• 02-12-2013     lien

     

    Air Corsica ouvre deux lignes entre Perpignan et la Corse

    - Pyrénées-Orientales

    La compagnie aérienne Air Corsica lancera deux liaisons Perpignan-Ajaccio et Perpignan-Calvi dès l'été prochain. Premier transporteur aérien vers l’Île de Beauté, elle assure 25 000 vols par an.

     

    Air Corsica ouvrira, à compter du 3 juillet 2014, une ligne aérienne Perpignan-Calvi, et, à compter du 6 juillet, une ligne Perpignan-Ajaccio. Ces liaisons, à raison d'un aller-retour par semaine chacune, seront assurées pendant les deux mois d'été, représentant une offre de près de 3 000 sièges.

     

    Air Corsica compte assurer pendant au minimum trois ans ces liaisons vers la Corse, qui constituent une première pour l'aéroport de Perpignan.

     

    « Pour nous l'objectif est de durer. La situation géographique de la région perpignanaise est idéale pour des échanges touristiques », explique le directeur général d'Air Corsica Hervé Pierret.

     

    Créée en 1989 à l’initiative de la Collectivité Territoriale Corse, Air Corsica a pour rôle premier de relier la Corse à trois grandes villes du continent (Nice, Marseille et Paris) dans le cadre d'une mission subventionnée de continuité territoriale. Mais la compagnie a récemment pris le virage d'un second axe de développement.

     

    « Ces trois dernières années, nous avons développé une politique répondant à une demande de développement touristique de la Corse », explique le directeur commercial et marketing Jean-Baptiste Martini.

     

    Au total 18 lignes seront en service cet été, dont Lyon, Toulouse, Clermont-Ferrand, Nantes, mais aussi Rome ou encore Dole dans le Jura. La compagnie ouvre et renforce des liaisons tous azimuts.

     

    « Cette année nous ouvrons, outre Perpignan, Liège et Saint-Etienne, et nous continuerons dans cette voie, précise Jean-Baptiste Martini. Nous voulons monter en puissance dans une logique de pérennité et de qualité. Nous avons une politique très « relationnelle ». Nous allons visiter les agences de voyages, faire de la communication locale ».

     

    Air Corsica a réalisé 175 M€ de chiffre d'affaires en 2012 et compte 669 salariés. Elle est le premier transporteur aérien en Corse, avec près de 1,6 million de passagers transportés en 2012-2013, et assure près de 25 000 vols par an.

     

    Fanny Linares

     

    Crédit photo : Air Corsica


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  • 02-12-2013     lien

     

    Pilpa renait en Scop

    - Aude

    Quelques mois après l’arrêt de la production des glaces Pilpa, les salariés déposent cette semaine les statuts d’une société coopérative de production, baptisée « La Fabrique du Sud ». La production redémarrera en mars.

     

    C’est cette semaine que seront déposés les statuts de la Scop « La Fabrique du Sud ». Quatre mois après la fermeture définitive de l’usine Pilpa, le 12 juillet dernier à Carcassonne (11), 27 salariés ont choisi de faire perdurer l’activité de fabrication de glaces et de sorbets en créant leur propre société.

     

    Dépôt des statuts de la Scop en décembre, lancement officiel de la prospection commerciale en janvier, démarrage de la production en mars et intégration de la totalité des salariés, au mieux, en fin d'année 2014. Tels sont les objectifs fixés par les salariés avec, à leur tête, Christophe Barbier, fraichement élu président par les membres de la Scop.

     

    Les 27 salariés se sont répartis le travail en fonction de leurs compétences, pas toujours identiques au poste qu’ils occupaient auparavant. Si ce sont les salariés eux-mêmes qui commercialiseront les glaces dans le département de l’Aude, un pool de commerciaux professionnels est prévu pour intervenir sur le Grand Sud.

    • « Nos clients seront en majorité les GMS (grandes et moyennes surfaces, NDLR), précise Christophe Barbier. Nous visons les centrales d'achat, les coopératives comme Super U, Leclerc ou Intermarché. Certains sont d’ores et déjà prêts à discuter avec nous pour mettre nos produits dans leurs rayons. »

    Positionnés sur les GMS, ils consacreront une petite partie de la production à la restauration collective et commerciale.

     

    « À ma connaissance, il n'existe pas, ici, de glace artisanale à connotation régionale vendue en GMS, reconnaît Serge Garcia, délégué général de LRIA (Languedoc-Roussillon Industrie Agroalimentaire) et ancien directeur général de Boncolac. Ils ont donc une chance de se placer sur ce créneau en pariant sur la valeur régionale de leur produit. En revanche, ils risquent de rencontrer une concurrence plus franche sur le marché de la restauration hors foyer. »

     

    Pilpa, née en 1972, a changé de main plusieurs fois depuis sa création. Jusqu’en 2011, l’entreprise appartenait à la coopérative 3A. Au sein de cette coopérative, la maison Boncolac détenait trois entreprises de fabrication de pâtisseries surgelées, d’entremets salés et de glace. En septembre 2011, la coopérative 3A se séparait de Pilpa, vendue au groupe anglo-germanique R&R. Par ce rachat, R&R est devenu leader sur le marché de la crème glacée en GMS et lui a donné accès aux marques phares des glaces Pilpa : Oasis et Disney.

     

    Mais les dépenses se sont resserrées et plusieurs services, notamment de R&D, ont été dissous… En juillet 2013, alors que les négociations entre syndicat et direction étaient au point mort, le fonds d’investissement américain Oacktree, auquel appartient R&R, a été racheté par PAI, un autre fonds d’investissement. Cette vente a permis aux salariés d’ouvrir le dialogue.

     

    « Avec l’avocat de PAI, nous avons négocié un protocole d’accord en notre faveur, rajoute Christophe Barbier. Depuis cette date, nous nous retrouvons tous les jours pour faire avancer et naître le projet de Scop. »

     

    Ce protocole d’accord prévoit, en plus d'« une indemnisation de licenciement des salariés », une « aide à la création et au démarrage de la Scop » avec « cession gratuite » d'une partie du matériel dont une ligne de production ainsi que le « renforcement du dispositif de formation », indique le document. La Fabrique du Sud vise un objectif de 4M€ de chiffre d’affaires d’ici trois ans.

     

    Ysis Percq

     

    Légende : Les vingt-sept salariés de la Scop


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    Ligue 1: Bastia fête Landreau,

    Bordeaux sort de sa retraite

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    <time datetime="2013-12-01T19:31:48" itemprop="datePublished">Publié le 01-12-2013 à 19h31</time> - <time datetime="2013-12-01T23:05:32" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h05    lien </time>

    Bastia, vainqueur d'Evian/Thonon (2-0), a dignement fêté le record de 602 matches de L1 égalé par son gardien Mickaël Landreau, dimanche lors d'une 15e journée qui a vu Bordeaux remporter sa plus large victoire de la saison aux dépens d'Ajaccio (4-0)
(c) Afp

    Bastia, vainqueur d'Evian/Thonon (2-0), a dignement fêté le record de 602 matches de L1 égalé par son gardien Mickaël Landreau, dimanche lors d'une 15e journée qui a vu Bordeaux remporter sa plus large victoire de la saison aux dépens d'Ajaccio (4-0) (c) Afp

    Paris (AFP) - Bastia, vainqueur d'Evian/Thonon (2-0), a dignement fêté le record de 602 matches de L1 égalé par son gardien Mickaël Landreau, dimanche en fin d'après-midi, lors d'une 15e journée qui a vu Bordeaux remporter sa plus large victoire de la saison aux dépens d'Ajaccio (4-0).

    Echauffé avant la rencontre, dans un geste symbolique, par Jean-Luc Ettori qu'il a donc rejoint au Panthéon des joueurs les plus assidus du Championnat de France, Landreau, 34 ans, devrait battre le record en disputant son 603e match mercredi face à Ajaccio (16e journée), lors d'un derby disputé à huis clos à Istres.

    En attendant, son équipe lui a fait le cadeau d'une victoire méritée qui permet aux Bastiais de provisoirement gagner deux places (8e, 22 pts), avec une longueur d'avance sur les Bordelais (9e). Lyon, qui se déplace chez le Paris SG en clôture (21h00) peut passer devant en cas de victoire.

    Après que Landreau eut été décisif en empêchant Sougou puis Dja Djedje de marquer en première période, c'est le Serbe Milos Krasic qui a ouvert le score pour Bastia (49e). Khazri, dans les arrêts de jeu, a donné plus d'ampleur au score, faisant par la même glisser l'ETG à une inconfortable 16e place.

    Humiliés à Chaban-Demas par Nantes (3-0) il y a deux journées, les Bordelais se sont eux ressaisis devant leur public en corrigeant Ajaccio, dont ils ont rapidement mis à jour les faiblesses, Jussiê profitant d'un ballon mal négocié par un défenseur pour tromper Ochoa d'un tir croisé dès la 8e minute.

    Les Girondins ont ensuite plié la rencontre en seconde période avec des buts de Sertic, Maurice-Belay et à nouveau Jussiê, qui ont probablement rassuré leur président Jean-Louis Triaud. Ce dernier avait en effet fustigé une "équipe de retraités" jeudi, après la défaite contre Francfort (1-0) synonyme d'élimination de l'Europa League.

    Pour les Ajacciens, l'heure est en revanche toujours aussi grave, puisqu'ils restent englués dans la zone rouge (19e) sans qu'on les sente véritablement capables d'en sortir.

    Samedi, Lille et Monaco, vainqueurs à Valenciennes (1-0) et contre Rennes (2-0), ont mis la pression sur le leader parisien, tenu de battre les Lyonnais s'il veut conserver son avance en tête.

    Vendredi:

    Marseille - Montpellier 2 - 0

    Samedi:

    Saint-Etienne - Reims 4 - 0

    Monaco - Rennes 2 - 0

    Guingamp - Nantes 1 - 0

    Lorient - Nice 3 - 0

    Toulouse - Sochaux 5 - 1

    Valenciennes - Lille 0 - 1

    Dimanche:

    Bordeaux - Ajaccio 4 - 0

    Bastia - Evian/Thonon 2 - 0

    (21h00) Paris SG - Lyon


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  • L'Élysée s'inquiète davantage de la mobilisation

    des «bonnets rouges»

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      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 21 minutes" data-original="le 01/12/2013 à 22:51" datetime="2013-12-01T22:51:26+01:00" itemprop="dateModified">le 01/12/2013 à 22:51</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 3 heures" data-original="le 01/12/2013 à 19:51" datetime="2013-12-01T19:51:21+01:00" itemprop="datePublished">le 01/12/2013 à 19:51</time>
      • lien
    Une marée de bonnets rouges et de drapeaux bretons sur le site des Vieilles Charrues à Carhaix (Finistère), samedi.
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    Tout le week-end, le gouvernement a suivi de très près les contestations disparates mais s'inquiète surtout de la suite des «bonnets rouges».

     

    La fiscalité en général et l'écotaxe en particulier sont en train de devenir pour le gouvernement comme le scotch du capitaine Haddock. Alors que le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait annoncé fin octobre la suspension sine die de cette mesure, votée en 2009 et reportée depuis, l'écotaxe continue de mobiliser contre elle, jusqu'à devenir l'un des symboles de la résistance fiscale. Ces derniers jours, une multiplication de déclarations gouvernementales contradictoires sur le calendrier de cette mesure arlésienne a encore alimenté le malaise et la confusion et dopé la mobilisation des «bonnets rouges» et des routiers, qui ont prévu de poursuivre leurs actions en début de semaine, dans les grandes agglomérations.

    Tout le week-end, le gouvernement a suivi de très près ces rassemblements disparates. «Il s'agit d'une mobilisation multivisage, constate un conseiller du président de la République. Ces différents mouvements ont peu de chances de se rencontrer, il n'y a pas de coagulation possible. Mais c'est sûr, on s'en passerait…»

    Le défilé du Front de gauche à Paris, cette «marche sur Bercy», suscite des sarcasmes au sommet de l'État et dans la majorité. «On ne peut pas dire que Mélenchon ait beaucoup profité du mélenchonisme, raille un ministre de Bercy. Ni que ce qu'il ait fait jusqu'à présent ait marché formidablement.» «Ça fait vingt ans que Jean-Luc Mélenchon proclame qu'on est en 1788, ironise le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon. Il l'a écrit dans toutes les motions du PS. Il ne faut pas s'étonner qu'à force de hurler avec les loups, les moutons soient de moins en moins nombreux.»

    «Un problème général de consentement à l'impôt»

    La mobilisation des «bonnets rouges» inquiète davantage l'Élysée, même si l'entourage du président table plutôt sur un essoufflement du mouvement. «La mobilisation a été un peu plus forte en Bretagne (qu'ailleurs en France, NDLR), il faut voir dans les jours qui viennent…», note, prudent, un conseiller élyséen. «Les “bonnets rouges” vont essayer de poursuivre leurs actions mais il n'y a pas de débouché politique pour eux, constate un deuxième conseiller. Il faut rester prudent mais le mouvement devrait aller en décélérant avec Noël et les élections municipales à venir.»

    «Attention, prévient toutefois un pilier du groupe PS à l'Assemblée. La manifestation des “bonnets rouges” va bien au-delà de la fiscalité. Elle dit l'incertitude d'un territoire pour son développement et son avenir. Il suffit de peu de chose pour qu'un tel mouvement se radicalise, ici ou là.» «Toute la séquence montre qu'il y a un problème général de consentement à l'impôt, résume un ministre de Bercy. On ne peut pas rester sourds devant ceux qui envoient des messages. Notre rôle est d'en tenir compte. La réforme fiscale et les économies à réaliser sont des premières réponses. Mais tant qu'il y a souffrance, il y a un risque (de contagion, NDLR).»


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