• POLITIQUE ET SOCIETE

     

    Etude Pisa sur l'éducation : l’Asie,

    première de la classe

    Par Marie-Christine Corbier | 03/12 | 11:00 | mis à jour à 12:57

    + DOCUMENTS - Shanghai décroche la première place du classement Pisa 2012 sur l’évaluation des systèmes éducatifs dans le monde, suivi de Singapour et de Hong Kong.

    Shanghai décroche la première place du classement Pisa 2012 sur l’évaluation des systèmes éducatifs dans le monde. - AFP

    Shanghai décroche la première place du classement Pisa 2012 sur l’évaluation des systèmes éducatifs dans le monde. - AFP

    Le trio de tête du classement Pisa 2012 est asiatique, avec Shanghai (Chine) qui décroche la première place, suivi de Singapour et de Hong Kong. La moyenne de l’OCDE est à 494 points, et la France obtient 495 points .

    L’Asie renforce donc sa place de première de la classe par rapport à 2009, où les deux champions étaient la Corée et la Finlande. Dans le classement 2012, la Corée reste bien placée, mais la Finlande recule.

    Parmi les Européens qui sont au-dessus de la moyenne de l’OCDE, on trouve la Suisse, les Pays-Bas, l’Estonie, la Finlande, la Pologne, la Belgique ou l’Allemagne.

    La France arrive derrière ces pays, parmi les pays considérés comme proches de la moyenne de l’OCDE, après la République tchèque et devant le Royaume-Uni.

    A LIRE AUSSI :

    A VOIR AUSSI

    VIDEO La présentation de l'étude par l'OCDE (en anglais)

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    POUR EN SAVOIR PLUS :

    INFOGRAPHIE Les données du classement Pisa par payslien

     

    DOCUMENT L'intégralité de l'étude Pisa 2012 (en anglais)lien


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  • Etude Pisa: La stratégie de Peillon

    pour redresser la barre

    Créé le 03/12/2013 à 18h52 -- Mis à jour le 03/12/2013 à 19h10
    <aside>Le collège «connecté» Georges Charpak à Goussainville (Val d'Oise).

    Le collège «connecté» Georges Charpak à Goussainville (Val d'Oise). v.Wartner/20 minutes

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    EDUCATION – Le ministre de l’Education a rappelé mardi les différentes politiques qui seront déployées lors du quinquennat pour améliorer les performances scolaires des petits français…

    Plus jamais ça. Après avoir qualifié les résultats de la France à l’étude Pisa «inacceptables», Vincent Peillon a détaillé sa stratégie pour redresser le niveau scolaire des jeunes Français dans les prochaines années. Des mesures jugées parfois insuffisantes par les observateurs du monde éducatif. Revue de détails.

    1) Redonner du temps scolaire aux élèves

    L’OCDE a maintes fois souligné que la France restait parmi les pays dont la scolarité est la plus concentrée, avec 140 jours d’école en primaire et 178 jours dans le secondaire, tandis que la moyenne OCDE est respectivement de 186 et 184 jours. D’où la réforme des rythmes scolaires initiée à la rentrée, pour alléger les journées d’école en répartissant mieux le temps scolaire sur l’année. Mais pour certains syndicats, comme le SE-Unsa, il reste encore beaucoup à faire sur le sujet, notamment en ce qui concerne la journée des collégiens.

    2) Remettre en place une formation pour les enseignants  

    Fini les professeurs débutants envoyés devant une classe sans expérience. Depuis la rentrée 2013, la formation des enseignants a été rétablie grâce à la création des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). Reste que pour Eric Charbonnier, expert éducation de l’OCDE, il faudrait aller encore plus loin «en relançant la formation continue et en réfléchissant à un meilleur accompagnement des jeunes enseignants».

    3) Traiter la grande difficulté scolaire

    Vincent Peillon s’emploie à recréer une partie des postes de Rased (réseaux d'aides spécialisées pour les élèves en difficulté) que le précédent gouvernement avait détruits. Il mise aussi sur le dispositif «Plus de maîtres que de classe» initié à l’école primaire cette année pour permettre un encadrement spécifique des élèves en difficulté. La scolarisation des enfants de trois ans a également été réactivée dès cette rentrée dans les zones d’éducation prioritaires, car elle est bénéfique aux enfants des milieux défavorisés en termes de socialisation et de maîtrise du langage. Des mesures encore insuffisantes pour le SNUipp qui appelle à «un déploiement plus significatif du dispositif «Plus de maitres que de classes»» et à un effort plus massif concernant la scolarisation des moins de trois ans.

    4) Revoir les programmes

    Trop lourds, injonctifs, pas assez axés sur les fondamentaux… Voilà quelques-unes des critiques les plus courantes sur les programmes. Le ministre a donc décidé de les toiletter et en annoncera les contours début 2014. Les nouveaux programmes entreront en vigueur dès la rentrée 2014 en maternelle, à la rentrée 2015 pour les classes de CP, CM1 et 5e, à la rentrée 2016 en CE1, CM2 et 4e et à la rentrée 2017 pour les classes de CE2, 6e et 3e.

    5) Réformer l’éducation prioritaire

    En janvier, le ministre annoncera des mesures pour doter l’éducation prioritaire de plus amples moyens, réviser la carte scolaire, mieux accompagner les enseignants… Mais pour que cette réforme porte ses fruits, elle devra «prévoir une formation des enseignants aux spécificités de l’enseignement en ZEP et des systèmes incitatifs pour y exercer», prévient Eric Charbonnier.

    6) Changer les pratiques pédagogiques

    «Il est nécessaire de privilégier une évaluation qui soutienne les efforts des élèves sans les décourager», a déclaré ce mardi Peillon. Le système de notation pourrait donc être revisité. Par ailleurs, le ministre a déjà engagé le mouvement pour limiter les redoublements, jugés contre-productifs par l’OCDE. Reste que pour Eric Charbonnier, il faut aller plus loin «en individualisant la pédagogie en fonction du niveau des élèves».

    Delphine Bancaud

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  • Plus de trois mois sans nouvelles de l'étudiant de Sciences Po Toulouse disparu dans l'Himalaya

    Valentin Mousset, étudiant de Sciences Po à Toulouse et un de ses amis ont disparu le 22 août dernier au pied des montagnes de l'Himalaya, côté indien. Après plus de trois mois sans nouvelles, leurs parents en appellent au Ministère des Affaires Etrangères.

    • Par Laurence Boffet
    • Publié le 03/12/2013 | 16:45, mis à jour le 03/12/2013 | 16:45
    • lien
    Valentin Mousset sur la page Facebook créée par ses proches depuis sa disparition. © DR
    © DR Valentin Mousset sur la page Facebook créée par ses proches depuis sa disparition.
     
    Valentin Mousset, étudiant à l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Toulouse et son ami François-Xavier Daubigeon ont disparu il y a plus de trois mois dans l'Himalaya. Les deux jeunes hommes, de 20 et 21 ans, faisaient partie d'un groupe de 32 randonneurs étrangers, partis en balade près de Dharamsala dans le nord de l'Inde. Le 22 août dernier, ils avaient décidé de continuer à marcher alors que le groupe retournait au camp de base. Ils n'ont pas donné signe de vie depuis. Leurs proches refusent de perdre espoir.

    Explorer d'autres pistes​

    Leurs parents demandent aujourd'hui qu'on explore d'autres pistes que la mort accidentelle des deux étudiants. Dans un message publié sur la page Facebook créée depuis la disparition, ils expliquent : "compte-tenu de l’absence totale de résultat concernant les recherches de François-Xavier et Valentin sur le sentier de randonnée qu’ils devaient emprunter de Triund au Mon Peak, malgré les moyens importants qui ont été déployés par les autorités indiennes, nous nous interrogeons sur d’autres hypothèses que celle d’une mort accidentelle." Pour eux, "les pistes de l’enlèvement ou de leur présence dans des centres spirituels (ashrams) de l’Himaschal Pradesh et états voisins doivent être examinées. En effet, l’hypothèse qu’ils soient volontaires, contraints ou retenus doit être prise en compte."

    Un appel à l'Etat français et aux autorités indiennes

    Les parents des deux étudiants en appellent aujourd'hui à l'Etat. Ils ont également adressé un courrier au Ministère des Affaires Etrangères pour demander la poursuite des recherches et d'autres investigations des autorités indiennes. Ils réclament également l'accès aux procès-verbaux et la reprise de l'enquête indienne depuis le début. Ils précisent par ailleurs que la récompense de 100 000 roupies proposée en septembre 2013 pour les recherches reste effective.

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  • Ayrault : "Mandroux a décidé de ne pas se représenter" à Montpellier

    Le 03 décembre à 13h51 | Mis à jour il y a 9 heures     lien

    <section id="leftColumn" role="main"> <article class="article"> <figure class="articleImage">

    <figcaption class="caption"> PHOTO/AFP PASCAL GUYOT</figcaption> </figure>

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi à Montpellier que la maire PS de Montpellier Hélène Mandroux avait "décidé de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales" et qu'elle annoncerait d'ici quelques jours la mission qui lui sera confiée. "C'est son choix. Je le respecte. C'est quelqu'un que j'apprécie. Elle a été maire longtemps. Elle a fait un excellent travail après avoir succédé à Georges Frêche. On a vu comment Montpellier a pu changer. C'est une grande ville française dynamique", a déclaré le chef du gouvernement en marge des assises de la mer.

    "Elle passe le relais. Par ailleurs, elle n'a pas envie de rester inactive. Elle annoncera dans quelques jours conjointement avec moi la mission que j'ai décidé de lui confier", a-t-il ajouté. Mme Mandroux, qui a fêté dimanche ses 73 ans, avait demandé l'investiture directe à Solférino. Mais face au refus des instances du parti, elle n'a pas pris part à la primaire interne, dénonçant une "mascarade", et s'est mise en congé du parti.

    Elle avait été reçue récemment à Matignon, où Jean-Marc Ayrault lui a proposé une mission nationale sur la santé, à condition qu'elle fasse preuve de neutralité. Une nouvelle rencontre avec le Premier ministre est prévue avant les fêtes de fin d'année, selon des sources proches. Le président de l'agglomération Jean-Pierre Moure, vainqueur de la primaire, a été officiellement investi par le PS, alors que l'adjoint à la culture, Philippe Saurel, a officialisé lundi sa candidature dissidente

    </article></section>

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  • Paul Walker, l'acteur de "Fast and Furious",

    se tue en voiture

    Paul Walker, le 21 mars 2013.

    Paul Walker, le 21 mars 2013.

    Crédit : AFP

    L'acteur américain Paul Walker est décédé samedi à l'âge de 40 ans dans un accident de voiture. Il était devenu célèbre auprès du grand public en figurant au casting de la saga cinématographique "Fast and Furious".

    Paul Walker, l'un des acteurs vedettes de la série de films d'action Fast and Furious, s'est tué dans un accident de la route, samedi 30 novembre dans le comté de Los Angeles, en Californie.

    "C'est le cœur sincèrement lourd que nous devons confirmer que Paul Walker est décédé aujourd'hui dans un tragique accident de voiture", ont annoncé ses agents dans un message, posté sur le compte Facebook de l'acteur.

    Capture d'écran du compte Facebook de Paul Walker effectuée le 1er décembre 2013

    Capture d'écran du compte Facebook de Paul Walker effectuée le 1er décembre 2013

    Crédit : Facebook

    "Il était passager dans la voiture d'un ami, et tous deux ont perdu la vie", précisent ses agents. Un message similaire a été diffusé sur Twitter.

     

    Paul Walker, 40 ans, a connu la gloire en interprétant le rôle de Brian O'Connor, un agent infiltré dans le milieu des courses automobiles, dans les films de la saga à succès Fast and Furious.

    Il avait joué dans cinq des six long-métrages de la série, aux côtés notamment de Vin Diesel et Michelle Rodriguez. Selon les médias américains, la voiture dans laquelle se trouvait le comédien s'est écrasée contre un arbre et a pris feu.


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