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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-31T19:26" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/07/2013 à 19:26</time> - Modifié le <time datetime="2013-07-31T19:37" itemprop="dateModified"> 31/07/2013 à 19:37</time>

    Le gendarme a été placé en garde à vue et une enquête a été confiée à l'Inspection générale des services pour déterminer sa responsabilité.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Photo d'illustration.

    <figcaption>Photo d'illustration. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP </figcaption> </figure>
     
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    Un homme pris en chasse mercredi vers midi par deux gendarmes, alors qu'il circulait sur un scooter déclaré volé et sur lequel l'un des deux militaires avait tiré alors qu'ils tentaient de l'interpeller à Biscarrosse (Landes), est décédé à l'hôpital, a annoncé le parquet.

    "La personne est décédée à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Jean-Philippe Récappé, quelques heures après que l'homme a été héliporté vers cet hôpital, victime d'un tir par balle au niveau de l'aine.

    L'homme, qui doit encore être identifié, conduisait un scooter déclaré volé à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et semblait circuler de pavillon en pavillon, d'où son signalement aux deux gendarmes qui se sont lancés à sa poursuite, également à bord d'un scooter, après signalement de la plaque d'immatriculation. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme aurait jeté son scooter à terre et aurait menacé l'un des deux militaires, encore installé à l'arrière du scooter utilisé pour le poursuivre, avec un tournevis.

    Autopsie

    Il aurait tenté de lui porter un coup, ce qui aurait amené le collègue du gendarme visé à tirer une première fois, sans atteindre l'agresseur présumé. Ce tir ne l'aurait pas dissuadé et il aurait une deuxième fois tenté d'agresser le gendarme. C'est alors qu'un deuxième tir est parti, qui l'a touché à l'aine.

    L'homme a ensuite été héliporté jusqu'au CHU Pellegrin à Bordeaux, où il est décédé dans l'après-midi. Selon le procureur, une autopsie doit désormais être pratiquée. L'auteur du tir, appartenant à la compagnie de Parenthis-en-Born (Landes), a lui été placé en garde à vue. L'enquête est confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Pau. L'Inspection générale des services est également saisie.

    L'incident intervient deux jours après une autre interpellation mouvementée, dimanche soir, également dans les Landes. Un gendarme de 27 ans avait alors blessé par balle un forcené, à Vieux-Boucau. Le gendarme avait été appelé pour un conflit familial entre cet homme de 42 ans et la famille de son ex-compagne chez qui il se trouvait.

    Lors de l'intervention des militaires, le forcené aurait proféré des menaces avant de foncer sur les gendarmes, un couteau à la main, avait indiqué le parquet. Le gendarme avait alors tiré sur le "forcené", le blessant au bas-ventre. Brièvement placé en garde à vue, le militaire a été laissé libre lundi soir, alors que l'enquête, qui n'est pas terminée, semble pencher pour la légitime défense.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-31T14:26" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/07/2013 à 14:26</time> - Modifié le <time datetime="2013-07-31T19:03" itemprop="dateModified"> 31/07/2013 à 19:03</time>

    Mis en place en 2006 dans plusieurs pays, ce prélèvement forfaitaire est reversé à Unitaid pour lutter contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

     

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> La taxe Chirac n'a pas été revalorisée depuis 2006. <figcaption>

    La taxe Chirac n'a pas été revalorisée depuis 2006. © Thomas PADILLA / IP3/MaxPPP

    </figcaption></figure>

     

     

    La taxe prélevée sur les billets d'avion pour financer l'aide aux pays pauvres, appelée aussi "taxe Chirac", va être augmentée de 12,7 % en 2014, a-t-on appris mercredi dans le cadre de la réunion à Matignon du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (Cicid). "Jamais actualisée depuis sa création en 2006, la taxe solidarité sur les billets d'avion sera revalorisée de 12,7 % (correspondant au rattrapage de l'inflation)", est-il écrit dans le dossier de presse remis par les services du Premier ministre.

    Cette taxe forfaitaire, mise en place en 2006 dans plusieurs pays, rapporte environ 200 millions d'euros par an en France, qui sont reversés à l'organisation internationale Unitaid pour financer la lutte contre les grandes pandémies (sida, paludisme tuberculose) dans les pays pauvres. Elle est calculée en fonction de la destination du vol et de la classe du billet et n'avait jamais été revalorisée depuis sa création.

    Cette décision intervient dans le cadre d'un "recentrage" des aides aux pays pauvres décidé mercredi lors de la première réunion depuis quatre ans du Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (Cicid).


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-31T18:42" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/07/2013 à 18:42</time>

    L'opération marque un nouveau pas dans la stratégie du Qatar en France, qui accueille environ 10 % des investissements étrangers de l'émirat.

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    La vente du groupe Printemps à des investisseurs qataris, Divine Investments (Disa), a été finalisée, ont annoncé mercredi les acteurs de l'opération dont le montant n'a pas été spécifié. Le projet du repreneur "est de poursuivre le développement de Groupe Printemps tant à Paris qu'en province et de contribuer au rayonnement à l'international de ce symbole de la mode et du luxe à la française", selon un communiqué. L'autorité de la concurrence française avait approuvé l'acquisition le 22 juillet. Disa, société d'investissement luxembourgeoise détenue par des intérêts privés du Qatar, a racheté les 70 % de participation de la Deutsche Bank dans Groupe Printemps, et les 30 % restants que détenaient la société italienne Borletti. Selon le site d'information Mediapart, le montant de la cession du Printemps atteindrait 1,6 milliard d'euros.

    Ce rachat marque un nouveau pas d'importance dans la stratégie d'investissements du Qatar en France, qui accueille environ 10 % des investissements de l'émirat à l'étranger. Le Qatar a déjà investi dans plusieurs hôtels de luxe français (Royal Monceau, Concorde Lafayette, Hôtel du Louvre à Paris, Carlton et Martinez à Cannes, Palais de la Méditerranée à Nice). Le Printemps dispose de 16 magasins en France, dont son vaisseau amiral sur les Grands Boulevards parisiens. Il avait été cédé en octobre 2006 par PPR pour 1,075 milliard d'euros. Groupe Printemps emploie plus de 3 000 collaborateurs en France et a réalisé un chiffre d'affaires de 1,45 milliard d'euros en 2012, en progression de 13 % par rapport à 2011.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-31T13:22" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/07/2013 à 13:22</time> - Modifié le <time datetime="2013-07-31T18:27" itemprop="dateModified"> 31/07/2013 à 18:27</time>

    À la sortie d'un comité central d'entreprise, la CGT a annoncé des plans de départs volontaires dans la compagnie aérienne.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> La compagnie aérienne se restructure. <figcaption>

    La compagnie aérienne se restructure. © Joël Saget / AFP

    </figcaption></figure></header>

    La direction d'Air France a annoncé mercredi entre 2 500 et 2 600 nouvelles suppressions de postes en 2014 au sein de la compagnie aérienne lors d'un comité central d'entreprise (CCE), a indiqué le secrétaire général de la CGT Didier Fauverte. Selon lui, la direction a informé les représentants du personnel qu'elle procéderait à ces suppressions de postes dans le cadre d'un ou de plusieurs plans de départs volontaires. Une information confirmée plus tard dans la journée par la direction de l'entreprise.

    Dans le cadre de Transform 2015, le groupe a déjà supprimé 5 122 postes. Et en deux ans, entre juin 2011 et juin 2013, les effectifs du groupe ont fondu de 5 600 postes et sont passés de 106 300 à 100 700, intérimaires compris.

    Transform 2015

    Ce plan doit permettre de réaliser en trois ans deux milliards d'euros d'économies, en partie grâce à une efficacité économique supplémentaire de 20 %, et de ramener la dette à 4,5 milliards fin 2014 contre 6,5 milliards en janvier 2012. Au printemps, la direction avait annoncé que Transform 2015 allait être amplifié, le groupe souffrant toujours de la faiblesse du réseau court et moyen-courrier chez Air France et du cargo pour l'ensemble du groupe.

    Le groupe avait essuyé une perte de 800 millions d'euros l'an passé pour le seul réseau court et moyen-courrier, dont l'essentiel provient d'Air France. Le réseau court et moyen-courrier de KLM sera, lui, épargné par les nouvelles mesures de réduction des effectifs.

    Entre 12 000 et 15 000 personnes en moins en quatre ans

    Dans l'activité cargo, le groupe va encore réduire ses capacités, abandonnant de plus en plus les avions tout cargo au profit du fret en soute.

    La restructuration mise en oeuvre depuis un an et demi s'est pourtant traduite par des résultats en nette amélioration au deuxième trimestre 2013. D'avril à juin, le groupe a divisé par cinq sa perte nette, à - 163 millions d'euros. Dans le même temps, il a dégagé un bénéfice d'exploitation de 79 millions d'euros, contre une perte de 79 millions un an plus tôt, ce qui, "pour un deuxième trimestre, est une première depuis cinq ans", selon son P-DG, Alexandre de Juniac.

    Vendredi, M. de Juniac avait affirmé que les mesures portant sur les réductions de poste étaient "difficiles". Il avait toutefois assuré qu'aucune ne serait "contrainte", mais qu'elles prendraient la forme de plans de départs volontaires, de temps partiel et de congés sans solde. L'accord sur le plan Transform 2015 comportait "un engagement de l'entreprise de ne pas recourir à des départs contraints", avait rappelé Béatrice Lestic (CFDT), à la veille du CCE.

    M. Fauverte a relevé pour sa part qu'un plan de départs volontaires avait déjà été mis en oeuvre deux ans avant l'accord Transform 2015. "En l'espace de quatre ans, on va avoir perdu entre 12 000 et 15 000 personnes. Cela commence à faire beaucoup", a-t-il estimé. "Au point de vue opérationnel, notamment dans les escales, ça devient plus que tendu. Il y a de moins en moins de personnes au contact des passagers", a-t-il affirmé, ajoutant ne pas être "persuadé que les économies sont faites au bon endroit".


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-31T19:14" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/07/2013 à 19:14</time>

    Lors d'un premier tour de table, la direction vient de présenter aux syndicats les pistes à explorer.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> La compagnie aérienne se restructure. <figcaption>

    La compagnie aérienne se restructure. © Joël Saget / AFP

    </figcaption></figure></header>

    Le plan Transform 2015 de redressement d'Air France entre dans sa phase 2. Dès son lancement, il avait été prévu de faire un bilan du premier acte, puis d'envisager d'éventuelles nouvelles mesures nécessaires à la remise à flot de la compagnie. Dans l'ensemble, les résultats de la première phase sont satisfaisants, montrant un réel redressement avec une diminution drastique des pertes (résultat net semestriel de - 163 millions d'euros contre - 793 millions d'euros un an plus tôt). Pour autant, le contexte économique, le coût du carburant, la structure de la compagnie rendent des mesures complémentaires inévitables.

    Cette fois, c'est Frédéric Gagey, le nouveau P-DG d'Air France, qui préside le comité central d'entreprise (CCE). Le discours a été, bien entendu, soigneusement calé avec Alexandre de Juniac, devenu, depuis le 1er juillet et le départ de Jean-Cyril Spinetta, P-DG du groupe Air France-KLM. De Juniac avait d'ailleurs situé la semaine dernière lors des résultats semestriels le ton de cette phase 2 en indiquant "qu'il n'y aurait toujours pas de départ contraint". Mais il y aura des départs. Ceux-ci seront volontaires, au moins 2 500. C'est sensiblement la moitié des 5 122 départs de la première vague, indique la compagnie. Les sureffectifs, encore plus criants dès que la productivité s'améliore, restent la faiblesse majeure d'Air France, notamment face à ses concurrents européens Lufthansa et British Airways. Le CCE qui s'est tenu aujourd'hui est le préalable légal à l'ouverture des négociations avec les syndicats métier par métier (pilotes, hôtesses, personnel sol en escale, maintenance, cargo, etc.). Mi-octobre, les mesures retenues seront présentées à l'ensemble du personnel.

    Plusieurs branches malades de la compagnie sont concernées, mais celles jugées aujourd'hui en bonne santé, comme l'activité long-courrier, sont aussi visées pour prévenir toute difficulté à venir. Voici les principales pistes explorées en vue du redressement.

    Rentable à Amsterdam, déficitaire à Roissy-CDG

    Les vols moyen-courriers avec 800 millions d'euros de pertes annuelles restent dans le collimateur. Ces dessertes domestiques et européennes sont concurrencées à la fois par les low-cost et par le TGV. Le nouveau plan ferroviaire qui vient d'être publié n'est plus "tout TGV" et laisse toutefois un peu de répit au transport aérien à l'horizon 2020. Première riposte, transférer des vols Orly-Europe et province-Europe vers Transavia, la filiale low-cost du groupe Air France-KLM, presque bénéficiaire, censée lutter à armes égales avec Ryanair, easyJet ou Vueling. Les pilotes, en passant d'Air France à Transavia, gagnent autant mais travaillent plus. Deuxième action, fermer des lignes non rentables. Conséquence, quinze avions sur une centaine ont déjà été retirés de la flotte moyen-courrier. En revanche, les vols qui alimentent le hub de Roissy-CDG, même réalisés à perte, sont maintenus, essentiels à l'activité long-courrier qui, elle, est rentable. On peut penser que Frédéric Gagey, ancien directeur général de KLM, saura trouver des solutions, car, à Amsterdam, les vols européens de la compagnie hollandaise ne perdent pas d'argent...

    Air France n'est plus une compagnie d'État

    L'autre gros souci du moyen-courrier est causé par le contexte politique des trois filiales régionales BritAir, Regional et Airlinair regroupées sous la marque HOP! Si les résultats commerciaux sont encourageants, la structure à terme n'est pas viable avec trois sièges sociaux, des conventions sociales différentes, plusieurs centres de maintenance, etc. Quinze avions ont déjà été sortis des flottes, mais il reste trop de doublons. Les éliminer passe par l'accord tacite de Jean-Marc Ayrault à Nantes, siège de Regional, et de Marylise Lebranchu à Morlaix, siège de BritAir. Beaucoup d'hommes politiques n'ont pas encore intégré le fait qu'Air France n'est plus une compagnie d'État mais un transporteur aérien privé où l'État est minoritaire avec 16 % du capital. Avant les grandes décisions, le P-DG continue à être convoqué au ministère des Transports, voire chez le Premier ministre. La hausse annoncée de la "taxe Chirac" est aussi un exemple de mauvaise pratique.

    Grèves perlées des escales du Sud

    Le personnel au sol, souvent recruté à l'excès par les précédentes directions pour acheter la paix sociale, est de moins en moins sollicité par les passagers avec la généralisation des systèmes d'enregistrement et d'embarquement numériques. Mais certaines activités comme la manutention des bagages à bord des avions restent manuelles et peuvent provoquer la paralysie des vols. Les escales en sureffectif du sud de la France comme Nice et Marseille vivent ainsi au rythme des grèves perlées. Revendication principale : embaucher les enfants et cousins des agents Air France. Les pratiques des dockers et des ouvriers du livre ont donc fait école dans le transport aérien. La situation est encore plus tendue en Corse, mais, depuis le départ de Spinetta, originaire de l'île, ce n'est plus un secteur préservé. La compagnie nationale vient de se désengager de Figari et bientôt de Calvi au profit d'Air Corsica.

    Les bases de province (Nice, Marseille, Toulouse) ont donc du plomb dans l'aile. Il semble qu'Air France ait vu trop grand, trop vite. Ainsi, en diminuant récemment de 14 % la capacité des vols, la recette a augmenté de 14 %. Mais la rentabilité exigera des transformations plus profondes, avait annoncé Alexandre de Juniac.

    Inquiétude en Afrique et en Asie

    Les résultats du premier semestre 2013 montrent que le long-courrier - l'activité rentable de la compagnie - peut être menacé. Ainsi, la croissance en Afrique et en Asie marque un palier. Dans le premier cas, la concurrence de Corsair et d'Aigle Azur ne permet plus de pratiquer de très hauts tarifs au Sénégal et en Côte d'Ivoire. La stagnation de la croissance en Asie et la dévaluation du yen au Japon rendent ces destinations moins rentables. À ces facteurs conjoncturels, il faut ajouter les hauts niveaux du coût du carburant. Aussi le prix du baril va-t-il provoquer une évolution de la flotte long-courrier. Le retrait des Boeing 747-400, déjà commencé, va être accéléré tandis que celui des Airbus A340-300 est envisagé. Ces deux types d'appareils sont des quadriréacteurs beaucoup plus gourmands en kérosène que les biréacteurs comme le B777, l'A330 ou les futurs B787 et A350. La solution serait que les nouveaux avions soient livrés plus tôt, mais à condition que ceux-ci soient disponibles et d'avoir les moyens de les payer.


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