• Au Mali, les attaques contre l'armée

    se multiplient dans le Nord

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-09-29T21:23:55+02:00" itemprop="datePublished">29.09.2013 à 21h23</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-30T13:16:55+02:00" itemprop="dateModified">30.09.2013 à 13h16</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Soldats maliens en patrouille entre les villes de Kidal et Gao, dans le nord du Mali, en juillet 2013. </figure>

    Le Mali était sous forte pression en ce début de semaine après une escalade de violences dans le Nord. Des affrontements ont opposé soldats maliens et hommes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) pour la deuxième journée consécutive, lundi 30 septembre à Kidal, fragilisant un peu plus la situation dans ce bastion de la rébellion touareg. Ces échanges de tirs se produisent à nouveau dans cette grande ville du nord, chef-lieu de région à plus de 1 500 km au nord-est de Bamako et fief du MNLA.

    La veille, deux civils avaient été tués dans une attaque-suicide à Tombouctou, revendiquée lundi par AQMI selon des médias mauritaniens, et des soldats avaient échangé des tirs avec des hommes armés. Des militaires maliens ont affirmé avoir été attaqués en fin d'après-midi par des hommes armés, sur lesquels ils ont réussi à prendre le dessus après deux heures d'échanges de tirs. Des militaires de l'opération française Serval et de la mission de l'ONU, la Minusma, sont venus en renfort, mais sans intervenir, selon un responsable du gouvernorat de Kidal.

    Dimanche soir, le MNLA a toutefois accusé les soldats maliens d'"actes de provocation", et annoncé que trois de leurs hommes avaient été blessés dans les tirs. "Des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile du MNLA alors que celle-ci circulait dans le centre de Kidal", "en tirant des rafales de mitraillettes", affirme le groupe. Selon lui, le chef de l'unité, qui figure parmi les blessés, était "descendu de son véhicule en levant les mains pour bien montrer que son unité n'était nullement dans une position de belligérance". "Cette flagrante agression a poussé le reste de l'unité à riposter", ajoute-t-il dans un communiqué publié sur son site Internet.

    DIALOGUE SUSPENDU AVEC LE GOUVERNEMENT

    Ces violences se sont déroulées non loin d'une banque où, deux jours auparavant, des militaires maliens avaient été visés par une attaque à la grenade, qui avait blessé deux soldats. Ils ont aussi été précédés, dans l'après-midi, d'une explosion, imputée dans un premier temps à un kamikaze qui aurait manipulé accidentellement sa ceinture explosive. Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal a infirmé ces informations, indiquant que l'explosion avait eu lieu "dans un magasin où se trouvaient des armes qui n'appartiennent pas à l'armée régulière", et avait fait un blessé grave.

    <figure class="illustration_haut"> Démonstration de soutien au MNLA par des touaregs à Kidal, en juillet. </figure>

    Kidal est un fief du MNLA, le mouvement de rébellion touareg qui avait déclenché, en janvier 2012, une offensive contre l'armée malienne dans le Nord. Après l'intervention française, un an plus tard, le MNLA, qui avait été entre temps évincé du terrain par les djihadistes, a repris le contrôle de Kidal en février, y refusant la présence des armées et administrations maliennes. Jusqu'à la signature, en juin, d'un accord avec le gouvernement malien et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord.

    Cet accord paraphé à Ouagadougou avait permis le cantonnement des hommes du MNLA et l'arrivée, début juillet, de soldats maliens, puis de l'administration. Mais le 26 septembre, les trois groupes armés signataires de l'accord ont annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux discussions avec le gouvernement malien, l'accusant de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont assuré être toujours disposées au dialogue.


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  • Chapitre: les 57 librairies du groupe mises en vente

    AFP le 30/09/2013 à 23:26

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    Manifestation devant le siège d'Actissia à Paris contre la fermeture de librairies "Chapitre", le 29 avril 2013 ( AFP/Archives / Francois Guillot)

    La direction de Chapitre a décidé de mettre en vente les 57 librairies du groupe, avec pour objectif d'achever la cession "avant l'été", ont annoncé lundi à l'AFP des représentants syndicaux, à la sortie d'un comité d'entreprise extraordinaire de la société qui compte 1.200 salariés.

    Interrogée par l'AFP, la direction n'a pas réagi dans l'immédiat à cette information.

    "La direction vient de nous annoncer que tous les magasins Chapitre étaient à vendre avant l'été prochain et passé ce délai s'ils ne sont pas vendus, ils seront mis en liquidation judiciaire", a affirmé à l'AFP Clémence Devincre, déléguée CGT, premier syndicat chez Chapitre.

    "Ils veulent que les librairies soient revendues, et ils ne le cachent pas. C'est clair qu'aujourd'hui, tous les magasins sont impactés et que nous avons tous cette épée de Damoclès au-dessus de la tête", a de son côté déploré Fabrice Eyrauld, délégué CFDT.

    Pour ce syndicaliste, qui garde tout de même confiance dans la nouvelle direction, "c'est une très mauvaise nouvelle".

    Mardi dernier, la direction avait annoncé aux représentants du personnel la suspension d'un plan social visant à supprimer 271 postes. Ce plan prévoyait la fermeture ou la cession de 12 librairies.

    La direction avait alors justifié ce plan par le contexte "assez difficile" pour le secteur -- à l'image de la plupart des acteurs de la distribution de produits culturels en France comme Virgin, qui vient de disparaître, ou la Fnac, qui vient d'annoncer la suppression de 180 postes sur un effectif de 800.

    Michel Rességuier, le nouveau président des librairies Chapitre, qui avait pris ses fonctions début mai, juste après l'annonce du plan social en avril, avait dit avoir "trouvé des repreneurs dans un certain nombre de cas" et "que cela valait vraiment la peine de prendre un peu de temps".

    Il avait également dit travailler "activement à essayer de trouver des solutions pour les magasins menacés par la réorganisation".

    Chapitre est une filiale du groupe Actissia (France Loisirs, Chapitre.com), numéro 2 de la distribution du livre en France. Il compte 4.500 salariés et son unique actionnaire est le fonds d'investissement américain Najafi Companies.


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  • Le "M. Radar" du ministère de l'intérieur

    soupçonné de faire payer ses PV

    à son administration

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-30T21:29:45+02:00" itemprop="datePublished">30.09.2013 à 21h29</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-30T21:46:32+02:00" itemprop="dateModified">30.09.2013 à 21h46</time>

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    Une enquête a été ouverte pour déterminer si le directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), Jean-Jacques Debacq, a fait payer à son administration ses contraventions routières comme le dénonce Mediapart dans une enquête publiée lundi 30 septembre.

    "Une enquête, diligentée par le ministère de l'intérieur, a été ouverte et confiée à l'Inspection générale de l'administration (IGA)", a expliqué le porte-parole du ministère de l'intérieur, Pierre-Henry Brandet. "Les faits rapportés par la presse sont graves. Il s'agit de faire toute la lumière sur cette affaire et d'établir la véracité des faits", a ajouté M. Brandet. Le préfet Jean-Jacques Debacq est maintenu dans ses fonctions, a précisé le porte-parole de la Place Beauvau.

    700 EUROS RÉGLÉS PAR MANDATS ADMINISTRATIFS

    Selon Mediapart, le haut fonctionnaire du ministère de l'intérieur, à la tête d'une agence chargée de traiter les infractions établies par les radars routiers, aurait "fait payer par son administration – c'est-à-dire par le Trésor public – les contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, fait l'objet". Il aurait également échappé au retrait de points sur son permis de conduire que les infractions auraient dû entraîner.

    Mediapart dit avoir retracé "une douzaine de contraventions" attachées au véhicule de fonction du préfet, "soit près de 700 euros" qui auraient été réglées par mandats administratifs.


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  • Les discriminations liées à l'âge

    sont en hausse régulière

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-30T21:08:44+02:00" itemprop="datePublished">30.09.2013 à 21h08</time>

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    <figure class="illustration_haut"> L'âge est le troisième motif de saisines du défenseur des droits, selon une interview accordée par Dominique Baudis à "La Croix". </figure>

    L'âge est le troisième motif des saisines du défenseur des droits pour discriminations, déclare le défenseur des droits, Dominique Baudis, dans un entretien à La Croix a paraître mardi 1er octobre, à l'occasion de la Journée mondiale des personnes âgées. Environ 12 000 requêtes liées à l'âge ont été déposées en 2012, soit 6 % des dossiers traités.

    "Les discriminations liées à l'âge sont en régulière augmentation", alerte Dominique Baudis. "Nous sommes interpellés par des personnes qui subissent des discriminations dans le domaine de l'emploi ou se voient refuser l'accès à des assurances, des crédits ou même à la location d'un appartement. Nous sommes aussi contactés par des grands-parents qui ont du mal à faire valoir leurs droits pour voir leurs petits-enfants."

     
     

    LE LOGEMENT, "VRAI MOTIF DE PRÉOCCUPATION"

    L'accès au logement pour les personnes âgées est "un vrai motif de préoccupation", fait valoir le défenseur des droits, évoquant notamment la loi Mermaz votée en 1989, qui protège les locataires de plus de 70 ans et entraîne parfois la réticence des propriétaires.

    Dominique Baudis dit être "régulièrement saisi de cas de maltraitances institutionnelles" en maisons de retraite "liées principalement à des carences dans la formation du personnel ou le niveau d'encadrement". Dominique Baudis signale également "une recrudescence des problèmes de non-paiement du forfait hébergement" dans les maisons de retraite. "Certaines familles sont de bonne volonté mais ont de plus en plus de mal à s'acquitter de ce forfait qui, en région parisienne, peut atteindre jusqu'à 80 à 120 euros par jour", précise M. Baudis.


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    Etats-Unis : le Sénat rejette le budget, à 10 heures d'une paralysie de l'Etat

    Les parlementaires ont jusqu'à 6 heures du matin (heure française) pour s'accorder sur un budget provisoire et empêcher la paralysie de l'Etat fédéral, qui mettrait au chômage technique plus de 800 000 employés. 

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    </hgroup> </header> <figure id="image_459251">

    Le président américain, Barack Obama, lors d'une allocution depuis la Maison Blanche, à Washington, le 27 septembre 2013. 

    <figcaption>Le président américain, Barack Obama, lors d'une allocution depuis la Maison Blanche, à Washington, le 27 septembre 2013.  (MICHAEL REYNOLDS / AFP)</figcaption> </figure> <section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2013-09-30T20:52:28+02:00" itemprop="dateModified">30/09/2013 | 20:52</time> , publié le <time datetime="2013-09-30T14:27:11+02:00" itemprop="datePublished">30/09/2013 | 14:27</time>

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    Ils ne savent pas s'ils reviendront travailler, mardi 1er octobre. Des centaines de milliers de fonctionnaires américains sont suspendus à l'accord que doivent trouver les élus du Congrès. Ces derniers ont jusqu'à mardi 1er octobre, 6 heures du matin (heure française), pour trouver un compromis sur un budget provisoire. Un accord qui empêcherait une paralysie partielle de l'Etat fédéral, appelée aussi "shutdown". Ce scénario n'est pas sans rappeler celui du mur budgétaire, évité de justesse fin 2012, début 2013.

    Le Sénat américain (à majorité démocrate) a repris ses travaux à 20 heures, lundi, et a rapidement rejeté un projet de loi de finances que la Chambre des représentants (à majorité républicaine) avait adopté dans la nuit de samedi et dimanche. Les négociations repartent à la case départ, à quelques heures du début de l'exercice budgétaire 2014, avec le risque d'une paralysie des administrations de l'Etat fédéral à partir de mardi. Les explications de francetv info.

    Pourquoi ça coince ?

    Le dernier projet adopté par la Chambre des représentants proposait un budget pour les deux mois et demi à venir, ce qui donnait jusqu'au 15 décembre pour négocier un budget formel pour 2014. Mais, sous la pression des élus du Tea Party, deux amendements avaient été ajoutés au texte.

    Les députés demandaient d'abord le report à 2015, au lieu de 2014, du principal volet de la loi de réforme du système de santé (appelée aussi Obamacare). Ils souhaitaient également la suppression d'une taxe sur les appareils médicaux créée pour financer cette loi. Une provocation, selon les sénateurs démocrates, qui ont donc refusé de toucher à l'une des réformes majeures du premier mandat de Barack Obama.

    Qui est responsable du blocage ?

    Députés et sénateurs se rejettent mutuellement la faute, en dénonçant l'intransigeance de l'adversaire.  "C'est le président qui dit qu'il fermera l'Etat fédéral si on ne lui donne pas tout ce qu'il veut sur 'Obamacare', a affirmé le sénateur républicain Rand Paul sur CBS. Pour moi, cela montre que le président est intransigeant et refuse tout compromis"En risposte, le sénateur démocrate Charles Schumer a fustigé, lundi sur MSNBC, l'attitude des républicains : "C'est de l'extorsion, pas du compromis"

    Face à l'éventualité d'une paralysie fédérale, chaque camp a donc tenté de gagner préventivement la bataille de l'opinion publique. D'un côté, Barack Obama se souvient que Bill Clinton avait tiré profit d'une situation de blocage similaire et gagné l'élection présidentielle en 1996. De l'autre, les républicains misent sur le fait que la réforme du système de santé reste impopulaire dans la population américaine, selon Le Figaro.

    Pour l'instant, 46% des Américains estiment qu'une fermeture des administrations serait la faute des républicains, tandis que 36% pensent que ce serait celle de Barack Obama, selon un sondage CNN/ORC International publié lundi. Les républicains, coincés par la base du parti, qui refuse pour l'instant le compromis explique Le Figaro, prennent donc de gros risques politiques.

    Quels sont les risques pour les Etats-Unis ?

    Un acte d'"automutilation", a estimé samedi le président Barack Obama dans son allocution hebdomadaire. Sans allocation de nouveaux crédits, les agences fédérales et administrations pourraient mettre en congé sans solde plus de 800 000 employés jugés non essentiels, réduisant au minimum l'effectif des administrations, comme le montre cette infographie du New York Times (en anglais)

    Un précédent s'est produit au cours de l'hiver 1995-1996, sous la présidence Clinton. La crise avait duré trois semaines et les employés fédéraux avaient été interdits de travail, sous peine de lourdes sanctions. En revanche, le Congrès avait remboursé par la suite les jours de chômage technique. 

    De nombreuses conséquences négatives pour le fonctionnement de l'Etat seraient alors à prévoir, comme le détaille Le Monde. De nombreuses administrations fonctionneraient au ralenti. Par exemple, en 1995-1996, plus de 200 000 demandes de passeport n'ont pas été traitées. Les marchés financiers subiraient des perturbations. Les parcs nationaux et les musées de Washington seraient fermés. Toutefois les dépenses sociales et celles concernant la sécurité publique ne seraient pas coupées.

    Quelle sortie de crise ?

    Un éventuel dénouement pourrait intervenir lundi soir avec un accord entre le Sénat et la Chambre, dans les dernières heures précédant l'échéance du "shutdown". Mais beaucoup disent ne plus y croire, comme le sénateur démocrate Richard Durbin sur la chaîne CBS.

    Un dirigeant républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a toutefois laissé entendre dimanche que les républicains préparaient un nouveau plan de secours. "Je pense que la Chambre va se réunir et envoyer un autre texte pour éviter une fermeture et financer l'Etat fédéral, et il y aura quelques autres options que le Sénat devra examiner", a-t-il affirmé sur Fox News. Et ce, sans dévoiler la stratégie républicaine.

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