• L'Otan appelle les Ukrainiens à ne pas

    faire usage de la violence

    Mis à jour le 01.12.13 à 22h06   lien

    Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a appelé dimanche toutes les parties «à s'abstenir de recourir à la violence et à la force» en Ukraine, après des heurts en marge d'une manifestation qui ont fait plus de cent blessés dans la capitale.

    «Ce soir à Kiev, beaucoup d'Ukrainiens continuent de montrer leur ferme soutien à des relations plus étroites avec l'Union européenne. Partout, les peuples ont le droit de s'exprimer de manière démocratique», écrit-il dans un communiqué.

    L'Otan respecte pleinement l'ensemble des Ukrainiens

    «J'appelle toutes les parties à s'abstenir à tout prix de recourir à la violence et à la force», qui ne sont «pas le bon moyen de régler les différends politiques dans une société démocratique», poursuit M. Rasmussen, appelant «chacun à agir dans le respect des règles constitutionnelles et démocratiques».

    «L'Otan respecte pleinement l'ensemble des Ukrainiens et les idéaux démocratiques de la nation ukrainienne», conclut le secrétaire général de l'Otan, appelant l'Ukraine «qui préside l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à respecter pleinement ses engagements internationaux envers la liberté d'expression et de rassemblement».

    Une manifestation d'au moins 100.000 personnes, -des centaines de milliers selon l'opposition-, a eu lieu dimanche à Kiev pour protester contre la volte-face du président Viktor Ianoukovitch, qui a suspendu la semaine dernière la préparation d'un accord d'association avec l'UE.

    Des affrontements en marge de la manifestation ont fait une centaine de blessés parmi les policiers, selon les autorités, tandis que la municipalité a fait état de 53 personnes soignées par les services de secours, dont 14 hospitalisées, sans préciser si des policiers figuraient parmi elles.

    L'opposition a appelé dimanche soir à continuer d'occuper le centre de Kiev.

    Avec AFP

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  • Déraillement meurtrier d'un train

    de banlieue à New York

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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 2 minutes" data-original="le 01/12/2013 à 22:00" datetime="2013-12-01T22:00:19+01:00" itemprop="dateModified">le 01/12/2013 à 22:00</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 7 heures" data-original="le 01/12/2013 à 15:20" datetime="2013-12-01T15:20:06+01:00" itemprop="datePublished">le 01/12/2013 à 15:20</time>
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    Vue aérienne de l'accident.
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    L'accident a eu lieu dans le Bronx, près d'un pont traversant la rivière Harlem. Au moins quatre passagers ont trouvé la mort. Des dizaines de personnes sont blessées, dont 11 très grièvement. Un problème de frein pourrait être à l'origine du drame.

     
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    Un train de banlieue a déraillé ce dimanche à New York. L'accident eu lieu à 7h20 près du Bronx, à l'approche de l'arrêt Spuyten Duyvil. Le train, parti à 5h54 de Poughkeepsie, rejoignait le Central Terminal, la gare de Manhattan. Il était à moitié plein quand sept wagons sont brusquement sortis des rails. D'après les premiers témoignages, le train allait beaucoup plus vite que d'habitude lorsqu'il a enclenché une courbe. Selon CNN, qui cite une source policière, le conducteur aurait évoqué un problème dans le fonctionnement des freins, qui l'aurait empêché de ralentir avant le virage.

    Si les premiers témoignages faisaient état de voitures tombées à l'eau, ces informations ont été rapidement démenties par la police, , selon l'antenne locale de la chaîne NBC. Cependant, une partie des wagons sont arrivés sur les berges de la rivière Harlem, qui débouche quelques centaines de mètres plus loin sur l'Hudson.

     

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    Selon un bilan encore provisoire, au moins quatre personnes ont été tuées dans le déraillement. Une soixantaine de personnes ont été blessées, dont onze sont dans un état critique. Plus d'une centaine de pompiers sont sur place. Comme il n'existe pas de recensement précis des passagers qui étaient à bord de ce train, la police demande aux familles qui pensent avoir un proche à bord de se manifester.

    Environ 150 passagers étaient à bord du train au moment de l'accident, d'après l'Autorité des transports métropolitains de l'Etat de New York (MTA). «On aurait assisté à une énorme catastrophe si cela était arrivé en semaine avec un train bondé de banlieusards», a déclaré le chef des pompiers de New York, Joseph Cassano.


    Afficher Déraillement à New York sur une carte plus grande

    Le président Barack Obama a été informé du déraillement, et «ses pensées et prières vont aux amis et familles qui ont perdu quelqu'un, et à tous ceux affectés par cet accident», ont indiqué des sources à la Maison Blanche. Le service des trains sur la ligne Metro-North, qui longe l'Hudson, a été suspendu pour une durée indéterminée, a précisé l'autorité des transports de New York.


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  • Ligue 1 : Bordeaux se réconcilie

    avec son public

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-12-01T15:57:33+01:00" itemprop="datePublished">01.12.2013 à 15h57</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-12-01T19:07:26+01:00" itemprop="dateModified">01.12.2013 à 19h07</time>

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    Cheickh Diabate aux milieu des joueurs corses, dimanche 1er décembre, à Chaban-Delmas.

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    Les Girondins de Bordeaux ont écrasé Ajaccio (4-0), dimanche, lors de l'antépénultième match de la 15e journée de Ligue 1. Grâce à un doublé de Jussie (8e, 68e) et à des réalisations de Grégory Sertic (50e) et Nicolas Maurice-Belay (55e), les Bordelais se sont réconciliés avec leur public, trois jours après leur élimination sans gloire de la Ligue Europa et deux semaines après avoir été humiliés sur leur pelouse par le FC Nantes (3-0) dans le derby de l'Atlantique.

    « Ça fait plaisir un doublé, autant que la victoire. On était dans une série un peu noir même si on ne perdait pas beaucoup. Ça nous soulage un peu, a réagi le double buteur Jussie après la rencontre. Quand tout le monde fait le nécessaire, c'est plus facile, le groupe a bien travaillé en 2e mi-temps. On avait tous la gnaque de gagner et même si on a un peu tremblé, on est resté serein en continuant à jouer vers l'avant et à marquer »

    BOND AU CLASSEMENT

    Ce succès, le plus large depuis le début de la saison, permet surtout aux Girondins de faire un bond au classement en se hissant provisoirement à la 8e place du classement avant le choc de cette 15e journée entre le Paris-Saint-Germain et l'Olympique lyonnais.

    Totalement dépassé à Chaban-Delmas, les affaires ne s'arrangent pas, en revanche, pour l'AC Ajaccio, qui reste englué à l'avant-dernière place du classement, à égalité de points (8) avec la lanterne rouge, Sochaux. Après cette 9e défaite depuis le début de la saison, les Corses comptent sept longeurs de retard sur le premier non-relégable, Montpellier, pourtant battu par l'OM (2-0).


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  • Injustice fiscale : pour Mélenchon,

    la France est « en 1788 »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-12-01T00:48:11+01:00" itemprop="datePublished">01.12.2013 à 00h48</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-12-01T18:32:02+01:00" itemprop="dateModified">01.12.2013 à 18h32</time>

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    Manifestation du Parti de Gauche, dimanche 1er décemnre, à Paris.

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    Face à l'injustice fiscale, « nous sommes en 1788 », estime Jean-Luc Mélenchon dans une interview publiée dimanche 1er décembre dans Le Parisien – jour où le Front de gauche organise à Paris une marche pour « une révolution fiscale ».

    Les organisateurs de la marche du Front de gauche ont annoncé avoir rassemblé 100 000 manifestants. Après avoir indiqué qu'elle ne donnerait pas de chiffres, la préfecture de police a finalement indiqué que les manifestants étaient 7 000.

    Le cortège, parti peu après 14 heures de la place d'Italie, s'est achevé vers 16 heures à proximité du ministère des finances à Bercy, alors que commençait un meeting avec notamment Jean-Luc Mélenchon et le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent.

    La tête du défilé était arrivée à Bercy à 15 h 15, tandis que la queue de la manifestation se trouvait encore gare d'Austerlitz, à près d'un kilomètre de là.

    Le coprésident du Parti de gauche réclame en premier lieu « l'abolition de la hausse de la TVA en janvier ». Selon lui, « les gens ne se méfient pas, car le chef de l'Etat les a embrouillés avec le taux à 20 %. Il ne leur a pas parlé du taux qui va passer de 5,5 à 10 % pour un tas de petites choses de la vie quotidienne. L'augmentation de la TVA va coûter en moyenne 428 euros par an pour une famille de quatre personnes. Cela va porter sur les médicaments non remboursables, les maisons de retraite, la consommation d'électricité, les transports ».

    « La France est en 1788 », déclare Jean-Luc Mélenchon, en référence à l'année précédant la Révolution française.

    « Le système de l'impôt est rejeté par tout le monde car tous savent qu'il protège les privilégiés fortunés. Pourtant, il n'y a pas d'alternative : sans impôt, il n'y a plus d'Etat ». « Il faut donc établir un impôt universel et juste. Et abolir les privilèges. Tous les efforts reposent sur la classe moyenne. Les très riches et les très grandes entreprises ne contribuent pas à la hauteur de leurs moyens. Au contraire, ils se servent à pleines mains », juge le député européen.

    UNE MARCHE POUR RÉPONDRE À « L'EXASPÉRATION »

    Dimanche, le Front de gauche appelle à une manifestation visant à « donner un contenu positif à l'exaspération » et « au ras-le-bol de l'injustice fiscale ». « Que ce ne soit pas le tout et n'importe quoi qu'on a vu en Bretagne, avec des ouvriers en train de manifester avec leurs patrons pour aller ficher le feu à des portiques d'une taxe qui ne s'applique pas, tout ça pour masquer le fait que ces mêmes patrons sont en train de les licencier et ont abusé de tous les avantages de l'agroalimentaire et de l'agriculture productiviste pendant des années », a-t-il déclaré mardi au micro de RMC.

    Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot et Lutte ouvrière (LO) ont appelé à rejoindre la manifestation. « Il est grand temps que convergent les luttes contre l'austérité, pour une fiscalité anticapitaliste contre l'écotaxe et la hausse de la TVA, pour l'interdiction des licenciements et l'arrêt des expulsions des sans-papiers », estime le NPA. « Les agriculteurs, les camionneurs et de nombreuses catégories sociales ont récemment exprimé leur colère contre la politique gouvernementale. Mais les salariés, qui sont les principales victimes de l'austérité et du chômage, n'ont jusqu'ici pas fait entendre leur voix », fait valoir LO.

    « LE RÉVEIL DE LA MOBILISATION À GAUCHE »

    Dans un entretien au Journal du dimanche, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, affirme de son côté « sentir grandir le réveil de la mobilisation à gauche ». « Le peuple de gauche est en train de passer du sentiment d'impuissance qu'avait provoqué le renoncement gouvernemental à un nouvel état d'esprit de mobilisation », assure-t-il.

    Sur la marche organisée dimanche, le sénateur de Paris explique que « les dizaines de milliers de participants que nous allons réunir doivent être un tremplin pour imposer un débat plus large. La marche est une étape utile, mais nous voulons nous engager dans un processus beaucoup plus durable avec l'écriture citoyenne de la nouvelle réforme fiscale. D'où notre proposition de construire des états généraux pour la justice fiscale. » Pour le patron du PCF, « il faut renverser ce système fiscal où l'essentiel des recettes pèse sur les salariés modestes ». « L'annulation de la TVA, l'impôt le plus injuste, serait un premier pas », estime-t-il.

    Les présidents de groupes communistes seront reçus lundi à Matignon. A cettte occasion, M. Laurent indique qu'ils proposeront « les grands axes d'une réforme fiscale. Elle portera sur la reconstruction d'un impôt sur le revenu réellement progressif, la taxation du capital, un programme de lutte contre l'évasion fiscale ainsi que sur la remise à plat de toutes les exonérations fiscales existantes. »


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  • L'opposition toujours dans le centre de Kiev

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-12-01T10:59:06+01:00" itemprop="datePublished">01.12.2013 à 10h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-12-01T20:20:57+01:00" itemprop="dateModified">01.12.2013 à 20h20</time>

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    Rassemblement dans le centre de Kiev, dimanche 1er décembre.

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    L'opposition ukrainienne a appelé à continuer d'occuper le centre de Kiev dimanche soir, après une manifestation d'au moins 100 000 personnes en faveur de l'UE et contre le pouvoir, émaillée de heurts qui ont fait plus d'une centaine de blessés.

    « J'appelle tout le monde à rester aujourd'hui sur la place », a lancé dimanche soir Vitali Klitschko, un des leaders de l'opposition. « Nous devons mobiliser tout le pays, ne pas perdre l'initiative », a-t-il ajouté. Plusieurs milliers de manifestants demeuraient sur la Place de l'Indépendance dimanche soir.

    Des manifestants avaient pris le contrôle dimanche 1er décembre des locaux de la mairie de Kiev lors de la manifestation de l'opposition dans la capitale, a annoncé une porte-parole de la police. « Les responsables des forces de l'ordre sont en pourparlers avec les citoyens qui ont pris le contrôle des locaux de la mairie. Ils leur expliquent que leurs actions sont illégales et leur demandent de quitter le bâtiment », a déclaré la porte-parole, Olga Bilyk.

    Au moins 100 000 manifestants pro-UE se sont réunis place de l'Indépendance pour réclamer la démission du président Viktor Ianoukovitch, des élections anticipées et la reprise du processus de rapprochement avec l'UE interrompu la semaine dernière. « Nous restons ici, on va installer des tentes. A partir d'aujourd'hui commence la grève générale », a déclaré un des leaders de l'opposition, Oleg Tiagnibok, devant la foule.

    Une centaine de policiers ukrainiens ont été blessés dans des affrontements en marge de la manifestation de l'opposition à Kiev, a annoncé une porte-parole de la police. Des centaines de jeunes, la plupart portant des cagoules ou des masques médicaux, ont pris part à ces affrontements, jetant des pierres sur les forces antiémeute, qui ont utilisé des grenades assourdissantes.

    Ce rassemblement a lieu dans une atmosphère tendue par la dispersion violente samedi matin par les forces antiémeute des manifestants qui occupaient la Place de l'indépendance. L'opposition avait pu mobiliser des dizaines de milliers de personnes à Kiev il y a une semaine, au début des manifestations. Dans une lettre lue samedi par sa fille Evguenia, l'opposante emprisonnée et ex-première ministre Ioulia Timochenko a appelé les Ukrainiens à se mobiliser.

    <figure class="illustration_haut"> Dimanche 1er décembre, dans le centre-ville de Kiev. </figure>

    Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, qui a refusé de signer un accord d'association avec l'Union européenne, se dit prêt à faire tout ce qui est en son pouvoir pour accélérer le rapprochement de l'Ukraine et du bloc des Vingt-Huit, rapporte l'agence de presse Interfax citant un communiqué. Cette déclaration intervient le jour anniversaire du référendum de 1991, qui avait conduit à l'indépendance de l'Ukraine et à sa sortie de la fédération soviétique.

    « L'Ukraine fait ses propres choix géopolitiques », poursuit le communiqué. « Nous sommes un peuple européen et le chemin que nous empruntons est déterminé historiquement. Mais, ma conviction profonde est que notre gouvernement devrait entrer dans une association avec les nations européennes en tant que partenaire égal qui doit être respecté. »

    Viktor Ianoukovitch va effectuer une visite en Russie dans un avenir proche après avoir refusé de signer un accord avec l'Union européenne, a indiqué dimanche le premier ministre Mykola Azarov. Cette visite aura lieu après celle prévue en Chine, la semaine prochaine, du président ukrainien.


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