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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-02T21:07" itemprop="datePublished" pubdate=""> 02/07/2013 à 21:07</time> - Modifié le <time datetime="2013-07-02T22:52" itemprop="dateModified"> 02/07/2013 à 22:52</time>

    A l'issue d'une réunion, les dirigeants d'EELV ont dit attendre "des engagements clairs" pour que l'écologie soit prise en compte dès le budget 2014.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Cécile Duflot et Pascal Canfin, ministres écologistes.

    <figcaption>Cécile Duflot et Pascal Canfin, ministres écologistes. © Chesnot / Sipa </figcaption> </figure>
     
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    Barbara Pompili, co-présidente du groupe Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à l'Assemblée, a affirmé mardi soir à la presse que "les Verts ne quitt(aient) pas le gouvernement", après le limogeage de la ministre PS de l'Ecologie Delphine Batho. "La question de la sortie du gouvernement a été évacuée assez vite", a ajouté Barbara Pompili, en quittant la réunion des dirigeants EELV au ministère du Logement dirigée par l'écologiste Cécile Duflot.

     

    "On attend notamment de rencontrer Jean-Marc Ayrault. J'espère qu'on va le rencontrer assez vite. On a besoin d'avoir des éléments qui nous rassurent sur ce que veut faire ce gouvernement par rapport à l'écologie", a dit Mme Pompili.

    La question demeure

    A l'issue de la réunion, le secrétaire national d'EELV, Pascal Durand, a demandé au président François Hollande et au Premier ministre "des engagements clairs et des actes pour que l'écologie soit définitivement prise en compte dès le budget 2014". "Nous attendons du président et du Premier ministre des engagements clairs et des actes pour que l'écologie soit définitivement prise en compte dès le budget 2014", a déclaré à la presse le responsable d'Europe Ecologie-Les Verts, qui s'exprimait à l'issue d'une réunion des ténors du parti, après le limogeage de la socialiste Delphine Batho du ministère de l'Ecologie.

    Il a ajouté attendre de François Hollande et Jean-Marc Ayrault une expression de "la volonté du gouvernement de mettre en oeuvre les engagements sur la transition écologique pris lors de la conférence environnementale". Un peu auparavant, la co-présidente des députés EELV, Barbara Pompili, avait annoncé que les Verts avaient décidé de ne "pas quitter le gouvernement".

    Cette question pour les écologistes de l'appartenance ou non au gouvernement n'est pas pour autant évacuée. Ils ont prévu d'en discuter lors de leurs journées d'été fin août. Une récente étude commandée par le parti auprès des militants a montré que ces derniers étaient dubitatifs sur l'efficacité de la présence de ministres écologistes au gouvernement.


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  • Accueil > Politique > Batho limogée : les Verts mettent la pression sur le gouvernement

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    Batho limogée : les Verts mettent la pression sur le gouvernement

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    <time datetime="2013-07-02T20:23:31" itemprop="dateCreated">Créé le 02-07-2013 à 20h23</time> - <time datetime="2013-07-02T22:43:24" itemprop="dateModified">Mis à jour à 22h43   </time>lien

     

    Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, réclame "des engagements et des actes" sur l'écologie dès 2014 à l'issue d'une réunion avec Cécile Duflot et Pascal Canfin.

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    Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV)a fait une réunion mardi soir avec Cécile Duflot et Pascal Canfin, "pour faire l'analyse politique de la situation". (THOMAS COEX / AFP)

    Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV)a fait une réunion mardi soir avec Cécile Duflot et Pascal Canfin, "pour faire l'analyse politique de la situation". (THOMAS COEX / AFP)

    <aside class="obs-article-brelated" style="margin-left:20px;"> <header class="obs-blocktitle">Sur le même sujet</header>

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    Branle-bas de combat chez les écologistes. Quelques heures seulement après l'éviction de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho pour ses propos sur le budget, les deux seuls ministres écologistes, Cécile Duflot et Pascal Canfin, se sont réunis mardi 2 juillet au soir avec Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), "pour faire l'analyse politique de la situation". 

    A l'issue de la rencontre, ce dernier a déclaré à la presse attendre du président François Hollande et du Premier ministre "des engagements clairs et des actes pour que l'écologie soit définitivement prise en compte dès le budget 2014". Il a ajouté attendre de François Hollande et Jean-Marc Ayrault une expression de "la volonté du gouvernement de mettre en oeuvre les engagements sur la transition écologique pris lors de la conférence environnementale".

    Dès 18h53, comme l'a révélé Lexpress.fr, Cécile Duflot a envoyé le texto suivant à ses camarades : "Merci à ceux et à celles qui le peuvent de venir au ministère dès que possible."

    Durant cette même réunion, Barbara Pompili, co-présidente du groupe des députés Europe Ecologie-Les Verts (EELV), avait confié à la presse que "les Verts ne quitt(aient) pas le gouvernement".

    "La question de la sortie du gouvernement a été évacuée assez vite", a ajouté Barbara Pompili, en quittant la réunion, toujours en cours, des dirigeants EELV au ministère du Logement dirigée par l'écologiste Cécile Duflot.

    Le budget, point de friction

    Sans répondre clairement, Pascal Canfin a sous-entendu un peu plus tôt sur Europe 1 que le maintien des écologistes au gouvernement dépendrait de l'évolution de la discussion sur le budget, où il y a "des choses qui nous posent problème" comme la "baisse de 14% des crédits de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)".

    Le ministère de l'Ecologie est le "point de friction" entre "le projet socialiste profondément productiviste et le projet écologiste", a-t-il estimé.

    "Mon problème, c'est qu'à la fin, nous engagions cette transition énergétique vers un nouveau modèle économique... La question est de savoir si aujourd'hui il y a une volonté politique de ce gouvernement de faire ça et, devant nous, il y a des grands rendez-vous", a-t-il ajouté, en citant l'exemple de la fiscalité écologique dans le budget 2014.

    Les écologistes rouges de colère

    Si on ignore encore l'issue de cette réunion, certains responsables écologistes sont déjà vent debout contre cette éviction décidé au plus au sommet de l'Etat.

    "C’est une façon invraisemblable de régler les débats politiques. Madame Batho dit que son budget est mauvais, cela démontre plutôt de la lucidité et de la franchise […] Quand j’entends le nombre d’âneries qu’a pu proférer monsieur Montebourg depuis 18 mois, je vois qu’il y a deux poids deux mesures", s'est insurgé le chef de file des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé.

    L'eurodéputé Yves Cochet va beaucoup plus loin. Selon lui, "la coupe est pleine". "Je suis convaincu que le gouvernement ne changera pas de cap. Devant cet aveuglement, il faut qu'EELV sorte de ce gouvernement tout en continuant à appartenir à la majorité", confie au "Monde" l'ancien ministre de l'Environnement de Lionel Jospin. 

    "Je vois que l'écologie sert encore de variable d'ajustement", a regretté pour sa part Pascal Durand. Le co-président des députés EELV, François de Rugy, a estimé que "sanctionner les bons élèves quand certains cancres n'ont jamais de sanction", comme Arnaud Montebourg, a-t-il suggéré, "c'est quand même assez fort de café".


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  • Prism, Snowden, surveillance :

    6 questions pour tout comprendre

    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-02T14:59:18+02:00" itemprop="datePublished">02.07.2013 à 14h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-02T19:11:40+02:00" itemprop="dateModified">02.07.2013 à 19h11</time> | Par

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    Les services de renseignement américains espionnent l'ambassade de France à Washington, mais aussi les institutions européennes, et ont même mis en place un système de surveillance des utilisateurs de Google, Facebook ou Skype. Pendant ce temps là, Edward Snowden est en cavale, mis en examen pour espionnage et vol d'informations confidentielles.

    Vous n'avez pas tout suivi ? Le Monde.fr vous explique les principaux points de cette affaire :

    1. C'est quoi la NSA ?
    2. Que reproche-t-on à la NSA aujourd'hui ?
    3. C'est quoi Prism ?
    4. La NSA a-t-elle le droit de mettre en place un programme de surveillance d'Internet tel que Prism ?
    5. Qui est Edward Snowden ?
    6. Pourquoi Edward Snowden est-il à Moscou ?

     1. C'est quoi la NSA ?

    La NSA, pour National Security Agency (agence nationale de sécurité américaine), est l'une des quinze agences de renseignement des Etats-Unis. Elle est dédiée à la surveillance et à la protection des communications. Ses agents sont chargés du cryptage et de la sécurité des informations de nature confidentielle échangées par les Américains dans le monde, mais aussi d'intercepter et de décrypter tous types de messages émanant des puissances étrangères.

    Les effectifs et les moyens de la NSA ne sont pas connus précisément. Mais ils sont colossaux : les dernières évaluations évoquent des dizaines de milliers d'employés, et un budget de 10 milliards de dollars pour la seule année 2013. En plus de son siège à Fort Meade, près de Washington, l'agence doit inaugurer un nouveau centre géant en septembre dans l'Utah, dont la construction est évaluée à 2 milliards de dollars, ce qui donne une idée des moyens qu'elle consacre à l'interception et à l'analyse des communications passées dans le monde.

    <figure class="illustration_haut"> Le siège de la NSA à Fort Meade, dans le Maryland. </figure>

    Historiquement, les objectifs de la NSA ont toujours été de nature militaire. L'agence a été créée en 1952 sur la base de l'AFSA (Armed Secret Forces Service) dans le but d'en étendre et d'en améliorer les pouvoirs après d'importants dysfonctionnements pendant la guerre de Corée. Le général Keith B. Alexander, actuellement le directeur de la NSA, est également à la tête du Central Security Service (CSS), créé en 1972 afin d'encadrer la coopération des agents de la NSA et des différentes branches du renseignement de l'armée américaine (Navy, Air Force, etc.).

    Mais les activités de la NSA sont suspectées d'avoir régulièrement dépassé ce cadre. L'un des programmes les plus connus impliquant l'agence, le programme Echelon (un large système de surveillance internationale dédié, entre autres, aux télécommunications par satellite) a, par exemple, été suspecté – jusque dans l'enceinte du Parlement européen en 1999 – d'être utilisé par les Américains pour des raisons économiques.

    2. Que reproche-t-on à la NSA aujourd'hui ?

    Le 6 et 7 juin, le Guardian et le Washington Post ont révélé l'existence d'une surveillance très poussée des moyens de communication numériques (liés à Internet ou aux réseaux de téléphonie mobile). Ces informations, issues d'une fuite à la NSA, lèvent une partie du voile sur les nouvelles méthodes de l'agence de renseignement.

    Selon les articles publiées par les deux journaux, la NSA, de même que le FBI, collecte et analyse depuis des années les données laissées en ligne par des millions de personnes aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. Les révélations portent plus précisément sur les utilisateurs de l'opérateur téléphonique Verizon, mais aussi d'AOL, Apple, Facebook, Google, YouTube, Microsoft, Skype, Paltank et Yahoo!.

    Ces premières révélations ont été suivies d'autres mises en causes dans des affaires plus classiques. Le 17 juin, le Guardian a décrit comment les services secrets britanniques ont également mis en place leur propre système de surveillance numérique, en collaboration avec le renseignement américain.

    Le 30 juin, le Spiegel et le Guardian ont affirmé que la NSA s'était livrée à des opérations d'espionnage sur leurs alliés, et notamment les Européens. Les ambassades de France ou d'Italie à Washington, ainsi que plusieurs sites protégés de l'Union européenne, ont ainsi été mis sur écoute, selon des documents que se sont procurés les deux quotidiens.

    Lire : Espionnage américain, le point sur les dernières révélations

    3. C'est quoi Prism ?

    Prism est le nom du programme informatique mis en place par la NSA pour scanner les communications numériques échangées sur plusieurs services en ligne très appréciés du grand public (AOL, Apple, Facebook, Google, YouTube, Microsoft, Skype, Paltank et Yahoo!). Son existence a été révélée par le Washington Post et le Guardian, puis confirmée par l'administration américaine, qui a cherché à en minimiser la portée.

    Le fonctionnement précis de Prism, créé en 2007, n'est pas complètement connu, le Washington Post et le Guardian ne publiant qu'au compte-gouttes les documents sur le sujet en leur possession (la dernière mise à jour sur le site du quotidien américain date du 29 juin).

    <figure class="illustration_haut"> Capture écran de la présentation Powerpoint de Prism diffusée par le "Washington Post". </figure>

    Malgré tout, les premières informations suffisent pour définir Prism comme un moteur de recherche très performant, permettant à la NSA d'interroger des masses de données très importantes issues de ces services, et ce, quasiment en temps réel, afin de rechercher un nom, un lieu, une date, etc., dans les mails, messages instantanés, communications vidéos ou autres documents. Selon le Washington Post, ce sont plus de 117 000 "cibles" qui étaient visées par le programme dans la journée du 5 avril.

      Lire notre infographie : Comprendre le programme Prism

    Les premiers articles sur Prism faisaient état d'un "accès direct"  de la NSA aux serveurs des entreprises concernées, qui aurait permis à ses agents de pouvoir y rechercher ce qu'ils voulaient quand ils voulaient. Google, Facebook et les autres ont immédiatement démenti en bloc – sans toutefois nier leur collaboration avec la NSA en cas de demande de renseignements ou d'accès aux données accompagnées d'un mandat.

    Lire : Bataille d'informations autour de l'outil de surveillance Prism

    L'enjeu est de taille pour ces services, qui ont toujours communiqué sur leur "transparence" et le droit à la liberté numérique. En réponse à ces révélations, le débat s'engage pour leurs millions d'utilisateurs, tant sur la portée réelle du programme que pour savoir à quel point leurs activités sont surveillées.

    Lire : Pourquoi la NSA espionne aussi votre papa

    Lire : Se faire espionner sur Facebook et Google est-il si grave ?

    Lire : "Pourquoi stocker toutes nos vies sur des serveurs aux Etats-Unis ?"

    4. La NSA a-t-elle le droit de mettre en place un programme de surveillance d'Internet tel que Prism ?

    Selon le cadre législatif actuellement en vigueur aux Etats-Unis, oui. Le gouvernement américain a décrit Prism comme un programme de "collecte autorisée statutairement d'informations des renseignements étrangers" sur des personnes "raisonnablement considérées comme vivant hors des Etats-Unis" et "à partir de fournisseurs de services électroniques sous supervision judiciaire, comme autorisé par la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act".

    De telles dispositions légales ont pu voir le jour après le 11 septembre 2001, alors que les attentats du World Trade Center ont symbolisé l'échec des services de renseignement à prévoir et empêcher une telle opération terroriste sur le sol américain (voir sur ce sujet le documentaire NSA, l'agence de l'ombre, diffusé sur Arte en 2008).

    La section 215 du Patriot Act, un texte voté le 26 octobre 2001 pour définir les cadres législatifs de la guerre contre le terrorisme, a pour un temps établi que la collecte et la surveillance des communications pouvaient se faire sans mandat ou ordonnance judiciaire. Ces dispositions ont été votées sous la forme d'un amendement à la loi FISA, initialement adoptée en 1978 pour encadrer l'espionnage des communications privées.

    Elles ont ouvert la voie à l'actuelle surveillance à grande échelle des communications mondiales par les Etats-Unis, dont les objectifs initiaux de "lutte contre le terrorisme" ont été ensuite dépassés. En 2005, le New York Times a révélé que des opérations de surveillance qui devaient se concentrer sur les agents liés à Al-Qaida en dehors des Etats-Unis ont conduit à la surveillance de communications passées sur le sol américain. En 2008, un ancien employé d'AT&T évoquait une surveillance directe des serveurs de l'opérateur téléphonique par la NSA.

    En 2012, le prolongement de la loi FISA dans sa forme actuelle (après des modifications en 2007 et en 2008) a été voté à 73 voix contre 23. Il permet toujours aux services de renseignement de pouvoir surveiller les Américains qui communiquent avec des étrangers soupçonnés de terrorisme ou d'espionnage. La plupart des mandats judiciaires fournis en guise de justification ont été acceptés par la cour juridique de la FISA, qui supervise l'application des règles juridiques de surveillance aux agences de renseignement.

    5. Qui est Edward Snowden ?


    Snowden : "Même si vous ne faites rien de mal... par lemondefr

    Edward Snowden est un citoyen américain de 30 ans, à l'origine de toutes les révélations sur les pratiques d'espionnage numérique de la NSA (voir ci-dessus). Il s'est exposé au grand jour dans une vidéo et une interview publiées sur le site du Guardian – un entretien filmé à Hongkong, région administrative de Chine où il s'est réfugié après avoir quitté, le 20 mai, sa compagne et sa vie à Hawaï.

    Avant cela, cet informaticien avait travaillé pour l'Agence centrale du renseignement (CIA), et collaboré pendant quatre ans avec la NSA en tant qu'employé de divers sous-traitants, dont Dell ou Booz Allen Hamilton. Parmi les postes qu'il a occupés, celui d'administrateur système lui a permis d'avoir un accès privilégié aux serveurs et aux réseaux de la NSA, dont il a extrait (grâce à une simple clé USB) les documents et les informations publiées ensuite par les médias américains et britanniques. 

    "Mon unique objectif est d'informer les gens de ce qui est fait en leur nom et de ce qui est fait contre eux", a-t-il expliqué au Guardian. "Je suis prêt à sacrifier tout cela parce que je ne peux, en mon âme et conscience, laisser le gouvernement américain détruire la vie privée, la liberté d'Internet et les libertés essentielles pour les gens tout autour du monde avec ce système énorme de surveillance qu'il est en train de bâtir secrètement."

     

     

    Ce faisant, il a rejoint le Panthéon des défenseurs des libertés numériques, aux côtés de Bradley Manning, Aaron Schwartz ou Julian Assange. Le Web se mobilise en faveur de celui que Kim Doctor, Michael Moore, Daniel Ellsberg et les Anonymous célèbrent en nouveau "héros" (lire sur le  sujet : "Pourquoi Edward Snowden est un héros", sur le site du New Yorker, ou le dossier du Time sur la génération des "geeks lanceurs d'alertes"). Edward Snowden serait aujourd'hui réfugié dans la zone internationale de l'aéroport de Moscou, après avoir fui Hongkong.

    6. Pourquoi Edward Snowden s'est-il réfugié à Moscou ?

    Sitôt son identité connue, le 9 juin, Edward Snowden devient l'objet de toutes les attentions. Les internautes se lancent à la recherche de toutes les traces de sa vie privée qu'il a pu laisser en ligne, tandis que la diplomatie américaine étudie les pistes pour obtenir son extradition. Le 22 juin, l'étau se resserre : la justice américaine le met formellement en examen, pour espionnage et vol.

    Le 23 juin, il s'envole à bord d'un avion de la compagnie russe Aeroflot. Il est censé se rendre à Cuba, après une escale à Moscou. Des dizaines de journalistes de la presse internationale s'empressent de réserver des places à bord du premier vol Moscou-La Havane, mais lorsque les portes de l'avion se referment, ils doivent se rendre à l'évidence : Snowden n'est pas à bord. Il n'aurait en réalité jamais quitté la zone internationale de l'aéroport Cheremetievo, où il aurait brièvement rencontré un diplomate équatorien.

     

    <figure class="illustration_haut"> Le siège vide du vol Moscou-Havana qui aurait été réservé au nom d'Edward Snowden, le 24 juin. </figure>

    Edward Snowden effectue alors une demande d'asile politique auprès du gouvernement équatorien : "Face au risque de persécution de la part du gouvernement américain et de ses agents en relation avec ma décision de rendre publiques de graves violations de la part du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique de leur Constitution (...), je crois qu'il est improbable que je reçoive un traitement humain avant le procès, et je cours en plus le risque d'une condamnation à perpétuité ou la mort", écrit-il dans sa lettre de demande. 

    Après plusieurs jours d'attente, le gouvernement équatorien, qui a déjà offert l'accueil au cofondateur de WikiLeaks Julian Assange, a indirectement rejeté sa demande d'asile. Dans l'intervalle, Edward Snowden serait resté confiné dans la zone internationale de l'aéroport de Moscou. A la suite des révélations du Guardian faisant état de la mise sur écoute de plusieurs ambassades européennes aux Etats-Unis, des voix se sont faites entendre, en Europe et en France, pour demander que l'Union européenne offre l'asile politique à M. Snowden. Ce dernier a affirmé avoir déposé une vingtaine de demandes d'asile politique, dont une auprès de la France.

    </article>

     


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Plusieurs sensibilités du PS appellent à une "grande réforme fiscale"

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-01T19:52:42+02:00" itemprop="datePublished">01.07.2013 à 19h52</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-02T13:12:17+02:00" itemprop="dateModified">02.07.2013 à 13h12</time> | Par

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    <figure class="illustration_haut"> Le député (Val-d'Oise) et cofondateur de la "Gauche Populaire" Philippe Doucet souhaite que "l'engagement 14" du programme présidentiel de François Hollande, celui d'une "grande réforme fiscale redistributive", ne soit pas enterré. </figure>

    A elles seules, elles représentent près d'un tiers du groupe socialiste à l'Assemblée. Quatre "sensibilités" différentes du PS lancent un appel commun pour "la mise en œuvre d'une grande réforme fiscale", une des conditions selon elles à la "réussite de l'acte 2 du quinquennat" Hollande.

    "Maintenant la gauche" et "Un monde d'avance", les deux courants de l'aile gauche du PS, ainsi que les clubs parlementaires de la "Gauche durable" et de la "Gauche populaire", présentent en effet, mardi 2 juillet à l'Assemblée nationale, une "contribution commune" aux travaux gouvernementaux à l'occasion du prochain projet de loi de finances. Avec un seul mot d'ordre : redistribution.

    Ces quatre forces, réunies pour la première fois dans ce "travail collaboratif" en marge de la rue de Solférino, considèrent que la politique fiscale est un moyen "indispensable" pour "démontrer que la gauche n'est pas synonyme de matraquage fiscal, et que l'impôt, qui a souvent un caractère anxiogène, peut aussi être un authentique outil de redistribution", écrivent-elles dans un communiqué.

    "DONNER DU GRAIN À MOUDRE AU MONDE DU TRAVAIL"

    Au lendemain de la défaite socialiste à la législative partielle du Lot-et-Garonne, et alors que l'électorat de François Hollande exprime à intervalles réguliers sa déception et son impatience face aux réformes, il est plus que temps pour ces parlementaires socialistes, rejoints par le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée, François de Rugy, de mener une politique qui "produise des effets réels en bas de la fiche de paye des couches moyennes et des classes populaires, sous peine de sanction dans les urnes".

    "On ne fait que reprendre une proposition du Parti socialiste énoncée il y a moins de deux ans", explique Emmanuel Maurel, leader de "Maintenant la gauche", qui n'a "pas renoncé à convaincre l'exécutif de donner du grain à moudre au monde du travail".

    "La justice sociale passe aussi par la justice fiscale", ajoute le député (Val-d'Oise) et cofondateur de la "Gauche Populaire" Philippe Doucet, qui souhaite que "l'engagement 14" du programme présidentiel de François Hollande, celui d'une "grande réforme fiscale redistributive", ne soit pas enterré. "Jérôme Cahuzac, ministre du budget, nous avait dit que la réforme fiscale était faite. C'est loin d'être le cas en réalité, il faut absolument y revenir", estime son confrère Pouria Amirshahi, député de la 9e circonscription des Français établis à l'étranger et membre d'"Un monde d'avance".

    "RENDRE LA CSG PLUS PROGRESSIVE"

    Concrètement, ces quatre sensibilités du PS proposent de "rendre la CSG plus progressive" pour "redonner du pouvoir d'achat aux Français modestes". Une baisse de deux points de la CSG pour plus de 50 % des Français est possible, selon elles, financée par des hausses correspondantes pour les revenus supérieurs. Par ailleurs, le crédit d'impôt compétitivité emploi, d'un montant de 20 milliards d'euros, n'ayant "pas permis le choc de confiance attendu auprès des entreprises", il est nécessaire de "modérer les hausses de la TVA" prévues pour le financer.

    Outre une fiscalité écologique "populaire et efficace" via une "convergence essence-diesel" et la "suppression des niches fiscales défavorables à l'environnement", ces parlementaires socialistes réactivent également l'idée d'une "fusion" entre la CGS et l'impôt sur le revenu "d'ici à 2017", promesse phare de François Hollande durant la campagne présidentielle oubliée depuis. "Nos propositions permettent à la fois de redistribuer du pouvoir d'achat aux Français et de dégager des sources de financements publics, alors que de nouvelles baisses des dépenses sont prévues", explique Pouria Amirshahi.

    Stimulés par les récentes déclarations de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée, qui a remis en selle dans le Journal du Dimanche du 23 juin la nécessité d'une "grande réforme fiscale", ces élus espèrent peser dans les débats de la loi de finances, notamment par le biais d'amendements au projet de loi gouvernemental.

    LES LIGNES BOUGENT AU SEIN DE LA MAJORITÉ

    L'entreprise est ambitieuse tant depuis un an, la politique budgétaire menée va à leur encontre, le gouvernement s'agaçant d'ailleurs de leur initiative, qui laisserait à penser, selon lui, que rien n'a été fait en matière fiscale depuis le début du quinquennat. "La technostructure de Bercy nous explique qu'une autre politique fiscale n'est pas possible, mais ce n'est pas elle qui devra rendre des comptes aux Français en 2017, c'est nous", répond, piqué au vif, Philippe Doucet. "La réforme fiscale, on doit la faire tout le temps", ajoute-t-on du côté des parlementaires de la "Gauche durable", proches notamment de Martine Aubry.

    Quelle que soit l'issue de cet appel, il prouve au moins que les lignes bougent au sein de la majorité socialiste, au-delà des courants historiques et des rapports de force habituels. Une première qui pourrait donner des idées lors de l'examen d'autres dossiers sensibles, comme le débat sur les retraites, par exemple.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Apple dépose la marque iWatch à travers le monde

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-07-02T07:53:08+02:00" itemprop="datePublished">02.07.2013 à 07h53</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-02T09:21:45+02:00" itemprop="dateModified">02.07.2013 à 09h21</time>

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    <figure class="illustration_haut"> La presse spécialisée et des analystes prêtent depuis plusieurs mois à Apple l'intention de lancer une "iWatch" pour élargir sa gamme de produits. </figure>

    Apple a déposé une demande d'enregistrement de la marque iWatch au Japon, à Taïwan, au Mexique, en Russie, une démarche qui alimente les spéculations sur le développement par le groupe d'une montre multifonctionnelle compagne d'un smartphone.

    La demande d'enregistrement de marque a été déposée le 3 juin et publiée le 27 juin sur le site de l'office japonais des brevets dans la catégorie des accessoires informatiques. "Cette requête est en cours d'examen aux fins d'approbation, une procédure qui requiert en général environ quatre à cinq mois", a expliqué un fonctionnaire de l'organisme concerné. Tim Cook, le PDG d'Apple, a déclaré en juin que de tels appareils portables méritaient d'être étudiés. Le New York Times avait rapporté en février qu'Apple procédait à des tests en vue du lancement d'une montre-bracelet équipée d'iOS, le système d'exploitation de l'iPhone et de l'iPad.


     

    PLUSIEURS COMPAGNIES SUR LE COUP

    Qu'il s'agisse du spécialiste nippon des montres numériques, Casio, de mastodontes de l'électronique comme le sud-coréen Samsung ou encore de géants de l'informatique comme les américains Google et Microsoft, plusieurs industriels développent actuellement des montres intelligentes englobant des fonctions proches de celles des smartphones et capables de communiquer avec ces derniers.

    Mais beaucoup attendent avec impatience une version Apple, hypothétique objet sur lequel courent de nombreuses rumeurs.

    Sony, a pour sa part dévoilé la semaine dernière la deuxième version de sa SmartWatch, montre étanche à écran tactile qui dialogue avec les smartphones sous système d'exploitation Android, de Google, pour recevoir les alertes des appels téléphoniques, consulter son agenda ou ses courriels, lire des mises à jour de réseaux sociaux ou encore écouter de la musique. Samsung travaille au développement d'un appareil comparable à une montre-bracelet, a-t-on appris de source proche du dossier.

    </article>

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