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    Roland-Garros : tenante du titre, Serena Williams

    est sortie en 2 sets !

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-28T15:32" itemprop="datePublished" pubdate="">28/05/2014 à 15:32</time> - Modifié le <time datetime="2014-05-28T19:00" itemprop="dateModified">28/05/2014 à 19:00</time>

    L'Américaine, battue 6-2, 6-2, a accumulé les erreurs face à

    l'Espagnole Garbine Muguruza, 35e mondiale, et sort du tournoi

    par la petite porte.       lien

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Serena Williams espérait égaler le record de victoires en grand chelem de Chris Evert et Martina Navratilova.<figcaption>Serena Williams espérait égaler le record de victoires en grand chelem de Chris Evert et Martina Navratilova. © Dominique Faget/AFP</figcaption></figure>
     
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    Le tableau féminin de Roland-Garros a été décapité avec l'élimination dès le deuxième tour mercredi de l'Américaine Serena Williams, numéro 1 mondiale et tenante du titre, qui a subi là l'une des défaites les plus humiliantes de sa carrière. C'est une gamine effrontée de 20 ans, l'Espagnole Garbin Muguruza, 35e mondiale, promise à un grand avenir, qui a abattu le mythe Williams, sur un score assez invraisemblable (6-2, 6-2). C'est seulement la troisième fois de sa carrière que Serena est éliminée aussi tôt dans un tournoi du grand chelem. 

    Elle n'avait encore jamais subi de défaite en grand chelem en marquant moins de cinq jeux. Son pire revers avait déjà eu lieu à Roland-Garros, il y a deux ans, au premier tour face à la FrançaiseVirginie Razzano. Elle avait également été éliminée au deuxième tour de l'Open d'Australie en 1998, pour sa première apparition dans un tournoi du grand chelem. "Rien n'a marché pour moi aujourd'hui, absolument rien", a-t-elle constaté. "C'était juste un jour sans. Vous ne pouvez pas être bien tous les jours, mais qu'est-ce que je déteste ne pas être bien en grand chelem. Ça arrive. Ce n'est pas la fin du monde. C'est ainsi." Son élimination fait suite à celle mardi de la numéro 2 mondiale, la Chinoise Li Na, battue par la Française Kristina Mladenovic (103e), âgée elle de 21 ans. Elle fait les affaires de la Russe Maria Sharapova, tête de série n° 7, victorieuse en 2012 et finaliste l'an passé, qui aurait dû rencontrer en quart l'Américaine, une joueuse qui ne lui a jamais réussi. 

    Williams a été complètement hors du coup. Lourde dans ses déplacements, imprécise dans ses frappes, elle n'a jamais été en mesure d'imposer sa puissance. Elle a accumulé les erreurs grossières et a souvent trahi sur son visage et dans ses attitudes son dépit et sa frustration vis-à-vis de son niveau de jeu. La dernière tenante du titre éliminée aussi tôt à Roland-Garros était la Russe Anastasia Myskina en 2005. Elle avait été sortie dès le premier tour. L'Américaine, 32 ans, visait un troisième titre à Paris, après ceux de 2002 et 2013. Cela lui aurait permis de porter à 18 son total de victoires en grand chelem, et d'égaler Chris Evert et Martina Navratilova.

    Vénus éliminée comme Serena

    Ironie du sort, Serena a quitté Roland-Garros quelques minutes seulement après sa soeur aînée Venus, éliminée elle aussi (2-6, 6-3, 6-4) au deuxième tour par la Slovaque Anna Schmiedlova (56e), 19 ans. Les deux frangines auraient dû s'affronter au tour suivant. Ce revers confirme la forme précaire de la numéro 1 mondiale depuis le début de l'année. Après une saison 2013 où elle avait remporté 11 tournois, ne concédant que 4 défaites en 82 matches, elle a connu quelques sautes de forme. Elle avait subi en février en demi-finales à Dubai sa première défaite contre une joueuse classée hors du top 25 en près de deux ans, face à la Française Alizé Cornet. Puis, début avril, elle s'était inclinée d'entrée à Charleston contre la Slovaque Jana Cepelova, alors 78e mondiale. 

    Muguruza, entrée dans le top 100 pour la première fois en 2013, a signé le plus beau succès de sa carrière. Elle n'avait encore jamais battu une joueuse du top 5 (cinq défaites). "C'est incroyable, je ne m'attendais pas à ça. J'ai très bien joué. Je suis très contente", a déclaré sur le court, dans un sourire radieux, la jeune fille née au Venezuela (Caracas).

    Consultez notre dossier : Roland-Garros 2014


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  • Bruxelles : le FN peine à trouver des alliés

    • HOME ACTUALITE POLITIQUE
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      • Par Jean-Jacques Mevel
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 5 minutes" data-original="le 28/05/2014 à 20:38" datetime="2014-05-28T20:38:20+02:00" itemprop="dateModified">le 28/05/2014 à 20:38</time>
      •  
      • Publié <time data-ago="il y a 34 minutes" data-original=" le 28/05/2014 à 20:08" datetime="2014-05-28T20:08:52+02:00" itemprop="datePublished">le 28/05/2014 à 20:08</time>
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    <figure>Marine Le Pen en compagnie des autres chefs de file des partis d'extrême droite européens, mercredi à Bruxelles: le Néerlandais Geert Wilders à droite, l'Autrichien Harald Vilimsky, deuxième à gauche, et l'Italien Matteo Salvini.<figcaption itemprop="description">

     

    </figcaption></figure>

    Marine Le Pen n'a pas encore rassemblé les députés de sept pays, nécessaires à la constitution d'un groupe.

    Pour Marine la victorieuse, il y avait bien plus de journalistes que d'ordinaire. Mais l'énigmatique invitation lancée par le Front national les a laissés sur leur faim: la présidente du FN peine à trouver des alliés au Parlement européen et, contretemps ou malentendu, son groupe des partis «patriotes» se conjugue toujours au conditionnel.

    On en attendait au moins six, mais quatre patrons de l'extrême droite européenne seulement ont pris place mardi après-midi à côté de Marine Le Pen. Des recrues bien connues de la presse: l'impeccable Geert Wilders pour le PVV néerlandais, le raide Harald Vilimsky pour le FPÖ autrichien, Matteo Salvini, plus détendu, pour la Ligue du Nord italienne et, pour finir, l'ultime élu d'un Vlaams Belang par ailleurs étrillé en Belgique.

    Au total, les cinq pèsent 38 eurodéputés (sur 751), effectif suffisant pour former un groupe politique à Strasbourg - il faut 25 eurodéputés. Le déficit est sur les drapeaux: il faut sept nationalités différentes et il en manque encore deux. Marine Le Pen dit n'avoir «aucune inquiétude» quant à son «groupe futur», qui doit voir le jour d'ici fin juin. Ses partenaires évoquent des pistes que l'on ne peut pas nommer, «par discrétion». Mais le compte n'y est pas.

    Le problème du FN s'appelle Nigel Farage, patron de l'Ukip britannique et terreur de David Cameron. Il chasse sur les mêmes terres europhobes au Parlement européen. Pendant que Marine Le Pen présentait sa liste incomplète, le Britannique parlait alliance - et pas si discrètement - avec le chef d'un poids lourd de la contestation en Europe: Beppe Grillo, chef du Mouvement italien 5 étoiles, fort de 17 élus. Les Allemands du parti anti-euro Allianz für Deutschland, tentés par Ukip, étaient également repérés dans les parages. Nigel Farage n'a pas le compte non plus. Mais il a l'avantage d'avoir fondé un groupe dès 2009.

    Une arrivée attendue comme le débarquement des Martiens

    Avec ou sans groupe, l'arrivée dans l'Hémicycle de deux douzaines d'élus FN est attendue comme le débarquement des Martiens. «Ils n'étaient que trois jusqu'ici, plutôt absents au travail, et personne n'a la moindre idée de ce que peut donner un détachement de vingt-quatre, note un bon observateur de la scène européenne. Vont-ils se servir de l'Hémicycle comme de la tribune qui leur manque à l'Assemblée nationale, voire d'un tremplin pour 2017? Ou plutôt s'impliquer dans la machine et signifier que l'Europe pourrait fonctionner différemment?»

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    «Vont-ils se servir de l'Hémicycle comme de la tribune qui leur manque à l'Assemblée nationale, voire d'un tremplin pour 2017? Ou plutôt s'impliquer dans la machine et signifier que l'Europe pourrait fonctionner différemment?»

    </aside>

    La constitution d'un groupe avec d'autres europhobes serait sûrement un plus. Ils auraient le droit de s'exprimer sur tout sujet abordé en séance plénière. Ils pourraient peser sur l'agenda. Ils bénéficieraient d'un secrétariat, de bureaux et d'assistants payés par le Parlement. La dotation financière est fonction des effectifs et dépasserait sûrement le million d'euros.

    Mais peuvent-ils peser sur la législation européenne? À Strasbourg, le vrai travail se fait en commission, et là, la tâche du dernier venu des groupes politiques s'annonce beaucoup plus ardue, à supposer qu'il s'y attelle. Par sa taille, le groupe voulu par le FN n'arriverait qu'en septième ou huitième rang de la distribution des prix, qui se fait au prorata des forces politiques. Les quatre grands groupes traditionnels - conservateurs, socialistes, libéraux et Verts - occupent encore 70% des sièges et bloqueront à chaque coup.

    La présidence d'une des 20 commissions semble hors d'atteinte, tout comme les fauteuils convoités de rapporteur, cheville ouvrière des projets de loi. Marine Le Pen a semblé s'y résigner mercredi, en s'interrogeant sur l'utilité de travailler «à des textes qui de toute façon ne vont pas dans l'intérêt des peuples». L'eurodéputé français Alain Lamassoure, stratège de l'UMP, confirme à sa manière: «Marine Le Pen ne va sûrement pas bouleverser le travail au quotidien. En revanche, elle amènera davantage de vociférations pour les caméras, en séance plénière.
    »


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    UMP: un triumvirat aux commandes,

    le gouvernement demande la transparence

    <time>Publié le 28-05-2014 à 16h16Mis à jour à 20h05       </time>lien 

     

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    Les trois anciens Premier ministres, Jean-Pierre Raffarin (l), Francois Fillon (2e l), et Alain Juppé (d)qui s'apprêtent à prendre la succession provisoire de Jean-François Copé (2 d), le 18 décembre 2013 à Paris(c) AfpLes trois anciens Premier ministres, Jean-Pierre Raffarin (l), Francois Fillon (2e l), et Alain Juppé (d)qui s'apprêtent à prendre la succession provisoire de Jean-François Copé (2 d), le 18 décembre 2013 à Paris (c) Afp
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    Paris (AFP) - Un triumvirat aux ambitions divergentes s'apprête à prendre les commandes du parti de droite français UMP, secoué par un scandale de fausses factures qui donne l'occasion au gouvernement en France, lui-même en grande difficulté, d'exiger la "transparence".

    Le trio Juppé-Fillon-Raffarin aura la lourde tâche de reconstruire un parti profondément fracturé et traumatisé par cette nouvelle affaire, qu'entend bien exploiter l'actuelle majorité pour tourner la page des européennes.

    Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a ainsi estimé à l'issue du Conseil des ministres que "toute la transparence" devait être faite sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, rejetés en 2013.

    Le ministère de la Jeunesse a lui rompu un contrat, signé il y a une dizaine d'années, avec la filiale de Bygmalion spécialisée dans l'évènementiel, Event & Cie.

    Le contrat portait sur l'organisation pour 50.000 euros d'une manifestation annuelle, les "Journées jobs d'été", dont l'édition 2014 a eu lieu en mars. Il avait été renouvelé pour trois ans jusqu'en 2015 par l'ex-ministre de la Jeunesse Valérie Fourneyron.

    Le triumvirat formé par ces trois anciens Premiers ministres entrera en fonction le 15 juin, date de la démission effective de Jean-François Copé, embourbé dans l'affaire Bygmalion et contraint au départ, mardi lors d'un bureau politique particulièrement houleux.

    M. Copé va écrire un nouveau chapitre de sa vie politique, lâché par la plupart de ses amis, dont peu ont élevé la voix pour prendre sa défense. Le 12 octobre, se déroulera à Paris un congrès qui élira son successeur.

    Selon Alain Juppé, le candidat à la présidence du parti ne devra pas être candidat aux primaires. D'emblée, deux des membres du triumvirat sortent du club des prétendants potentiels: M. Juppé justement, désormais la personnalité de droite préférée des Français, selon les sondages, après avoir été voué aux gémonies, du temps de Matignon, pour avoir voulu réformer la France au pas de charge. Et M. Fillon.

    Probablement même le troisième. Si le Sénat passe à droite, comme cela est possible, sinon probable, après les mauvais résultats de la gauche aux municipales, M. Raffarin a annoncé qu'il serait "probablement" candidat au "plateau", en septembre, un mois avant le congrès du parti dont il ne briguerait donc pas la présidence, en cas de succès.

    M. Juppé n'a encore pas dit qu'il irait à la primaire - prudence oblige, il reste plus de deux ans si cette primaire a bien lieu à l'automne 2016 - mais la nouvelle popularité du maire de Bordeaux, réélu haut-la-main en mars, l'autorise désormais à viser l'Elysée.

     

    - Une compétition "à la loyale" -

     

    François Fillon ne sera pas non plus candidat à la présidence de l'UMP. L'hôte de Matignon sous le précédent quinquennat a moins la cote (ce qui est susceptible d'évoluer au gré des événements, comme peut en témoigner Juppé) mais le même objectif. "Je suis totalement déterminé", dit-il.

    Déjà pendant la campagne pour la présidence du parti, fin 2012, le député de Paris visait moins les adhérents et donc électeurs de l'UMP que les Français dans leur ensemble. C'est d'ailleurs ce qui lui avait été reproché (et qu'il s'était par la suite reproché à lui-même) quand, au terme de sa campagne, il avait quasiment fait jeu égal avec son rival Copé.

    Les quelques dizaines de voix d'écart (sur plus de 180.000 votants) ayant finalement été attribuées à M. Copé, l'ancien Premier ministre l'avait accusé de lui avoir "volé" sa victoire. Fillonistes et copéistes ne s'étaient jamais vraiment réconciliés. La paix armée qui régnait entre eux depuis dix-huit mois explique pour une large part le déferlement des "haines cuites et recuites", selon les termes d'un ténor du parti.

    "Avec Juppé, on a une conception de la politique assez semblable. Si on doit être en compétition, ce sera à la loyale, avec lui, il n'y aura pas de mauvais coups", confiait M. Fillon à quelques journalistes, lors d'un déplacement dans le sud-ouest l'hiver dernier.

    Même s'ils auront leur propre programme, les candidats à la primaire (en plus de Juppé et Fillon, Xavier Bertrand, probablement Bruno Le Maire, peut-être Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez) ne pourront ignorer celui de leur parti, choisi dans ses grandes lignes lors du congrès.

    Le centre de gravité de l'UMP se déplacera-t-il vers le centre, comme le souhaitent Alain Juppé et NKM, ou vers la droite, selon le voeu des sarkozystes de la Droite forte ? C'est une question clé pour l'UMP, au lendemain de la victoire du Front national aux élections européennes.

     

     

    </article>

    Sur le web: RMC Politique : L'UMP est en crise : les membres du parti demandent la démission de Jean François Copé - 27/05
     

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    Le chômage repart à la hausse, nouveau revers

    après les européennes

    <time>Publié le 28-05-2014 à 19h10           lien Mis à jour à 20h16</time>
     
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    L'agence pour la recherche d'emploi "Pôle emploi"(c) AfpL'agence pour la recherche d'emploi "Pôle emploi" (c) Afp
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    Paris (AFP) - Le gouvernement subit une nouvelle déconvenue après la débâcle des européennes: le chômage est reparti à la hausse en avril, atteignant un record de 3.364.100 demandeurs d'emploi sans activité.

    Après une stabilisation en mars, Pôle emploi a accueilli fin avril en métropole 14.800 nouveaux inscrits (+0,4%) en catégorie A (sans aucune activité), a annoncé mercredi le ministère du Travail. Des chiffres qui "reflètent la conjoncture observée en ce début d'année" et "appellent à la mobilisation générale pour la croissance et l'emploi", estime le ministère dans un communiqué, mais qui "ne dessinent pas encore la tendance du 2e trimestre".

    "Mon objectif est que la moyenne (du chômage, ndlr) sur le deuxième trimestre de cette année soit inférieure à la moyenne du premier trimestre", qui est de 14.000 demandeurs d'emploi sans activité en plus par mois, assurait François Rebsamen mercredi matin dans la presse.

    A plus long terme, le ministre du Travail s'est fixé l'objectif de ramener le nombre de chômeurs sans activité "le plus près possible des trois millions" d'ici à la fin du quinquennat de François Hollande en mai 2017.

    Depuis son élection en mai 2012, environ 440.000 nouveaux demandeurs d'emploi sans activité ont poussé la porte de Pôle emploi. L'établissement n'a plus enregistré de baisse des inscriptions depuis octobre 2013.

    Fin avril, la hausse est encore plus marquée en incluant les demandeurs d'emploi exerçant une petite activité, (+36.400, +0,7%), pour un total de 4.985.900 à la fin avril (5.285.600 avec l'Outre-mer).

    La situation des moins de 25 ans, qui s'améliore en moyenne depuis un an, s'est un peu dégradée le mois dernier (+0,2% sur un mois, -3,8% sur un an). Malgré cette hausse, "la situation des jeunes s'améliore face au risque du chômage", commente le ministère, qui annonce "une amplification de (la) dynamique" des emplois d'avenir.

    - Pas de baisse en 2014, selon l'Unédic -

     

    De leur côté, les plus de 50 ans subissent un nouvelle détérioration: +0,7% sur un mois et un bond de +11,6% sur un an. "François Rebsamen présentera en juin des orientations nouvelles" pour les seniors, rappelle le ministère du Travail.

    "L'alternance sera comprise dedans mais il y aura aussi des mesures que Pôle emploi devra mettre en oeuvre pour faciliter l'accueil, l'accompagnement, le suivi des seniors", avait dévoilé M. Rebsamen au début du mois.

    La situation est aussi préoccupante en ce qui concerne les chômeurs de longue durée. Activité réduite comprise, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis plus d'un an enregistre une forte hausse de 1,1% sur un mois (+10,5% sur un an). L'augmentation est encore plus importante pour les inscrits depuis plus de trois ans (+1,5% sur un mois, +17,6% sur un an).

    L'aggravation du chômage est malvenue pour le gouvernement Valls, après la déroute des européennes dimanche, qui ont vu le Front national arriver en tête, devant l'UMP et le PS. M. Rebsamen a notamment attribué la défaite des siens au "ras-le-bol" des chômeurs.

    L'exécutif mise sur le pacte de responsabilité, et ses 30 milliards d'euros de crédits d'impôt (CICE) et d'exonérations de cotisations patronales, pour créer jusqu'à 500.000 emplois à l'horizon 2017.

    Le ministre du Travail a par ailleurs annoncé mercredi à l'Assemblée nationale que des "réformes importantes" seraient "proposées" à la conférence sociale des 7 et 8 juillet, contre le chômage des jeunes, de longue durée, et des seniors.

    Mais il ne faut pas attendre de baisse du chômage dans l'immédiat, selon l'Unédic. L'organisme qui gère l'assurance chômage table sur 103.200 demandeurs d'emploi sans activité supplémentaires en 2014 et 60.000 en 2015. Par ailleurs, aucun organisme international ne prévoit de véritable reprise de l'emploi en 2014.

    Le ministre du Travail a concédé à la mi-mai qu'une croissance nulle ne permettrait pas de créer des emplois, après que l'Insee eut annoncé une stabilité du PIB au premier trimestre alors que Bercy tablait sur une croissance de 0,1%.

    François Hollande a admis début mai qu'il n'aurait pas la crédibilité nécessaire pour briguer un deuxième mandat si le chômage ne baissait pas d'ici à 2017.

    </article>

    Sur le web: Le chômage est reparti à la hausse en avril - 28/05
     

     

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    </aside><aside class="obs-article-keywords" itemprop="keywords" style="margin: 1em 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box; font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;">

     

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    Le coup de pouce de Montebourg aux hôteliers en guerre contre Booking.com

    <time>Publié le 27-05-2014 à 23h29    lien Mis à jour à 23h34         </time>
     

    Le ministre de l'Economie a décidé d'engager une action en justice contre le site Booking.com accusé d'entraver la liberté tarifaire des hôteliers.

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    Arnaud Montebourg, le ministre de l'Economie (JEFF PACHOUD / AFP)Arnaud Montebourg, le ministre de l'Economie (JEFF PACHOUD / AFP)
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    C'est une victoire pour les hôteliers français. Le ministre français de l'Economie, Arnaud Montebourg, a annoncé ce mardi 27 mai que l'Etat allait engager devant le tribunal de commerce de Paris une action contentieuse contre le groupe Booking.com pour "mettre fin aux déséquilibres" dans les relations entre les centrales de réservation et les établissements hôteliers.

    En novembre, le gouvernement avait déjà assigné en justice le groupe Expedia, dont les contrats comportaient des clauses entravant significativement la liberté commerciale et tarifaire des hôtels.

    Dans son communiqué, le ministre de l'Economie précise que "les services de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes" ont "mis en évidence l'existence de clauses similaires dans les contrats du groupe Booking". 

    Les clauses figurant dans les contrats du site de réservation en ligne interdisent notamment aux hôteliers de proposer directement aux consommateurs des tarifs plus attractifs que ceux qu’il propose sur son site.

    (Avec Reuters)

    </article>

    Sur le web : Chroniques et Coup de pouce à une start-up: Fasterize, dans 01Business - 24/05 4/4

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    </aside><aside class="social-buttons bottom-tools js-share-tools" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box; font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;"></aside><aside class="obs-article-keywords" itemprop="keywords" style="margin: 1em 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box; font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;">

     

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