• Défense : le Livre Blanc prévoit la suppression de 34.000 postes entre 2014 et 2019

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 2 heures" data-original="le 29/04/2013 à 12:06" datetime="2013-04-29T12:06:43+02:00" itemprop="dateModified">le 29/04/2013 à 12:06</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 2 heures" data-original="le 29/04/2013 à 11:49" datetime="2013-04-29T11:49:51+02:00" itemprop="datePublished">le 29/04/2013 à 11:49</time>

    Le nouveau Livre blanc de la Défense, présenté aujourd'hui à François Hollande, prévoit de poursuivre l'effort sans précédent de «déflation des effectifs», selon l'expression du ministère de la Défense, engagé par le précédent gouvernement.

    Cet effort va se poursuivre et même s'amplifier. Les armées vont perdre 5000 emplois par an, ce qui représente un effort supplémentaire (par rapport à ce qui était prévu sur la période) de 24.000 postes sur six ans. L'Hôtel de Brienne affirme que la répartition par armée n'est pas encore tranchée. Reste que l'armée de terre redoute d'en payer le plus lourd tribu. Au total, la défense perdra 34 000 postes.

    Le Livre blanc définit les objectifs de défense et de sécurité pour la période 2014-2019. Il sera suivi à l'automne de la Loi de programmation militaire, budget pluriannuel de la défense.


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  • 29 avril 2013 - 12H50  


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    L'Europe vote pour interdire trois pesticides tueurs d'abeilles

    Un vote crucial pour les colonies d'abeilles va se dérouler lundi à Bruxelles où les représentants des Etats membres de l'UE sont appelés à interdire pendant certaines périodes de l'année l'utilisation de plusieurs pesticides mortels pour les abeilles.

    Un vote crucial pour les colonies d'abeilles va se dérouler lundi à Bruxelles où les représentants des Etats membres de l'UE sont appelés à interdire pendant certaines périodes de l'année l'utilisation de plusieurs pesticides mortels pour les abeilles.

    Cette issue préoccupe les grands producteurs agricoles et les multinationales de la chimie et de l'agroalimentaire. Le Copa-Cogeca qui rassemble les grands syndicats agricoles européens, a demandé le report de la mesure à 2014 et insiste sur les lourdes pertes financières et sociales d'une interdiction. L'organisation parle de 2,8 milliards d'euros de pertes et la mise en péril de 50.000 emplois.

    Cette issue préoccupe les grands producteurs agricoles et les multinationales de la chimie et de l'agroalimentaire. Le Copa-Cogeca qui rassemble les grands syndicats agricoles européens, a demandé le report de la mesure à 2014 et insiste sur les lourdes pertes financières et sociales d'une interdiction. L'organisation parle de 2,8 milliards d'euros de pertes et la mise en péril de 50.000 emplois.

    Un vote contre de l'Allemagne et du Royaume-Uni ne changera toutefois pas la donne, car leurs suffrages ne permettront pas de réunir les 255 voix nécessaires pour une majorité qualifiée, souligne-t-on de source communautaire.

    Un vote contre de l'Allemagne et du Royaume-Uni ne changera toutefois pas la donne, car leurs suffrages ne permettront pas de réunir les 255 voix nécessaires pour une majorité qualifiée, souligne-t-on de source communautaire.

    Array - Un vote crucial pour les colonies d'abeilles va se dérouler lundi à Bruxelles où les représentants des Etats membres de l'UE sont appelés à interdire pendant certaines périodes de l'année l'utilisation de plusieurs pesticides mortels pour les abeilles.

    "Le scénario le plus probable est que, comme lors du premier vote, en mars, aucune majorité qualifiée ne se dégage, et dans ce cas, la Commission décidera de mettre en oeuvre l'interdiction", a confié à l'AFP une source proche du dossier.

    Cette issue préoccupe les grands producteurs agricoles et les multinationales de la chimie et de l'agroalimentaire. Le Copa-Cogeca qui rassemble les grands syndicats agricoles européens, a demandé le report de la mesure à 2014 et insiste sur les lourdes pertes financières et sociales d'une interdiction. L'organisation parle de 2,8 milliards d'euros de pertes et la mise en péril de 50.000 emplois.

    Les deux principaux fabricants des pesticides contestés, l'Allemand Bayer et le Suisse Syngenta, ont pour leur part multiplié les pressions pour bloquer ou au moins limiter les conséquences de cette interdiction, dénonce l'association Avaaz, qui a mobilisé ses militants pour soutenir l'interdiction.

    La réunion a débuté à 10H00 (08H00 GMT) dans un discret bâtiment du quartier européen. La discussion devrait prendre du temps, car plusieurs délégations ont adressé des demandes de modifications. La Hongrie, opposée à l'interdiction, a notamment présenté des amendements visant à atténuer la portée de l'interdiction. Le vote est attendu en début d'après midi.

    La Commission est prête à prendre en compte les demandes des Etats, mais elle ne bougera pas sur les grandes lignes de sa proposition. Elle propose de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures : le maïs, le colza, le tournesol et le coton. L'interdiction sera proportionnée, car elle ne concernera que certaines cultures et certaines périodes de l'année pendant lesquelles les abeilles sont actives.

    La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).

    Les trois néonicotinoïdes incriminés --clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame-- sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.

    Le résultat du vote lundi sera décisif et il ne sera plus possible de le renverser.

    Lors du premier vote, le 15 mars, aucune majorité qualifiée (soit 255 voix) en faveur ou contre l'interdiction n'avait pu être constituée. Treize Etats avaient voté pour l'interdiction : France, Italie, Espagne, Slovénie, Suéde, Belgique, Danemark, Chypre, Luxembourg Malte, Pays-Bas, Pologne et Lettonie.

    Neuf avaient voté contre --République tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie-- et cinq s'étaient abstenus : Allemagne, Royaume-Uni, Finlande, Bulgarie et Estonie.

    La Commission européenne a donc décidé de porter sa proposition en comité d'appel et elle espère des basculements. La Bulgarie pourrait ainsi rejoindre le camp des pays favorables à sa proposition. Présidente en exercice de l'UE, l'Irlande, qui avait voté contre, a pour sa part fait savoir qu'elle "réexaminait sa position". L'Allemagne a également fait savoir qu'elle pourrait revoir sa position.

    Un vote contre de l'Allemagne et du Royaume-Uni ne changera toutefois pas la donne, car leurs suffrages ne permettront pas de réunir les 255 voix nécessaires pour une majorité qualifiée, souligne-t-on de source communautaire.

    "Le scénario catastrophe d'une majorité qualifiée contre l'interdiction des néonicotinoïdes incriminés est quasiment impossible", estime-t-on à Bruxelles.

    "Si aucune majorité qualifiée ne se dégage pour ou contre la proposition, alors la Commission européenne est autorisée à l'adopter", a-t-on rappelé.

    Le commissaire chargée de la Santé, Tonio Borg est déterminé à interdire les néonicotinoides incriminés. Il espère pouvoir s'appuyer sur une majorité de pays, même si numériquement ils ne réunissent pas les suffrages pour constituer une majorité qualifiée, a fait savoir son entourage.

    Si le vote lui donne ce soutien, il pourrait prendre sa décision dans "les prochaines semaines" afin que l'interdiction puisse entrer en vigueur à compter du 1er juillet, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.


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  • Dernière modification : 28/04/2013 

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    Le ministère des Affaires étrangères encerclé par des groupes armés

    Le ministère des Affaires étrangères encerclé par des groupes armés
    © AFP

    Cinq jours après l'attentat contre l'ambassade de France à Tripoli, le ministère des Affaires étrangères mais aussi le ministère de l'Intérieur et le siège de la télévision nationale ont été pris d'assaut par des milices.

    Par Dépêche (texte)
     

    Le ministère libyen des Affaires étrangères était cerné par des hommes armés dimanche, selon des journalistes de l'AFP, et le ministère de l'Intérieur et la télévision nationale à Tripoli ont été les cibles d'actes de sabotage, a indiqué le Premier ministre Ali Zeidan.

    M. Zeidan a appelé, lors d'une conférence de presse, la population à appuyer le gouvernement face aux groupes armés "qui veulent déstabiliser le pays", précisant que son gouvernement ne voulait "pas entrer en confrontation avec quiconque". "Il y a des gens qui veulent déstabiliser le pays et terroriser les étrangers et les ambassades. J'espère que les citoyens leur feront face", a-t-il ajouté.

    Il a fait état d'"assauts et d'actes de sabotage contre le siège du ministère de l'Intérieur et celui de la télévision nationale par d'autres groupes pour d'autres motivations" que ceux cernant le ministère des Affaires étrangères. L'agence libyenne Lana a minimisé l'incident au ministère de l'Intérieur faisant état d'un sit-in d'officiers mobilisés pour des questions de salaires et de promotions.

    Des hommes armés cernaient dimanche le bâtiment du ministère des Affaires étrangères, empêchant les fonctionnaires d'accéder à leurs bureaux, selon des journalistes de l'AFP. Les protestataires réclament "l'épuration du ministère" des responsables et ambassadeurs ayant servi l'ancien régime de Mouammar Kadhafi.

    M. Zeidan a estimé que le siège du ministère des Affaires étrangères qui intervient cinq jours après l'attentat perpétré contre l'ambassade de France à Tripoli, est de nature à "faire fuir les étrangers, les compagnies et les ambassades occidentales". Un responsable du ministère des Affaires étrangères a déploré plus tôt des méthodes "extrêmement offensantes", même si les demandes sont "légitimes", soulignant que cela ne justifiait pas de "paralyser le travail de tout un ministère".

    Selon un journaliste de l'AFP sur place, une trentaine de véhicules, dont plusieurs armés de canons anti-aériens, ainsi que des dizaines d'hommes armés encerclaient le bâtiment.

    En examen par le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique de Libye, une loi sur l'exclusion politique des collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi, qui risque de mettre sur la touche plusieurs hauts responsables, provoque des remous au sein de la classe politique libyenne.

    Les protestataires ont affirmé qu'ils allaient poursuivre leur action jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction à leurs revendications, menaçant d'étendre leur mouvement à d'autres ministères. "L'exclusion politique est une obligation", a estimé l'un des protestataires, affirmant que des responsables de l'ancien régime occupent encore plusieurs postes clé en particulier au ministère des Affaires étrangères.

    Récemment, les membres du CGN avaient été encerclés durant plusieurs heures par des manifestants qui réclamaient l'adoption rapide de la loi. Après la levée du siège, le cortège du président du Congrès, Mohamed al-Megaryef avait été la cible de tirs, sans faire de victimes.

    Les autorités libyennes peinent à asseoir leur influence et leur pouvoir dans le pays, face à de nombreuses milices armées.

    AFP


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    PARIS

    Armées: suppression de plus de 20.000 postes supplémentaires d'ici 2019

    Par , publié le <time datetime="2013-04-28 23:41:43" itemprop="startDate" pubdate="">28/04/2013 à 23:41</time><time datetime="2013-04-28 23:49:07" itemprop="dateModified">, mis à jour à 23:49   </time>
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    PARIS - Plus de 20.000 postes supplémentaires vont être supprimés dans les armées françaises d'ici 2019, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier, confirmant une information des Echos, à la veille de la remise du Livre blanc de la défense au chef de l'Etat.

    <figure class="ouverture"> Armées: suppression de plus de 20.000 postes supplémentaires d'ici 2019 <figcaption>

    Des soldats français lors d'une cérémonie, le 19 mars 2013 à Paris

    afp.com/Francois Guillot

    </figcaption> </figure> </header>

    En 2008, Nicolas Sarkozy avait programmé la suppression de 54.000 emplois dans la défense entre 2008 et 2015. Selon cette source proche du dossier, le Livre blanc 2013 prévoit la poursuite des baisses d'effectifs prévues jusqu'en 2015 et la suppression de 20.000 postes supplémentaires dans les quatre années qui suivent. 

    La répartition des suppressions de postes entre les différentes armées et services de la défense sera décidée ultérieurement, lors de le l'élaboration de la Loi de programmation militaire (LPM, 2014-2019) qui doit être discutée à l'automne au Parlement. 

    Par ailleurs, le budget 2014 de la Défense sera maintenu à 31,4 milliards d'euros, comme l'avait annoncé le chef de l'Etat le 28 mars. Et 179,2 milliards en euros constants seront consacrés à la défense entre 2014 et 2019, toujours selon la source proche du dossier. 

    Le Livre blanc qui révise les missions et le format des armées doit être remis lundi à 11H30 au président François Hollande. Au titre du contrat opérationnel, il devrait notamment fixer à la baisse le nombre de militaires que les armées doivent être en mesure de projeter en opération extérieure, qui avait été arrêté à 30.000 hommes en 2008. 

    Le document n'entrera pas dans le détail des coupes et des coups de rabot. Il fixe les grands axes de la politique de défense, mais c'est la LPM qui les traduira en termes budgétaires. 

    La publication du Livre blanc a été reportée à plusieurs reprises, en raison notamment des opérations au Mali. Mais les tractations ont souvent été difficiles, notamment sur le volet budgétaire entre Bercy et la Défense. Certains accusant le ministère des Finances de vouloir sacrifier la Défense au nom de la baisse des dépenses publiques. Lors de son intervention télévisée du 28 mars, le chef de l'Etat avait arbitré en faveur de la Défense, excluant toute baisse brutale des crédits. 

    Parmi les priorités évoquées par les principaux responsables de la défense pour la sécurité de la France et de l'Europe, le maintien de la dissuasion nucléaire, l'Afrique et les forces françaises prépositionnées, la cyberdéfense et la construction d'une défense européenne, devraient constituer les grands axes du Livre blanc 2013. 

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  • VIDEO. Etats-Unis : Obama blague et assure le show au dîner de la presse

     

    D.LC | Publié le 28.04.2013, 12h44 | Mise à jour : 13h54    lien


    Dîner de la presse à la Maison Blanche: Barack... par BFMTV

    Le président américain, visiblement très décontracté, a enchaîné plaisanterie sur plaisanterie au dîner annuel de la presse à Washington.

    Le président américain, visiblement très décontracté, a enchaîné plaisanterie sur plaisanterie au dîner annuel de la presse à Washington. | DR/ C-Span

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    Il est apparu très détendu pour le premier dîner de son second mandat. Arrivé sur scène sur de la musique hip-hop, s'est livré à des plaisanteries sur lui-même, ses opposants et les médias lors du dîner annuel de la presse accréditée à la Maison Blanche samedi, l'occasion pour le américain de lancer quelques bonnes blagues.
     
    A tel point qu'il a volé la vedette à Conan O'Brien, trublion de la télévision américaine en charge de l'animation du dîner.

    Ce repas annuel, qui rassemble chaque année quelque 3000 convives dans un grand de la capitale, est généralement marqué par une atmosphère proche de l'hystérie à Washington, ville plutôt guindée où la célébrité se mesure davantage au degré de pouvoir politique qu'aux performances au box office.



    Depuis quelques années, ce dîner au cours duquel journalistes, chefs de rédactions et patrons de presse avaient l'habitude de briser la glace avec les responsables du gouvernement est devenu un rassemblement de célébrités, sponsorisé par les géants des médias tels que Bloomberg et destiné à attirer des stars mondiales du spectacle. On y a vu cette année, le rappeur sud-coréen Psy, Barbra Streisand, les acteurs d'Hollywood Bradley Cooper, Michael J. Fox, Kevin Spacey, Michael Douglas, Nicole Kidman et Daniel Day-Lewis ou encore les réalisateurs Steven Spielberg et George Lucas.

    Un show Obama pendant 20 minutes

    Obama a plaisanté sur sa réélection et le fait qu'il avait pris de la bouteille dans le métier avec de l'autodérision à tous les étages. Mais «aujourd'hui quand je me regarde dans la glace je dois admettre que je ne suis plus le jeune socialiste musulman fringant que j'étais,» a-t-il dit se gaussant des croyances de certains ultra-conservateurs américains.

    Il a ensuite montré des montages photo de lui avec une frange, comme celle de sa femme Michelle le jour de son intronisation en janvier dernier. La salle a éclaté en fous rires.



    Dans sa grande opération de charme, façon stand-up, le locataire de la Maison Blanche en a profité pour égratigner ses adversaires républicains passés et futurs. Barack Obama s'en est pris au milliardaire Sheldon Adelson, qui a dépensé une fortune (100 millions de dollars) pour soutenir Mitt Romney et d'autres candidats républicains pendant la campagne de la présidentielle 2012, ainsi qu'aux grands médias et à plusieurs membres du Congrès.

    Son prédécesseur George W. Bush n'a pas échappé au feu de la critique après l'inauguration jeudi d'une bibliothèque à son nom au Texas. Le président Obama a déjà prévu de construire la sienne juste à côté avec un panneau : La «Bibliothèque Blâmez Bush » avec un signe pointant vers le bâtiment de l'ancien président «sa faute».



    Parmi les nombreuses plaisanteries politiques, le président démocrate a tiré à vue sur ses rivaux républicains. Il traînerait bien avec la conservatrice Michelle Bachman pour «brûler des livres».

    VIDEO. L'intervention complète d'Obama (en anglais).

     

    LeParisien.fr


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