• mardi 30 avril 2013

    L'homme qui a porté plainte contre Trierweiler déprogrammé de Canal+

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    Trierweiler a-t-elle fait déprogrammer son plaignant de Canal+ ?
    La chaîne "indépendante" s'est-elle couchée devant la concubine présidentielle ?

    PaSiDupes

    Pour "détournement de fonds publics",
    Xavier Kemlin, héritier du groupe Casino, 
    a déposé une nouvelle plainte 
    contre la concubine de François Hollande



    Xavier Kemlin avait reçu une invitation pour Le Grand Journal de Canal+ du lundi 29 avril à 19 h 10, "suite à [son] dépôt de plainte contre Mme Trierweiler".  Dimanche en fin d'après-midi, le millionnaire français, installé à Genève, répond aussitôt favorablement. Depuis des mois, l'héritier du groupe Casino mène un combat contre la compagne du chef de l'État pour "détournement de fonds publics".


    Un arrière-petit-fils de Geoffroy-Guichard veut... par leprogres

    Vendredi dernier, Xavier Kemlin a une nouvelle fois porté plainte auprès du doyen des juges d'instruction du TGI de Paris contre Valérie Trierweiler, considérant que les fonds publics "ne peuvent servir à loger, nourrir, blanchir, vêtir, payer les voyages ainsi que le personnel d'une dame avec qui la nation n'a aucun lien juridique". 


    En conséquence, lundi 29 à 12h13, Canal+ décide de le déprogrammer , expliquant qu'il n'y a "plus assez de place dans [son] conducteur". 


    "Destitution de François Hollande"


    Toutefois, la chaîne lui assure qu'il ne s'agit pas d'un boycottage, "bien au contraire", et lui promet de le "recevoir très prochainement", mais sans date. Au téléphone, Thomas Lacroix de Canal+ précisera au Point.fr qu'il ne s'agissait que d'"une éventuelle venue de Xavier Kemlin, qui ne lui a pas été confirmée", et que la chaîne "ne se refuse pas à l'accueillir plus tard".

    Mais, de son côté, l'arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard  estime que l'Élysée a fait pression pour le priver de sa liberté d'expression.  Sur les télévisions suisses, l'héritier du groupe Casino annonce dans la foulée qu'il va demander   mardi 30 avril la "destitution de François Hollande"...


    Xavier Kemlin ne s'en laisse pas compter. 

    Depuis quelques semaines, il multiplie les actions. Le 12 avril dernier, il déclarait au Point.fr qu'"au moins quarante députés et sénateurs de droite comme de gauche possèdent des comptes rien qu'à l'UBS", la principale banque helvétique. Il ajoutait que l'UBS lui avait demandé à plusieurs reprises de participer à des manifestations huppées à l'étranger, susceptibles d'attirer une clientèle européenne fortunée, allergique au fisc.

    A la concubine de François Hollande, il reproche d'occuper des bureaux à l'Élysée et de bénéficier de personnel pour des fonctions "pas clairement définies", alors qu'elle n'est dépositaire d'aucune autorité légale. 
    Sa première plainte a été rejetée le 11 avril dernier par le procureur de Paris, bien que, comme on l'imagine bien, ce dernier soit indépendant du pouvoir socialiste et de la ministre de tutelle, Christiane Taubira. "Je dépose une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui signifie que tous les Français qui le souhaitent peuvent me rejoindre. J'espère qu'entre 10 000 et 20 000 personnes le feront", a-t-il annoncé dans l'hebdomadaire Le Matin Dimanche de Lausanne. 


    Les mails reçus par Xavier Kemlin 


    Reçu : 28 avril 2013, 17 h 28
    Cher M. Kemlin, je suis Thomas Lacroix au Grand Journal de Canal+. Nous souhaitons vous soumettre une demande d'invitation à participer à notre émission suite à votre dépôt de plainte contre Mme Trierwieler. Qu'en pensez-vous ?
    Êtes-vous éventuellement disponible demain, lundi 29 avril, pour notre direct de 19 h 10 ? Bien cordialement, Thomas.

    Reçu : 29 avril 2013, 12 h 13
    Cher M. Kemlin, nous devons laisser tomber pour ce soir. Nous n'avons plus assez de place dans notre conducteur. Loin de nous l'idée de vous boycotter, bien au contraire, je me permets de garder contact avec vous pour vous recevoir très prochainement. Bien cordialement, Thomas.

    Si le procureur est aussi libre et indépendant que Canal+, Xavier Kemlin peut préparer sa troisième plainte ! 

    PaSiDupes: Trierweiler a-t-elle fait déprogrammer son plaignant de Canal+ ?

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Syrie : le premier ministre échappe à un attentat

    en plein Damas

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-04-29T09:58:54+02:00" itemprop="datePublished">29.04.2013 à 09h58</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-04-29T15:04:52+02:00" itemprop="dateModified">29.04.2013 à 15h04</time>
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    Le premier ministre syrien, Wael Al-Halki, a réchappé d'un attentat qui avait pris pour cible le cortège dans lequel il se trouvait, dans le centre de Damas, lundi 29 avril, rapporte la télévision officielle Al-Ikhbariya. Son garde du corps a été tué, affirme l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

    Le photographe de l'Agence France-Presse sur place a vu plusieurs véhicules calcinés, dont un autobus, et plusieurs autres voitures garées aux vitres brisées. Les services de sécurité ont bouclé le secteur. "L'attentat terroriste à Mazzé visait le convoi du premier ministre. M. Halki est indemne et n'a pas été blessé", affirme la télévision Al-Ikhabriya, sans préciser la nature de l'explosion.

    M. Halki a été nommé le 9 août 2012, après la défection de son prédécesseur Riad Hijab, qui protestait contre la répression sanglante par le régime de la révolte déclenchée en mars 2011.

    PREMIER ATTENTAT À DAMAS DEPUIS LE 9 AVRIL

    Selon la télévision d'Etat, l'attentat s'est produit près d'un jardin public et d'une école à Mazzé, quartier ultrasécurisé du centre-ouest de la capitale syrienne abritant de nombreuses ambassades, des bâtiments gouvernementaux et des sièges des services de renseignement et où résident de nombreux responsables politiques.

    "Je marchais dans la rue, quand soudain une explosion très forte s'est produite, et j'ai vu une voiture brûler et des gens courir. J'ai entendu le bruit de vitres qui volaient en éclats", a raconté un jeune homme à l'AFP. "Je me suis hâté de me mettre à l'abri, car je craignais qu'une autre explosion ait lieu.

    "Un deuxième garde du corps et le chauffeur se trouvent dans un état critique", a précisé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales et militaires à travers la Syrie"L'explosion semble avoir été télécommandée", a-t-il précisé.

    Le dernier attentat à Damas remonte au 9 avril dernier et avait fait au moins quinze morts, selon les médias officiels, la première attaque du genre en plein centre de la capitale. Le régime avait alors accusé des "terroristes", terme par lequel les autorités désignent les rebelles, aidés dans leur combat contre l'armée par des djihadistes qui ont revendiqué de nombreux attentats-suicides, en particulier à Damas.

    "BATAILLE DES AÉROPORTS"

    De violents combats opposaient également armée et rebelles près de l'aéroport international de Damas, selon l'OSDH. Le régime poursuit ses attaques contre les fiefs rebelles de la province de la capitale, notamment à Mouadamyat Al-Cham, qui a été "visé par des obus".

    Le journal Al-Watan, proche du pouvoir, a par ailleurs fait état d'une "bataille des aéroports à Alep", la deuxième ville du pays. Des "hommes armés" de l'opposition auraient mobilisé des "milliers de combattants" pour lancer une vaste opération militaire visant à prendre le contrôle des aéroports militaires de Kouweiris, Mennegh et Abou Douhour.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Barack Obama confirme avec prudence l'utilisation

    d'armes chimiques en Syrie

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-04-30T17:34:26+02:00" itemprop="datePublished">30.04.2013 à 17h34</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-04-30T17:48:49+02:00" itemprop="dateModified">30.04.2013 à 17h48</time>
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    <figure class="illustration_haut">

    Barack Obama, lors de sa conférence de presse du mardi 30 avril.

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    Le président américain Barack Obama a assuré mardi 30 avril détenir la preuve de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, mettant toutefois en garde contre toute "décision hâtive" d'intervention. "Nous avons maintenant des preuves que des armes chimiques ont été utilisées en Syrie, mais nous ne savons pas par qui, ni quand, ni comment", a expliqué le président américain lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.

    Barack Obama a également assuré que Washington reverrait sa position sur le conflit syrien s'il était établi que le régime de Bachar Al-Assad a effectivement utilisé des armes chimiques contre les rebelles. Le président américain a cependant mis en garde contre la prise de décisions hâtives sur ce dossier en l'absence de faits précis et concrets : "Je dois être certain d'avoir tous les éléments. C'est ce que le peuple américain est en droit d'attendre."

    Lire : Les armes chimiques, ligne rouge d'une intervention en Syrie

    La semaine passée, la Maison Blanche avait confirmé pour la première fois mais avec prudence l'usage d'armes chimiques par Damas, dans une lettre rendue publique : "La communauté américaine du renseignement, avec différents degrés de certitude, est parvenue à la conclusion que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à petite échelle, en Syrie, en particulier du gaz sarin", écrivait la présidence.

    Lire en édition abonnés : Les Etats-Unis confirment l'usage d'armes chimiques par Bachar Al-Assad

    Pressé d'intervenir militairement en Syrie pour prendre le contrôle de ces armes chimiques, Barack Obama s'est jusqu'alors montré prudent, attendant des faits "crédibles et confirmés" pour mettre en cause le régime de Damas sur ce dossier.

    </article> "Redoubler d'efforts pour fermer Guantanamo"

    Barack Obama a également assuré lors de sa conférence de presse qu'il redoublerait d'efforts pour fermer la prison de Guantanamo, sur l'île de Cuba, où un nombre croissant de détenus observent une grève de la faim. "Ce n'est pas une surprise pour moi si nous avons des problèmes à Guantanamo. [...] Je continue à croire que nous devons fermer Guantanamo. C'est important pour nous de comprendre que Guantanamo n'est pas nécessaire pour la sécurité de l'Amérique. Cela coûte cher. C'est inefficace", a-t-il déclaré.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-04-30T16:34" itemprop="datePublished" pubdate=""> 30/04/2013 à 16:34</time> - Modifié le <time datetime="2013-04-30T17:23" itemprop="dateModified"> 30/04/2013 à 17:23</time>

    Cette conférence de presse, la deuxième de son mandat, interviendra

    un an presque jour pour jour après sa prise de fonction à la présidence.

     

     

     

     

     

     

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> François Hollande lors de sa dernière conférence de presse, le 13 novembre 2012. <figcaption>

    François Hollande lors de sa dernière conférence de presse, le 13 novembre 2012. © Thierry Chesnot / Sipa

    </figcaption></figure>

     

     

     

     

     

     

     

    Le président François Hollande, conformément à son engagement de rendre compte de son action tous les six mois devant les médias, donnera une conférence de presse à l'Élysée le 16 mai, a-t-on appris mardi auprès de son entourage. Elle interviendra un an presque jour pour jour après la prise de fonction à l'Élysée du président élu le 6 mai 2012. Le chef de l'État avait donné sa première conférence de presse le 13 novembre, s'exprimant pendant près de deux heures et demie devant quelque 400 journalistes.

    Si le chef de l'État a fait plusieurs allocutions en avril après le scandale Cahuzac, sur le thème de la moralisation de la vie publique, sa dernière grande prestation télévisée remonte au 28 mars sur France 2. Il avait alors présenté sa "boîte à outils" pour faire face à la crise et des mesures de rigueur comme la nouvelle super-taxe à 75 % sur les plus riches, la réforme des allocations familiales ou l'allongement de la durée de cotisation pour les retraites. L'intervention n'avait pas convaincu, sa cote de popularité ayant poursuivi depuis sa chute dans les sondages.


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  • Créé 30-04-2013 11:38 | Mis à jour 30-04-2013 15:55
     
     

    Le ministre du développement, Pascal Canfin, n'a pas réussi à faire céder Manuel Valls.

    Le ministre du développement, Pascal Canfin, n'a pas réussi à faire céder Manuel Valls. Photo : SIPA

    Canfin s'oppose à Valls sur l'expulsion

    d'un criminel malien

    POLITIQUE – Le ministre délégué au Développement Pascal Canfin a tenté, en vain, de convaincre son homologue de l'Intérieur Manuel Valls de suspendre l'expulsion d'un criminel vers Bamako, au Mali. Cécile Duflot est venue en renfort.

    Nouveau couac au gouvernement ? Le ministre écolo du Développement Pascal Canfin a clairement affiché son désaccord avec son homologue de l'Intérieur, Manuel Valls. Il a reçu ce mardi le soutien de sa camarade des Verts Cécile Duflot, qui n'en est pas à sa première contestation. L'anecdote est rapportée par Le Canard enchaîné du 30 avril : Pascal Canfin doit se rendre au Mali pour y parler coopération. Mais au moment d'embarquer, un de ses conseillers lui souffle à l'oreille qu'il s'apprête à voyager en compagnie d'un ressortissant malien faisant l'objet d'une reconduite à la frontière.

    Le ministre s'insurge, et appelle immédiatement Manuel Valls. Le marché est simple : soit son homologue de l'Intérieur suspend l'expulsion, soit il ne rendra pas à Bamako. "Un cas de conscience", s'est-il défendu par la suite. Le locataire de la place Beauvau ignore le chantage, et Pascal Canfin restera finalement à Paris. Le Malien, lui, a retrouvé son sol natal.

    Les Verts se rebellent

    Une révélation un peu gênante s'en mêle : l'homme expulsé venait de passer huit années en prison pour "viol aggravé sur mineur". Pascal Canfin l'ignorait alors, mais cela n'aurait changé en rien sa décision, assure son entourage à France Info. Un désaccord de principe donc, et non de circonstance, derrière lequel s'est rangée la ministre du Logement, Cécile Duflot. Invitée sur i>Télé ce 30 avril, sa collègue écologiste est même allée plus loin.

    Assurant "partager son ressenti", la ministre s'interroge : "je pense que, peut-être, ça pose la question de la double peine", lance-t-elle sur le plateau, avant d'ajouter, précautionneusement : "je ne connais pas le sujet, ça ne nécessite pas beaucoup plus de commentaires sinon que, bien évidemment, je partage ce qu’a pu ressentir Pascal Canfin et ce qu’on pu ressentir de nombreux passagers qui ont été témoins de ces expulsions qui sont parfois très violentes".

    Cannabis, Roms, sans-papiers... Ce n'est pas la première fois que Cécile Duflot se rebelle contre la politique du gouvernement. La liste s'allonge, et le dernier désaccord en date, sur l'amnistie sociale, s'est soldé par une vive altercation avec le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Un an après la formation du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, les Verts ne sont toujours pas des élèves comme les autres...


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