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    Tiger Woods, le roi déchu retrouve son trône

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-03-26T09:41:19+01:00" itemprop="datePublished">26.03.2013 à 09h41</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-03-26T10:00:23+01:00" itemprop="dateModified">26.03.2013 à 10h00</time>
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    Tiger Woods, le 25 mars à Orlando.

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    Tiger Woods, vainqueur lundi du tournoi "Arnold Palmer Invitational" à Orlando (Floride), a retrouvé à 37 ans son trône de numéro 1 mondial de golf, symbolisant ainsi sa renaissance après une descente aux enfers.

    Début 2010, l'homme aux 14 titres du Grand Chelem, était contraint de suivre un traitement contre l'addiction sexuelle après le déballage médiatique de ses infidélités conjugales suivies du divorce d'avec Elin Nordegren. Woods était alors l'ombre du champion conquérant, écrasant tout sur les greens comme lors de son premier succès majeur au Masters d'Augusta en 1997, à 21 ans, trois mois et 15 jours. Et avec 12 coups d'avance sur son dauphin ! Deux records qui tiennent toujours.

    Mais il faut croire qu'Eldrick "Tiger" Woods, né d'un père noir américain et d'une mère thaïlandaise, et le golf sont indissociables. C'est donc presque naturellement que le "Tigre" a chassé du sommet du golf mondial le Nord-Irlandais Rory McIlroy lundi, après être tombé au-delà de la 50e place. Ce trône qu'il avait abandonné le 1er septembre 2010, après un règne de 281 semaines consécutives. Dans l'intervalle, McIlroy et trois autres joueurs se sont succédé à la place de numéro 1 mondial mais aucun n'a pu s'installer durablement. En rendant une dernière carte de 70 pour un total de 275, soit 13 sous le par, Woods a devancé de deux coups l'Anglais Justin Rose pour conserver le titre conquis il y a un an.

    LE GRAND CHELEM SUR DEUX ANNÉES

    "J'ai bien joué. C'est aussi simple que cela. C'est le fruit du travail et de la patience", a commenté Woods, immédiatement félicité par sa toute nouvelle fiancée, la championne de ski alpin Lindsey Vonn, qui a exprimé sa joie sur son compte Twitter avec un bref: "Number One!!!" Woods est donc redevenu le génie précoce des greens. Si papa Earl, décédé en mai 2006, avait plongé le "Tigre" dans le bain dès son plus jeune âge - il réussissait à boucler neuf trous en 48 coups à trois ans -, c'est bien le travail, la persévérance et l'obsession quasi maladive à trouver le putt ou le swing idéal, qui allait écrire sa propre légende.

    Passé professionnel en août 1996, il entrait de plain-pied dans la cour des grands huit mois plus tard en devenant le plus jeune golfeur à revêtir la célèbre veste verte de "maître" d'Augusta ! Trois autres allaient suivre en 2001, 2002 et 2005. Athlète parfait (1,88 m pour 80 kg) avec aussi une tête bien faite (il a fait l'université de Stanford, en Californie), Tiger, surnommé ainsi par amitié pour un soldat vietnamien proche de son père, entre définitivement dans la légende du golf en 2000-2001.

    En dix mois, de juin à avril, il remporte coup sur coup l'US Open, l'Open britannique, le Championnat PGA et son deuxième Masters. Un Grand Chelem à cheval sur deux années. Non seulement il était devenu le plus jeune à réaliser l'exploit, mais il reste toujours le cinquième et dernier joueur de l'histoire à décrocher les quatre titres majeurs consécutivement, rejoignant Ben Hogan, Gene Sarazen, Gary Player et, bien sûr, Jack Nicklaus, l'homme aux 18 trophées en Grand Chelem, le modèle. Bientôt dépassé ?

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Les ménages plus pessimistes que jamais sur le niveau de vie futur en France

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-03-26T09:28:24+01:00" itemprop="datePublished">26.03.2013 à 09h28</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-03-26T09:57:22+01:00" itemprop="dateModified">26.03.2013 à 09h57</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Les ménages revoient à la baisse leur appréciation de leur capacité à épargner dans les mois à venir. </figure>

    Le moral des ménages français, déjà en berne, a accentué son repli en mars, plombé par leur pessimisme sur le niveau de vie futur en France, qui atteint un niveau historique, a annoncé l'Insee,mardi 26 mars.

    L'indicateur qui synthétise la confiance des ménages baisse de 2 points par rapport à février et retrouve, à 84 points, son niveau de novembre 2012, bien inférieur à sa moyenne de longue période (100 points).

    L'opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France recule de 5 points : l'indicateur correspondant "se situe ainsi à son minimum historique", précise l'Insee. Leur sentiment sur l'évolution passée du niveau de vie recule aussi, de 3 points, nettement en dessous de sa moyenne de longue période.

    OPPORTUN D'ÉPARGNER

    Les ménages sont également encore plus pessimistes qu'en février sur leur situation financière personnelle, passée et future (baisse de 2 points).

    Du coup, s'ils jugent toujours peu opportun de faire des achats importants (+ 1 point), ils sont nettement plus nombreux à considérer qu'il est opportun d'épargner (+ 6 points). Toutefois, les ménages revoient à la baisse leur appréciation de leur capacité à épargner dans les mois à venir (- 3 points).

    Dans ce contexte morose, les Français sont plus nombreux en mars à s'attendre à une nouvelle augmentation du chômage : le solde correspondant gagne de nouveau 3 points et atteint son plus haut niveau depuis juillet 2009.

    </article>

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  • Siège à l'ONU, protection aérienne... l'opposition syrienne formule ses demandes à Doha
    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 26.03.2013 à 07h34 • Mis à jour le 26.03.2013 à 13h19
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    Le drapeau de l'opposition syrienne lors du sommet de la Ligue arabe à Doha.


    Le président démissionnaire de la Coalition nationale syrienne (CNS), Moaz Al-Khatib, a demandé publiquement aux Etats-Unis de protéger la zone nord du pays, passée en grande partie sous le contrôle des rebelles, avec des missiles sol-air Patriot. Lors de son discours au sommet arabe de Doha, mardi 26 mars, il a invité les Etats-Unis à s'impliquer davantage pour mettre fin au conflit qui dure depuis plus de deux ans et a fait selon l'ONU plus de 70 000 morts.

    Regarder l'infographie interactive Deux ans de guerre sanglante en Syrie

    Il a expliqué avoir demandé au secrétaire d'Etat John Kerry une protection contre les avions et missiles de l'armée syrienne, armes dont ne disposent pas les rebelles. "Nous attendons toujours une décision de l'OTAN pour protéger des gens, pas pour combattre mais pour protéger des vies", a-t-il ajouté. M. Al-Khatib n'a pas précisé quand il avait formulé sa demande à M. Kerry, actuellement en visite en Afghanistan après une escale en Irak. L'OTAN a répondu ne pas avoir l'intention de s'impliquer dans le conflit syrien.

    "CRIME LÉGAL, POLITIQUE ET MORAL"

    La rencontre de deux jours des dirigeants arabes a débuté en l'absence, pour raisons de santé, de ténors du monde arabe, dont le roi Abdallah d'Arabie saoudite, l'un des principaux parrains de la Coalition nationale de l'opposition au régime Assad, et du chef d'Etat irakien, Jalal Talabani, président du sommet précédent. Le Qatar, hôte du sommet, est parvenu à obtenir l'octroi du siège de la Syrie à la Ligue arabe à la Coalition nationale de l'opposition, après d'ultimes tractations marqués notamment par la valse-hésitation de Moaz Al-Khatib.

    La presse officielle syrienne s'en est pris à la décision de la Ligue arabe d'octroyer le siège de la Syrie à l'opposition pour ce sommet. "Ce vol commis par l'émirat du Qatar et d'autres collaborateurs, ainsi que par d'autres régimes arabes traîtres, en accordant à la coalition sponsorisée par Doha le siège de la Syrie à la Ligue arabe, est un crime du point de vue légal, politique et moral", assure le quotidien pro-gouvernemental Techrine.

    L'OPPOSITION VEUT MAINTENANT LE SIÈGE À L'ONU

    Au nom du CNS, M. Al-Khatib a réclamé le siège de la Syrie à l'ONU, après avoir obtenu celui de la Ligue arabe. Il a également exhorté ces pays à apporter au peuple syrien leur "soutien sous toutes ses formes", soulignant particulièrement "son droit absolu à l'autodéfense", une allusion à la demande de la rébellion d'obtenir des armes. M. Khatib a dans ce contexte appelé "au gel des fonds que le régime a pillés à notre peuple et de les mobiliser pour la reconstruction de la Syrie".

    Dans une interview accordée à la chaîne Al-Jazira, il a justifié son départ du CNS par une volonté de "protester contre les puissances mondiales qui ne pensent à résoudre la crise [syrienne] qu'en fonction de leurs souhaits, de leurs intérêts ou selon leurs méthodes, sans tenir compte de la souffrance quotidienne du peuple".

    Malgré ces demandes, Moaz Al-Khatib a assuré que le peuple syrien déciderait seul de son avenir, sans ingérence étrangère. M. Al-Khatib avait été critiqué au sein même de la CNS pour avoir proposé le mois dernier une solution négociée à Bachar Al-Assad, qui a ignoré son offre.

    Lire nos explications L'opposition syrienne à nouveau en crise

    Outre le conflit syrien, le sommet de Doha doit évoquer le processus de paix au Proche-Orient, dans l'impasse depuis deux ans. Pour relancer ce processus, le sommet devrait charger une délégation ministérielle, conduite par le Qatar, de mener des consultations avec le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie et la Chine, selon une source diplomatique arabe. Les pays arabes devraient par ailleurs être invités à respecter leur engagement pris l'an dernier d'assurer un "filet de sécurité" de 100 millions de dollars par mois à l'Autorité palestinienne, en proie à de graves difficultés budgétaires.

    Le sommet poursuivra l'examen d'un projet de restructuration de la Ligue tendant à dynamiser cette organisation, créée en 1945, qui reste minée par ses divisions internes.
     


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  • BRICS Afrique : le Brésil à l’offensive

    La présidente brésilienne Dilma Rousseff se rend le 27 mars à Durban, en Afrique du Sud, dans le cadre du sommet des Brics. Au programme de sa visite, le rapprochement avec l'Afrique.    lien

    “Après la Chine et l’Inde, voici… la filière brésilienne”, titre le mensuel panafricain African Business en une de son numéro de décembre 2012. L’Afrique est de fait “une priorité de la politique extérieure brésilienne”, rappelait le journal en ligne Opera Mundi, fin février, à la veille du départ de la présidente Dilma Rousseff pour le sommet Afrique-Amérique du Sud (ASA) qui s’est tenu à Malabo, en Guinée-Equatoriale. La preuve : “les échanges entre l’Afrique et le Brésil ont augmenté de 85 % en six ans pour atteindre 26 milliards de dollars en 2012”, notait le journal.

    Les relations entre le géant sud-américain et le continent africain, d’où est originaire une bonne partie de la population brésilienne, ont connu un coup d’accélérateur ces dernières années. Surtout grâce à l’impulsion donnée par le président Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010), qui aimait à rappeler que son pays compte la deuxième population noire du monde après le Nigeria et qu’il a une dette historiqueenvers l’Afrique.


    Mais les relations avec l’Afrique représentaient aussi un moyen non négligeable pour le président brésilien de renforcer un des axes de sa diplomatie, la coopération Sud-Sud, et, ce faisant, d’affirmer la présence du Brésil sur la scène internationale. Lula n’avait pas ménagé ses efforts pour renouer avec le continent africain, visitant une vingtaine de pays au cours de ses deux mandats, ouvrant 17 nouvelles ambassades et lançant quelques centaines de projets de coopération. Et sa successeur, Dilma Rousseff, suit ses traces : pour des raisons économiques, mais aussi afin de rallier le soutien des pays africains dans la quête du Brésil pour obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Après la Guinée-Equatoriale, la présidente est attendue à Durban, en Afrique du Sud du 26-27 mars 2013, pour le cinquième sommet des Brics, et elle doit participer à la commémoration des cinquante ans de l’Union africaine qui aura lieu en mai dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.

    “Au vu des investissements grandissants effectués par les Brésiliens sur le continent, le défi est aujourd’hui de continuer à apparaître comme un partenaire et non comme un nouveau colonisateur”, estime Oliver Stuenkel, professeur de relations internationales à la Fondation Getulio Vargas, à São Paulo, sur son blog, Post-Western World, consacré aux puissances émergentes.

    Oliver Stuenkel


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  • La bataille du mariage gay s'empare de Washington

     

    Par Laure Mandeville Publié <time datetime="26-03-2013T19:27:00+02:00;" pubdate="">le 26/03/2013 à 19:27</time> lien
    Pro et anti-mariage gay ont fait entendre leurs voix hier devant la Cour suprême, qui doit statuer sur la conformité à la Constitution de deux textes de loi empêchant la reconnaissance légale des mariages entre personnes du même sexe.
    Pro et anti-mariage gay ont fait entendre leurs voix hier devant la Cour suprême, qui doit statuer sur la conformité à la Constitution de deux textes de loi empêchant la reconnaissance légale des mariages entre personnes du même sexe. Crédits photo : Pablo Martinez Monsivais/AP

    Des centaines de militants ont envahi les abords de la Cour suprême, qui examine deux recours sur l'union homosexuelle.

    Il fait un petit froid vif, ce mardi à Washington, devant le bâtiment néoclassique de la Cour suprême, mais Joe Ann Kennedy n'en a cure. Aujourd'hui, elle est au septième ciel. «C'est notre heure!», lance cette sexagénaire lesbienne aux cheveux gris courts, persuadée que les juges de la Cour suprême statueront d'ici à fin juin en faveur de la légalisation du mariage gay. Sur la pancarte que cette New-Yorkaise agite au milieu d'une foule de milliers de supporteurs de «l'égalité pour tous», il est écrit: «31 ans de vie commune mais seulement 4 mois de mariage

    Joe Ann s'est mariée tout récemment avec sa compagne de toujours à New York, où le mariage gay vient d'être légalisé. À ses côtés, sa fille Aliya, 24 ans, affirme que cela a été «fabuleux». Quand elle entend affirmer qu'un enfant a besoin d'un père et d'une mère, elle se sent «triste». «C'est la qualité des parents qui compte, pas leur sexe», assure Aliya. Elle dit «ne pas manquer» de père. «Je n'aurais pas choisi d'autre foyer!» Sa mère lui plante un baiser sur la tête.

    «Jésus avait deux pères et ne s'en est pas mal tiré»

    Les supporteurs du mariage gay sont arrivés les premiers pour encourager les neuf juges suprêmes à trancher en leur faveur, alors qu'ils examinent ces mardi et mercredi deux recours sur un dossier qui divise profondément la société américaine. Une mer de pancartes aux couleurs arc-en-ciel, symbole de la communauté gay, flotte dans l'air. «Jésus avait deux pères et ne s'en est pas mal tiré», dit une banderole. «Debout du côté de l'Amour», note une autre.

    L'ambiance est joviale, la foule jeune et motivée. Des meneurs lancent des slogans repris en chœur quand une drag queen vêtue d'un justaucorps rose à queue de paon multicolore déboule en dansant sur un rythme de rap. Coiffée de petites cornes de diablesse, elle serre des mains, avant de disparaître. «C'est important d'être là», confie Mary Sorrell, juge de paix venue du Massachusetts qui a marié 556 couples gays. Fière que son État ait été le premier à légiférer sur les unions gays en 1994, elle se dit «étonnée» de la «mobilisation massive» contre le mariage pour tous en France. Cette lesbienne sexagénaire souligne que le mariage n'a pas toujours été une revendication de sa communauté, jadis surtout préoccupée de féminisme ou de sida. «Puis nous avons compris que nous battre pour le mariage serait un instrument efficace pour nous faire entendre des hétérosexuels», explique-t-elle.

    «Dieu en a décidé ainsi»

    Au milieu de cette liesse progay, Aldrich a déployé une pancarte qui affirme le «caractère sacré du mariage entre un homme et une femme». «Ne vous sentez-vous pas isolé, à contre-courant de la vague?», lui demande une journaliste américaine. «Pas du tout, réplique ce jeune homme résolu, originaire du Guatemala. Si vous mettiez deux hommes ou deux femmes sur une île déserte, cela serait la fin de l'humanité! Je respecte les gens qui sont ici mais ils ont tort. Le mariage, c'est un homme et une femme, Dieu en a décidé ainsi.»

    Comme pour lui donner raison, une procession de centaines de personnes défendant le mariage traditionnel approche en colonne serrée. Portoricains, Noirs, Blancs, beaucoup de familles avec des landaus. Des prêtres aussi. Ils deviennent bientôt aussi nombreux, voire plus que l'autre camp et se déploient face à leurs adversaires et à la Cour. «Je défends la définition du mariage comme protection de la famille. Le mariage n'est pas seulement basé sur l'amour contrairement à ce que disent nos adversaires, que je respecte. Si on institutionnalise le mariage gay, on ouvrira la porte à n'importe quel type de mariage au nom de l'amour: le mariage à trois, à quatre…», note Ryan Nolan, un prêtre de 42 ans.

    Cacophonie et liberté

    Chaque camp tente de couvrir la voix de l'autre. «Arrêtez l'homophobie», crie Theresa Ilgen, étudiante venue du Nouveau-Mexique, avec ses copines lesbiennes et bisexuelles. Son corps onduletandis qu'elle crie avec un enthousiasme contagieux. «Ces gens représentent le passé, ils ne comprennent pas la société dans laquelle ils vivent», dit-elle.

    Mais soudain, sa voix est couverte par le bruit d'une fanfare écossaise, représentant l'école Mount St Mary de Pennsylvanie, qui approche en gros bataillons. Cornemuses et roulements de tambours finissent par couvrir les cris des progays. Un drapeau américain s'élève dans le ciel. Certains marcheurs tombent à genoux pour prier. «Comment pourrions-nous représenter le passé, puisque nous défendons quelque chose d'éternel, à savoir l'union d'un homme et d'une femme», insiste Ryan Nolan. Des voitures de police se positionnent entre les deux camps.

    Ainsi va l'Amérique, divisée, mais continuant de débattre dans la liesse, la cacophonie et la liberté.

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    » INFOGRAPHIE - Suspense judiciaire sur le mariage gay aux États-Unis


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