• Skicross : dépôt d'une procédure

    contestant le triplé des Français

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-02-22T20:08:28+01:00" itemprop="datePublished">22.02.2014 à 20h08</time>

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    De gauche à droite : Arnaud Bovolenta, Jean-Frédéric Chapuis et Jonathan Midol, le podium 100 % du skicross, le 20 février.

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    Le Canada et la Slovénie ont déposé samedi une demande auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir la disqualification des trois Français qui ont réalisé le triplé dans l'épreuve de skicross, jeudi, a annoncé le TAS samedi.

    Le TAS « a enregistré deux demandes urgentes » des comités olympiques canadien et slovène. Ils demandent « la disqualification de tous les concurrents français ayant participé à la grande finale du skicross hommes le 20 février 2014 (Jean-Frédéric Chapuis, Arnaud Bovolenta et Jonathan Midol) », selon le communiqué du TAS.

    « Ils font valoir que, juste avant la grande finale, le personnel de l'équipe de France a changé la forme de la partie basse des pantalons des skieurs, créant un effet aérodynamique que les appelants considèrent comme contraire aux règles internationales de compétition de ski acrobatique », poursuit le communiqué. La Fédération internationale de ski (FIS) avait rejeté une première procédure, vendredi, en raison du dépôt trop tardif de cette dernière.

    L'audience du TAS se tiendra dans la nuit de samedi à dimanche et le TAS a prévu de communiquer avant 14 heures dimanche (11heures, heure française).


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  • Arrestation du baron de la drogue mexicain

    Joaquín « Chapo » Guzmán

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-02-22T18:59:17+01:00" itemprop="datePublished">22.02.2014 à 18h59</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-22T19:00:49+01:00" itemprop="dateModified">22.02.2014 à 19h00</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Joaquin Guzman Loera, alias "El Chapo" Guzman (photo de 1993). </figure>

    Le mexicain Joaquín « Chapo » Guzmán, chef du cartel de la drogue de Sinaloa et narcotrafiquant le plus recherché par les Etats-Unis et le Mexique, a été arrêté, samedi 22 février, par la marine mexicaine, a annoncé une source des forces de sécurité américaines. Il a été interpellé dans un complexe touristique de la ville balnéaire de Mazatlan, apparemment sans aucun échange de coups de feu, dans le cadre d'une opération lancée par le département antidrogues américian.

    « Nous l'avons surveillé activement pendant cinq semaines » à Culiacan, la capitale régionale de l'Etat du Sinaloa (nord), a précisé la source, selon laquelle il s'était réfugié ces deux derniers jours à Mazatlan. « Il y avait un petit groupe de personnes avec lui » au moment de son arrestation, a ajouté la source soulignant que le narcotrafiquant sera transféré à Mexico.

    ÉCHAPPÉ DE PRISON EN 2001

    Les forces de sécurité mexicaines avaient commencé le 13 février une opération de surveillance ininterrompue à Culiacan, qui selon la presse avait pour objectif l'arrestation du « Chapo » et de son associé Ismael « Mayo » Zambada, l'un des principaux dirigeants du cartel de Sinaloa. L'opération avait déjà permis vendredi d'arrêter Jesús Pena González, l'un des chefs de sécurité de « Mayo » Zambada.

    Le « Chapo » s'était échappé en 2001 de la prison de Puente Grande à Jalisco considéré comme un centre pénitentière de plus haute sécurité. Il s'était caché dans une voiture du service de blanchisserie de la prison. Il est considéré comme l'un des délinquants les plus puissants du monde. Pour son arrestation, le procureur général du Mexique avait offert une récompense de 30 millions de pesos (environ 2,3 millions d'euros) alors que les Etats-Unis avaient proposé une prime de 3,6 millions d'euros.


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    Manifestation contre l'aéroport à ND-des-Landes: scènes de dévastation à Nantes

    <time>Publié le 22-02-2014 à 18h50Mis à jour à 22h10</time>
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    <figure> La manifestation contre l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes a réuni à Nantes selon la préfecture de Loire-Atlantique "autour de 20.000 manifestants avec près de 1.000 manifestants radicaux prêts pour le combat qui n'ont pu être contrôlés par les organisateurs".
(c) Afp La manifestation contre l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes a réuni à Nantes selon la préfecture de Loire-Atlantique "autour de 20.000 manifestants avec près de 1.000 manifestants radicaux prêts pour le combat qui n'ont pu être contrôlés par les organisateurs". (c) Afp </figure>

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    Nantes (AFP) - Vitrines brisées, agences des transports nantais ou poste de police saccagés, pavés du tram descellés: Nantes affiche samedi des scènes de dévastation alors que la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a tourné à l'affrontement entre un millier d'opposants radicaux et les forces de l'ordre.

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes et fervent défenseur du projet d'aéroport, a "condamné avec la plus grande fermeté les actes violents". "En démocratie, le droit de contester et de manifester contre un projet est légitime. Mais de telles violences sont inacceptables, et rien ne pourrait les justifier", a-t-il ajouté.

    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a de son côté qualifié d'"inadmissible" cette "violence venant de cette ultra-gauche, de ces Black Bloc, qui sont originaires de notre pays mais aussi de pays étrangers", évoquant une "véritable guérilla urbaine".

    Selon la préfecture de Loire-Atlantique, parmi les 20.000 manifestants, accompagnés de 400 tracteurs, "1.000 manifestants radicaux prêts pour le combat n'ont pu être contrôlés par les organisateurs".

    Ces casseurs ont tiré des projectiles --bouteilles, canettes, billes d'acier, fusées de détresse -- vers les forces de l'ordre qui ont chargé à plusieurs reprises. Des scènes de guérilla urbaines ont opposé des casseurs qui ont dépavé les voies de tram pour faire provision de projectiles, à des forces de l'ordre qui ont répondu à renfort de gomme cogne, grenades lacrymogènes ou encore lances à eau.

    Les casseurs ont notamment saccagé un poste de police, une agence du groupe Vinci (concessionnaire du projet d'aéroport), mais ont aussi brisé plusieurs vitrines de magasins, du mobilier urbain ou encore la vitrine d'une agence Nouvelles Frontières.

    Au moins deux engins de chantier mais aussi une barricade ont aussi été incendiés. Des "non belligérants" ont tenté de s'interposer parfois pour empêcher les casseurs d'agir, a constaté l'AFP. En fin de journée, des échauffourées ont opposé encore quelques dizaines de manifestants et les forces de l'ordre. Puis un calme relatif s'est installé peu après 20h00 dans les rues du centre ville, toujours sous la surveillance des CRS et gendarmes mobiles.

    Les incidents ont fait six blessés du côté des forces de l'ordre qui ont interpellé quatre personnes, selon la préfecture de Loire-Atlantique. Des journalistes ont aussi été violemment pris à partie par des manifestants. Aucun bilan sur le nombre de blessés côté manifestants n'était disponible samedi soir.

    Selon Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, la principale organisation d'opposants au projet d'aéroport, les manifestants étaient "plusieurs dizaines de milliers" à s'être mobilisés samedi après-midi. "Peu importe ce que dira la préfecture, pour vous tous et toutes c'est un grand succès", a-t-il assuré à l'issue de la manifestation "officielle".

    - "Violences inacceptables" -

    "La violence est par essence inacceptable de même que les dégradations de notre bien commun: notre ville, ses services publics, ses équipements !", s'est indigné le maire PS de Nantes, Patrick Rimbert, qui critique "l'irresponsabilité des organisateurs".

    De son côté, Jacques Auxiette, président du Syndicat Mixte Aéroportuaire et de la région des Pays de la Loire a affirmé que "rien n’entamera notre volonté à préparer l’avenir de l’Ouest de la France".

    EELV, opposé au projet, a aussi condamné "fermement les actes de violence à Nantes".

    Dans la matinée, bien avant les échauffourées, la ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot, avait affirmé au Monde soutenir "plutôt deux fois qu'une" les opposants si elle n'était pas ministre.

    Manuel Valls a répondu en fin de journée qu'il ne ferait "aucun commentaire" et qu'il ne voulait "surtout pas faire des amalgames". "Moi j'ai en charge la sécurité des Français. C'est ma tâche quotidienne (…) Je suis cohérent, je suis responsable et cette cohérence et cette responsabilité, chacun doit la partager", a-t-il affirmé.

    La manifestation avait commencé dans une ambiance bon enfant. "Ayraultport non merci", "Vinci dégage Ayrault aussi", entendait-on dans le cortège, où avaient pris place la députée européenne EELV Eva Joly, le sénateur EELV Jean-Vincent Placé, Christian Troadec, leader des "Bonnets rouges" bretons venu "à titre personnel", ou le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon.

    La manifestation était organisée deux mois après la publication des arrêtés préfectoraux autorisant le début des travaux préalables à la construction de l'aéroport. Des recours ont été déposés contre ces arrêtés mais n'ont pas de caractère suspensif. Cependant, les travaux n'ont toujours pas commencé.

    L'inauguration du futur aéroport Grand Ouest, prévue initialement en 2017, est désormais envisagée "en 2019 ou avant 2020" par les partisans du transfert.

    Selon un sondage Ifop publié samedi, une majorité de Français (56%) se disent opposés au futur aéroport, 24% y étant favorables et 20% ne se prononcent pas. Ce sondage a été réalisé pour le compte d'Agir pour l'environnement, d'Attac et de l'Acipa, la principale association d'opposants au projet.

    Le projet, reconnu d'utilité publique en 2008, est justifié par ses partisans, du PS comme de l'UMP, notamment par le risque de saturation de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique.

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    Ioulia Timochenko, en larmes, salue

    "l'Ukraine des hommes libres"

    <time>Publié le 22-02-2014 à 14h26Mis à jour à 22h02</time>
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    Le Parlement a voté la destitution du président Viktor Ianoukovitch, réfugié à Kharkov. Ce dernier dénonce un "coup d'Etat".

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    <figure> Ioulia Timochenko (INNA PETRIKOVA/BATKIVSHYNA PRESS-SERVICE) </figure>
    <figure>Ioulia Timochenko (INNA PETRIKOVA/BATKIVSHYNA PRESS-SERVICE) </figure>

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    22h - Ce direct est maintenant fermé

     

    20h30 - Ioulia Timochenko est au Maïdan, l'accueil est triomphal

    Ioulia Timochenko, en fauteuil roulant et en larmes, salue à Kiev "les héros de l'Ukraine". L'accueil est triomphal pour l'ancienne opposante, libérée de prison cet après-midi. Elle est face à plus de 50.000 personnes rassemblées sur le Maïdan, place centrale de Kiev, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Timochenko est montée sur scène "après plus de deux heures d'hommages aux morts, de recueillement, d'intenses prières". "Ses premiers mots ont été salués par des explosioins de cris", rapporte Louis Imbert, journaliste au "Monde", présent à Kiev.

    "Vous êtes le meilleure chose d'Ukraine", lance-t-elle. "Une fois que le calme sera revenu, notre devoir sera de tout faire pour que des millions d'Ukrainiens n'aient plus peur. Les snipers ont tiré dans le coeurs de nos hommes, ces balles nous feront toujours souffrir. Mais si nous ne jugeons pas ces gens-là, nous devrons avoir honte."

    "Je n'ai pas reconnu Kiev, avec les voitures brûlées, les barricades, mais c'est une autre Ukraine, l'Ukraine des hommes libres", a-t-elle affirmé, quelques heures après la destitution par le Parlement du président Viktor Ianoukovitch.

    19h 30 - Ianoukovitch, une présidence de bas-fonds

    De son enfance tourmentée à son élection en 2010, en passant par ses rapports avec la mafia et Vladimir Poutine, retour sur l'ascension et la chute d'un président qui aura tiré sur son peuple.

    </aside>

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  • Ukraine : Londres prêt à soutenir

    "un nouveau gouvernement"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-02-22T18:44:17+01:00" itemprop="datePublished">22.02.2014 à 18h44</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-22T21:34:26+01:00" itemprop="dateModified">22.02.2014 à 21h34</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Un manifestant se félicite de la destitution du président ukrainien par le Parlement le 22 février. </figure>

    La communauté internationale réagissait aux événéments de samedi 22 février en Ukraine, alors que le parlement a libéré l'opposante emprisonnée Ioulia Timochenko et décidé d'une élection présidentielle anticipée en mai, destituant de facto le président Viktor Ianoukovitch.

    Lire : Ukraine : le président Ianoukovitch destitué, l'opposante Timochenko libérée

    La Maison blanche a indiqué dans un communiqué qu'elle allait travailler avec ses alliés européens et avec la Russie afin d'instaurer une Ukraine unie et démocratique après la destitution de Viktor Ianoukovitch. Les Etats-Unis soutiennent l'idée de changements constitutionnels ainsi que l'organisation d'une élection présidentielle anticipée.

    « Nous avons toujours soutenu une 'désescalade' de la violence, un changement constitutionnel, un gouvernement de coalition et une élection anticipée et les événements d'aujourd'hui peuvent nous rapprocher de ce but », a commenté la Maison blanche, qui salue également la libération de Ioulia Timochenko.

    Le ministre britannique des affaires étrangères William Hague a lui aussi salué les « avancées extraordinaires » en Ukraine. Il s'est dit prêt, avec le ministre allemand des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, à soutenir « un nouveau gouvernement » et le déblocage d'une aide financière du Fonds monétaire international (FMI).

    William Hague        âœ” @WilliamJHague

    Agreed with German Foreign Minister Steinmeier today to support new government in and push for vital IMF financial package

    « Les événements de ces dernières 24 heures montrent la volonté des Ukrainiens d'avancer vers un avenir différent et garantissent que les voix qui se sont courageusement élevées ces derniers mois sont entendues », a-t-il indiqué dans un communiqué, « saluant » la libération de Ioulia Timochenko. Et d'ajouter : « Il est important que les responsables politiques ukrainiens réagissent calmement aux événements, avec la détermination de mobiliser les efforts de tous les Ukrainiens pour travailler ensemble à un avenir couronné de succès. »

    « LE CHANGEMENT EST EN COURS »

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a également salué la libération de Ioulia Timochenko et lancé un appel pour une justice indépendante en Ukraine. « Au nom du Parlement européen, je salue chaleureusement l'annonce de la libération de Ioulia Timochenko », a de son côté déclaré dans un communiqué son président Martin Schulz. « L'annonce d'élections présidentielles pour le 25 mai est particulièrement bienvenue et importante. Le changement est en cours en Ukraine », a-t-il ajouté précisant : « Je rends hommage aux manifestants pacifiques et j'appelle tout le monde à rester calme. »

    José Manuel Barroso        âœ” @BarrosoEU

    Welcome release of Tymoschenko. Independent justice system essential for a democratic Ukraine. /JMB

    Plus tôt, le ministre polonais des affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, qui a participé à la médiation européenne en Ukraine, avait déclaré qu'il n'y avait pas de coup d'Etat à Kiev, contrairement à ce qu'affirme Viktor Ianoukovitch. Le chef de la diplomatie polonaise souligne que les lieux du pouvoir ont été abandonnés et que le nouveau président du Parlement, un allié de l'opposante Ioulia Timochenko, a été élu en toute légalité après la démission de son prédécesseur.

    « MENACE POUR LA SOUVERAINETÉ »

    La Russie, de son côté, a dénoncé l'attitude de l'opposition ukrainienne après l'accord conclu la veille avec le président Viktor Ianoukovitch et mis en garde contre une menace sur la souveraineté du pays. « L'opposition n'a non seulement pas rempli une seule de ses obligations mais avance de nouvelles exigences, se soumettant aux extrémistes armés et aux pillards dont les actes constituent une menace directe pour la souveraineté et l'ordre constitutionnel de l'Ukraine », a déclaré le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué.


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