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    Federer éliminé de Wimbledon par le 116e joueur mondial

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-06-26T21:42:53+02:00" itemprop="datePublished">26.06.2013 à 21h42</time>

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    Roger Federer va déjà sortir du top 4 mondial pour la première fois depuis dix ans.

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    Le Suisse Roger Federer, septuple vainqueur, a été éliminé au deuxième tour de Wimbledon par l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky, 116e joueur mondial, 6-7 (5/7), 7-6 (7/5), 7-5, 7-6 (7/5), mercredi 26 juin.

    C'est une immense sensation et la fin d'une série extraordinaire de 36 quarts de finale en suite en Grand Chelem pour Federer depuis Roland-Garros 2004. Depuis, le Suisse, tenant du titre à Wimbledon, n'a jamais manqué le rendez-vous de la deuxième semaine dans un tournoi majeur.

    Cette statistique résume l'ampleur de l'exploit réalisé par Stakhovsky, davantage connu pour être le porte-parole des "petits" joueurs sur le circuit que pour ses résultats, malgré une percée au 31e rang en 2010. Jouant un tennis résolument offensif, l'Ukrainien de 27 ans est seulement devenu le deuxième joueur classé en dehors des cent premiers mondiaux à battre Federer en Grand Chelem, onze ans après Mario Ancic à Wimbledon.

    C'est ainsi dans le théâtre de ses plus grands exploits que Federer a subi son échec le plus retentissant qui va irrémédiablement relancer les thèses du déclin, alors que le Suisse approche de ses 32 ans. Sa défaite, seulement comparable à un hypothétique revers de Rafael Nadal à Roland-Garros, marque une vraie rupture dans l'histoire du tennis.

    Battu au bout d'une journée homérique, commencé par le forfait de Victoria Azarenka, l'abandon de Jo-Wilfried Tsonga et la défaite de Maria Sharapova, le Suisse va déjà sortir du top 4 mondial pour la première fois depuis dix ans. Il quitte le tournoi deux jours après son vieux rival Rafael Nadal et laisse un boulevard à Andy Murray dans la deuxième moitié du tableau.

    Voir le portfolio : Wimbledon : un festival d'abandons

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Basket-Euro 2013 : Serbie et Espagne dans le dernier carré

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-06-26T22:14:00+02:00" itemprop="datePublished">26.06.2013 à 22h14</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-06-26T22:23:40+02:00" itemprop="dateModified">26.06.2013 à 22h23</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Alba Torrens a inscrit 29 points face à la République tchèque lors des quarts de finale de l'Euro de basket féminin, le 26 juin 2013 à Orchies. </figure>

    Favorites de leur quart de finale respectif, l'Espagne et la Serbie n'ont pas créé la surprise en se hissant pour les demi-finaless de l'Euro 2013 dames de basket, mais tout ne fut pas si simple pour les deux équipes. Si les Espagnoles ont dominé, non sans mal, les Tchèques (75-58), grâce à une étonnante démonstration du duo Alba Torrens-Sancho Lyttle, mercredi à Orchies, les Serbes ont attendu la dernière minutes pour se débarrasser des Italiennes, qui avaient mené tout au long du match (85-79). Les deux équipes victorieuses se rencontreront au prochain tour, vendredi dans la même salle du Pevele Arena d'Orchies.

    Après deux années de disettes, les Espagnoles renouent enfin avec le dernier carré après une décevante 9e place en 2011, qui les avait privées des JO de Londres. Alba Torrens (29 points, 4 rebonds) et Sancho Lyttle (23 pts, 12 rebonds) ont porté leur équipe à bout de bras. A la pause, Torrens avait déjà inscrit 22 points. Malgré cela, l'Espagne qui avait mené de 17 points (25-8, 8e), n'avait que 6 points d'avance à la mi-temps (41-35) sur des Tchèques tenaces, comme à leur habitude. Les protégées de Lucas Mondelo ont connu un troisième quart-temps difficile, voyant les Tchèques revenir à égalité (41-41, 24e), avant qu'un panier primé heureux de Lyttle sur la sonnerie ne leur donne un peu d'air. Les Tchèques ont ensuite payé leurs efforts et sont venues buter sur la défense de zone décidée au début du quatrième quart-temps par le coach espagnol, avant de s'effrondrer dans les dernières minutes.

    SUR LE FIL

    Quelques heures plus tôt, la Serbie détruisait les rêves de la Squadra Azzurra. L'Italie a pourtant eu pendant près de trente-huit minutes le contrôle du match, grâce à l'immense partie de sa meneuse Giorgia Sottana (22 points, dont 5/7 à 3 points). Mais les Italiennes ont fini par craquer dans les deux dernières minutes en perdant de trop nombreux ballons face à la zone-presse serbe. La Serbie, encore menée 79-77 à 1 min 28 s de la fin, a ainsi terminé sur un 8-0, avec notamment 5 points de Milica Dabovic. Jelena Milovanovic (21 points, 7 rebonds) a terminé meilleure marqueuse de l'équipe.

    C'est la première fois de son histoire que la Serbie, en tant que nation indépendante, atteint les demi-finales d'un Euro féminin. Son meilleur résultat jusque-là était une 11e place en 2007, pour sa première participation. Ce résultat est d'autant plus étonnant qu'elle a fait le pari de venir au tournoi sans plusieurs de ses joueuses majeures, pour mieux préparer l'avenir. La mission a été confiée à leur coach Marina Maljkovic, la fille de Bozidar, l'entraîneur aux quatre victoires en Coupe des clubs champions, dont une avec le CSP Limoges en 1993. "On a écrit l'histoire, c'est une très grosse émotion", a-t-elle réagi. "C'est complètement fou, on ne réalise pas."

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  • Une ourse s’échappe du zoo de Sigean

    Un dessin de :

    oursesigean-man

    Selon la préfecture de l'Aude, gendarmes de l'Aude et vétérinaires poursuivaient lundi matin les recherches d'une ourse échappée ce week-end de la réserve animalière de Sigean.

    Les responsables de la réserve africaine de Sigean ont pu vérifier dimanche qu'un seul animal manquait à l'appel, et non deux comme on l'avait d'abord cru, parmi les 20 ours qu'ils accueillent, une femelle née en 1982 et pesant 130 kilos, a déclaré le directeur de cabinet du préfet, Nicolas Martrenchard.

    "Nous avons décidé de fermer la réserve pour dissuader le maximum de gens de se rendre dans le secteur et nous faisons évacuer les camping-cars du voisinage, car plus il y a de monde aux environs, plus l'animal se terre et moins nous avons de chance de le retrouver", a expliqué le directeur de cabinet . Les conditions dans lesquelles cette ourse s'est échappée ne sont pas encore totalement éclaircies, mais des travaux ont été entrepris lundi pour doubler la clôture du parc à ours (10 hectares sur 300 au total).

    Dessin de Man-Source AFP


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  • 26 juin 2013 - 20H18  lien
     
    SNCM: les syndicats un peu rassurés après une réunion au ministère des Transports

    AFP - Les syndicats de la SNCM sont sortis quelque peu rassurés d'une réunion de travail mercredi au ministère des Transports sur l'avenir de la compagnie maritime, mais laisseront au personnel le choix de maintenir ou un mouvement de grève dès jeudi.

    Au menu de cette réunion figurait la récente condamnation de la compagnie maritime par Bruxelles et la concrétisation des engagements des actionnaires de l'entreprise, dont l'Etat.

    "On peut dire que la réunion s'est correctement terminée puisqu'on parle de calendrier serré et que nous serons de nouveau reçus (au ministère) dans cette configuration, l'ensemble des syndicats qui étaient présents aujourd'hui, à la mi-juillet", a déclaré Maurice Perrin, délégué CFE-CGC.

    "Nous allons pouvoir présenter demain aux salariés et à l'encadrement qui seront rassemblés (...) les conclusions qui viennent d'être tirées avec le ministère et que nous aurons par écrit, sur la question de la recherche de financement en cours et sur la question des recours vis-à-vis de Bruxelles", a-t-il ajouté.

    "Nous allons rendre compte aux équipes demain matin de l'ensemble des réponses écrites et à leur lecture et leur analyse, la décision sera donnée demain matin", a de son côté indiqué Frédéric Alpozzo, délégué syndical CGT Marins.

    Selon lui, les représentants syndicaux ont "obtenu des engagements précis pour que les financements des navires nécessaires à l'obtention de la délégation de service public soient apportés".

    Il a également indiqué que la montée de Véolia Environnement au capital de la SNCM était repoussé à plus tard. "Il faut d'abord assurer l'avenir de la SNCM et ensuite la question de l'actionnariat se posera", a-t-il expliqué .

    Enfin, les recours juridiques seront examinés afin de "valablement contester et faire annuler la décision scandaleuse qui a été obtenue par Corsica Ferries auprès de Bruxelles".

    Un préavis de grève reconductible à partir de jeudi matin, fixé à deux jours du départ du Tour de France en Corse, a été déposé par l'intersyndicale CFDT-CFE-CGC-CGT-CFTC-FO.


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  • Terre

    Delphine Batho: «La fracturation hydraulique restera interdite en France»

    <time datetime="2013-06-26T18:56:47+02:00" itemprop="datePublished">26 juin 2013 à 18:56      </time>lien

    La minstre de l'écologie Delphine Batho en novembre 2012.

    La minstre de l'écologie Delphine Batho en novembre 2012. (AFP)

    Interview La loi interdisant cette pratique, et donc l'exploitation du gaz de schiste, est menacée par un possible renvoi en Conseil constitutionnel. La ministre de l’Ecologie Delphine Batho répond à Libération.

    L’Etat avait-il le droit d’interdire en juillet 2011 la fracturation hydraulique pour fermer la porte aux gaz de schiste? Le Conseil constitutionnel devrait bientôt être saisi de cette question explosive qui oppose les défenseurs de l’environnement aux pétroliers. Le rapporteur public du Conseil d’État a recommandé mercredi le renvoi au Conseil constitutionnel d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de la compagnie pétrolière américaine Schuepbach qui souhaitait utiliser la fracturation hydraulique et dont deux permis de prospection avaient été annulés fin 2011. La ministre de l’Ecologie Delphine Batho affirme que «la position du gouvernement ne changera pas».

    N’est-ce pas une victoire du lobby des industriels du gaz de schiste?

    Non. Celui-ci n’obtiendra pas par une guerilla juridique ce que la mobilisation citoyenne a empêché. Je suis sereine. La décision démocratique qui a été prise d’interdire la fracturation hydraulique est justifiée. D’ailleurs, des études qui viennent de paraître sur la pollution des nappes phréatiques aux Etats-Unis montrent la réalité des pollutions et des dégâts environnementaux.

    Si la loi de 2011 venait à être remise en cause, que feriez-vous ?

    Si jamais cela s’avérait nécessaire, elle serait confirmée et reconfirmée. Il n’y aurait aucun problème pour adapter le texte. Quelle que soit la suite de la procédure devant le Conseil d’Etat, je tiens à dire que la position du Président de la République et du gouvernement ne changera pas. La fracturation hydraulique restera interdite en France. D’ailleurs, le bien fondé de la loi n’est pas remis en cause par le rapporteur du Conseil d’Etat. Ce dernier n’a pas retenu le caractère «sérieux» de la demande, via une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), de la compagnie pétrolière américaine Schuepbach, dont deux permis d’exploration ont été annulés fin 2011. Il a simplement retenu le caractère «nouveau», car c’est la première fois que la question est posée en justice.

    Et si les industriels trouvent une autre technique que la fracturation hydraulique ?

    Je ne fais pas de politique avec des «si». Les industriels eux-mêmes indiquent qu’il n’y a pas d’autre technique aujourd’hui. Et il resterait de toute façon la question du climat, car le bilan carbone de l’exploitation des gaz de schiste est important. J’ai profondément confiance dans le fait que personne n’imposera des technologies polluantes.

    Les industiels mettent en avant de possibles gains économiques, la marche en avant du progrès...

    Le progrès, ce n’est pas la pollution et la destruction de l’environnement et des paysages. La France est le premier pays touristique du monde. Nous accueillons 80 millions de touristes par an, cela représente 7% du PIB... Nous n’allons pas sacrifier cela et transformer la France en gruyère pour obtenir 10% de notre consommation de gaz. Avec la transition énergétique, nous envisageons d’aller chercher notre compétitivité économique dans les énergies de demain, les énergies propres. Et aussi dans la maîtrise de notre consommation.


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