en révisant ses examens, dans sa chambre, chez ses parents, qu'il a eu cette idée à quelques millions d'euros. "J'ai eu l'idée alors que je révisais mes examens d'histoire. J'utilisais Google mais le problème avec les moteurs de recherche c'est qu'il y a beaucoup trop d'informations. L'idée c'est donc de fournir un résumé et si le résumé vous intéresse vous pouvez lire l'article en entier." L'étudiant explique avoir été distrait par le flux d'information disponible qui ralentissait ses révisions.

    Son application, Summly permet de résumer automatiquement n'importe quel article. "Les paragraphes plus courts sont plus faciles à lire que les articles complets, surtout sur un téléphone. C'est très bien notamment quand vous voulez juste rattraper un retard sur l'actualité."

    "J'espère vraiment pouvoir aller un jour à l'université"

    Pour le moment, ni  le jeune homme ni l'entreprise ne se sont exprimés sur le montant de la transaction mais selon plusieurs sources, Nick D'Aloisio pourrait recevoir entre 30 et 60 millions d'euros. Pourtant l'adolescent semble garder les pieds sur terre. "J'aime les chaussures, je vais m'acheter une paire de Nike et peut-être même un nouvel ordinateur mais pour le moment je préfère économiser et placer cet argent dans une banque," rapporte la BBC.

    Curieux, Nick D'Aloisio a déjà de belles expériences derrière lui. "J'ai commencé par faire de la réalisation de films puis je me suis lancé dans le codage informatique. J'ai fait ma première application en 2008. J'essaie de toucher un peu à tout et surtout d'apprendre des choses par moi-même." Le jeune homme toujours mineur est également plein de projets, "J'espère vraiment pouvoir aller un jour à l'université, mais pour le moment je suis très excité par Yahoo!. Parce que depuis l'arrivée de Marissa Mayer il y a tellement d'opportunités. [...] J'adorerais monter une entreprise un jour, à Londres avec Yahoo! J'ai déjà plein d'idées."

    A lire aussi : Comment Nick, 17 ans, est devenu millionnaire grâce à Yahoo!

    Edité par Jocelyn Huchet
    le 26 mars 2013 à 21h25 , mis à jour le 26 mars 2013 à 22h53.
    Temps de lecture
    2min
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    Edité par Clémentine MAZOYER
    le 26 mars 2013 à 10h15 , mis à jour le 26 mars 2013 à 17h43.
    Temps de lecture
    3min
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    High-Tech

    Il a créé Summly quand il avait 15 ans. Nick D'Aloisio a raconté, dans un entretien accordé à la BBC, comment il a conçu son application qui facilite la lecture d'information, rachetée lundi plusieurs dizaines de millions de dollars par Yahoo!

    Le géant du web Yahoo! a annoncé lundi l'acquisition de l'application Summly, créée par Nick D'Aloisio il y a deux ans, alors qu'il n'avait que 15 ans. On découvre maintenant son visage. Et son récit. Le jeune homme raconte à la BBC que c'est en révisant ses examens, dans sa chambre, chez ses parents, qu'il a eu cette idée à quelques millions d'euros. "J'ai eu l'idée alors que je révisais mes examens d'histoire. J'utilisais Google mais le problème avec les moteurs de recherche c'est qu'il y a beaucoup trop d'informations. L'idée c'est donc de fournir un résumé et si le résumé vous intéresse vous pouvez lire l'article en entier." L'étudiant explique avoir été distrait par le flux d'information disponible qui ralentissait ses révisions.

    Son application, Summly permet de résumer automatiquement n'importe quel article. "Les paragraphes plus courts sont plus faciles à lire que les articles complets, surtout sur un téléphone. C'est très bien notamment quand vous voulez juste rattraper un retard sur l'actualité."

    "J'espère vraiment pouvoir aller un jour à l'université"

    Pour le moment, ni  le jeune homme ni l'entreprise ne se sont exprimés sur le montant de la transaction mais selon plusieurs sources, Nick D'Aloisio pourrait recevoir entre 30 et 60 millions d'euros. Pourtant l'adolescent semble garder les pieds sur terre. "J'aime les chaussures, je vais m'acheter une paire de Nike et peut-être même un nouvel ordinateur mais pour le moment je préfère économiser et placer cet argent dans une banque," rapporte la BBC.

    Curieux, Nick D'Aloisio a déjà de belles expériences derrière lui. "J'ai commencé par faire de la réalisation de films puis je me suis lancé dans le codage informatique. J'ai fait ma première application en 2008. J'essaie de toucher un peu à tout et surtout d'apprendre des choses par moi-même." Le jeune homme toujours mineur est également plein de projets, "J'espère vraiment pouvoir aller un jour à l'université, mais pour le moment je suis très excité par Yahoo!. Parce que depuis l'arrivée de Marissa Mayer il y a tellement d'opportunités. [...] J'adorerais monter une entreprise un jour, à Londres avec Yahoo! J'ai déjà plein d'idées."

    A lire aussi : Comment Nick, 17 ans, est devenu millionnaire grâce à Yahoo!

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    Techniques

    Voic le portrait de deux jeunes garçons pleins d'avenir : l'un vient de vendre sa start up à Yahoo! L'autre a mis au point une méthode révolutionnaire qui va contribuer à sauver des centaines de malades du cancer.

    Ils sont à peine majeurs mais déjà si matures. Deux jeunes, deux génies. L'un a 17 ans et vient de mettre au point un logiciel qui a fait sa fortune.  son application, Summly permet de résumer automatiquement n'importe quel article.

    Nick D'Aloisio a raconté, dans un entretien accordé à la BBC, comment il a conçu son application qui facilite la lecture d'information, rachetée lundi plusieurs dizaines de millions de dollars par Yahoo!
     
    L'autre, 15 ans seulement, a mis au point une méthode révolutionnaire qui va contribuer à sauver des centaines de malades du cancer. Voici ci-dessus leur portrait.


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Mali : l'ONU envisage une mission de 11 200 hommes,

    soutenue

    par une "force parallèle"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-03-26T21:41:31+01:00" itemprop="datePublished">26.03.2013 à 21h41</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-03-26T21:58:31+01:00" itemprop="dateModified">26.03.2013 à 21h58</time>
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    <figure class="illustration_haut">

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le 1er mars à Genève.

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    Les Nations unies envisagent une mission de maintien de la paix au Mali forte de 11 200 hommes au maximum mais qui aura besoin d'une "force parallèle" antiterroriste, selon un rapport du secrétaire général Ban Ki-moon, rendu public mardi 26 mars.

    "Etant donné le niveau et la nature de la menace résiduelle, il y aura absolument besoin d'une force parallèle opérant au Mali [et potentiellement dans la sous-région] aux côtés de la mission de l'ONU afin de mener des opérations importantes de combat et de contre-terrorisme", souligne le rapport.

    L'exigence d'une "force parallèle", non précisée, semble indiquer que l'ONU souhaite le maintien d'une présence militaire française en appui à sa "mission de stabilisation". L'implication de la force parallèle en appui aux casques bleus "sera nécessaire pour un certain temps".

    DEUX OPTIONS

    Le texte ne fait pas référence explicitement aux troupes françaises et présente ce dispositif comme une des "deux options possibles soumises à l'examen du Conseil de sécurité". L'autre option consiste à "renforcer la mission politique" de l'ONU au Mali tout en laissant à la Misma, la force panafricaine, le soin d'assurer la sécurité. La Misma serait assistée par "des efforts militaires bilatéraux, en soutien aux forces maliennes". Elle aurait alors un rôle "offensif et de stabilisation centré sur les groupes extrémistes armés".

    Dans le cadre de l'option casques bleus, la "majeure partie" des troupes qui composent la Misma "seraient transférées dans une mission de stabilisation de l'ONU" qui comprendrait également 1 440 policiers. Elle serait déployée "essentiellement dans le Nord, avec pour base logistique possible Gao ou Sevaré".

    Les casques bleus de l'ONU seront juste assez nombreux pour sécuriser "les zones de population considérées comme présentant le plus grand risque", précise le rapport, qui a été soumis aux 15 pays membres du Conseil. Avant de déployer des casques bleus, souligne le texte, il faudra d'abord que "les conditions politiques et de sécurité nécessaires soient en place" et il reviendra au secrétariat général de l'ONU d'en juger.

    </article>

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  • Dernière modification : 26/03/2013 

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    L'auteur d'un documentaire sur les Juifs d'Égypte

    gagne sa bataille contre la censure

    L'auteur d'un documentaire sur les Juifs d'Égypte gagne sa bataille contre la censure

    Un bras de fer médiatique et juridique a eu raison du bureau de la censure égyptienne qui rechignait à autoriser la diffusion d’un documentaire d'Amir Ramses sur les juifs d’Égypte. Le film sera projeté dans trois salles au Caire et à Alexandrie.

    Par Priscille LAFITTE (texte)
     

    En plus des blockbusters américains tels que "G.I. Joe : Retaliation" et "Fast and Furious 6", les spectateurs égyptiens pourront voir "Jews of Egypt" ("Juifs d’Égypte"), un documentaire signé Amir Ramses, à partir du mercredi 27 mars, au Caire et à Alexandrie. Qu’un long métrage de type documentaire arrive sur les grands écrans égyptiens est déjà un événement en soi : cela n’était effectivement pas arrivé depuis la sortie de "Tahrir 2011, The Good, the Bad and the Politician" portant sur les 18 jours d’occupation de la place Tahrir, courant 2011.

     
     
    Le destin des juifs égyptiens

    Forte de 80 000 personnes au début du XXe siècle, la communauté juive a massivement émigré en Europe, aux États-Unis et en Israël après 1948. Dans les années 1950, les juifs socialistes et communistes ont, eux, été expulsés de force : leurs biens ont été confisqués, des personnes ont été emprisonnées puis embarquées sur un bateau, leurs passeports ont été confisqués par les autorités. Ces expulsions forcées ont concerné l’ensemble de la communauté juive, quelles que soient ses opinions politiques, de février 1956 à octobre 1957. La guerre de Suez entre Israël et l’Égypte avait alors envenimé les relations intra-communautaires au Caire et à Alexandrie. Aujourd’hui, seuls une dizaine de représentants de la communauté juive vivent encore en Égypte.

    La question des juifs émigrés en Israël a été reposée dernièrement par un député des Frères musulmans, Essam el-Erian. Celui-ci a lancé un appel aux juifs immigrés en Israël pour qu’ils reviennent en Égypte afin de montrer ainsi leur désaccord vis-à-vis d’un gouvernement israélien "brutal, raciste et oppressif". Les Frères musulmans seraient-ils prêts à rendre leurs passeports aux juifs d’origine égyptienne et à réparer le tort que leur a causé les autorités cairotes dans les années 1950 ? Le cabinet de Mohamed Morsi s’est empressé de prendre ses distances avec les déclarations d’Essam el-Erian.

    Reste que le destin de "Jews of Egypt" qui exhume le passé trouble des expulsions de juifs hors d’Égypte et la fermeture progressive du pays à toute cohabitation judéo-musulmane dans les années 1950, est particulier. Début mars, l’équipe du film s’est heurtée aux réticences de la Sécurité nationale, organe de renseignement du ministère de l’Intérieur, qui a nourri des a priori sur le film, rapporte le réalisateur Amir Ramses. "Le mot ‘juif’ équivaut aujourd’hui à ‘espion israélien’ dans la bouche de la plupart des Égyptiens, dans les manuels scolaires et dans la tête des agents de la Sécurité nationale. Du coup, personne n’imaginait que je pouvais montrer, dans ce documentaire, que des juifs égyptiens n’ont pas été d’accord avec la politique israélienne", explique ainsi le jeune réalisateur Amir Ramses, qui fut l’assistant du célèbre cinéaste égyptien Youssef Chahine.

    La peur des émeutes

    Lorsqu'il dépose une demande d’autorisation de projection pour le 13 mars, il s’attend pourtant à ce que ses démarches ne soient qu’une formalité. Depuis trois ans, ses rapports avec le bureau de la censure, au ministère de la Culture, sont au beau fixe. Autorisations de tournage, projection en avant-première, participation à des festivals internationaux : il ne se heurte à aucun refus. Mais cette fois, l’administration se montre moins conciliante. "Chaque jour, le bureau de la censure avait une excuse pour ne pas me délivrer le permis : il manquait un timbre, une pièce au dossier… et ainsi de suite jusqu’à la veille de la date de projection", explique Amir Ramses.

    Le producteur du documentaire, Haitham el-Khamissi, est quant à lui convoqué par Abdessattar Fathi, le directeur de la censure. De l’entretien entre les deux hommes, il ressort qu’un agent de la sécurité travaillant au ministère de la Culture a demandé à voir le film, craignant que - ne serait-ce que par son titre - il n’engendre des émeutes en cette période troublée politiquement et socialement, comme cela avait été le cas avec le court-métrage "L’Innocence des musulmans", en septembre 2012.

    Le documentaire arrive par ailleurs sur les écrans à un moment où les relations entre l’Égypte et Israël sont en pleine redéfinition avec l’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi, le président issu des Frères musulmans.

    "Nous n’avons pas de lien avec la Sécurité"

    Amir Ramses juge, pour sa part, illégale la démarche de la Sécurité nationale. "Cet organe n’a rien à faire au sein d’un autre ministère que celui de l’Intérieur et n’a pas le pouvoir de censurer un film. Mais le ministre de la Culture veut entretenir de bonnes relations avec les renseignements…", affirme le réalisateur.

     
     

    Officiellement, le ministère de la Culture nie toute tergiversation et reconnaît encore moins entretenir des liens avec les services de renseignement. "Nous n’avons pas de lien avec la Sécurité. Dès que les papiers sont complétés, le permis est accordé", a affirmé à l’AFP Abdessattar Fathi.

    Sur ce désaccord s’engage une semaine de bras de fer. Amir Ramses orchestre une campagne médiatique et engage une procédure judiciaire contre le ministère de la Culture. Le 20 mars, le cinéaste obtient gain de cause : il décroche une autorisation de diffusion pour le 27 du mois.

    Avec la projection de son film, le jeune réalisateur espère que les Égyptiens s’intéresseront à une part sombre de leur pays. Lui s’y est penché, non pas par atavisme – il est né en 1979 de parents catholiques, et se dit peu religieux – mais parce qu’il y voit une problématique humaine et historiographique passionnante. L’avant-première du documentaire, en octobre 2012, et les discussions qui ont suivi ont fait tellement de bruit que l’équipe de "Jews of Egypt" est confiante sur l’accueil qui sera réservé au film. Les Égyptiens ont là l’occasion de prouver que, depuis la révolution, un débat sur l’histoire du pays devient possible.

     
    Amir Ramses

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    "42", l'étrange école d'informatique de Xavier Niel

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-03-26T19:54:35+01:00" itemprop="datePublished">26.03.2013 à 19h54</time>
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    <figure class="illustration_haut">

    Les quatre créateurs de "42", lors de la conférence de presse de présentation de l'école, le mardi 26 mars.

    </figure>

    Inscription gratuite, promotions de mille étudiants par an, système de sélection durant l'été... Le fondateur d'Iliad-Free, Xavier Niel (également actionnaire à titre individuel du Monde) a présenté mardi 26 mars une nouvelle formation à l'informatique, qui ouvrira ses portes en novembre prochain. Créée avec plusieurs associés, dont l'ancien directeur de l'Epitech, Nicolas Sadirac, cette école sera baptisée "42", en référence au roman de science-fiction de Douglas Adams, le Guide du voyageur intergalactique.

    Les références à la culture Web et informatique, les créateurs de "42" les ont multipliées au cours de la présentation de leur nouvelle formation, vantant une "école 2.0" avec une pédagogie "peer-to-peer". Une "révolution" nécessaire, car "les jeunes ne veulent plus" des formations classiques, trop rigides, selon M. Niel, et qui peinent par ailleurs à faire émerger de nouveaux talents, dès lors que ces derniers n'ont pas le bagage social nécessaire ou les ressources financières pour suivre un cursus d'ingénieur.

    Les règles d'entrée à "42" seront donc radicalement différentes de celles pratiquées par les grandes écoles classiques. L'inscription est ouverte à tous, sans conditions de diplôme – pas même le bac – à condition d'avoir entre 18 et 30 ans. Lors de leur inscription en ligne, les candidats passeront une série de tests rapides censés discerner leurs capacités à apprendre l'informatique. De cette présélection émergeront environ 4 000 personnes, qui passeront au cours de l'été un test grandeur nature, la "piscine" : un mois de cours et travaux pratiques intensifs – "15 heures par jour", au terme duquel seuls mille élèves obtiendront le droit de revenir à la rentrée de novembre, pour au moins trois années de formation aux différents métiers de l'informatique : développeur, responsable réseau... Les créateurs de l'école disent viser en priorité les "200 000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans aucune qualification", parmi lesquels ils espèrent trouver un millier de "génies".

    SCOLARITÉ GRATUITE, DIPLÔMES NON RECONNUS

    Autre point marquant, la formation sera gratuite – là où un autre projet éducatif cofondé par Xavier Niel (avec Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon), l'Ecole européenne des métiers de l'Internet, coûte environ 7 500 euros l'année. La création de "42" (dont l'achat d'un bâtiment de 4 200 m2 dans le XVIIe arrondissement de Paris) et les frais de fonctionnement pour les dix premières années seront intégralement pris en charge par Xavier Niel, pour des montants qu'il estime respectivement à 20 et 50 millions d'euros.

    Au-delà des moyens, les fondateurs de "42" estiment que, philosophiquement, la révolution du système éducatif ne peut venir que de "l'initiative privée". Et que le projet aurait des retombées importantes pour la société dans son ensemble : les mille étudiants formés chaque année devraient contribuer à créer 10 000 emplois annuels supplémentaires par la création d'entreprises, a estimé mardi M. Niel. Cette philosophie libérale est présente dans l'ensemble du projet, jusque dans ses limites : la formation ne délivrera pas de diplôme reconnu par l'Etat. Un problème balayé par M. Sadirac, pour qui "42" – et le système éducatif en général – "ne doivent pas délivrer un diplôme, mais un métier".

    L'initiative a également fait grincer quelques dents du côté des écoles "classiques". Dans un communiqué cité par Numerama, le groupe Ionis, qui possède notamment les deux écoles Epitech et Epita, s'est félicité du lancement de "42", pour mieux souligner qu'une grande partie des méthodes pédagogiques mises en avant mardi sont également appliquées à Epita et à Epitech. Sans que cela ne soit très surprenant : parmi les quatre fondateurs, trois ont été étudiants de ces deux institutions avant d'y occuper des postes d'encadrement. Nicolas Sadirac, Kwame Yamgane et Florian Bucher, responsables à divers postes d'Epitech, avaient soudainement annoncé leur départ de l'école mi-janvier.

    </article>

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