• Gaston Lagaffe : 57 ans d'inventions loufoques

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      • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original=" le 28/02/2014 à 17:59" datetime="2014-02-28T17:59:31+01:00" itemprop="datePublished"> le 28/02/2014 à 17:59</time>
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    EN IMAGES - Flemmard devant l'Éternel, le célèbre héros de Franquin, qui fête aujourd'hui son anniversaire, n'en est pas moins un bricoleur à l'imagination débordante. Le Lépine de la bande dessinée en quelque sorte: la preuve par l'image.

     

    La machine à faire les nœuds de cravate, le cendrier à système de vidage automatique, le cactus classeur, le toit de l'entreprise transformé en mini-golf... Tant d'objets loufoques qui remplissent joyeusement les cases de Franquin. M'enfin, tous sortent de l'imagination fertile de Gaston Lagaffe. Comme tous les inventeurs, son but est de simplifier la vie quotidienne. Mais une autre motivation anime l'homme à-tout-faire et surtout à-ne-rien-faire des Éditions Dupuis: se délester des tâches les plus barbantes qui nuisent à son unique plaisir, procrastiner. Au plus grand désespoir de ses collègues Fantasio et Léon Prunelle, le garçon au sempiternel pull à col roulé vert trouve toujours une parade astucieuse aux tâches qu'on lui confie.

    Un véritable génie du farniente

    Comme cela n'était pas suffisant, Gaston préfère utiliser son temps libre pour trouver de nouvelles inventions qui pimenteront ses loisirs extra-professionnels: des gants de boxe géants au jokari invisible en passant par les espadrilles anti-verglas. L'invention la plus emblématique demeure le Gaffophone, énorme harpe produisant un bruit assourdissant. Une inventivité et une logique douteuse qui contribuent à renforcer la sympathie que dégage l'antihéros créé en 1957 dans Le Journal de Spirou par André Franquin. Pas de doute, on a bien affaire à un véritable génie du farniente.


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    François Hollande en Centrafrique :

    « Il reste beaucoup à faire »

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2014-02-27T14:37:25+01:00" itemprop="datePublished">27.02.2014 à 14h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-02-28T17:18:42+01:00" itemprop="dateModified">28.02.2014 à 17h18</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Après le Nigeria, le chef de l'Etat est à Bangui pour s'adresser aux troupes françaises engagées dans l'opération « Sangaris », dont la prolongation vient d'être votée. </figure>

    « Rétablir l'autorité de l'Etat, renouer le dialogue » et « éviter la moindre tentation de partition ». Tels sont les impératifs de l'intervention française en République centrafricaine, a déclaré François Hollande, vendredi 28 février lors d'une visite à Bangui de 7 heures, où il a salué l'action des soldats français, qui ont « sauvé des milliers de vie ».

    De retour du Nigeria, M. Hollande est passé par la République centrafricaine afin de s'adresser aux militaires de l'opération « Sangaris », dont les effectifs ont été portés à deux mille hommes.

    Dès son arrivée, le président de la république s'est rendu à la base française dans l'enceinte de l'aéroport de Bangui, où il a passé les troupes en revue et fait un point de la situation avec le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, et le commandant de « Sangaris », le général Francisco Soriano.

    Les objectifs de l'intervention de la France restent de « rétablir l'autorité de l'Etat, de renouer le dialogue », a déclaré le chef de l'Etat. « ll faut éviter qu'il y ait la moindre tentation de partition [dans] l'est de la Centrafrique », a-t-il ajouté. 

    « IL RESTE BEAUCOUP À FAIRE »

    Depuis le déclenchement de l'opération militaire française, des « progrès considérables ont été accomplis », mais « il reste beaucoup à faire », a souligné M. Hollande devant les soldats, ajoutant que « d'ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous ».

    « La mission, c'est de permettre le rétablissement de l'ordre public » pour achever « la transition politique », avec des élections générales qui devraient être organisées en principe au plus tard en février 2015.

    « Le défi, c'est la lutte contre tous les ennemis de la paix sans distinction », a insisté M. Hollande : « Aucun crime ne doit rester impuni. » « Une commission d'enquête des Nations unies sera bientôt en place et la Cour pénale internationale va ouvrir une enquête préliminaire », a-t-il rappelé.

    C'était la deuxième fois que M. Hollande se rendait en République centrafricaine depuis le 5 décembre, date du déclenchement de « Sangaris ». Cette visite a eu lieu alors qu'un imposant convoi d'une cinquantaine de véhicules — blindés et camions — est arrivé jeudi à Bangui en provenance du Tchad pour renforcer les troupes de l'opération française.

    RENFORCEMENT DES TROUPES DE « SANGARIS »

    Invoquant une situation prégénocidaire, la France a lancé, le 5 décembre, l'opération « Sangaris » aux côtés des forces africaines pour tenter de rétablir la sécurité dans un pays plongé en plein chaos depuis le coup d'Etat des rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, en mars 2013.

    Face aux exactions commises par la Séléka dans les mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir, des groupes d'autodéfense chrétiens, les anti-balaka, se sont constitués, commettant à leur tour crimes et pillages. Le haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) estimait mardi qu'au moins quinze mille personnes, essentiellement des musulmans, étaient encerclées et risquaient d'être attaquées par des groupes armés dans l'ouest du pays.

    Lire l'interview du responsable des opérations d'urgence à Médecins sans frontières : En Centrafrique, « il y a plus de morts par défaut de soins que par violence »

    La France a décidé à la mi-février d'envoyer quatre cents hommes de plus en République centrafricaine, portant le contingent à deux mille hommes, et le gouvernement a obtenu mardi l'accord du Parlement pour prolonger l'opération au-delà de quatre mois.

    Voir la carte interactive : Pourquoi la France intervient en Centrafrique

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  • La France connaît son troisième hiver

    le plus chaud depuis 1900

    Publié le 28.02.2014, 15h31 | Mise à jour : 17h16

    Cet hiver 2013 - 2014 a été marqué par la fréquence des tempêtes, dont la plus violente reste Ulla.

    Cet hiver 2013 - 2014 a été marqué par la fréquence des tempêtes, dont la plus violente reste Ulla. | (AFP/Jean-Sébastien Evrard.)

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    Cet hiver a été particulièrement doux — parmi les trois plus chauds depuis 1900 —, et pluvieux en particulier en Bretagne qui, balayée par des tempêtes successives, a atteint son record de pluie depuis 1959, a annoncé ce vendredi Météo- dans son bilan climatique provisoire. La température moyenne de cet hiver «météorologique», c'est-à-dire décembre, janvier et février, est supérieure de 1,8°C à la normale, et la pluviométrie de 20% sur l'ensemble du pays.

    Côté thermomètre, l'hiver 1989/1990 détient le record de douceur avec +2°C par rapport à la normale, devant celui de 2006/2007 avec un peu plus de 1,8°C. Ce bilan provisoire a été réalisé le 27 février et le bilan définitif devrait être communiqué mardi. L'hiver 2013/2014 se placera alors soit au deuxième rang ex aequo, soit troisième.

    Côté précipitations, le bilan est très disparate sur le territoire. «Très abondantes sur la façade ouest du pays et du Sud-Est, elles sont en revanche restées très déficitaires de l'Hérault aux Pyrénées-Orientales ainsi que dans le Nord-Est», indique Météo-. C'est la Bretagne qui a été le plus arrosée. Un record depuis 1959 avec des cumuls de pluie de 35 cm à 1m, «soit une fois et demie, voire localement plus de deux fois supérieurs à la normale». Le nombre de jours de pluie significative, soit supérieure à 1 mm, a été compris entre 50 et 80 jours : 15 à 20 jours de plus que la normale. «Ces pluies exceptionnelles, conjuguées aux submersions marines lors des grandes marées de janvier et février, ont provoqué de sévères inondations». Le dernier hiver le plus pluvieux en Bretagne remonte à 1994/1995.

    L'année des tempêtes. Xaver, Dirk, Ulla... Cet hiver a aussi été caractérisé par des tempêtes à répétition venues d'Atlantique, «conséquence d'un anticyclone des Açores renforcé et d'une dépression d'Islande plus creuse que la normale». «Le Nord-Ouest du pays a été régulièrement balayé par des tempêtes qui passaient en réalité un peu plus au nord, et qui ont, en revanche, été très marquantes pour des pays comme la Grande-Bretagne, ou en décembre l'Allemagne et les Pays-Bas», précise Christine Berne, climatologue à Météo-. Concernant leur fréquence, aucune statistique précise permettant de comparaison n'était disponible. En revanche, «il y a eu 27 perturbations depuis le début janvier, précise Christine Berne. C'est à peu près deux fois la normale».

    Ulla s'est déchaînée. La plus violente tempête de cet hiver sur la pointe bretonne a été Ulla, les 14 et 15 février, avec des vents dépassant les 150 km/h sur les côtes, et des rafales jusqu'à 110 km/h à l'intérieur des terres. La force des vents «n'a pas présenté de caractère exceptionnel, comparé à des tempêtes historiques comme en 1999 ou en 2007», souligne la climatologue.

    Dégâts et manque à gagner. La série de tempêtes a empêché les pêcheurs de prendre la mer, pénalisé maraîchers, éleveurs et céréaliers, entraîné de nombreuses coupures d'électricité et de lignes SNCF, et provoqué l'échouage, sans précédent depuis au moins un siècle, de 21 000 oiseaux marins morts sur le littoral atlantique.

    VIDEO. Six décennies de réchauffement climatique

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    LeParisien.fr


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  • Fin des négociations commerciales tendue

    entre

    distributeurs et fournisseurs

    Créé le 28/02/2014 à 16h20 -- Mis à jour le 28/02/2014 à 16h20
     
    Le patron de Système U, Serge Papin, à Saint-Malo le 8 février 2013
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    Le patron de Système U, Serge Papin, à Saint-Malo le 8 février 2013 Damien Meyer AFP

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    Paris - La guerre des prix aura finalement lieu. Malgré le climat apaisé qui semblait régner au début, les négociations commerciales annuelles entre fournisseurs et distributeurs, qui se terminent ce vendredi, s'achèvent encore une fois sur un climat tendu.

    Comme chaque année, représentants de la grande distribution, de l'industrie, de l'agroalimentaire et des producteurs agricoles sont réunis depuis octobre pour négocier les tarifs des prix des produits de grande consommation pour l'année à venir.

    Et même si au final, les prix de vente aux consommateurs devraient peu évoluer, contexte de crise oblige, chacune des parties prenantes ressort mécontente.

    Eleveurs et industriels reprochent à la grande distribution d'imposer des tarifs trop bas, ne leur permettant de vivre correctement, tandis que cette dernière accuse les groupes agroalimentaires de chercher à faire des marges sur le dos des consommateurs.

    Une fois n'est pas coutume, un distributeur s'est joint au concert des fournisseurs.

    Début février, le patron de Système U, Serge Papin a dénoncé le «manque de responsabilité» de certains de ses confrères distributeurs, qui dans un contexte de guerre des prix féroce, maintiennent la pression pour obtenir des tarifs toujours plus bas, citant en exemple le lait.

    «Les négociations commerciales (...) sont en train de suggérer à la production un prix du litre de lait à 32 centimes», soit celui auquel il était avant la crise de l'an dernier. Et ce alors que les tarifs mondiaux sont tirés à la hausse par une forte demande.

    Le distributeur avait alors prédit l'émergence d'une nouvelle crise du lait, sitôt la fin des négociations.

    La réalité a devancé ses craintes. Dès le lendemain, les Jeunes Agriculteurs ont menacé de se mobiliser, aussitôt suivis des industriels, pour exiger que la grande distribution fasse un effort.

    «Sinon, on va au clash», avait alors averti la Fédération nationale des industries laitières.

    - 'Bon coup de pied aux fesses' -

     

    En réponse, Carrefour, Leclerc, Intermarché ont pris des engagements en faveur de hausses de tarifs du lait ou de mise en place de partenariats longue durée entre distributeurs et agriculteurs.

    Jeudi soir, les éleveurs laitiers semblaient donc plutôt optimistes sur une petite revalorisation des prix, de l'ordre de 3%.

    Mais pour les autres produits, les tensions restaient encore vivaces à 24 heures de la fin des négociations.

    Cette année «on a démarré ces négociations entre -7% et -5% sur tous les produits par rapport à la même date il y a un an, ce n'est pas acceptable», a dénoncé Xavier Beulin de la FNSEA.

    Du côté de la grande distribution, les exigences à la hausse «totalement déconnectées des réalités économiques», ont une nouvelle fois été fustigées par Michel-Édouard Leclerc, pointant du doigt des négociations «pas simples» et «sans concessions».

    A quelques heures de la date-butoir, c'est donc un climat morose qui règne, alors que certains accords, notamment avec de gros industriels, sont loin d'être conclus, affirment plusieurs distributeurs.

    Une grande majorité de participants (68%), notamment chez les fournisseurs, jugent que les discussions ont été cette année «encore plus difficiles» que d'habitude, selon un sondage LSA publié le 20 février.

    «Tous les ans, on dit que c'est dur, mais c'est particulièrement vrai cette année», a-t-on également commenté chez Système U.

    La guerre des prix et les effets de la crise figurent comme les causes majeures des tensions.

    Mais cette année, certaines prises de position du gouvernement ont elles aussi joué un rôle.

    La loi Hamon, qui ne s'appliquera pourtant que l'an prochain, a ainsi alimenté les incertitudes, certains anticipant la nouvelle législation.

    De nouvelles procédures ou des décisions récentes de justice, dénonçant les déséquilibres dans les relations commerciales entre distributeurs et fournisseurs, ont elles aussi perturbé les débats.

    Et la prise de position jeudi du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg qui a promis un «bon coup de pied aux fesses» de la grande distribution, l'accusant de ne pas assez promouvoir les productions françaises et d'avoir «assommé les PME», risque de ne pas détendre les dernières heures de négociations.

    © 2014 AFP

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    UKRAINE. Ianoukovitch étonné

    par le "silence" de Poutine

    <time>Publié le 28-02-2014 à 07h32Mis à jour à 16h05</time>

    Prenant la parole depuis la Russie, le président déchu assure ne pas avoir été "renversé" et dit vouloir "poursuivre la lutte pour l'avenir" de son pays.

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    <figure id="ultimedia_image"> Viktor Ianoukovitch aurait tenté de fuir en Russie (STR / PRESIDENTIAL PRESS-SERVICE POOL / AFP) Viktor Ianoukovitch aurait tenté de fuir en Russie (STR / PRESIDENTIAL PRESS-SERVICE POOL / AFP) </figure>

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    À lire aussi

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    Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch, réapparu jeudi en Russie, a tenu une conférence de presse vendredi 28 février à Rostov-sur-le-Don, ville du sud de la Russie proche de la frontière ukrainienne.

    Il a affirmé qu'il n'avait "pas été renversé" et a promis de "poursuivre la lutte pour l'avenir de l'Ukraine". Viktor Ianoukovitch a déclaré avoir été contraint de quitter l'Ukraine après des menaces sur sa vie, affirmant que le pouvoir avait été pris "par des jeunes gaillards nationalistes et pro-fascistes".

    L'ex-président ukrainien s'est également étonné du "silence" du président russe Vladimir Poutine et a accusé les Occidentaux d'être responsables des bouleversements et des victimes à Kiev. "La Russie doit et est obligée d'agir, et connaissant le caractère de Vladimir Poutine, je me demande pourquoi il est si réservé et pourquoi il garde le silence", a-t-il déclaré. Il a aussi estimé que les bouleversements et les victimes en Ukraine étaient le "résultat de la politique irresponsable de l'Occident qui a montré trop d'indulgence envers Maïdan".

    Pas favorable à une intervention russe

    Interrogé par ailleurs sur l'éventualité d'une intervention russe dans son pays, Viktor Ianoukovitch s'est dit opposé à cette solution. "Je ne suis pas pour une intervention militaire. Je pense que l'Ukraine doit rester une et indivisible", a-t-il affirmé.

    Alors qu'il n'avait pas donné signe de vie depuis sa destitution samedi par le Parlement, Viktor Ianoukovitch, recherché en Ukraine pour "meurtres de masse" après la mort de 82 personnes à Kiev la semaine dernière, a refait surface en Russie, où il a réclamé et obtenu la protection des autorités face aux "extrémistes". "Je me considère toujours comme le chef légitime de l'État ukrainien", avait-il annoncé jeudi.

    L'Ukraine a répliqué qu'elle allait demander à la Russie l'extradition du président déchu : "Le parquet général d'Ukraine a l'intention de demander l'extradition du citoyen Viktor Ianoukovitch recherché sur le plan international si sa présence en Russie est confirmée", indique le parquet général qui a ouvert contre lui une enquête pour "meurtres de masse".

    Inquiétudes concernant la Crimée

    L'Occident, qui s'alarme des tensions séparatistes en Crimée a mis en garde la Russie contre toute "escalade". Dans la nuit de jeudi à vendredi, une cinquantaine d'hommes armés a pénétré dans l'aéroport de Simferopol, capitale de la Crimée, selon l'agence Interfax-Ukraine. L'aéroport est néanmoins resté ouvert, alors que des hommes armés, en uniforme, patrouillaient à l'extérieur.

    A Simferopol, capitale de la Crimée, région majoritairement russophone rattachée en 1954 à l'Ukraine, le drapeau russe a été hissé sur le toit du Parlement local, contrôlé depuis jeudi matin par plusieurs dizaines d'hommes armés pro-russes qui ont limogé le gouvernement local et voté la tenue le 25 mai d'un référendum pour plus d'autonomie.

    La prise du Parlement de Crimée a été qualifiée de "dangereuse et irresponsable" par le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui s'est déclaré "extrêmement inquiet des évolutions les plus récentes en Crimée", exhortant la Russie à éviter "toute action pouvant provoquer une escalade" dans la crise ukrainienne.

    Mais Moscou a assuré ne pas être derrière les troubles dans la région, selon le secrétaire d'Etat américain John Kerry qui s'est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov. La Russie, dont la flotte militaire est basée en Crimée, a promis de "respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a encore dit le chef de la diplomatie des Etats-Unis, tout en renouvelant sa mise en garde contre toute "provocation".

    Washington a Moscou à l'oeil

    Les Etats-Unis ont aussi affirmé surveiller les activités militaires de Moscou qui a mercredi "mis en alerte" certaines de ses troupes, et décidé d'une inspection surprise de ses troupes des districts militaires de l'Ouest, proche de l'Ukraine, et du Centre pour vérifier leur aptitude au combat.

    Cette opération, mobilisant 150.000 hommes et se prolongeant jusqu'au 3 mars, ainsi que les tensions séparatistes en Crimée, a suscité les inquiétudes de plusieurs pays occidentaux et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui a fait part jeudi de sa "grave inquiétude".

    Des préoccupations partagées par le ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim, Arsen Avakov, qui a annoncé la mise en alerte de l'ensemble de la police et des forces spéciales.

    S'ils outrepassent les limites du territoire prévu par les accords avec l'Ukraine, "tout mouvement de troupe armé (russe) sera considéré comme une agression militaire", a prévenu le président par intérim du Parlement ukrainien, Olexandre Tourtchinov.

    La Russie, qui dit respecter les accords signés, a affirmé jeudi que les "actes" en cours de ses troupes "ne présentent aucune menace. Il n'y a aucune limitation juridique à cela". 

    Le nouveau gouvernement adoubé

    Le pro-européen Arseni Iatseniouk a été désigné à l'unanimité jeudi par le Parlement comme Premier ministre du gouvernement de transition.

    A 39 ans, cet ancien ministre de l'Economie et des Affaires étrangères va diriger le gouvernement d'union nationale jusqu'à l'élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai, à laquelle il a déclaré ne pas être candidat.

    S'il a souligné la gravité de la situation en Crimée, il a aussi rappelé l'immense défi économique auquel son gouvernement fait face. Selon lui, la dette publique s'élève à 75 milliards de dollars maintenant, soit le double de son niveau de "2010, quandIanoukovitch est arrivé au pouvoir".

    L'Ukraine, qui a estimé avoir besoin de 35 milliards de dollars dans les deux ans à venir, a envoyé une demande officielle d'aide au Fonds monétaire international (FMI), reçu jeudi par l'institution, qui s'est dite "prêt(e) à y répondre".

    Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de poursuivre les contacts avec Kiev et les partenaires internationaux sur l'aide à l'Ukraine.

    BFM Story: Ukraine: réapparition de Viktor Ianoukovitch en Russie et vives tensions politiques en Crimée - 27/02

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